Je vis dans une maison qui n’existe pas

Du 11 au 16 avril

Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans la maison qui n’existe pas il y ‘a : Madame Monstre, Les Tout Petits, et Nuage le nuage. Il n’y a pas longtemps Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Nikki doit retrouver son calme et pour ça elle a besoin de Madame Monstre, des Tout Petits et de Nuage le nuage. Sans ça elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle… 

Je vis dans une maison qui n’existe pas est un texte entre naïveté d’un conte enfantin et brutalité pragmatique d’une prose directe et crue.

La pièce tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs de la personnalité et de problèmes de gestion de la colère. Elle ouvre une fenêtre sur la gestion des traumas d’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuroatypiques se sentent exclu.e.s, indapté.e.s et irrécupérables.

Je vis dans une maison qui n'existe pas / Laurène Marx © Christophe Raynaud de Lage Je vis dans une maison qui n'existe pas / Laurène Marx © Christophe Raynaud de Lage Je vis dans une maison qui n'existe pas / Laurène Marx © Christophe Raynaud de Lage

REVUE DE PRESSE

Toute la culture : « Le texte, le jeu, la direction sont tous politiques et urgents. Je vis dans une maison qui n’existe pas rappelle un fait : la normalité est une construction et pourtant ce fait est sans cesse piétiné. Laurène Marx manifeste sans hausser le ton, de sa présence totale, contre “l’immense pression que subissent les gens qui ne sont pas conformes”. »

Artsmouvants.com : « L’écriture a d’exceptionnel cette approche qui toujours touche au vrai. Le maquillage, l’habit de scène ou même le nom d’emprunt fictionnel ne suffisent pas, l’intime surgit, sans fard, sans costume, d’une pudeur qui ne triche pas. Au-delà de la sincérité, la puissance de l’écriture se mêle à l’évidence du plateau. Laurène Marx capte l’attention d’une aura manifeste et d’une présence lumineuse qu’impose son authenticité. Elle aborde la détresse psychologique de l’être qui ne trouve sa place qu’en son for intérieur pourtant bousculé. De cette intranquillité jaillit une écriture à vif, faite d’injonctions qui transforme le monologue en un dialogue ouvert vers le public. Intense et fulgurante Laurène Marx suspend l’instant, le trouble et confirme la puissance sensible d’un style aussi personnel que déflagrateur. »

©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION THÉÂTRE OUVERT – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Ile de France, Compagnie Je t’accapare
COPRODUCTION BAIN PUBLIC – Saint Nazaire
PRODUCTION ÉXECUTIVE EMILIE GHAFOORIAN – FAB

Texte Laurène Marx
Mise en scène Laurène Marx, Fanny Sintès
Avec Laurène Marx, Fanny Sintès
Création sonore Nils Rougé 

À partir de 13 ans

LUN, MAR À 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30

Durée : 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Le Prix de l’or

Du 10 au 20 juin 2024

Récit intime et politique inspiré de la propre expérience de l’auteur en Roumanie, Le Prix de l’or explore l’univers de la danse sportive à l’âge de l’enfance et de l’adolescence, la découverte de la sexualité, la peur de l’échec, le deuil du père et l’effort pour gagner l’amour des parents. Ce manifeste offre une expérience de libération du corps et de l’esprit, dans la cadence des rythmes kitsch et glam des dix danses règlementaires.

EXTRAIT

5. Quickstep
Perdre tout contact avec le sol pendant un instant C’est ça que tu cherches
Pendant des centaines d’heures d’entraînement
Des journées entières sans s’arrêter
De la sueur
De l’effort
Les muscles qui cèdent
Mais pas de larmes
Tu dois gagner le combat
Le combat dans les entraînements
Sur le parquet de danse en compétition
Le combat avec toi-même
Avec tes professeurs
Avec tes arbitres
Avec tes parents
Avec ta propre partenaire
Avec les autres couples de ton club de danse Chaque jour, chaque entraînement, chaque minute
À chaque danse
À chaque pas
Tu dois te dépasser
(…)

  

REVUE DE PRESSE

À LIRE :

Komitid, 13 octobre 2022 : « Intime et politique, Le Prix de l’or est passionnant et généreux, à l’image du réalisateur Eugen Jebeleanu, qui n’hésite pas à lui aussi exécuter des pas et des figures. À ne pas manquer ! »

Scèneweb.fr, 8 octobre 2022 : « La danse au fer rouge : Le Prix de l’or n’est assurément pas un spectacle comme les autres. À mi-chemin entre théâtre et danse, il fait partie de ces objets inclassables, fragiles mais touchants de sincérité, qui emportent à l’arraché en parvenant à tenir en équilibre sur le fil où ils n’ont cessé de cheminer. » Vincent Bouquet

Sur les planches, 6 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, en déroulant pour nous son enfance et son adolescence autour de la danse sportive, fait montre d’une sincérité désarmante et touchante. […] Ce spectacle étonnant de sincérité, de tendresse, de démonstration de danse constitue un espace où l’intime se mêle au collectif en irradiant des ondes positives. » Laurent Schteiner

À ÉCOUTER :

Tous en scène, 15 septembre 2022 : « Eugen Jebeleanu dans Le Prix de l’or revient sur son enfance en Roumanie, entre compétitions de danse sportive et douleurs familiales. »

De vive(s) voix, 12 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, metteur en scène et réalisateur roumain, navigue entre la Roumanie et la France, pour un art qui « guérit des blessures » : la danse sportive. »

CHRONIQUE DES COLLÉGIEN·NE·S

Travail mené avec les classes de 3’1 et de 3’3 du collège Marie Curie avec Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines dans le cadre de L’Art pour Grandir (Ville de Paris – Direction des affaires culturelles – Direction des affaires scolaires). Il retrace un an de travail avec les deux classes, entre venues aux spectacles et ateliers au collège.

« Cette pièce met en scène la voix, le corps, les mouvements, dans l’émotion souvent, mais aussi souvent avec une touche d’humour. Cette pièce est donc à la fois drôle et triste. »

« Je recommanderais cette pièce de théâtre car le parcours du metteur en scène est très intéressant. Il partage avec beaucoup de sincérité, d’honnêteté le récit de son enfance. J’ai beaucoup aimé le mélange des arts aussi : la présence des danseurs sur scène, la vidéo. »

« Je n’ai pas de personne à qui le conseiller car je pense que tout le monde peut le regarder et l’apprécier. »

Crédits photographiques ©Christophe Raynaud de Lage
Crédits vidéo ©Philippe Ulysse
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Centre du Théâtre Educationnel Replika, Compagnie des Ogres
COPRODUCTION La Halle aux grains – Scène nationale de Blois, la Maison de la Culture d’Amiens
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français – Ville de Paris
Et le Fonds de dotation Porosus

Texte et mise en scène
Eugen Jebeleanu
Avec Eugen Jebeleanu
et deux danseur·se·s
Stefan Grigore, Laura Grigore
Collaboration artistique
Yann Verburgh
Chorégraphie 
Stefan Grigore, Laura Grigore
Assistanat à la mise en scène
Ugo Léonard
Consultation dramaturgique
Mihaela Michailov
Scénographie
Vélica Panduru
Conception vidéo
Elena Gageanu
Création lumière
Sébastien Lemarchand 

À partir de 10 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 15 JUIN À 18H

Durée : 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Comme le nageur au fond des mers

Du 30 janvier au 10 février 2024

Comme le nageur au fond des mers est un roman théâtral dans lequel l’empreinte du cinéma est forte.

Une fiction comme une enquête qui retraverse dans le monde d’aujourd’hui le mythe d’Orphée et d’Eurydice.

Alors qu’il est devenu amnésique, à la suite de la mort accidentelle de sa femme, un homme – ingénieur du son – décide pourtant de la ramener à la vie, et de modifier le passé, en se réfugiant dans l’ile de Milos où il·elle se sont aimé·e·s. Aidé dans cette enquête par des séries d’indices, d’enregistrements, notes cryptées… que lui a laissé son « ancien moi », et entouré par des médecins qui deviennent à son insu des personnages de son histoire, il reconstitue les éléments de son passé et rejoue véritablement l’histoire qui fut la sienne : celle d’un couple qui se déchire : entre lui, cet homme de cinéma attiré par les mythes éternels de la méditerranée et elle, la femme aimée, avocate à la Cour du droit d’asile inscrite dans l’urgence politique….

EXTRAIT

OFF GUNTHER : Nous sommes arrivés hier avec Ariane dans l’île de Milos. Nous avons prévu de rester quelques jours pour mes enregistrements. Ariane veut ensuite passer plus de temps à Athènes. Mais demain, elle ira faire de la plongée et je recueillerai des sons pour mes archives. Pour mon film mémorandum, dont elle se moque tant. Je suis ici au cœur de l’Europe méditerranéenne. Je ne le sais pas, je le sens. Il y a ici des chênes millénaires qui ont tout entendu. Ils constituent ce fameux sanctuaire qui doit se trouver non loin du théâtre antique. Je suis sûr de pouvoir y recueillir des échos, capter des présences.
On entend le bruit de la bande qui tourne dans le vide puis la voix reprend.
Voilà en partie ce que j’ai sauvegardé de notre premier voyage.
On entend de nouveau le bruit de la bande qui claque.

NOTE D’INTENTION

« Notre œil ne peut enregistrer toutes les images réelles de nos vies, notre oreille ne peut capter tous les sons. La plupart du temps, nous reconstituons les scènes manquantes pour assurer une continuité, une persistance. Mon processus de fiction se glisse précisément dans ces trous, du fond de la mémoire d’où je tire des fils. D’où j’imprime des sensations. […]

Comme le nageur au fond des mers parle de mort et de résurrection. Des noyé·e·s de la Méditerranée. Des fantômes qui rôdent dans ces eaux-là. Mythes d’hier, histoires d’aujourd’hui. On rejoue les vivants et les morts, ensemble

La pièce parle aussi de la folie d’une obsession amoureuse. D’un dédoublement de la personnalité où un moi du passé, au seuil de l’amnésie totale, charge son moi du futur de braver la mort afin de faire définitivement le deuil. Dire adieu. C’est une histoire d’amour à la fois folle, immense, et ratée. C’est aussi une renaissance. Le jeu. La vie. » – Bérangère Jannelle

CRÉATION EN JANVIER 2024 à la Maison de la Culture d’Amiens

©DR
PRODUCTION La Ricotta
COPRODUCTION (en cours) :
Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; La Maison de la Culture d’Amiens ; le ZEF scène nationale de Marseille la scène nationale du Sud-Aquitain ; la Comédie de Valence
La Ricotta est conventionnée par le Ministère de la Culture DRAC Centre-Val de Loire et la Région Centre-Val de Loire
Administration de produciton : le petit bureau Virginie Hammel, Anna Brugnacchi

Texte et mise en scène Bérangère Jannelle
Avec Jade Fortineau, Felix Kyzyl, Emmanuelle Lafon, Elios Noel
Scénographie Alban Ho Van
Création sonore Félix Philippe
Création lumières Leandre Garcia Lamolla
Régie lumières Hervé Frichet
Régie générale Manuel Humaut

À partir de 15 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 3 FÉV. À 20H30
SAM 10 FÉV. À 18H

Durée : (estimée) 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Les paradis mobiles

Samedi 26 août à 19h et dimanche 27 août à 17h

Par quelle alchimie transforme-t-on un texte théâtral en scénario ?

Quels stratagèmes d’écriture doit-on activer pour préserver le sel et les paillettes de sa parole quand les contenants s’interchangent ?

 Ce sera la matière de ce laboratoire, qui mixera la sueur collective de la salle de répétition au remue-méninges efficient d’un pool de scénaristes.

Car s’il est du ressort de l’auteur·ice contemporain·e de déployer ses mondes d’évocation pour la scène, il est parfois utile (et profitable) de maîtriser les fonctions méticuleuses de Final Draft.

Pour la scène ou pour l’écran, l’imaginaire reste vibrant.

On dissémine son phosphore autrement. On écrit, simplement. 

 

MÉTHODOLOGIE

Quatre têtes pensantes, quarante doigts.

Huit jours de chantier.

Deux modes opératoires.

1 – Déballer son univers théâtral dans l’instant d’une rencontre.

Idéation collective et écriture d’une fiction théâtrale en épisodes, répétée et mise au plateau directement dans la foulée.

2 – Façonner sa fiction pour la transposer dans le canevas du scénario.

Adaptation immédiate de ces scènes pour l’écran, afin d’observer ensemble les moyens de transcrire une même histoire dans un médium audiovisuel.

Le tout sera conclu par deux temps de restitution bi-modale, les 26 et 27 août.

Conception, intervenant, auteur Marc-Antoine Cyr

Avec les auteur·ice·s Pierre Koestel, Olivia Mabounga, Alexis Mullard, Marion Stenton
Les comédien·ne·s : Léna Bokobza-Brunet, Anthony Martine, Rebecca Tetens, Étienne Toqué

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)

Oasis Love

Du 18 au 30 septembre

« Comme si faire parole était déjà faire émeute. ».
Pour l’autrice et metteuse en scène Sonia Chiambretto, le moteur poétique de sa pièce Oasis Love se trouve dans le sens de ce mot « émeute », littéralement : « créer de l’émotion ».

Pourquoi l’apparition des forces de l’ordre dans les cités périphériques aux grandes villes provoque-telle, toujours ou presque, dans un réflexe de fuite, la course des jeunes qui y vivent, et dans le même mouvement, la course des policiers ? Avec Oasis Love, Sonia Chiambretto pose cette question comme point de départ à son spectacle, forme résolument hybride, né d’un long travail de documentation, d’enquête et d’écriture sur l’ambiguïté de notre rapport à l’autorité. Oasis Love explore la puissance poétique de la coursepoursuite, de l’exaltation, des corps épuisés. Celle d’une jeunesse qui court et trouve son souffle et sa fraîcheur dans cette chose qui fait tourner le monde : l’amour. Sous nos yeux se construit alors un espace où se réinventent effrontément les règles du vivre ensemble, révélant quelque chose comme l’atlas sensible d’un grand ensemble devenant peu à peu une oasis futuriste.

EXTRAITS

Samba-la-Honda

— NI FLEUVE DE LAIT NI FLEUVE DE MIEL PUR NI OISEAU VOLANT À
VIVE ALLURE NI JET-SKI NI ZODIAC NI FLOW FRÈRE, DES BARRES DE BÉTON ET C’EST TOUT. Les filles, pour l’amour, elles veulent le décor, c’est ça le problème !

………………….

— Mettre un short quand t’es une fille c’est mal vu, moi je m’en bas les couilles je me mets un short. Sortir la nuit quand t’es une fille c’est mal vu, moi je m’en bas les couilles je sors la nuit. Se maquiller quand t’es une fille c’est mal vu, moi je m’en bas les couilles je me maquille. Jouer au foot quand t’es une fille c’est mal vu :

1. Par ta mère – T’arrêtes de chauffer les garçons !
2. Par ton frère – Bouge d’là j’te dis.
3. Par les voisines – C’est pas la fille de Fatima, en bas, qui joue au ballon ? Elle est en crise ou quoi ?

Moi je m’en bats les couilles, je joue au foot, je mets le but.

CRÉATION à Théâtre Ouvert, en coréalisation avec le Théâtre Nanterre Amandiers – Centre dramatique national et Le Festival d’Automne à Paris le 18 septembre 2023

PRODUCTION Le Premier épisode | Sonia Chiambretto & Yoann Thommerel
COPRODUCTON Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre Nanterre Amandiers – Centre Dramatique National, Comédie de Caen – CDN de Normandie, Festival d’Automne à Paris, Théâtre de Saint Nazaire – Scène nationale, Théâtre National de Strasbourg, Les Nouvelles Vagues, Fondation Agnès B
SOUTIENS (en cours) : DRAC Normandie, Région Normandie, Département du Calvados, Ville de Caen, Adami, Fonpeps
Administration de production Fanélie Honegger
Le texte de Oasis Love trouve son origine dans deux textes : Polices ! publié aux éditions de L’Ache en 2021 et Tu me loves ? paru aux éditions Filigranes, la même année, avec les portraits photographiques de l’artiste Marion Poussier.
Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale.
La compagnie Le Premier épisode est associée à la Comédie de Caen — Centre Dramatique National.

Conception, texte et mise en scène Sonia Chiambretto
Collaboration artistique Yoann Thommerel
Avec Théo Askolovitch, Sonia Chiambretto, Lawrence Davis, Déborah Dozoul, Émile-Samory Fofana, Felipe Fonseca Nobre, Julien Masson
Assistanat à la mise en scène Pierre Itzkovitch
Scénographie Léonard Bougault
Création lumière et régie générale Neills Doucet
Design typographique Julien Priez
Création son Thibaut Langenais
Création costumes Étienne Diop

À partir de 13 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 23 SEPT. À 20H30
SAM 30 SEPT. À 18H
Relâche le dimanche

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Les Enchantements

Du 15 au 27 janvier 2024

C’est l’été aux Enchantements. Accablé·e par la chaleur, chacun·e rêve d’un ailleurs : Dubaï ou Marseille, peu importe, tant qu’il y a la mer.
Alors que les darons sont au café et que les enfants défilent en direction de la piscine municipale irrémédiablement fermée, un plan en or voit le jour. Pour passer le temps et gagner de l’argent, deux groupes de jeunes font fleurir des piscines en haut des immeubles, se livrant à une course au bénéfice qui oppose filles et garçons. Avec le temps qui passe, l’eau s’infiltre entre les murs, les dalles et le béton pour reprendre ses droits.

MO – Ah ouais j’voulais savoir c’est vous qui avez défoncé la balançoire l’aut’fois nan ?
LU – La rouge là ah ouais ouais mais attends chte raconte c’est quand on était avec les autres là ils cherchaient les histoires de ouf moi tu m’connais j’veux pas d’problèmes mais jamais il s’approche ça y est c’est bon il fait quoi alors c’est pas j’marche vers lui genre j’vais t’enculer
MO – C’est pas ça qu’chte d’mande l’histoire j’la connais juste va réparer
LU – Chuis quoi moi réparateur de balançoires
MO – Tu casses tu répares
LU – Mais t’as fumé toi j’ai autre chose à foutre
MO – Tu casses tu répares
NOTE D’INTENTION

« Tu nous parles de la rue, mais la rue c’est ma vie,
Donc tu parles de ma vie fils de pute, applique-toi. »
Niro, Fort et vivant

Le texte naît avant tout du désir de mettre sur les plateaux une langue qui émane des quartiers populaires, mais qui s’insinue maintenant partout, est reprise dans diverses strates de la société. Elle est re-mâchée, ré-appropriée, régionalisée… Je veux ici célébrer cette langue et travailler son adaptabilité face à toutes les situations : si j’ai besoin d’un mot pour dire quelque chose de précis et qu’il n’existe pas, je l’inventerai. Le texte se veut au plus proche, en re-traduisant toutes ses consonances par le biais de mots écrits presque en phonétique, par la suppression de plusieurs éléments de ponctuation et par l’insertion d’oralités servant de respirations au sein des répliques. 

J’ai aussi voulu travailler précisément la manière dont la parole fuse entre et à l’intérieur des groupes. J’ai pensé leurs interactions comme une machine qui doit péniblement se remettre en marche car écrasée par la chaleur. Il fallait que chaque prise de parole en entraîne une autre, même si c’est pour ne rien dire de primordial. Il est important de garder en tête que les silences indiqués dans le texte peuvent durer des dizaines de minutes, mais que le rythme des interactions reste, lui, très soutenu. 

Il était important pour moi de montrer une face des quartiers populaires sans violence, sans adversité évidente et personnifiée. Les personnages des Enchantements ont une idée, et la mènent à bien. Ils ont la possibilité d’aller au bout sans être rattrapé.es par des choses qui, d’habitude, les contraignent dans les récits. » – Clémence Attar

REVUE DE PRESSE (avant la création)

Théâtre(s) N°33 : « Il y a bien la chaleur étouffante, engluant tout le monde, la piscine municipale fermée, la débrouille, la bricole, les idées foireuses des potes et le plaisir de l’entraide, le tout porté par un travail sur l’oralité d’une langue urbaine, inventive, fureteuse, avec ses saillies et coups d’éclat. »

Toutelaculture.com : « Si l’on comprend que le thème est celui de l’éco-anxiété, sa réalisation s’inscrit, elle, dans le réel. Une tranche de vie au goût de transpiration et d’asphalte brûlant qui pousse ces jeunes à trouver une solution avantageuse pour eux mais également pour la cité. »

CRÉATION à Théâtre Ouvert le 15 janvier 2024
© @tennysan_
PRODUCTION collectif STP
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIENS Lauréat 2022 de la fondation Entrée en Scène, Dispositif d’insertion professionnel de l’ENSATT, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Le CENTQUATRE-PARIS, L’espace Arthaud, l’École Nationale Supérieur des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), Théâtre des Célestins
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Production et diffusion Sarah Corroyer
Administration Aziliz Edy

Texte Clémence Attar
Édité aux éditions Théâtrales
Une création du Collectif STP
Mise en scène Clémence AttarLouna Billa
Avec Salomé Ayache ou Yasmine Hadj-Ali, Mama Bouras, Ryad Ferrad, Oumnia Hanader, Antoine Kobi, Clyde Yeguete
Scénographie Mathis Brunet-Bahut
Création sonore Amaury Dupuis
Costumes Françoise Léger
Création  lumière Lou Morel

À partir de 13 ans

Durée : 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
De Marcos Caramès-Blanco. Mise en scène Sarah DELABY-ROCHETTE

Gloria Gloria

Du 11 au 20 décembre

Personne ne se méfie de Gloria. Elle mène sa vie en collant aux heures. Ses journées se ressemblent, faites d’horaires et d’obligations inamovibles. Ça commence par la routine habituelle : réveiller José, son mec, à coups d’insultes, se préparer, enfiler ses talons, rouler sa cigarette, jeter la poubelle, brancher ses écouteurs, partir au travail à pied, en regardant l’heure sur son portable.

Gloria tousse, vérifie sa tenue, suit le rythme de la musique et avance. De toute façon, elle est pressée. Donc elle s’en fout. Elle marche, en direction de chez Paule, la vieille femme dont elle s’occupe de nettoyer la merde. Elle n’a pas le temps, si ce n’est pour les coups de fils réguliers qu’elle adresse à Rita, sa meilleure amie à la vie à la mort.

La pièce raconte ce jour où, sans raison apparente, en sortant de chez elle, il fait nuit. Les choses se passent dans le même ordre que tous les jours, dans le même sens que tous les jours et dans le même silence que tous les jours. Mais ce jour-là, la mécanique de l’ordinaire s’enraye. L’irréparable se produit. Accidentel ou non, cet événement fait basculer Gloria dans une mouvement de destruction incendiaire. S’ensuit une furieuse mise en mouvement, dans laquelle ses pas martèlent le bitume, et où personne ne pourra se mettre en travers de sa route, ni faire obstacle à sa trajectoire nouvelle.

Gloria plonge, s’affranchit, sans filet et sans regarder en arrière. Un saut dans le vide qui l’amènera à ce grand final hollywoodien.

Et pour retracer l’histoire, il y a Rita qui va revenir pas à pas dans la routine, démêlant, détricotant, faisant ressurgir les êtres, les lieux et les actions pour tenter de comprendre cette journée impossible à résumer. Alors il faut reprendre du début, du tout début. Ça commence par un réveil qui sonne à 5h30. José ne l’entend pas. Gloria ouvre les yeux, tend le bras droit, attrape tabac, feuilles, filtres sur la table de nuit. Elle s’en roule une. Elle se la grille. Soupir de soulagement.

Gloria Gloria raconte vingt-quatre heures d’une émancipation qui émerge, chaotique et furieuse. Une sortie de route par l’excès, le désir et le feu.

EXTRAIT

RITA. – 6h40.
Tu retournes, encore, dans la salle de bains, te brosses les dents, sors le maquillage, te regardes dans le miroir, ris.
Tu ris encore, un peu plus fort, t’asperges le visage d’eau, te sèches en tâtonnant doucement, appliques le fond de teint sur ton visage, te regardes dans le miroir, te masses les joues, te masses le front, les tempes, respires profondément.
Soupir d’apaisement.
Fond de teint sur le cou et le décolleté.
Soupir de soulagement.
Tu mets de l’anticernes, puis du blush, bien rose, tu souris, attrapes un crayon noir, te dessines des sourcils à traits marqués, te redessines le visage, fard à paupières bleu nuit, eyeliner, tu agis très rapidement mais avec minutie, mascara, bien partout, deuxième couche, bien partout, highlighter, pour la lumière, baume à lèvres, pour hydrater, rouge à lèvres, bien rouge, gloss, pour briller.
Tu t’observes.
Tu expires.
C’est la fin du maquillage.
Tu pousses un grand soupir de soulagement.
Tu t’en roules une.
Tu te la grilles devant le miroir.
Soupir de soulagement, encore.
Tu prends du parfum, t’asperges le cou, asperges la pièce, les poignets, lances un regard vers la porte, la culotte.
Long soupir.

Playlist du spectacle :

NOTE D’INTENTION

« Gloria est née d’un grand mélange de tout un tas de choses que j’aime et qui m’ont construit, télescopant des souvenirs de mon enfance et des références issues de la culture savante comme populaire. Je voulais croiser Akerman et Almodóvar, Genet et Britney, la Divine de John Waters et la Bella du Dirty Weekend d’Helen Zahavi, la Vierge Marie et les drag queens, le menu Maxi Best-Of de McDo et la pensée queer et révolutionnaire… […]

Gloria déborde, déferle, outrepasse, casse des poignets, électrocute, fout le feu, au point que la page elle-même finit par lui laisser la place, par déborder, avec la taille grandissante des lettres, des tentatives formelles qui suivent le corps de celle qui met à terre son ancienne existence de soumission. Ces tentatives, qu’elles soient purement les miennes ou celles de mon personnage ayant pris sa liberté, lancent à la mise en scène le défi de s’en emparer. Le A4 de la page se fait toile blanche, comme la scène, pour exprimer ce qui importe : GLORIA, qui réécrit son nom, et par là même, le réinvente. » – Marcos Caramés-Blanco

Présentation du texte par l’auteur :

 

NOTE DE MISE EN SCÈNE

« Gloria n’est pas héroïque, la pièce déroule un récit où la morale, le bien et le mal, n’ont pas leur place. Elle progresse par tableaux successifs, denses, où l’écriture a été raclée jusqu’à ne contenir que des dialogues acérés. Gloria côtoie le monstrueux, parce que l’époque dans laquelle elle avance, droite, sur sa ligne, ne supporte pas les courbes, les formes et l’excès. Qui est monstrueux alors ? Ce qui empêche, interdit, juge, opprime, ou celle qui mobilise sa violence pour s’en échapper ? Gloria, durant cette journée, va s’enivrer d’excès, nous révélant à nous-mêmes notre immobilité et notre peur du chaos.

Il y a une joie immense à regarder cette femme avancer, la joie brûlante que peut provoquer la sororité. C’est une sœur que l’on voit se battre et se débattre avec une telle vigueur, qu’il y a l’énergie explosive d’un concert de rock, de punk dans ce récit. La pièce se termine avec Patti Smith s’époumonant dans les enceintes d’une voiture : AND HER NAME IS, AND HER NAME IS? AND HER NAME IS: G.L.O.R.I.A » – Sarah Delaby-Rochette

TOURNÉE

CRÉATION septembre 2023 – Théâtre Paris-Villette (Festival SPOT)
5 décembre 2023 – Scène nationale 61 – Alençon
7 et 8 décembre 2023 – TU de Nantes
Du 11 au 20 décembre 2023 – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
1er février 2024 – Halle aux grains – Blois
Du 3 au 13 avril 2024 – Théâtre des Célestins – Lyon

©Marie Charbonnier
COPRODUCTION Cie troisbatailles, Théâtre Paris-Villette, Théâtre des Célestins
PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre Paris-Villette
SOUTIENS ARTCENA, Théâtre de l’Élysée – Lyon, ENSATT, Jeune Théâtre National – Festival JT22, Prémisses Production, TNP Villeurbanne, Ville de Paris
Le spectacle bénéficie de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques ARTCENA. Il est lauréat de la maquette du Prix Incandescences 2022 organisé par les Célestins et le TNP de Villeurbanne et du dispositif « Écritures plurielles, Prémisses 2022 ».
Le texte a été sélectionné par les comités de lecture de la Comédie de Caen, du CDN d’Orléans, Troisième Bureau – Grenoble, et le Rideau – Bruxelles. Il a également été programmé dans des mises en lecture à la Mousson d’été, à Actoral – Marseille, Regards Croisés – Grenoble, et aux Actuelles du TAPS Strasbourg.
Le texte est publié aux Éditions Théâtrales en février 2023.

Texte Marcos Caramés-Blanco
Mise en scène Sarah Delaby-Rochette
Avec Thibaut Farineau, Lucas Faulong, Katell Jan, Benoît Moreira da Silva, Gaïa Oliarj-Inés
Costumes Mélody Cheyrou
Lumière Alice Nédélec
Scénographie Andréa Warzee
Son Thibaut Farineau

À partir de 13 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30

Durée : 1h40
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Zoé [et maintenant les vivants]

Du 5 au 21 octobre

L’écriture de Théo Askolovitch évolue entre humour et tragique. Il décrit la vie telle qu’il la connaît, avec un sourire. Après 66 jours, monologue sur le combat d’un jeune homme face au cancer créé à Théâtre Ouvert, Théo Askolovitch poursuit son travail sur le thème de la réparation. Zoé [et maintenant les vivants] aborde le sujet du deuil, de la relation que l’on entretient avec les mort·e·s, et avec celles·ceux qui restent.

Dix ans après la perte d’un être cher, le père, la fille et le fils nous racontent avec délicatesse les étapes de leur reconstruction. Il·elle·s se rappellent l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après et dressent le portrait intime d’une famille qui résonne en chacun·e de nous.

EXTRAIT

Au loin la voiture se gare et en sortent les personnes en charge de transporter le cercueil.
Nola – Papa je crois qu’il y a un problème.
Lucien – Quoi ?
Nola – Regarde la tombe, c’est normal qu’il y ait une énorme croix dessus ?
Temps, les trois se regardent.
Lucien – Putain ils se sont trompés ces cons.
Sacha – Mais attends on fait comment là, parce que si mamie elle voit ça elle va mourir elle aussi !
Nola – Faut la faire enlever.
Sacha – Ouais mais on va pas ramener un pied de biche au milieu de toutes ces familles en deuil quand même !
Lucien – Si on met un grand drap sur le cercueil peut-être que la famille de maman le verra pas.
Sacha – T’es sérieux là papa ?
Lucien – Mais non… un peu.
Nola – Ah mais regardez, il y a une famille qui va vers le cercueil.
Sacha – Oh putain c’est pas le nôtre.

NOTE D’INTENTION

« Zoé [et maintenant les vivants], est mon deuxième projet d’écriture.

Après 66 jours – monologue et seul en scène sur le combat d’un jeune homme face au cancer – c’était logique de continuer à écrire sur le thème de la réparation, c’était une évidence. Cette fois-ci, j’ai voulu parler du deuil. De la résurrection.

J’ai décidé d’axer l’écriture sur trois personnages : le père, la fille et le fils. Dix ans après la perte d’un proche, une famille nous raconte les étapes de leur reconstruction. Ils retracent leur passé et racontent leur présent. Ils se rappellent : l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après. Ils se rappellent avec bonheur les souvenirs de celle qui leur a été enlevée. Ils racontent. À quel point passer de l’enfance à l’âge adulte peut-être brutal ?

Les trois personnages sont liés par leur histoire, mais chacun se répare différemment avec ses souvenirs. Le deuil est une période de cicatrisation, de guérison, d’un retour à la vie.

J’ai voulu travailler autour du prisme de chaque personnage, comment une même situation peut être vécue de différentes manières, comment la réalité de chacun peut être dissemblable ? Ce récit est un puzzle. Dans cette pièce, il n’y aura pas de chronologie entre les scènes. Ce seront des moments de vie, qui bout à bout formeront une histoire. Le texte alternera des monologues intimes de chaque personnage, des scènes de vie entre les trois protagonistes, qui confrontent des idées et des scènes de flashbacks qui retracent des moments de leur passé. J’ai pour habitude d’alterner dans l’écriture l’humour et le « tragique ». Raconter la vie comme je la connais, avec un sourire. C’est comme cela, je pense, que ces histoires peuvent résonner en chacun.

Depuis quelques années, je crois qu’inconsciemment je me dirige vers des projets qui parlent de la famille. La famille. C’est peut-être ce qu’il y a de plus important pour moi. Ce texte est une suite logique. J’ai poussé le curseur un peu plus loin.

Zoé (et maintenant les vivants) – titre provisoire est mon deuxième texte mais aussi ma quatrième mise en scèneAprès Deux FrèresLa Maladie de la famille M (textes de Fausto Paravidino) et 66 jours, je souhaite aussi me recentrer sur la mise en scène, proposer une scénographie plus léchée (après le plateau nu de 66 jours), tout en gardant le texte et les acteurs au centre.

Ce texte parlera de la relation qu’on entretient avec nos morts, et avec ceux qui restent. »
– Théo Askolovitch

REVUE DE PRESSE

Culture.blog SNES-FSU : « De la vie et de l’esprit, la mise en plateau de Zoé n’en manque pas. Quelle vitalité sur le plateau ! […] Un travail d’étape fort prometteur.  »

Sur les planches : « Ce texte intimiste, de toute beauté,  aborde le thème difficile d’un deuil vécu. Il est conçu sans dramaturgie excessive, avec beaucoup d’humour et d’à-propos. À cet effet, Théo Askolovitch nous ouvre son coeur meurtri en créant une oeuvre touchante aux accents patents de catharsis. »

©DR
PRODUCTION compagnie Saiyan, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIENS Comédie de Caen – CDN de Normandie, de la Région Île-de-France dans le cadre de l’ÉPAT
RÉSIDENCE Théâtre de l’Odéon – Théâtre de l’Europe, Théâtre de Suresnes Jean Vilar

Texte et mise en scène Théo Askolovitch
Collaboration artistique Marilou Aussilloux
Avec Théo AskolovitchMarilou Aussilloux, Serge Avédikian

À partir de 12 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 7 OCT. À 20H30
SAM 14, 21 OCT. À 18H

Durée : 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
Festival Festival ZOOM#8

Carte blanche à Stanislas Nordey

Samedi 27 mai à 20h

Offenses, de Constance Debré

Un meurtre c’est fait pour que quelque chose s’arrête. Est-ce que c’est possible que les choses s’arrêtent, que ce ne soit pas toujours le même aplat de tout, sur le même ton, à la même vitesse qui vous avale, irrespirable, le souffle court, ne plus avoir d’oxygène au cerveau à force, est-ce que c’est possible que tout le monde se taise, que le bébé se taise, que sa mère se taise, que le dealer se taise, que les flics se taisent, que les juges se taisent, que tous ils se taisent. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent de lui, il leur donne son corps, mais qu’il puisse se taire, qu’ils le laissent ne plus répondre.

REVUE DE PRESSE

Arts-chipel.fr : « Le choix d’Offenses est saisissant, tout comme l’interprétation de l’acteur. Le texte de Constance Debré, comme sa lecture, ne peuvent laisser indifférent. […] Par cela même, le théâtre, porteur de la littérature,  s’en fait l’interprète, le regard sur, en lui donnant la dimension de la scène. Il renoue en même temps avec l’art du conteur, même si son « récit » est ici réflexion philosophique. »

« Affaires critiques », émission de France Culture : « À l’origine du livre, il y a un fait divers. Un jeune homme de 19 ans a tué sa voisine, une vieille dame solitaire qu’il aidait parfois pour quelque courses. Il l’a poignardée pour lui voler sa carte bancaire et payer une dette à un dealer à qui il devait quelques centaines d’euros. De cette matière, Constance Debré, qui a été avocate, élabore une diatribe, sorte de contre-plaidoirie singulière, dans laquelle elle cherche moins à défendre l’assassin, ni même à le comprendre ou expliquer son geste, que d’attaquer l’autre. L’autre c’est une sorte de mélange entre le bourgeois, le bien, l’institution judiciaire, la bonne conscience. Une espèce d’instance que les lecteurs de Constance Debré reconnaîtront, et c’est en cela finalement qu’Offenses est le prolongement de son œuvre, une instance qu’elle ne cesse de repousser pour elle et pour les autres, dont il faut s’efforcer en permanence de s’extraire, même si c’est gênant, même si c’est douloureux, pour être libre. […] La violence de l’adresse, la malhonnêteté des changements de posture, la facilité rhétorique, tout ça est à la fois très énervant et très beau.» 

©DR

Texte Constance Debré
Édition Flammarion
Mise en voix Stanislas Nordey

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Festival ZOOM#8

Les Enchantements

Vendredi 16 juin à 20h

Au cours de trois journées de canicule où le temps s’étire, six personnages, trois hommes et trois femmes, décident progressivement de ne plus subir la chaleur et de prendre les choses en main pour améliorer leur quotidien, et si possible en parallèle, faire de l’argent. 
Explorant une langue qui prend sa source dans le béton et les barres d’immeuble, Les Enchantements raconte l’histoire d’une jeunesse qui se réinvente face à l’adversité. Elle parle de rires, d’embrouilles, mais surtout de débrouillardise, de solidarité et de la force surpuissante du collectif.

MO – Ah ouais j’voulais savoir c’est vous qui avez défoncé la balançoire l’aut’fois nan ?
LU – La rouge là ah ouais ouais mais attends chte raconte c’est quand on était avec les autres là ils cherchaient les histoires de ouf moi tu m’connais j’veux pas d’problèmes mais jamais il s’approche ça y est c’est bon il fait quoi alors c’est pas j’marche vers lui genre j’vais t’enculer
MO – C’est pas ça qu’chte d’mande l’histoire j’la connais juste va réparer
LU – Chuis quoi moi réparateur de balançoires
MO – Tu casses tu répares
LU – Mais t’as fumé toi j’ai autre chose à foutre
MO – Tu casses tu répares

REVUE DE PRESSE

Toutelaculture.com, 29 novembre : « Si l’on comprend que le thème est celui de l’éco-anxiété, sa réalisation s’inscrit, elle, dans le réel. Une tranche de vie au goût de transpiration et d’asphalte brûlant qui pousse ces jeunes à trouver une solution avantageuse pour eux mais également pour la cité. »
 
CRÉATION le 15 janvier 2024 à Théâtre Ouvert
© @tennysan_
PRODUCTION
 collectif STP, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines
AVEC LE SOUTIEN du CENTQUATRE Paris, de la DRAC – Auvergne Rhône Alpes
Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT

Texte Clémence Attar
Édité aux éditions Théâtrales
Collectif STP
Mise en espace Clémence AttarLouna Billa
Avec Salomé Ayache, Jessim Belfar, Mama Bouras, Ryad Ferrad, Oumnia Hanader, Antoine Kobi, Clyde Yeguete
Scénographie Mathis Brunet-Bahut
Création sonore Amaury Dupuis
Costumes Françoise Léger
Création lumière Lou Morel

À partir de 13 ans

Durée : 1h00
Grande Salle