Salle des fêtes

Du 17 au 29 janvier

Après sa trilogie Des Territoires, présentée et publiée par Théâtre Ouvert, l’auteur se penche sur les bouleversements du monde rural où se croisent néo-ruraux·ales, écologistes, agriculteur·trice·s et élu·e·s. Un microcosme explosif.

Baptiste Amann, qui a l’art de tisser des fresques à la fois intimes  et politiques, signe avec Salle des fêtes une création aux couleurs vives de notre époque. Dans un puissant geste théâtral, il nous parle de bien commun, de précarité, d’écologie et plus que tout d’utopie. 

Un trio de jeunes urbain·e·s se lance dans un nouveau projet de vie : racheter le site d’une ancienne usine dans un petit village à la campagne pour le rénover et l’habiter. Mais leur rêve de décroissance et d’habitat partagé va se heurter à une réalité de terrain. Cette acquisition devient le centre d’enjeux politiques auxquels il·elle·s ne s’étaient pas préparé·e·s. Dans le huis-clos de la salle des fêtes du village, il·elle·s sont forcé·e·s d’interroger leur utopie et à se confronter à la complexité des rapports entre bien commun et propriété privée, ambitions écologiques et précarité sociale.

NOTE D’INTENTION

« L’ailleurs est peut-être aujourd’hui moins l’espace de la conquête que celui du retour. Pour l’esprit aventurier contemporain, il convient finalement de trouver sa place, mais autrement.
Salle des fêtes propose ainsi une réflexion sur l’utopie comme cet autrement, mais aussi sur la dualité entre le fait d’agir et celui d’espérer. Quand il n’y a plus de « bonnes solutions », l’espoir est-il pour autant à proscrire ? » Baptiste Amann

EXTRAIT

« MARION – Alors c’est étonnant depuis quelques années… chaque fois que j’entends le nom d’une saison j’ai du Vivaldi dans la tête. En fait c’est pire : j’ai la pub pour l’Opel Astra qui défile mentalement. J’ai un peu honte je dois dire. En matière de synesthésie c’est assez pauvre. J’aurais aimé être plus surprenante. C’est tout de même un sujet ça ! Ce fantasme à côté duquel on marche, et dont on s’éloigne à mesure qu’on grandit. Adolescente je voulais être Arthur Rimbaud sinon rien ; Rimbaud voyait des couleurs dans les lettres de l’alphabet. Moi, quand j’écoute Vivaldi, je vois juste une bagnole. »

__________________

🎉 OFFRE FÊTES 🥂

POUR FÊTER ENSEMBLE LA NOUVELLE ANNÉE : 1 BILLET POUR LE SPECTACLE SALLE DES FÊTES + 1 VERRE OFFERT
✨ DÉCOUVREZ LA NOUVELLE CRÉATION DE BAPTISTE AMANN Salle des fêtes ET PARTAGEZ UN VERRE 🥂 DANS LE FOYER DU THÉÂTRE AVANT OU APRÈS LA REPRÉSENTATION AVEC L’ÉQUIPE ARTISTIQUE !
Tarif plein 20 € | Tarif réduit 14 €

INFOS ET RÉSERVATIONS
________________

 
© Pierre Planchenault

REVUE DE PRESSE

À ÉCOUTER

L’émission « Par les temps qui courent », sur France Culture, lundi 23 janvier

L’émission « De vives voix », sur RFI, lundi 23 janvier

L’émission « Tous en scène », sur France Culture, samedi 7 janvier

À LIRE

Sur les planches, 19 janvier 2023 : « Après les Territoires – trilogie, Baptiste Amann nous revient à Théâtre Ouvert avec une belle création, Salle des fêtes. On ne peut qu’être séduit par la puissance de son oeuvre où l’intime tisse des liens précieux avec le bien commun dans un cadre politique et social, voire écologique bien établi. La force et la richesse de son propos nous poussent à la réflexion en nous interrogeant notre propre psyché. »

A2S Paris, 19 janvier 2023 : « Remarquablement interprété par dix comédiens et offrant de forts moments de mise en scène, ce spectacle, souvent drôle, et qui s’appuie sur de judicieux choix de musiques, est magnifique. »

Théâtral magazine, janvier-février 2023, entretien avec Baptiste Amann : « Les êtres un peu secoués font plus que me toucher, ils me guident. Les marginaux, handicapés, différents, ceux qui entretiennent un rapport au réel intense, éruptif, sont des gens que l’on stigmatise mais qui ailleurs, sont des chamans, des guides spirituels, des poètes. Ils sont par ailleurs la représentation vivante de tout ce que l’on espère quand on adopte une démarche artistique : le décalage, la surprise, la chose non convenue. Des incarnations poétiques de l’humanité. » – Baptiste Amann

La Revue du spectacle, 17 octobre 2022 : « Au travers des fictions incarnées par les attachants personnages de théâtre habitant la scène de cette Salle des Fêtes semblable dans son décor à beaucoup d’autres, c’est toute l’humaine condition qui se met à exister. Et Baptiste Amann, fidèle à ses valeurs – artistiques et humaines confondues -, s’en fait le chantre sensible dans une mise en jeu captivante composée de « tableaux vivants » plus vrais que nature.

La Terrasse, 15 octobre 2022 : « Après Des territoires – Trilogie, création remarquée du Festival d’Avignon 2021, cette nouvelle pièce de l’auteur et metteur en scène Baptiste Amann confirme son appétence à mettre à nu, à partir d’un lieu et de ceux qui l’habitent, la collision entre le rêve et la réalité. Il confirme aussi son vrai talent de poète, conteur contemporain éclairé. Et éclairant. »

L’Oeil d’Olivier, 13 octobre 2022 : « En choisissant comme unité de lieu, la salle des fêtes, sorte de nouveau forum plébéien, Baptiste Amann poursuit son travail de tissage, de maillage entre intime et politique, entamer avec Des Territoires. […] En révélant l’attachement de chacun à une terre, à une histoire familiale, aux liens qui les unit les uns aux autres, l’auteur et metteur en scène avignonnais signe une fresque humaine qui sent bon le terroir, l’authenticité d’un microcosme, où il est encore possible d’être vrai. »

Rue 89 Bordeaux, 12 octobre 2022 : « Avec Salle des fêtes, Baptiste Amann fait preuve une nouvelle fois d’une immense délicatesse pour traiter la condition humaine. Grâce également à ses dix comédiens, des fidèles vus dans d’autres pièces et des nouveaux, il affirme sa capacité à porter le théâtre sur des sujets peu traités avec une aisance déconcertante. Preuve d’une indéniable sincérité : “écrire pour”, parce qu’ ”écrire sur” piétine le sujet. »

TOURNÉE

Création 11-15 octobre – TnBA de Bordeaux
18-19 octobre 2022 – Le Méta – CDN de Poitiers
11-13 janvier 2023 – Comédie Béthune – CDN
17-29 janvier 2023 – Théâtre Ouvert
2-11 février 2023 – TPM – Théâtre Public de Montreuil –  CDN
23-24 mars 2023 – Le ZEF – scène nationale de Marseille
4-7 avril 2023 – Comédie de Saint-Étienne – CDN
5 mai 2023 – L’Odyssée – Scène conventionnée de Périgueux
24-29 avril 2023 création de la version en décentralisation à la Comédie de Saint-Étienne

PRODUCTION L’ANNEXE
COPRODUCTION La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, La Comédie de Saint-Étienne, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Le Méta – CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Théâtre Dijon-Bourgogne – CDN, Théâtre Public de Montreuil – CDN, Le ZEF – scène nationale de Marseille, Scène nationale du Sud-Aquitain, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
AVEC LE SOUTIEN du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, DRAC et Région Sud, du Fonds SACD Théâtre.
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA.
L’ANNEXE est conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine, subventionnée par la Ville de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine.
Baptiste Amann est associé à La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, au Méta – CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine ainsi qu’au Théâtre Public de Montreuil, Centre dramatique national (2022-2025). Il est également artiste compagnon du TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine.

Texte et mise en scène Baptiste Amann
Théâtre Ouvert éditions | TAPUSCRIT

Collaboration artistique Amélie Enon
Avec Olivier Brunhes, Alexandra Castellon, Julien Geffroy, Suzanne Jeanjean, Lisa Kramarz, Caroline Menon-Bertheux, Rémi Mesnard, Yohann Pisiou, Samuel Réhault, Marion Verstraeten
Régie générale François Duguest
Création lumière Florent Jacob
Création sonore Léon Blomme
Plateau et régie scène Philippe Couturier
Scénographie Florent Jacob
Construction décor Ateliers de la Comédie de Saint-Étienne
Costumes Suzanne Aubert, Estelle Couturier-Chatellain
Direction de production, diffusion Morgan Hélou 

 

Mardi, mercredi 19h30
Jeudi, vendredi, samedi 20h30
Dimanche 16h

Durée : 2h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Le Moment psychologique

Du 3 au 18 février

Paul a rendez-vous chez lui avec son ami d’enfance Pierre quand So, adjointe de Matt, arrive.
Paul ne connaît ni So ni Matt, mais elles ont pris leurs renseignements : le comportement de Paul a retenu leur attention.
Matt, une femme politique, tient à le rencontrer pour son projet qui consiste à réformer la portée et l’endroit du politique dans le monde. Paul n’a à sa connaissance pas plus à voir avec la politique que n’importe qui, et il n’est pas bien sûr de comprendre ce dont il s’agit. Ce soudain intérêt mondial n’est pas forcément déplaisant, mais il va quand même lui falloir faire une petite présentation.

EXTRAIT

MATT. Ça vous intéresse la vie collective ?
PAUL. La vie collective c’est très intéressant j’aime beaucoup. […] MATT. Pour tout vous dire ces questions m’excitent immodérément c’est là-dessus que nous travaillons.
PAUL. Vous travaillez sur ce qui vous excite.
MATT. Évidemment. Alors bien sûr la politique puisque c’est de cela qu’il s’agit la politique quand ce n’est pas juste un jeu par exemple comme saute-mouton c’est compliqué ça peut même ressembler à une branche de la magie parce que comment agir quand vos plus petites unités de travail sont des inclinations collectives des tendances générales ce qui prend forme au milieu des gens.
PAUL. Eh oui c’est vrai.
MATT. Mais ce n’est pas pour autant que rien ne se fait. On vit un moment particulier vous ne trouvez pas.
PAUL. Oui.
MATT. On a le sentiment d’être dans une voiture sans conducteur lancée à toute vitesse sur un terrain accidenté.
PAUL. Oui.
MATT. Sans conducteur ou avec mille conducteurs.
PAUL. Ah oui.
MATT. De travailler et de vivre pour dominer des angoisses plutôt que pour susciter ce qu’on espère.
PAUL. Oui.
MATT. Mais il faut viser ce qu’on pense être le bien et mordre dedans sans lâcher prise il faut être un roquet un roquet bien nerveux parce que c’est en vue du bien que l’on fait ce que l’on fait vous n’êtes pas d’accord.
PAUL. Mais si je suis d’accord.
 
 
   
©Christophe Raynaud de Lage

NOTE D’INTENTION

« Le point de départ du Moment psychologique est élémentaire : écrire une pièce qui propose une expérience. J’ai cherché, avec mes moyens qui sont ceux de l’écrit, non pas d’abord à raconter une histoire ou énoncer un point de vue, mais à travailler au niveau de l’expérience qu’en tant que spectateurs nous faisons tous inévitablement quand nous sommes au théâtre assis en silence à regarder et écouter des gens qui agissent et parlent sur une scène.

Pour ce faire, je me suis appuyé sur certains aspects de cette expérience : le fait que dans une performance scénique le présent, l’acuité du moment, est au premier plan et que nous spectateurs le partageons sans fiction avec les acteurs ; le fait que la parole et l’action ont une dimension extérieure et publique, et que l’écoute et l’attention à la situation de l’autre y jouent un grand rôle ; le fait que la scène comme espace met en relief l’aspect collectif de l’existence, l’aspect par où l’existence est coexistence, par-là possiblement un échantillon de politique. J’ai cherché à travailler à partir de ces éléments, afin que, ce dont la pièce parle et comment elle en parle, on puisse à tout instant en faire l’expérience concrète en se rapportant à ce qui est en train d’avoir lieu sous nos yeux. C’est du moins à ce genre de choses que je pensais en écrivant.

Au bout du compte ça a donné l’histoire de Paul qui a quelques difficultés à rester dans le présent et est approché par une femme politique, Matt, qu’il ne connaît pas du tout, et qui estime que la manière dont Paul fait ce qu’il fait est très intéressante et peut jouer un rôle central pour le projet qu’elle dirige, visant à réinventer le politique dans le monde.

Comme ce bref résumé le laisse voir, ma démarche a sans doute produit quelques incongruités – que je ne renie pas : le rire, et sa surprise, ne me semblent pas sans rapport avec la valeur scénique du présent. […] » Nicolas Doutey 

Découvrez la suite de la note d’intention de l’auteur ICI

NOTE DE MISE EN SCÈNE

« Le Moment psychologique est une pièce qui, sous des airs de comédie, aborde la question du politique. Il ne s’y agit pas de l’aborder sur le mode de la satire, mais plutôt de dessiner un rêve de politique, une utopie.

Le rire est ainsi placé à un endroit singulier : les décalages comiques ne reposent pas sur la moquerie, ou le jugement – c’est un comique sans cible (sensible). L’ensemble est fondé sur une « dramaturgie de la paix », ce qui fait que les rapports entre les personnages de la pièce eux-mêmes deviennent comme la maquette de l’utopie que porte le personnage de Matt.

Les deux semaines de répétition et les deux mises en espace en public à Théâtre Ouvert nous ont renseignés sur l’orientation du travail à venir. On a ainsi pu expérimenter avec les acteurs que le texte requérait un jeu au plus proche du présent et d’un sensible non « composé » – sans quoi l’écart comique tendait à se figer, et à faire basculer la pièce du côté d’un « absurde » qui ne construit pas grand-chose, et ne permet pas d’entendre l’utopie et son caractère affirmatif. » Alain Françon

Entretien avec le metteur en scène Alain Françon poursuivi par le collectif La Réplique dans le cadre des recherches des Cahiers de La Réplique

REVUE DE PRESSE

Libération : « Le talent de Nicolas Doutey est de n’être jamais explicatif tout en étant parfaitement évocateur. Est-on plutôt dans un bureau, dans un parc, dans un hôpital psychiatrique ou les trois à la fois ? « La présentation d’un comportement » doit avoir lieu, nous dit-on. Parfois un agacement assaille, lié à l’épouvantable justesse des échanges. Aurait-on déjà participé à ces discussions ? »

La Terrasse : « Une partition d’une virtuosité et d’une acuité extraordinaires. Un régal ! Très particulier, abstrait, énigmatique, mais aussi universel, politique, entrouvrant une multitude de petites portes vers notre monde réel, ce Moment est un pur bijou de théâtre, formidablement jouissif, où le langage est si alerte et pénétrant qu’à lui seul, grâce au jeu et à la présence extraordinairement subtils des comédiennes et comédiens, il se fait moteur dramatique au sommet de ses capacités, surface de projection facétieuse où le sens est une recherche irrésolue, où les sensations ténues du présent se télescopent et se formulent avec une rare acuité. Il faut dire que la mise en scène est assurée par un maître, par un orfèvre de la scène capable de révéler une foule de choses tout en préservant les mystères de cette écriture aigüe, dont on se dit qu’il est fort possible qu’elle traversera les générations. »

Télérama : TTT « Absurde et désopilant, ce spectacle unique en son genre laisse penser que le rire au théâtre a de beaux jours devant lui. Il est ici revitalisé, souvent irrépressible. Faire du non-sens ontologique une comédie contemporaine, c’est savoir en dire beaucoup en ayant l’air de ne rien dire. Preuve à l’appui. »

Scèneweb.fr : « Alain Françon a rendez-vous avec Nicolas Doutey :  Intenses, en ébullition constante mais empruntant des voies très inhabituelles, toujours surprenantes, la pensée et la langue sont ici comme toujours chez Nicolas Doutey des routes que l’on suit avec bonheur sans savoir où elles nous mènent. […] Les comédiens réussissent avec une grande délicatesse à porter l’humour très singulier de la pièce, parfaitement analysé par Alain Françon comme étant sans cible particulière. »

Politis : « L’écriture de Nicolas Doutey, à la lisière de l’absurde et de la comédie, offre au metteur en scène Alain Françon et à ses comédiens une matière complexe et passionnante. Avec Le Moment psychologique, ils décortiquent avec humour et subtilité les relations du quotidien. […] Par la rencontre entre Paul et les politiques qui veulent «réformer la vie dans le monde», c’est avant tout la capacité humaine à créer un présent singulier, au théâtre et ailleurs, qu’ils questionnent. »

Hottellotheatre en partenariat avec ARTCENA : « Le public, dans la salle, est à l’écoute de ce que les personnages disent et se disent, oeuvrant à la compréhension un peu vaine des sens égrainés qui se libèrent, pour des situations loufoques et inattendues. Or, la posture ludique est amusante – le jeu en vaut la chandelle – ne serait-ce que par  la seule présence des interprètes scéniques qu’on a plaisir à voir et entendre jouer et interpréter. […] Louis Albertosi, Pauline Belle, Rodolphe Congé, Pierre-Félix Gravière, Dominique Valadié, Claire Wauthion sont des comédiens solaires qui dispensent par leur présence magnétique une évidence, une complicité rare et un être-là qui en imposent – à travers un naturel qui ne s’obtient que grâce à l’art, au contrôle de sa diction, de sa voix aux intonations secrètes, et à un corps agile. Un très beau Moment artistique de théâtre. »

Pianopanier : « Le Moment psychologique nous rappelle que le théâtre invente toujours de nouvelles formes originales et singulières, souvent dans la plus grande simplicité, plaçant le texte, la langue et le jeu au cœur de la proposition artistique. »

UntitledMagazine : « Hypnotisé·e·s par ces échanges et par la prouesse mémorielle des six comédien·ne·s, nous faisons l’expérience du présent intense de la (re)présentation. »

Theatredublog : « Le metteur en scène nous libre de manière simple et brute, ce texte insaisissable : la dramaturgie progresse et change de direction inopinément… Ce Moment psychologique nous cueille au présent de l’écriture avec jeux sur le langage administratif, langue de bois des politiques, dérapages et fausses pistes… Reste au public à admettre le caractère expérimental de ce travail minutieux et à se laisser porter… »

Surlesplanches : « La mise en scène d’Alain Françon, très précise et aboutie, nous propose une plongée au sein de nos labyrinthes mentaux où les idées se mettent en place plus lentement que nos pensées. Cette pièce est un magnifique objet théâtral à vivre. »

SNES, FSU : « Un texte original (dans tous les sens du mot) de Nicolas Doutey, fort subtilement mis en scène par Alain Françon : minimalisme et sublimation de l’art dramatique. »

CultureAdvisor : « Le spectateur sort convaincu, il lui reste à peser les deux termes de l’alternative… Est-il encore temps de mettre le citoyen au cœur de la politique ? Ne faut-il pas plutôt compter sur l’humanité pour être le Maverick qui régulera le système ? Matt, ou Pierre ? »

A2S, Paris : « Très bien interprété, et mis en scène d’une façon rythmée, sans temps mort, le texte de cette pièce est une sorte de ping-pong verbal, drôle, souvent délirant et délicieusement sans queue ni tête. »

RegArts :  « Qualité du texte et de la (des) problématique(s), finesse du jeu… […] C’est à la fois gouleyant intellectuellement et très drôle. Car les malheureux Pierre et Paul ne sont pas au bout de leurs surprises. »

Spectatif : « Une formidable immersion dans l’univers singulier et détonant du théâtre de Nicolas Doutey. Un auteur qui place son écriture à la lisère de l’absurde mis en bouteille et agitée fortement, et proche du rêve éveillé venant frapper de plein fouet la raison, laissant notre imaginaire nous lover dans un moment subtil et délicat, un peu fou et chargé de pensées à venir. »

Revue-frictions : « Une jouissive expérience théâtrale. C’est un étrange objet théâtral que nous livrent conjointement Nicolas Doutey et Alain Françon avec Le moment psychologique. Une sorte d’OVNI, en tout cas un objet décalé par rapport à la configuration du théâtre actuel. »

Jen’aiqu’unevie : « Le Moment Psychologique au Théâtre Ouvert : une eau forte minimaliste et surréaliste, deux alternatives pour un choix de société. Allez découvrir ce très beau texte de Nicolas Doutey finement mis en scène par Alain Françon. »

Théâtral magazine, entretien avec Alain Françon :
« Vous avez d’abord mis en espace la pièce. Qu’est-ce qui vous a décidé à la monter ?
– On l’avait mise en espace à Théâtre Ouvert mais j’avais prévenu Nicolas Doutey que je n’étais pas sûr de la monter. Et plus on la répétait, plus je trouvais ce qu’il avait écrit incroyable. Le public aussi était captivé. Je n’en revenais pas. »

PRODUCTION DÉLÉGUÉE Studio-Théâtre de Vitry
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre des nuages de neige, Théâtre des Quartiers d’Ivry – CDN du Val-de-Marne, Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine
Action financée par la Région Île-de-France
Avec le dispositif d’insertion de l’École du Nord, soutenu par la Région Hauts-de-France et le ministère de la Culture.
Le Studio-Théâtre de Vitry est subventionné par le ministère de la Culture – DRAC d’Île-de-France, la Ville de Vitry-sur-Seine, le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
Le Théâtre des nuages de neige est soutenu par la DGCA – ministère de la Culture. 

Texte Nicolas Doutey
Éditions Théâtre Ouvert | TAPUSCRIT
Mise en scène Alain Françon
Avec Louis Albertosi, Pauline Belle, Rodolphe Congé, Pierre-Félix Gravière, Dominique Valadié, Claire Wauthion
Scénographie Jacques Gabel
Lumières Émilie Fau
Regard costumes Elsa Depardieu
Régie générale Marine Helmlinger

 

Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi 4, 11 février à 20h30
Samedi 18 février à 18h
Relâches lundi 13 et mardi 14 février

À partir de 14 ans

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Le Prix de l’or

Du 4 au 15 octobre

Récit intime et politique inspiré de la propre expérience de l’auteur en Roumanie, Le Prix de l’or explore l’univers de la danse sportive à l’âge de l’enfance et de l’adolescence, la découverte de la sexualité, la peur de l’échec, le deuil du père et l’effort pour gagner l’amour des parents. Ce manifeste offre une expérience de libération du corps et de l’esprit, dans la cadence des rythmes kitsch et glam des dix danses règlementaires.

EXTRAIT

5. Quickstep

Perdre tout contact avec le sol pendant un instant C’est ça que tu cherches
Pendant des centaines d’heures d’entraînement
Des journées entières sans s’arrêter
De la sueur
De l’effort
Les muscles qui cèdent
Mais pas de larmes
Tu dois gagner le combat
Le combat dans les entraînements
Sur le parquet de danse en compétition
Le combat avec toi-même
Avec tes professeurs
Avec tes arbitres
Avec tes parents
Avec ta propre partenaire
Avec les autres couples de ton club de danse Chaque jour, chaque entraînement, chaque minute
À chaque danse
À chaque pas
Tu dois te dépasser
(…)

 

  

 

REVUE DE PRESSE

À LIRE :

Komitid, 13 octobre 2022 : « Intime et politique, Le Prix de l’or est passionnant et généreux, à l’image du réalisateur Eugen Jebeleanu, qui n’hésite pas à lui aussi exécuter des pas et des figures. À ne pas manquer ! »

Scèneweb.fr, 8 octobre 2022 : « La danse au fer rouge : Le Prix de l’or n’est assurément pas un spectacle comme les autres. À mi-chemin entre théâtre et danse, il fait partie de ces objets inclassables, fragiles mais touchants de sincérité, qui emportent à l’arraché en parvenant à tenir en équilibre sur le fil où ils n’ont cessé de cheminer. » Vincent Bouquet

Sur les planches, 6 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, en déroulant pour nous son enfance et son adolescence autour de la danse sportive, fait montre d’une sincérité désarmante et touchante. […] Ce spectacle étonnant de sincérité, de tendresse, de démonstration de danse constitue un espace où l’intime se mêle au collectif en irradiant des ondes positives. » Laurent Schteiner

À ÉCOUTER :

Tous en scène, 15 septembre 2022 : « Eugen Jebeleanu dans « Le prix de l’or » revient sur son enfance en Roumanie, entre compétitions de danse sportive et douleurs familiales. »

De vive(s) voix, 12 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, metteur en scène et réalisateur roumain, navigue entre la Roumanie et la France, pour un art qui « guérit des blessures » : la danse sportive. »

Crédits photographiques ©Christophe Raynaud de Lage
Crédits vidéo ©Philippe Ulysse
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Centre du Théâtre Educationnel Replika, Compagnie des Ogres
COPRODUCTION La Halle aux grains – Scène nationale de Blois, la Maison de la Culture d’Amiens
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français – Ville de Paris
Et le Fonds de dotation Porosus

Écriture et mise en scène
Eugen Jebeleanu
Avec Eugen Jebeleanu
et deux danseur·se·s
Stefan Grigore, Laura Grigore
Collaboration artistique
Yann Verburgh
Chorégraphie 
Stefan Grigore, Laura Grigore
Assistanat à la mise en scène
Ugo Léonard
Consultation dramaturgique
Mihaela Michailov
Scénographie
Vélica Panduru
Conception vidéo
Elena Gageanu
Création lumière
Sébastien Lemarchand 

Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi 8 octobre à 20h30
Samedi 15 octobre à 18h

Tout public

Durée : 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
Les Nuits enceintes

Les Nuits enceintes

Du 6 au 16 décembre

« La nuit est enceinte. Mais nul ne connaît encore le jour qui naîtra. »

Deux sœurs usées par la vie se retrouvent dans le domaine familial défait par des chantiers d’autoroute et de lotissement aujourd’hui à l’arrêt. Elles perçoivent au loin les rumeurs d’un groupe qui s’est installé dans la forêt, inventant d’autres manières de vivre.

Trois nuits durant, avec leurs proches, elles se débattent entre un monde proche de l’autodestruction et un futur réconcilié.

Sam et Mélisande sont sœurs, mais beaucoup les opposent. La première a fait et refait sa vie avant de revenir au domaine. L’autre est restée, solitaire et renfermée. Elles sont chacune secondées par un homme, ombre d’elles-mêmes plus qu’amant. Elles tentent, ou ont tenté, de survivre dans un monde dans lequel elles ne se repéraient plus. Leurs nuits n’enfantent plus ni jeunesse ni rêve depuis longtemps.

Elles ne semblent pas avoir de famille, au sens où on l’entend habituellement, pourtant elles ont hérité d’un domaine immense, avec une grande maison aujourd’hui délabrée et des champs, forêts, étang et torrent. Mais la nature qui les entoure et qui a accueilli leur enfance a été défigurée par des projets immobiliers. C’était avant la crise financière, qui a stoppé ces chantiers laissés inachevés. Le monde autour d’elles, jadis courant derrière la performance et l’efficacité, ressemble aux deux sœurs, à l’arrêt, incertain, proche de la ruine.

Cet environnement épuisé va être réveillé par une communauté qui est venue s’installer entre la forêt et le marais asséché. Elle bricole, trafique le territoire qu’elle a investi, tisse d’autres liens avec la nature, vit différemment. Lou, la nouvelle compagne de Sam, et Maxime, l’ado qui arrive de la forêt, confrontent bientôt les deux sœurs à ce qu’elles sont devenues.

Le théâtre de Guillaume Béguin est rêveur, tramant des mondes à la fois réels et fantomatiques. Comme souvent, le metteur en scène, qui signe ici son premier texte dramatique, interroge ce qui unit ou désunit nos héritages et nos descendants. Cette fois, à travers les personnages de ces deux sœurs et la métaphore de la nuit comme métamorphose, il regarde une société asphyxiée par l’exploitation à outrance de son environnement, et qui porte en elle le rêve de son propre bouleversement.

NOTE D’INTENTION

« On peut voir Les Nuits enceintes comme l’histoire de personnages en quête d’amour et d’une juste relation au monde. Mais on peut aussi voir dans Les Nuits enceintes la métaphore de notre histoire collective, celle d’une période, la nôtre, où ses héro·ïne·s — nous — sont tenu·e·s, sous peine de mort, d’inventer une nouvelle relation à la Terre. Et cette nouvelle écologie passera obligatoirement par une nouvelle écologie des relations interpersonnelles, et des nouveaux récits que nous nous adressons à nous-mêmes pour nous réinventer. » – Guillaume Béguin

RÉFÉRENCES

« Le monde porte en lui le rêve d’une chose, le rêve d’une chose dont il lui suffirait de prendre conscience pour la posséder réellement. » – Jean-Christophe Bailly (citant Karl Marx)
« Le monde est une pâte à modeler, pas cette masse inerte et triste pour la- quelle il passe. » – Collectif catastrophe
« Dire que le monde a des idées, c’est dire notamment que la terre n’est pas muette. Et en effet la terre crie, réclame, se fait entendre, se venge, mais aussi, propose, rêve. » – Marielle Macé

EXTRAITS

MAXIME : Au Mesnil, il y a des brebis, des chats, des champs de patates, des cabanes. Des êtres.
MELISANDE : Je n’appelle pas « cabane » quelques vieux bouts de lambris dépareillés, soudés n’importe comment à une vieille porte, et coiffés d’une bête tôle ondulée, où l’on s’enferme pour deviser sans fin sur les bienfaits de la permaculture entre deux joints, avant d’entonner « Bella Ciao » le cul posé sur du fumier. […] Une cabane, c’est un berceau pour ses rêves.
LOU : Pourquoi est-ce que ce sont toujours ces querelles tellement vingtième-siècle qui ressuscitent ?

REVUE DE PRESSE

Toutelaculture, 5 décembre 2022 : « Les héros des Nuits enceintes éprouvent des désirs puissamment sincères (même s’ils sont parfois dérisoires) de s’aimer, aimer la Terre et renouveler leur présence au monde. Il y a dans cet élan une force et une promesse immenses. – G.B. »

La Terrasse, décembre 2022 : « L’auteur et metteur en scène suisse Guillaume Béguin propose avec Les Nuits enceintes un récit métaphorique sur notre volonté – et ses limites – de rompre avec un système qui nous conduit à la catastrophe. […] « J’ai l’impression que la jeune génération réinvente plus et apporte plus d’espoir que des quadras comme moi qui ont du mal à sacrifier les choses. » – G.B. » 

La Pépinière Genève, 24 novembre : « Guillaume Béguin a trouvé une magnifique manière de conjuguer distanciation (parce qu’il nous amène à la réflexion), identification (parce que le style de jeu et l’écriture le permettent) et cette troisième voie qui est celle d’emmener le/la spectateur.ice à vouloir rêver. »

Le Temps, 25 janvier : « C’est un spectacle à la fois attachant et ambitieux. Attachant parce qu’il parle de nos déroutes – que faire face au capitalisme essoufflé et au péril écologique ? Et ambitieux, parce qu’il n’en parle pas en des termes classiques, mais à travers une rêverie lyrique »

 

©Julie Masson
PRODUCTION Compagnie de nuit comme de jour
PRODUCTION DÉLÉGUÉE Pâquis Production, Laure Chapel
COPRODUCTION Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre Saint-Gervais, Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace, Théâtre Benno Besson Yverdon-les-Bains
SOUTIENS Affaires culturelles du Canton de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie romande, Pro Helvetia – fondation suisse pour la culture, Société Suisse des Auteurs, une fondation privée genevoise, Pour-cent culturel Migros, Fondation Casino Barrière Montreux, Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittent·e·s genevois·e·s.

Texte et mise en scène Guillaume Béguin
Dramaturgie Guillaume Cayet
Avec Lou Chrétien-Février, Julie Cloux, Romain Daroles, Claire Deutsch, Maxime Gorbatschevsky, Pierre Maillet

Collaboration artistique Aurélia Lüscher
Stagiaire mise en scène Charline Curtelin
Scénographie Sylvie Kleiber
Assistanat scénographie Gabrielle Ritz
Stagiaires scénographie Alexandra Lapierre, Antonie Oberson
Lumière Luc Gendroz
Musique Louis Jucker
Costumes Séverine Besson
Perruques et maquillage Cécile Kretschmar, assistée de Malika Stähli
Son Jonas Bernath
Régie générale Matthieu Baumann
Régie plateau, son Benoît Boulian
Régie lumière Zara Bowen
Construction décor Ateliers du Théâtre de Vidy
Peinture décor Sibylle Portenier
Réalisation costumes Marine Lesauvage, Laurence Stenzin
Photo de la scénographie Letizia Le Fur (Courtesy Galerie Laure Roynette Paris)

 

Lundi, mardi, mercredi 19h30
Jeudi, vendredi 20h30
Samedi 10 décembre 18h

Durée : 2h00
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Comme la mer, mon amour

Du 12 septembre au 1er octobre

Après 19 ans de séparation, Abdellah retrouve Boutaïna dans les rues de Paris. Il et elle vont dans un café. Il et elle parlent. Abdellah veut absolument savoir pourquoi Boutaïna l’avait cruellement abandonné. Pourquoi elle a détruit leur amour-amitié. Il insiste, beaucoup. Boutaïna résiste, longtemps. Abdellah finit par trouver le moyen de l’obliger à parler, à s’expliquer : leur passion commune pour les films égyptiens.
Comme la mer, mon amour est une pièce sur l’inévitable retour des fantômes. La nécessaire confrontation radicale avec le passé. Et l’attente éternelle d’un miracle. D’une chanson.

NOTE D’INTENTION

Sur scène, deux personnages, deux immigré·e·s, deux fantômes. Une femme hétérosexuelle et un homme homosexuel dans un face à face à la fois intense et retenu, joué comme dans les films égyptiens de leur passé. Le son et la lumière (qui frôlera parfois le kitsch, mais sans ironie) les dirigent dans l’espace et donnent sens aux différents chemins que propose cette pièce. Il et elle créent une zone sensible, complexe, où l’on peut crier sans honte et régler enfin ses comptes.

EXTRAIT DE TEXTE

« Cher Abdellah, tu vas être surpris par cette lettre. Les choses sont parfois obscures. Tu m’as donné les plus belles et les plus intenses heures de ma vie, de mon exil ici à Paris, on a fait tout ensemble, on a recréé le temps ici ensemble, on a marché ensemble, on a pris des douches ensemble, on est allés au bain ensemble, on est allés au hamac ensemble, on est allés à la, piscine  ensemble, on a regardé les films égyptiens de Faten Hammama et de Chadia et de Nadia Lotfi encore et encore ensemble, tu as été le Maroc que je n’ai pas connu, j’ai été le Maroc que tu n’as jamais connu, on a retravaillé l’avenir, on a imaginé ce qui n’existera jamais, tu as été beau, j’ai été belle, j’ai été nue […] »

ENTRETIEN

Fiction ou réalité ?

« AT : De nous voir jouer cette pièce, et que tu aies cette impression que c’est tellement proche de nous, comme si tu avais l’impression que c’était la vie-même, que ce n’était pas du théâtre, c’était ça le but dès le départ. Dans la pièce, on s’appelle réellement Boutaïna et Abdellah. On voulait dépasser les frontières fiction/pas fiction, vrai/pas vrai, mais juste donner une vérité qui est la nôtre, et qui existe entre nous.

BEF : D’ailleurs maintenant, mes souvenirs de notre amitié se mélangent aux souvenirs de la fiction. »

Découvrez l’intégralité de l’entretien à lire et à écouter sur notre chaîne YouTube !

REVUE DE PRESSE

Télérama, (TT) 21 septembre 2022 : « Elle, emportant tout de sa grâce si sensible. Lui, assumant son rôle avec espièglerie. Et sous l’apparent récit biographique s’immisce le roman noir de la société marocaine. » 

Le JDD, 18 septembre 2022 : « Avec beaucoup de finesse entre ombre et lumière, vacarme et silence, il et elle flirtent ainsi avec l’inexprimable jusqu’à ce que l’émotion affleure, vraie et pour de vrai »

Toutelaculture.com, 15 septembre 2022 :  « Les secrets se dévoilent et l’émotion affleure superbement au cours d’une représentation assez brève et qui pourrait être davantage développée. Les deux artistes jouent avec une pudeur et un plaisir non dissimulés, une facétie juvénile, et une belle complicité teintée de nostalgie. A la décontraction et l’humour fin d’Abdellah Taïa répond la sensibilité à fleur de peau de sa partenaire Boutaïna El Fekkak. Ensemble, ils narrent et célèbrent une belle et profonde histoire d’amitié. »

La Terrasse, 14 septembre 2022 : « Il s’agit de trouver l’équilibre et le bon rythme entre narration et incarnation, de ne pas sombrer dans le mélodrame et le pathos, ou à l’inverse dans un récit trop explicatif, et pour cela les deux interprètes ont un allié sûr : les films égyptiens, qui les ont tant fait rire ou pleurer, dont quelques extraits créent un écho onirique, une mise à distance ou un reflet amusé des affects. Délicate, sensible, plus ou moins intense, laissant affleurer par petites touches la partie émergée de problèmes massifs, la partition avance jusqu’à un monologue poignant de Boutaïna. Peuplé de fantômes tenaces, comme souvent au théâtre. »

Frictions, 13 septembre 2022 : « Beaucoup de subtilités que l’auteur-enquêteur qu’Abdellah Taïa assume lui-même, avec une autorité non voilée. Une autorité presqu’une violence à certains moments qui ne cache au bout du compte qu’une extrême sensibilité qui ne veut pas dire son nom. Une pudeur que la grâce bouleversante de l’interprète féminine qui a participé à l’écriture et à la mise en scène du spectacle parvient à nous rendre sensible, tout en dénonçant l’archaïsme de son pays dans la scène finale. »

DIACRITIK, 21 juin 2021 : « Boutaïna El Fekkak et Abdellah Taïa : Résister par l’amitié »

PRODUCTION La compagnie d’Un pays lointain 
COPRODUCTIONS Théâtre Central / La Louvière, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
RÉSIDENCES DE CRÉATION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre des Quartiers d’Ivry – Centre Dramatique National, Théâtre de Chelles, Théâtre Central / La Louvière, Lilas en scène
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français à Paris, du T2G, et de la DRAC Île-de-France ET LE FINANCEMENT de la Région Île-de-France
©Jean Louis Fernandez

Texte et interprétation
Boutaïna El Fekkak, Abdellah Taïa
Mise en scène
Boutaïna El Fekkak, Abdellah Taïa et Jérémie Scheidler
Vidéo et dramaturgie
Jérémie Scheidler
Création et régie lumières
Jean-Gabriel Valot
Création et régie son
Loic Le Roux
Collaboratrice artistique
Noémie Develay-Ressiguier
Costumes
Benjamin Moreau
Regard scénographique
Lisa Navarro

Administration de production et diffusion Florence Verney

Semaine 1
LUN 12 SEPT, MAR 13, MER 14 À 19H30
Semaine 2
MER 21 SEPT À 19H30 | JEU 22, VEN 23, SAM 24 À 20H30
Semaine 3 
MAR 27 SEPT, MER 28 À 19H30 | JEU 29, VEN 30 À 20H30
SAM 1 OCT À 18H

Durée : 1h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Seuil

Du 5 au 9 avril 2020

« Vous m’avez tuéR »
Dans la nuit de vendredi à samedi, Mattéo, 14 ans, laisse ce message sur les réseaux avant de ne plus donner signe de vie. 48h plus tard, une flic intervient dans le collège et interroge Noa, interne de la chambre 109 : Témoin principal ? Suspect ? Bourreau ? Noa devra répondre de ses actes, lui qui dit n’avoir rien fait.
À la façon d’un jeu de piste, dans une structure dramatique jouant sur différentes temporalités, lecteur·rice·s et spectateur·rice·s reconstituent peu à peu les pièces du puzzle de cette intrigue faisant apparaître l’ensemble des acteurs du collège, comblant peu à peu les trous de cette histoire, jusqu’à saisir le drame qui a eu lieu.
Seuil aborde par la fiction les mécanismes du modèle masculin à travers les rites de passage entre hommes. À travers le drame en creux de Mattéo, l’écriture interroge la construction du modèle viril contemporain par la violence, et la notion de consentement.

NOTE D’INTENTION

Le désir d’écriture de Marilyn Mattei se situe à l’endroit de l’urgence, abordant, travaillant des sujets que l’on nomme « brûlants », tout en essayant de trouver l’angle adéquat, le pas de côté nécessaire, et s’interrogeant toujours sur ce que le théâtre pourrait dire de plus que l’espace médiatique.

EXTRAIT

NOA. J’suis de la 109
ATEM. Tu rêves « Miskine »
NOA. Sur le papier du collège c’est écrit/
Atem déchire le papier.
ATEM. Que des mots. Le collège décide de rien c’est qu’des murs. Suffit pas d’avoir le chiffre 109 gratté quelque part pour faire partie de nous autres. Va falloir faire tes preuves comme nous autres si tu veux passer le seuil et être en d’dans pour de bon.
 
REVUE DE PRESSE
 
Francetvinfo, 26 juillet : « Pour écrire ce texte, Marilyn Mattei s’est inspirée d’une série de faits divers qui se sont déroulés dans un collège où les simples bizutages entre garçons peuvent engendrer l’irréparable. Elle  restitue parfaitement le langage des adolescents et pose un regard lucide sur leurs pulsions et leurs rapports de force. Un message efficace. »
 
Toutelaculture, 23 juillet : « Grâce à la superposition des différentes temporalités, on découvre la transformation radicale que subit Noa, poussé par ses camarades à entrer dans des jeux qui n’en sont pas. […] Les deux jeunes comédiens surprennent par leur jeu. Baptiste Dupuy interprète un Noa capable de changer en quelques instants d’émotion. Ses peurs, ses angoisses, sa colère mais aussi ses joies et ses désirs sont transmis avec beaucoup de justesse. Les passages à travers présent et passé se font sans aucune ambiguïté, l’évolution de son personnage se faisant directement ressentir. De son côté, Camille Soulerin interprète tous les autres personnages : la policière, Boris, Atem, une intervenante en éducation sexuelle ou encore une camarade de Noa. Ce choix de ne pas faire jouer à Baptiste un autre personnage permet une meilleure compréhension de l’histoire et une plus grande immersion. On ne quitte pas ce personnage central, on est avec lui tout du long. Camille réalise une prestation incroyable, changeant sa façon de se tenir, ses gestes, sa voix, pour donner vie à toutes ces personnes. »
 
Mordue de théâtre, 23 juillet : « Pierre Cuq a également su diriger ses acteurs à la perfection. Leurs compositions se jouent dans les tripes. Ils nous font revivre la cour d’école dans ce qu’elle a de plus féroce, avec cette fureur propre à l’adolescence, cette rage qui monte et qu’on ne contrôle pas. Dans les rares moments de liberté aussi, ils donnent à voir la jeunesse, avec cette insouciance et ce lâcher-prise si intense quand ils éclatent au grand jour. »
 
Scèneweb, 15 juillet : « S’il y a bien le plaisir concret, direct face à cette narration sous tension, à cette langue incisive, au suspense de cette enquête, Seuil déplie avec intelligence son propos. »
 
Maze, 13 juillet : « Seuil, dans un enchaînement remarquable, jette une lumière crue sur la culture du bizutage, souvent euphémisée à grands coups de «  rites de passage  » et «  traditions  ». Ici, il n’y a rien d’autre que de la violence, hurle le texte, dénonce le texte. »
 
Blog culture du SNES-FSU, 20 avril : « L’histoire aussi ignoble et inimaginable qu’elle puisse paraître est inspirée de faits réels : il règne encore çà et là une loi du silence sur certains rituels de bizutage… Les attendus psycho-sociaux de telles pratiques sont d’une grande complexité mais la pièce de Marilyn Mattei en fait actionner et percevoir les ressorts les plus subtils. La mise en scène de Pierre Cuq a très intelligemment pris le parti d’un récit fragmenté aux temporalités recomposées en une série de scènes dessinant à la fin le puzzle complet du drame. […] Le bon théâtre donne à penser mais pour cela il doit franchir le seuil du silence. » 
 
Revue-frictions.net, 11 avril : « l’écriture de Marilyn Mattei ne s’embarrasse pas de fioritures, elle possède une efficace simplicité, et le metteur en scène la saisit telle quelle […] Ce qui frappe dans le déroulement du spectacle qui prend les allures d’une enquête, c’est véritablement la grâce, oui, de ces deux acteur·rice·s qui à eux deux (et un peu plus avec l’apport de voix enregistrées, mais sans vidéo, merci) parviennent à bâtir un univers sensible et trouble tout à la fois. »
 
Le Monde en nous, 9 avril : « Seuil pourra résonner très profondément en vous selon votre propre vécu de la violence, du harcèlement, du consentement. On n’en sort pas indemne, mais ce drame initiatique incite à une réflexion sur ces phénomènes de reproduction de la violence induits par les stéréotypes de genre. À voir… avec vos ados ! »
 
Arts-chipels.fr, 9 avril : « Dans Seuil, la violence n’est pas filtrée, pas transposée, pas esthétique, pas « belle ». Et les adolescents confrontés à cette situation d’agression dans une position bifrontale – de part et d’autre de l’espace scénique dans lequel ils sont inclus, comme partie prenante – ne s’y trompent pas. »
 
L’Oeil d’Olivier, 8 avril : « Une œuvre coup de poing à ne pas rater ! »
 
Le Coryphée, 7 avril : « Seuil est un spectacle fort, dur, touchant aussi. On en sort suffisamment secoué pour se dire qu’il est de ces spectacles absolument nécessaire de voir. »
 
TOURNÉE
 
Forme en classe :
  • du 4 au 7 octobre 2021 (10h30 et 14h le 4, 10h30 les 5, 6 et 9h30 le 7), collège Jehan le Povremoyne, Saint-Valery-en-Caux (76), Le Rayon Vert – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire ».

  • 22 novembre 2021 (11h et 14h30), collège Tancrède de Hauteville, Saint Sauveur Lendelin (50), dispositif « Villes en Scène » (Département de la Manche).

  • 9 décembre 2021 (10h, 14h, et 20h30 tout public), collège André Marlaux, Granville (50), L’Archipel – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire »

  • 10 décembre 2021 (10h et 14h), collège La Vanlée le 8, Bréhal-sur-mer (50), L’Archipel – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire »

  • 17 et 18 janvier 2022, collège Jacques Brel, Beuzeville (27), Pôle culturel La Cidrerie, dans le cadre du dispositif « Enfantissons, c’est essentiel ! » du réseau Enfantissage (Réseau normand jeun public).

  • du 24 au 27 janvier 2022 (14h), collège Gabriel de Montgommery, Ducey-les-chéris (50), Service culturel – Communauté d’agglomération du Mont Saint Michel.

  • Le 10 mars 2022 (10h), L’Éclat, Pont-Audemer (27), dispositif « Région en scène ».

  • du 14 au 25 mars 2022 (10h et 14h), tournée en Guyane, TEK, Saint Laurent du Maroni et Mana.

  • Le 6 mai 2022 (10h et 14h), collège Hérouville-Saint-Clair (14), Comédie de Caen – CDN

  • Le 19 mai 2022 (14h), collège Jean Monnet, Ouistreham (14)

​Forme en salle ​:

  • 3 et 4 février 2022 (14h et 19h le 3, et 10h et 14h le 4), La Halle ô Grains, Bayeux (14), Festival « Graine de Mots »

  • Du 5 au 9 avril 2022 (19h30 les mar/mer et 20h30 les jeu/ven/sam), Théâtre Ouvert (grande salle), Paris (75) 

  • Les 11, 17, et 18 mai 2022 (20h30), tournée décentralisée en bocage virois, Festival « À vif », Le Préau – CDN de Vire

  • En juillet au Train Bleu dans le cadre du Festival Off d’Avignon
©Alban van Wassenhove
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
PRODUCTION Compagnie Les Grandes Marées
COPRODUCTIONS Comédie de Caen – CDN, L’Archipel – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire », Granville, La Halle ô Grains, Bayeux
SOUTIENS DRAC Normandie, Studio d’Asnières – ESCA, CDN de Normandie – Rouen, Scène Nationale 61 (Alençon, Flers, Mortagne), la Halle ô Grains, Bayeux, le Département du Calvados, de la Manche et de L’Orne, la Maison des Jeunes et de la Culture de Vire.
Ce projet a bénéficié d’un soutien de la DRAC de Normandie et de la Région Normandie au titre du FADEL
Normandie. Marilyn Mattei est lauréate de la bourse aux auteurs d’ouvrage 2020 du CNL pour l’écriture de Seuil.

Texte Marilyn Mattei
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Mise en scène Pierre Cuq

Avec Baptiste Dupuy, Camille Soulerin
Et les voix de Vincent Garanger, Thomas Guéné, Hélène Viviès
Scénographie et accessoires Cerise Guyon
Son Victor Assié, Julien Lafosse
Lumière François Leneveu

Production Lucile Carré
Diffusion Jean-Luc Weinich- Bureau Rustine 

MAR, MER À 19H30
JEU À 14H ET À 20H30
VEN À 20H30
SAM À 18H00

À partir de 14 ans

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Trois pour cent sauvages

Samedi 13 novembre à 19h30

Vois-tu?
Tu es là.
Tu es marié. Tu as enfanté, et tu te regardes dans la glace entre deux escales.

Car toi dont on parle. Ou l’homme dont on parle. Ou la femme. Ou l’entité juridique dont on parle. Ou bien la marchande de petits pois qui vous fera dormir le soir, ou l’épicier dont on parle, ont tous une entité propre qui nous ressemble, qui a sa variante -on a dit variante – qui n’est finalement qu’une variante d’un point A au point B :
aléas, amours, porte-monnaie.

Qui fait de toi un homme, qui n’est plus à la recherche de soubresauts entre les feuilles et les herbes hautes.

Petit animal, dont les dix doigts suffisamment souples et écartés apprirent à faire le feu, à cueillir des prunes, à tenir l’ombrelle, la fourchette, le stylo, le revolver, et capable d’évacuer sur le clavier des mots, des spéculations, et de décoder des métastases à travers des lunettes étranges!

Dix doigts suffisamment souples / vitaminés / raisonnablement musclés / manucurés / adoucis / tripotés tous les quinze jours par une masseuse professionnelle / les paumes brûlantes de faux soleils / assaisonnés d’onctueuses crèmes pèche / vanille et karité…

La peau s’exile des saisons.

Trois pour cent sauvages porte un regard plein d’humour sur les paradoxes de la langue. Notre système nous impose de plus en plus de chiffrage dans notre langage et dans notre quotidien ; que ce soit la météo, les cours de la bourse, l’accumulation de sondages et de promotions. Il élargit notre sémantique, falsifie le réel par la création  de nouveaux mythes et de nouvelles nécessités de subsistance.

Comment considérer l’incalculable ? Comment porter un regard sur ces chiffres abstraits modifiant matériellement nos journées ? Quelle est la pureté d’alliage d’un phénomène social ? Nous nous concentrons sur les possibles énumérations, codifications, analogies, et combinaisons en ramenant tout à l’échelle du calcul. Un calcul dérapant jusqu’à l’absurde.

Le texte expose le parcours d’une personne sous le regard de trois personnages à l’allure de conférenciers. La parole se partage entre les trois acteurs représentant chacun un trait de caractère de l’homme raconté.

Auteure et metteuse en scène Rachel M. Cholz

Avec Clément Delhomme, Alex Guillaume, Aurélien Leforestier

Régie lumière Charlotte Ducousso

Durée : 1h00
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Les Petits Pouvoirs

Du 8 au 19 mars 2022

Imashima, Japon. Laïa est face à un cadavre qui flotte dans un onsen, l’un des fameux bains chauds du pays.
Paris, quelques mois plus tôt. Laïa vient d’être engagée dans une petite agence d’architecture où ses patrons, Benoît et Diane, l’entraînent rapidement dans une spirale de rivalités, de désirs et de rapports de forces.
Alors que les temporalités s’entremêlent, le crime se dévoile et révèle les mécanismes de pouvoir et de domination sexuelle qui se transmettent inconsciemment de génération en génération.

NOTE D’INTENTION

« Je voulais interroger la manière dont nous sommes amené·e·s, que nous soyons hommes ou femmes, à participer à un système et à le perpétuer alors même que nous pouvons en être victimes, alors même que nous pouvons sincèrement souhaiter le changer. Je voudrais raconter ainsi comment un projet commun peut susciter des enjeux de pouvoir étroitement mêlés à des questions de genre et de désir sexuel. »
Charlotte Lagrange

EXTRAIT

DIANE. Tu sais je dis toujours à mes élèves
Vous serez mère ou architecte
Vous ne pourrez pas tout concevoir
Un môme ou une maison
C’est dans le temps
Ça prend du temps
De l’ambition
On ne peut pas tout concevoir
C’est le ventre ou la main
REVUE DE PRESSE
 
Télérama, 16 mars 2022,  » (…) le propos est audacieusement insolite, donc intrigant. La jeune recrue d’un cabinet d’architectes fait l’expérience de la manipulation, des trahisons, des compromis, des rivalités et de ces petits pouvoirs qu’exercent entre eux les acteurs d’une microsociété. »
 
hottellotheatre, 13 mars 2022, « Ce huis-clos est rêvé idéalement, voué à une équipe réduite réinventant collectivement un rapport épanoui à l’espace – bureau fermé sur lui-même et ouvert sur un Japon idéalisé. »
 
Scèneweb.fr, 10 mars 2022, « Au cœur de ces situations prosaïques et réalistes, se glissent subrepticement des scènes fantasmatiques et mystérieuses, visions du futur ou réminiscences du passé, qui font évoluer le spectacle vers le thriller onirique sur fond de folklore japonais. »
 
Pianopanier.com, 10 mars 2022, « Le texte porté par les comédiens est précis, avec un travail sur la perversion banale des personnages et met en exergue, avec justesse et sans en avoir l’air, un pan très actuel des relations de pouvoir qui peuvent se développer dans les petites structures. Une très belle découverte et pour finir, n’oubliez pas de dîner japonais ! »
 
Froggy’s delight, 8 mars 2022, « Un texte sous haute tension abordant de foisonnantes thématiques et l’exacerbation des confrontations »
 
Scèneweb, 22 février 2022, « Dans les vapeurs du onsen, le passé lointain revient par bribes. »
 
La Terrasse, 27 janvier 2022, « Les Petits Pouvoirs visent à explorer la distinction entre bourreau et victime, entre opprimé et dominant, ainsi qu’à interroger « la responsabilité de chacun dans un réseau de relations qui débordent le visible ». »
 
TOURNÉE
22-23 février : Théâtre de Beauvaisis – Scène nationale de Beauvais
3-5 mars : ACB – Scène nationale de Bar le Duc
8-19 mars : Théâtre Ouvert
22-26 mars : La Manufacture – CDN de Nancy
29 mars-1e avril : Comédie de Reims – CDN
10-11 mai : Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche
17-18 mai : Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon
 
 
©Simon Gosselin
Le texte est édité aux Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert

PRODUCTION
 La Chair du Monde
COPRODUCTIONS
 Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale de Beauvais, Nest – CDN Transfrontalier de Thionville – Grand Est, Comédie de Reims – CDN, Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon, L’ACB – Scène nationale de Bar Le Duc, Comédie de Valence – CDN Drône-Ardèche, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre de Châtillon-Clamart
AVEC LE SOUTIEN DE La Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon – Centre National des écritures du spectacle et de la SPEDIDAM
Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte d’aide à la diffusion signée par l’Onda, l’Agence culturelle Grand-Est, l’OARA Nouvelle Aquitaine, l’ODIA Normandie, Occitanie en scène et Spectacle Vivant en Bretagne.
Ce texte est édité aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Il a été présenté pour la première fois dans le cadre du Festival Jamais-Lu Paris #5. Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert. Avec le soutien de la SACD France, de la SACD Canada, d’Artcena, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et de la Délégation Générale du Québec à Paris. En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA, de la Spedidam.
Il a été sélectionné par le Centre national du Livre – CNL pour une bourse à la découverte.
La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture (DRAC Grand Est) et la Région Grand Est.

Texte et mise en scène
Charlotte Lagrange
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert

Avec Sidney Ali Mehelleb, Clara Lama Schmit, Julie Pilod, Rodolphe Poulain, Gen Shimaoka

Collaboration à la mise en scène
Constance Larrieu
Scénographie
Camille Riquier
Assistanat scénographie
Salomé Bathany, Aouregan Floc’h
Création sonore
Samuel Favart-Mikcha
Création lumières
Mathilde Chamoux
Assistanat création lumières
Charlotte Moussié
Costumes
Juliette Gaudel

Régie générale et construction
Baptiste Douaud
Régie son
Baptiste Tarlet
Régie lumières
Tatiana Carret
Régie plateau
Cléoh Ringeval

Administration et production Fatou Radix
Développement et diffusion Gabrielle Dupas
Relations presse Elisabeth Le Coënt – Erica Marinozzi AlterMachine
Communication Jessica Pinhomme – 5e Saison

LUN, MAR, MER À 19h30
JEU, VEN, SAM 12 MARS À 20h30
SAM 19 MARS À 18h

À partir de 15 ans

Durée : 1h50
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles

Du 7 au 19 Février 2022

Cinq femmes à la personnalité hors du commun répondent aux questions d’une voix d’homme. Joan Yago, grâce à une langue précise, incisive, donne corps aux convictions radicales et ambivalentes de ces femmes, à propos de la perfection esthétique, du mariage homosexuel et du port d’arme aux États-Unis, d’un projet transhumaniste, de transidentité et de l’addiction. Leurs paroles désorientent les spectateur·rice·s, ébranlent les idées reçues et suscitent la réflexion. Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles constitue à n’en pas douter une œuvre formellement minimaliste qui nous touche par sa nature empathique. On y retrouve une sensibilité semblable qui échappe à tout jugement moral. 

NOTE D’INTENTION

« Ce texte nous pose la question de la construction de l’identité et de la fictionnalisation de nos propres vies. Ces entretiens apparaissent alors comme un révélateur des paradoxes actuels de représentation des individus. On pourrait même penser que la réalité est un concept en cours de redéfinition. Comment le·a spectateur·rice va t-il se confronter avec la radicalité de ces femmes et leur choix de vie ? En tout cas les membres du collectif Le Grand Cerf Bleu et la musique lunaire d’Etienne Jaumet nous accompagnera dans l’exploration de ce territoire de femmes exceptionnelles. »

EXTRAIT

VOIX D’HOMME. Mais tu comprends que pour certaines personnes ça peut paraître étrange ?
ROSE MARY POWELL. Je ne crois pas que les gens trouvent ça étrange. Lorsqu’ils disent que ça leur paraît étrange ou qu’ils ne comprennent pas, en vérité, ils pensent que c’est mal. Bien sûr qu’ils comprennent ce que je fais, mais ils considèrent que je n’ai pas le droit de le faire, vous voyez ce que je veux dire. Ils pensent tout simplement que ce n’est pas bien, que c’est de la triche. Ce qu’ils ne comprennent pas… c’est que ce n’est pas un choix. Je n’ai pas choisi d’être une petite fille de six ans, je le suis parce que c’est ce que je ressens… au plus profond de moi-même. Je le fais parce que j’ai peur. Et je n’invente rien. Même si je voulais, je ne pourrais pas arrêter d’avoir peur. C’est comme si on demandait à ces gens-là d’arrêter d’avoir faim ou d’avoir froid.

REVUE DE PRESSE

Médiapart, 19 février 2022, « Chacune de ces femmes parle de nous. Ce sont nos contradictions qui se reflètent dans les leurs, nos propres peurs que l’on projette dans l’autre. »

Pianopanier, 16 février 2022, « L’écriture de Yago et la manière dont il construit le discours de ces personnages exceptionnels nous renvoient à nous-mêmes et indéniablement à notre société en mutation. »

LeTheatreonline, 15 février 2022 « Une satire cinglante de la société du spectacle au Théâtre Ouvert »

CNEWS, 15 février 2022, « Pourquoi il faut aller voir la pièce Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles »

Toutelaculture.com, 9 février 2022, « Le Grand Cerf Bleu est exceptionnel à Théâtre Ouvert »

Scèneweb.fr, 9 février 2022, « Une mise en scène au cordeau, un texte puissant, une scénographie léchée, des comédien.nes percutant.es : une petite bombe de spectacle ! »

Timeout, 9 février 2022, « (…) Parce que chacun des entretiens possède sa propre mécanique et un dispositif scénique reflétant différentes traditions médiatiques, on ne s’ennuie jamais, et on regrette presque que le spectacle ne dure pas plus longtemps. »

Le Monde en nous, blog culturel, 9 février 2022, « Exceptionnelles car, en assumant sans ciller leurs idées et choix (qui nous paraissent) radicaux, [ces femmes] incarnent jusqu’au trouble les paradoxes et contradictions de notre époque, entre désirs individualistes et aspirations collectives. Intrigant et prenant jusqu’au bout. »

Toutelaculture.com, 31 janvier 2022, « Le collectif Le Grand Cerf Bleu est au faîte de son expertise et nous transmet la neutralité empathique et  joyeuse  de l’auteur. Il assène le manifeste de Yago : l’autre, le différent, doit être accueilli et  préservé dans sa différence car chacune d’elles parle de nous. »

La Terrasse, 27 janvier 2022, « Les femmes extraordinaires de la pièce ne pourront en être que plus troublantes. Accompagnées de la musique d’Étienne Jaumet du groupe Zombie Zombie, leurs paroles très orales forment une partition à la précision d’autant plus redoutable que grâce à son ludique jeu de masques, Le Grand Cerf Bleu sait la faire passer inaperçue. »

Tsugi.fr, 18 janvier 2021, « Cette comédienne sur la scène d’un théâtre parisien, c’est Etienne Jaumet » : On adore le saxophoniste et le compositeur électronique, on a hâte de découvrir le comédien.

AUTOUR DU SPECTACLE

  • Vendredi 11 – RENCONTRE
    À l’issue de la représentation, vous pourrez rencontrer l’auteur, son traducteur et l’équipe artistique.

  • Mercredi 16 – CONCERT
    Les spectateur·rice·s ayant réservé pour l’une des représentations du spectacle pourront assister à un concert d’Etienne Jaumet (krautrock, électro-psychédélique) et Gabriel Tur (chanson psychédélique) à l’issue de la représentation à 21h30.

    ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION AU 01 42 55 55 50
    DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES

 

©Christophe Raynaud de Lage

Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert, tapuscrit bilingue traduit du catalan par Laurent Gallardo
Texte traduit avec le soutien de Fabulamundi – Playwriting Europe et de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale.

PRODUCTION Le Grand Cerf Bleu, Léa Serror – Les singulières
COPRODUCTION Production déléguée de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIEN Fabulamundi – Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union Européenne

 

Texte Joan Yago
Traduction du catalan Laurent Gallardo
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Conception Collectif Le Grand Cerf Bleu (Laureline Le Bris-Cep, Jean-Baptiste Tur, Gabriel Tur)

Direction artistique Gabriel Tur
Musique Étienne Jaumet
Création lumière et scénographie Kelig Le Bars et Gabriel Tur
Création vidéo Pierre Martin

Avec Anna Bouguereau, Laureline Le Bris-Cep, Étienne Jaumet, Juliette Prier et Jean-Baptiste Tur

Production Léa Serror Les singulières

______

LUN, MAR, MER à 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30

À partir de 14 ans

 

Durée : 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
Fanny©Joseph Banderet

Fanny

Du 11 au 23 janvier 2022

SYNOPSIS

« C’est une histoire banale, en apparence. Fanny vient tout juste d’avoir 55 ans. Elle vit avec son conjoint Dorian une magnifique et inaltérable histoire d’amour. Il·elle sont heureux·se. Véritablement heureux·se. Le couple, qui habite dans une maison assez confortable et un peu trop grande pour elleux, décide d’accueillir une locataire pour occuper une chambre inhabitée. Il·elle ne le font pas pour l’argent, mais pour faire du mouvement dans leur vie un peu trop stable. Il·elle se sentent peut-être injustement heureux·se. Il·elle voudraient être utiles. Peu importe les raisons qui font qu’il·elle ouvrent la porte à cette universitaire, étudiante en philosophie, il·elle seront confronté·e·s à une jeunesse engagée, foncièrement différente du couple. Et pour Fanny, cette rencontre déclenchera un désir absolu de redéfinir sa façon d’être au monde. Parce que malgré un bonheur évident, un équilibre sain, elle a envie de se remplir de partout. De faire éclater un peu de son univers et d’agir, peut-être, comme une courroie de transmission entre son ici et cette jeunesse qu’elle tente de comprendre. De comprendre pour vrai. […]
Le personnage de Fanny est une femme qui ne souffre pas tellement, mais qui s’aperçoit, au contact d’Alice, du décalage ahurissant entre la jeunesse et sa demie-vieillesse. Elle ne comprend pas tant le «nouveau» féminisme de sa locataire, ni son regard sur le monde et elle décide, à la place d’être en réaction, d’essayer de comprendre. Et ce pas, difficile, va la plonger en elle-même. Parce qu’il faut toujours accepter de se remettre en question. Parce que même si ce n’est pas confortable, il me semble que c’est la seule façon de laisser la vie entrer en soi puis partout. Il me semble que c’est la seule façon de continuer à s’inscrire dans notre société. » – Rébecca Deraspe

NOTE D’INTENTION

« Lorsque Fabien Joubert m’a parlé du projet qu’il avait envie que je mette en scène, le point de départ était extrêmement simple : il faudrait un beau rôle pour Gisèle Torterolo, comédienne emblématique de la compagnie. Cette suggestion m’a tout de suite plu, d’abord parce que j’aime beaucoup la comédienne qu’elle est, mais aussi parce qu’elle posait implicitement la question de l’invisibilité des rôles féminins de plus de cinquante ans dans le répertoire théâtral. Gisèle a 55 ans. Il existe de nombreux rôles magnifiques dans lesquels elle pourrait être distribuée, mais ce ne serait pas le personnage principal. Plutôt la mère du personnage principal, ou en tout cas un rôle dont les problématiques ne seraient intéressantes que dans la mesure où elles se définissent par rapport au questionnement existentiel d’un personnage masculin plus important. Cette absence quasi-totale, sur les plateaux, de figures féminines fortes qui auraient passé la cinquantaine n’est certainement pas un hasard. Elle reflète une disqualification sociale encore à l’œuvre aujourd’hui.
Il est évident que le théâtre a un rôle à jouer dans l’évolution des imaginaires et de la représentativité des êtres rendus invisibles par les diktats de la consommation, de la publicité et du mode de pensée patriarcal. Est-il possible de faire un spectacle intéressant dont la figure principale serait une femme de 55 ans, qui s’interroge sur sa vie et sur le monde qui l’entoure ? Est-ce qu’une femme de cet âge peut encore remettre son existence en chantier, se réinventer, et apporter sa contribution aux débats les plus progressistes qui animent nos sociétés ?
Pour répondre à ces questions, j’ai fait appel à Rebecca Déraspe, une des grandes autrices québécoises d’aujourd’hui. En plus de proposer des partitions extraordinaires pour les acteurs, Rebecca a la capacité de se projeter toujours avec délicatesse et humour dans des imaginaires de femmes plongées dans des situations qui mettent en crise les modèles et les clichés que l’on absorbe d’ordinaire par pression sociale. Sa pièce Fanny n’a rien de commun avec celle de Pagnol. C’est une comédie pour le monde d’aujourd’hui, qui dresse le portrait d’une femme bouleversée et bouleversante. » – Rémy Barché

 

EXTRAIT

« FANNY : Mon amour
On a oublié ça
Que danser c’est extraordinaire
On a oublié ça
C’était extraordinaire
J’ai tellement
Tellement
Tellement
Dansé
On sautait partout
Savais-tu ça que les filles pis les filles s’embrassent même si elles sont pas lesbiennes ?
Les filles les gars
Les gens
Les non-binaires
Sais-tu ce que ça veut dire non-binaire ?
J’ai rencontré plein de belles personnes
J’ai tellement
Tellement
Tellement
Dansé
Pis c’était pas c’était pas
C’était juste beau
Tu comprends »

 

REVUE DE PRESSE

À LIRE

Télérama – version papier, 19 janvier 2022, 2 « T » Télérama : « Au fil de frottements générationnels souvent hilarants – qui prennent l’allure d’un manuel de déconstruction critique à l’usage des nuls, astucieusement mis en scène par Rémy Barché -, des portraits plus complexes apparaissent, dessinés par trois interprêtes au taquet. […] Pari audacieux réussi ! »

Le blog du SNES FSU, 16 janvier 2022, « Fanny ne peut pas faner… » : « Face à nous, sur la scène du Théâtre Ouvert de plain-pied avec la salle, c’est tout un pan de notre vie sociale, politique aussi au sens large, qui est non pas « représenté » mais convoqué, présenté ou présentifiée – non pas rendre présent ce qui serait absent mais rendre présent à la conscience ce qui est présent dans le réel mais occulté, selon Sartre ; à savoir qu’aucun décret ne peut faire s’arrêter la vie et le théâtre à cinquante ans. »

Toute la culture.com, 12 janvier 2022, « Fanny, une splendide pièce de Rébecca Déraspe et Rémy Barché au Théâtre Ouvert » : « La pièce est très riche et explore des terrains variés mais tous liés, on en ressort avec l’espoir d’une union collective intergénérationnelle pour un avenir lumineux et égalitaire. »

L’Oeil d’Olivier, 11 janvier 2022, « La magnifique revanche d’une quinqua » : « Rémy Barché signe une mise en scène au cordeau, s’appuyant sur une scénographie étonnante et très colorée. […] Pas un temps mort, du rythme et des ruptures, et nous voilà pris en haleine, ne voyant pas le temps passé. Dans le rôle du mari attentionné, patient et surtout et aimant, Daniel Delabesse est extraordinaire. Il faut le voir regardant son épouse avec cette immense tendresse ! […] Plein de fougue, de contradiction, de peur et de certitude, donc de jeunesse, Elphège Kongombe est formidable. Quant à Gisèle Torterollo, elle incarne avec une grâce, une intelligence, une force, les joies et les tourments de son personnage. Fanny c’est elle mais c’est aussi nous ! La comédienne nous a régalés de bout en bout par la qualité de son interprétation. Une grande dame ! »

Scèneweb, Stéphane Capron, 16 novembre 2021 « Soir de Première avec Gisèle Torterolo »

hottellotheatre, Fanny de Rébecca Déraspe, Tapuscrit N°146, 7 août 2021,  « Un théâtre malicieux qui ne laisse pas indifférent, en prise avec les questions aiguës du temps. »

© Joseph Banderet

Remerciements à l’ensemble des figurant·e·s des vidéos du spectacle

PRODUCTIONS O’Brother Company et Cie Moon Palace
COPRODUCTIONS ACB – Scène nationale de Bar-le-Duc, La Comédie – CDN de Reims, Théâtre Ouvert, Le Carreau – Scène nationale de Forbach.
Avec l’aide à la création et à la diffusion de la DRAC, de la Région Grand Est, le soutien de la Ville de Reims et le département de la Marne.
Avec le soutien de la Ville de Reims.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques ARTCENA. Commande à Rébecca Deraspe pour Gisèle Torterolo sur une idée originale de Fabien Joubert et Rémy Barché. 
Gisèle Torterolo est membre du collectif O’Brother Company. Fabien Joubert en est le directeur artistique. La O’Brother Company est conventionnée par la DRAC Grand Est et en résidence à la Comédie de Reims. Le texte de la pièce Fanny est publié par aux Editions Tapuscrit | Théâtre Ouvert.
Résidences TAPS, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, MC93, La Comédie de Reims

Texte inédit Rébecca Déraspe
Éd. Tapuscrit / Théâtre Ouvert
Mise en scène  Rémy Barché
avec Daniel Delabesse, Elphège Kongombe, Gisèle Torterolo

Collaboratrice artistique Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie Salma Bordes
Création son Antoine Reibre
Création vidéo Stéphane Bordonaro
Création lumières Florent Jacob
Régie générale François Picard
Stagiaires à la mise en scène Mélicia Baussan, Nicolas Murena
Administration, production Mathilde Priolet
Diffusion Laurence Lang
Avec les voix de Mélicia Baussan, Juliette Cahon, Adrien Caron, Romain Gillot, Julien Masson, Rose Millot et Nicolas Murena

 

Mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi 15 janvier à 18h
Samedi 22 janvier à 20h30
Dimanche 23 janvier à 16h00

 

Tout public à partir de 15 ans

Durée : 2h20
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€