Lac artificiel

Du 31 mars au 12 avril

Laura et Salomé sont inséparables. Un samedi soir, au milieu d’un été, les deux adolescentes marchent le long de la route départementale, à la lisière de la forêt, à la recherche d’un endroit où faire la fête. Avec pour seul repère la signalétique fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin. Hors de la nuit, vers leurs souvenirs, à la dérive, dans un monde qui tangue, elles assistent à leur propre chute et à l’effritement de leur relation.

Dans cette pièce, Marine Chartrain évoque le moment charnière que représente l’adolescence, son instabilité, ses troubles, ses transformations. L’autrice façonne des dialogues vifs et réussit à ancrer avec justesse des monologues dans des situations concrètes d’une grande force scénique.

Lac artificiel est publié aux Éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit.

©Jacob Stambach

Texte Marine Chartrain
Éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit
Mise en scène Céleste Germe
Collaboratrice artistique et jeu Maëlys Ricordeau
Création sonore Jacob Stambach
Dispositif son et vidéo Jérôme Tuncer

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Requin Velours

Du 6 au 19 février

Un été, Roxane est victime d’un viol. Le soir même, elle rencontre Joy et Kenza, les « Loubardes », qui deviennent ses amies. Avec leur soutien, Roxane tente d’obtenir réparation par le récit, le rêve et la fiction. Elle devient ensuite travailleuse du sexe et, peu à peu, se transforme en requin et renverse la violence. C’est l’histoire d’une quête de réparation.

Ce n’est pas tant du viol comme acte qu’il est question que des récits intimes et politiques autour de celui-ci : les récits procéduraux, judiciaires, ceux cathartiques, libérateurs et ceux qui cherchent à comprendre, à donner du sens. C’est une histoire singulière et sensible, une mise à nu des paradoxes, des hontes, des émotions, des nuances et des dialogues intérieurs qui font suite à une agression. C’est un sujet grave et pourtant banal, abordé comme seules des personnes concernées pourraient le faire : avec le décalage qui permet le rire, avec la douceur qu’il faut pour parler de la violence. Avec la poésie nécessaire.

Requin Velours est un texte brut et onirique, qui parle du travail du sexe, de la réparation, mais aussi de sororité, d’amitié et d’amour lesbien. C’est une quête à trois voix, une performance physique, poétique et politique.

 

EXTRAIT

KENZA
Son corps a brillé sous l’eau sombre. Elle s’est laissée glisser, a tracé droit devant elle, vers le fond, les bouées qui flottaient au- dessus de l’immense. Personne pouvait savoir que cette après- midi-là, avant cette soirée-là, elle avait perdu quelque chose. Pas sa virginité, nan, c’était beaucoup moins joli que ça. Pas sa dignité non plus.
ROXANE
J’ai couru vers le vide et je m’y suis baignée.

Photos de la mise en espace dans le cadre du festival FOCUS#9 les 15 et 16 novembre 2023 
©Christophe Raynaud de Lage
 
NOTE D’INTENTION 

« La question de la réparation est pour moi centrale dans Requin Velours.
Dans les œuvres comme dans le langage courant, on trouve souvent les termes : « salie », « souillée », « meurtrie », « brisée », à propos d’une victime de viol. On imagine qu’il y a toujours quelque chose après : une purification symbolique, un deuil à faire, un travail de ré-appropriation de son corps, une vengeance…
Cette imaginaire m’interroge : qu’y-a-t-il, précisément, à « réparer » ? Et par quel moyen ? La réparation est-elle même possible ?
Avec ce texte, je cherche à explorer trois facettes de cette question : le besoin de justice, de  vengeance et de consolation.
Puisque la justice échoue à la réparer, Roxane cherche sa propre revanche dans le réel, en devenant travailleuse du sexe, mais aussi dans les fiction qu’elle se crées, dans le rêve et le fantasme. […]

Le requin est souvent présenté comme un « prédateur parfait », mais aussi comme un « animal incompris ». Aussi, il existe énormément d’espèces de requin, notamment un, dont le nom m’a marquée : le requin soyeux. On l’appelle ainsi parce que sa peau est lisse, douce et qu’à la lumière, elle présente des reflets semblables à de la soie. J’ai eu envie de m’inspirer de cette idée de prédateur·ice incompris·e et de requin à la peau douce pour écrire la pièce.Roxane, pour ne plus être la proie, se transforme elle-même en « requin » en devenant travailleuse du sexe (le requin étant aussi une expression pour « homme d’affaires impitoyable »). Dans sa robe de velours, elle opère une traversée entre la douceur et la violence et, peu à peu, se métamorphose. » – Gaëlle Axelbrun

REVUE DE PRESSE

L’Oeil d’Olivier : « Gaëlle Axelbrun donne vie avec une belle énergie à sa prose et touche au cœur. Plein de belles promesses, Requin velours saisit par son écriture sincère, sa plume brute autant qu’imagée. »

CRÉATION le 8 octobre 2024 au TAPS Laiterie, Strasbourg 

 
Photos ©Christophe Raynaud de Lage
Teaser vidéo ©Hilmi Ossor
COPRODUCTION Théâtre Actuel et Public de Strasbourg, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Compagnie Sorry Mom
SOUTIEN DRAC Grand Est, Région Grand Est, Haute école des arts du Rhin, Collectif À mots découverts, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon
SOUTIEN EN RÉSIDENCE La Pokop, Bliiida
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION Alain Rauline
Ce projet est soutenu par le dispositif Jeunes ESTivants de Scènes et Territoires de la DRAC Grand Est et par la bourse Expériences de Jeunesse de la Région Grand Est. Ce texte a bénéficié d’un accompagnement par le collectif À mots découverts (Paris). Texte lauréat des Voix du bivouac de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, juillet 2023. Il sera publié aux éditions Théâtrales en septembre 2024.

Texte et mise en scène Gaëlle Axelbrun
Texte à paraître aux Éditions Théâtrales en septembre 2024
Avec Mécistée Rhea, Cécile Mourier, Amandine Grousson
Assistanat à la mise en scène Florence Weber
Scénographie Gaëlle Axelbrun
Création lumière Ondine Trager
Création sonore Maïlys Trucat
Costumes, assistanat scénographie Camille Nozay
Chorégraphie Dionaea Thérèse, Gaëlle Axelbrun
Design graphique Anne-Sophie Rami

Déconseillé aux moins de 16 ans
ATTENTION : Cette pièce traite de violences sexuelles

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Nous étions la forêt

Du 13 au 25 janvier

Le quotidien des habitant.es du bois de la Fermette se trouve bouleversé lorsque les services de la mairie annoncent vouloir y implanter un parc photovoltaïque. La Forêt devient alors tour à tour un terrain de dissensions et d’émulations hautement politiques, un catalyseur des crises qui secouent le corps social contemporain, le symbole mythologique d’un refuge fragile, durablement menacé par l’urgence climatique.  

Par la puissance percussive de la langue proférée d’Agathe Charnet, l’incursion de chansons issues du répertoire lyrique ou populaire ainsi que de compositions originales, la fiction documentée se fait progressivement fable contemporaine opératique, chant d’amour et d’adieu, cri de résistance d’une génération de jeunes adultes face à la mémoire d’un monde en voie d’extinction. 

Portée avec fougue et humour par six comédien.nes chanteur.ses, cette fresque musicale part à la rencontre du vivant qui peuple nos écosystèmes pour tenter de capter « une dignité du présent ».

« La forêt est le chemin privilégié pour changer de relation au vivant face à la crise écologique. Elle est le milieu qui nous rappelle la condition souvent oubliée de notre être au monde » – Baptiste Morizot cité dans le Hors-Série, Philosophie Magazine, Penser comme un arbre, juin 2022

CRÉATION le 5 juin 2024 au Théâtre Sorano, scène conventionnée 

PRODUCTION Compagnie La Vie Grande (Le Havre)
COPRODUCTION (en cours) Théâtre Sorano, scène conventionnée Art et Création (Toulouse) ; MAIF SOCIAL Club (Paris) ;  Scènes et Territoires (Grand Est) ; Scène de Recherche de l’ENS Saclay (Saclay) ; La Manekine (Hauts de France) ; La Halle O Grains (Bayeux) ; L’Etincelle (Rouen) ; Le Tangram ; Scène Nationale d’Evreuxc
ACCUEIL EN RÉSIDENCE (en cours) Théâtre du Château de Eu ; CDN itinérant Les Tréteaux de France ; Théâtre 13 ; Labo Victor Hugo via le CDN de Rouen ; Ville de Grand Quevilly ; Halle O Grains, Théâtre Sorano ; La Manekine ; L’Etincelle ; projet lauréat du dispositif de compagnonnage du Théâtre Gérard Philippe ; CDN de Saint-Denis ; Scène de Recherche de Saclay
SOUTIENS (en cours) Aide à la résidence DRAC Normandie ; Aide à la maquette Région Normandie
Administratrice des productions Laëtitia Fabaron
Chargée de diffusion Anne-Sophie Boulan

Texte, dramaturgie et mise en scène Agathe Charnet
Avec Léonard Bourgeois-Tacquet, Hélène Francisci, Maxime Gleizes, Virgile L. Leclerc, Catherine Otayek, Lillah Vial
Scénographie Anouk Maugein
Création sonore Karine Dumont
Ecriture et composition des chansons Karine Dumont, Agathe Charnet
Création lumière Mathilde Domarle
Création costumes Suzanne Devaux
Collaboration artistique et regard chorégraphique Cécile Zanibelli 

À partir de 14 ans 

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Durée : (estimée) 1h50
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Murmures

Du 2 au 14 décembre

C’est Lomane et Mélodie.
C’est deux meilleures amies.
C’était ?
Elles décident de mettre un terme à leur colocation et par la même occasion, à leur amitié.

Au fil des pièces de l’appartement désert qu’elles traversent une dernière fois pour s’assurer de n’avoir rien oublié, elles replongent dans les souvenirs, elles rejouent les temps forts et les lieux communs de leur histoire. Ce qu’il reste d’elles, ce que les murs ont encore à leur dire, juste avant la fin.
Cet ultime état des lieux pour essayer de comprendre où l’amitié est tombée en pièces.

EXTRAIT

MÉLODIE – Emménager un jour de pluie
C’est de bon augure, non ?
Un jour présidentiel.
LOMANE – Providentiel.
MÉLODIE – Un ciel couvert mais un avenir radieux.
Je pose ce carton là ?
LOMANE – Tu le mets où tu veux.
MÉLODIE – Qu’est ce qu’il y a dedans ?
LOMANE – Je n’en sais rien.
MÉLODIE – C’est à toi non ?
LOMANE – Je ne sais plus, j’ai trop d’affaires.
MÉLODIE – Je le mets ici, on dira que c’est le salon.
Ici, le salon, ça te va ?
LOMANE – Oui ici c’est très bien, ce sera le salon.
Ici, Notre salon […]

Photos de la mise en voix dans le cadre du festival FOCUS#9 / ©Christophe Raynaud de Lage
 

En alternance, une autre pièce de Padrig Vion à découvrir : Drame bourgeois

Texte et mise en scène Padrig Vion
Avec Mélodie Adda, Lomane de Dietrich
Collaboration artistique Lolita de Villers

À partir de 14 ans

Mardi 3 déc 19h30
Jeudi 5 déc 20h30
Samedi 7 déc 20h
Lundi 9 déc 19h30
Mercredi 11 déc 19h30
Vendredi 13 déc 20h30
Samedi 14 déc 20h

Durée : (estimée) 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Drame Bourgeois

Du 2 au 14 décembre

C’est Louis et L.
C’est elle et lui.

C’est deux solitudes.
C’est deux itinéraires, deux errances entre deux saisons, entre deux villes, entre deux histoires.
Ils pourraient s’aimer, mais ils ne se connaissent pas.
Et déjà ils se séparent.

C’est juste l’histoire d’une femme et d’un homme (elle est autrice, lui musicien ; elle rentre à Londres, lui rentre de soirée) qui traversent le pont-neuf à Paris un matin, qui ne se croisent que du regard, qui reprennent leurs routes et qui fictionnent toute leur histoire d’amour, du premier verre au tout dernier. Leurs deux versions s’affrontent, se complètent, se tissent et s’emmêlent au fil de leurs deux errances dans la ville.

EXTRAIT

L. – Je me retourne.
Et je pars.
Ne plus trainer
Reprendre la marche
L’ascension
Déjà s’affairent et grouillent les fourmis les ouvrières de la Samaritaine.
Rebâtir, faire du flambant neuf avec du vieux, du passé, du brisé.
D’aussi loin que je me souvienne…
LOUIS – Je longe les quais J’observe au loin
L. – …Toujours fermée…
ENSEMBLE – …la Samaritaine.
Comment c’était déjà ?
LOUIS – “Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif”

Photos de la mise en espace dans le cadre du Festival ZOOM#8 / ©Christophe Raynaud de Lage

En alternance, une autre pièce de Padrig Vion à découvrir : Murmures 

Texte et mise en scène Padrig Vion 
Avec Louis Battistelli, Lomane de Dietrich
Collaboration artistique Lolita de Villers

À partir de 15 ans

Lundi 2 déc 19h30
Mercredi 4 déc 19h30
Vendredi 6 déc 20h30
Samedi 7 déc 18h
Mardi 10 déc 19h30
Jeudi 12 déc 20h30
Samedi 14 déc 18h

 

Durée : (estimée) 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Le temps des fins

Du 7 au 19 octobre

Plus qu’une histoire de forêt menacée de destruction, Le temps des fins de Guillaume Cayet est une véritable fable écologique et poétique: chasseur mystique ou militant·es idéalistes, tou·tes sont lié·es intimement à ce lieu. 

Un seul lieu, une multitude de destins: une forêt va être rasée pour construire, à la place, un lac censé alimenter une centrale nucléaire. Sur scène se succèdent un chasseur, des zadistes, une famille, tou·tes lié·es de différente manière à ce territoire. Le temps des fins s’interroge, en trois parties, au devenir de notre société contemporaine dans un monde voué au changement s’il ne veut pas « s’effondrer ». Une saga environnementale, où il est question de la fin d’un monde et du début d’un autre et où l’engagement politique se fait écologique.

Avec la forêt de Bure en tête, proche de là où il a grandi, Guillaume Cayet a imaginé un texte incarné par trois acteur·rices, qui cherche d’autres façons d’habiter le monde, face à la crise climatique. Avec ses rythmes galvanisants, la musicienne Anne Paceo composera pour un chœur présent sur scène, faisant basculer ces récits dans la dimension du mythe.

EXTRAIT

Cyclope annonce:
— C’est l’heure, faut y aller.
On pousse un gros cri. On aboie plusieurs fois en fractionné.
On se donne du courage. Puis ça commence à se mettre en route.
On dit au Vieux Lucien qui veut pas bouger qu’il ferait mieux d’y aller, que c’est fini ici, que demain y’a les bêtes à sortir et les vaches à traire.
Le Vieux Lucien bouge pas. Il tient un bout de bois entre ses mains et dit:
— c’est chez moi ici. Avec ma mère, on venait ici gamin. C’est notre Bois. Je bougerai pas d’ici. Derrière l’estrade, juste à côté du Charme, y’a notre cabane. Une ancienne cabane de chasse dans laquelle on vit depuis trois ans.
Saloma la fixe.
— Tu viens? je dis, Faut se mettre en place.
Saloma ne bouge pas. Elle me regarde comme on toise une morte.
— C’est marrant, dit-elle, comment d’un coup la fin ressemble au commencement. Tu te souviens de notre arrivée? C’est comme si les temps s’étaient repliés sur eux-mêmes et contenaient dans ce repli, la possibilité d’un monde nouveau.
J’enfouis ma tête profond dans la capuche de mon anorak et le Grand Tétras éponge mes larmes. Je regarde le Charme. La cabane. Cette île que nous avons habitée comme une terre. Cette nuit assassinera nos rêves.
 
NOTE D’INTENTION

« Je viens de la campagne.

Depuis gamin, j’écris sur les arbres. À l’école primaire, au couteau, nous gravions nos noms avec mon amoureuse de l’époque dans l’écorce d’un sapin. Puis plus tard, une fois devenu auteur, j’ai eu l’envie pulsionnelle et répétitive de plonger mes personnages dans l’univers sylvestre. La forêt, ses habitant·es : humains et non-humains. La forêt a toujours été pour moi un espace poétique et politique. Poétique, car elle me rappelait mes nombreuses pérégrinations enfantines, mes dérives. Politique, car juste à côté de chez moi la défense d’un Bois à Bure était devenue le fer de lance d’une contestation plus massive contre l’installation d’un centre d’enfouissement de déchets radioactifs. […]

Aujourd’hui, je côtoie énormément de littératures éco-féministes, de pensées d’écologie radicale. Je crois que c’est la seconde impulsion de ce spectacle. Parler pour une fois d’environnement. Parler pour une fois, dans mon écriture, de solution à la «crise climatique». Parler pour une fois de comment sortir la tête haute des brouillages politiques dans lesquels notre société est engluée. Et pour cela, ramener encore ces réflexions à ma propre expérience de gamin dans les bois.

Dans Le temps des fins, il est question de tout cela. D’utopies et de forêts. De fin d’un monde, de désastre annoncé, et surtout, et toujours, de luttes. Car face aux annonces collapsologistes d’un effondrement programmé, d’un monde en sursis, quelles armes avons-nous pour lutter ?
Le temps des fins sera le récit de ces hommes et femmes sans monde, pris·es au piège entre un monde qui tarde à mourir et un autre qui tarde à naître. […]

En filigrane du temps des fins, expression empruntée au philosophe allemand Günther Anders, cette pensée : « il semble plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme». Si la fin du monde nous semble plus préhensible parce que nous en possédons des images et des représentations, il nous reste justement à produire des images et des imaginaires de ce que pourrait-être la fin du capitalisme.

Le temps des fins, à sa toute petite échelle, tente d’en offrir une représentation. » – Guillaume Cayet

 

CRÉATION le 22 mai 2024 à La Comédie de Valence. 

©Jürgen Nefzger, Bure ou la vie dans les bois, 2017
PRODUCTION La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche; Compagnie Le désordre des choses
PRODUCTION DÉLÉGUÉE La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche
COPRODUCTION Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines; Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy Lorraine; Théâtre de la Cité internationale ; Scène nationale de l’Essonne; Espace 1789 – Saint-Ouen; Acb scène nationale Bar-Le-Duc; Lieux Culturels pluridisciplinaires de la ville de Lille; Centre culturel de La Ricamarie
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national
Le désordre des choses est une compagnie conventionnée avec la DRAC Auvergne–Rhône-Alpes. Elle reçoit le soutien de la région Auvergne–Rhône-Alpes et du département du Puy-de-Dôme.
Guillaume Cayet est artiste associé au Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy-Lorraine. La compagnie le désordre des choses / Guillaume Cayet est soutenue par le Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de la résidence artistique à l’Espace 1789 de Saint-Ouen.
Guillaume Cayet est membre de l’Ensemble artistique de La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche.
REMERCIEMENTS LADAPT Le Safran dans le cadre du programme Culture et Santé soutenu par l’ARS, la DRAC, et la région Auvergne-Rhône-Alpes et à la commune de Saint-Michel de Chabrillanoux en Ardèche.

Le texte est publié aux Éditions Théâtrales.

Texte et mise en scène Guillaume Cayet
Éditions Théâtrales (2024)
Avec Vincent Dissez, Marie-Sohna Condé, Mathilde Weil et un chœur d’amateur·ices
Avec la participation d’Achille Reggiani
Scénographie Cécile Léna
Lumière Kevin Briard
Création sonore Antoine Briot
Vidéo Julien Saez
Costumes Patricia De Petiville, Cécile Léna
Création masques Judith Dubois
Collaboration artistique Julia Vidit
Création musicale Anne Paceo
Régie générale Charles Rey
Conseiller littéraire Jean-Paul Engélibert

 

A partir de 15 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Durée : (estimée) 2h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
Nageuse de l'extreme portrait d'une jeune femme givree, texte et mise en scene Elise Vigier a partir des recits de Marion Joffle, musique Etienne Bonhomme a la Comedie de Caen les 13, 14 et 15 decembre 2023
Avec :  Elise Vigier et Lena Bokobza-Brunet

Nageuse de l’extrême

Du 16 au 28 septembre

Nageuse de l’extrême met en avant le combat de deux femmes qui ont en commun l’expérience du corps fragilisé, diminué, transformé et « augmenté » par l’endurance extrême.
D’un côté, une jeune sportive, nageuse en eau glacée. Cette discipline, encore méconnue en France, se pratique principalement dans des eaux en dessous de 5 degrés. Sport dangereux, il plonge le corps dans un environnement agressif et hostile. La nageuse parle de ses entrainements, de ses traversées en eau froide, le corps glacé qui reste en mouvement alors que l’esprit s’est échappé, évaporé sous l’effet de l’hypothermie…
De l’autre, une femme plus âgée, qui défi la maladie dans les couloirs d’hôpitaux. Sidération, solitude, elle parle de cette rencontre avec le crabe, celui qui mange les entrailles, qui mutile le corps. Elle traverse cet espace incertain entre diagnostic et fin de traitement.

Sur scène, ces deux fictions/réalités se croisent dans une salle d’attente. Toutes les deux racontent leur aventure : les apnées, les incertitudes, le comique des situations, le frottement avec l’absurde… Que ce soit dans la performance ou la souffrance, elles parlent d’un corps qu’elles ne contrôlent plus, transformé, amoindrit, devenu étranger… Elles se découvrent dans leurs histoires et dans cette joie féroce de se sentir vivantes.

« Aujourd’hui en me baignant j’ai cru sentir d’anciennes forces, comme si elles n’avaient pas été affectées par une longue pause. »
– Journal Kafka – (8.III. 1912)

EXTRAIT

Ça me fait penser à un rêve
Je suis avec une amie
Sur une plage
On discute et à un moment elle se lève
Elle rentre dans l’eau
Dans mon rêve
C’est elle qui nage
Et moi qui ressens
Je suis à l’intérieur d’elle
Et aussi un peu comme un oiseau qui la suit du dessus
Au milieu du trajet
Fatiguée
Elle s’arrête pour faire la planche
Le corps en étoile de mer
Posée à la surface du monde
Elle se demande si elle va continuer ou rester au milieu de la mer en planche
Rester dans le silence et la solitude de la mer à l’horizontale
Le moment est étrange car il est très calme
Il n’y a aucune panique
Elle se demande :
Est-ce que j’arrive à atteindre l’autre côté ?
Est-ce que je fais demi-tour ?
Est-ce que je reste là ? 

Photos de répétitions | ©Victor Tonelli
 
 
NOTE D’INTENTION

« J’ai voulu écrire un texte qui raconte cette traversée. Une femme se déshabille, entre dans l’eau froide, glacée, et elle nage. On éprouve chaque détail de son aventure : les mouvements du corps, les sensations, les découvertes, les rencontres avec les éléments…description du bateau qui l’accompagne et la ravitaille en boissons chaudes et nourritures sucrées. Elle nage sans s’arrêter vers l’autre rive. Réussira-t-elle à l’atteindre ? Qui a-t-il de l’autre côté ? Qu’est- ce qui se passe dans son corps, dans sa tête pendant l’effort ? […]

J’ai choisi de croiser cette traversée concrète de la Manche à une autre traversée, celle de la maladie. La rencontre avec le crabe, celui qui mange les entrailles, la perte et le remplacement de certaines parties du corps…Je suis sortie il y a peu d’une « récidive » (mot terrible ! le même utilisé pour les prisonniers que pour les malades) d’un cancer du sein. J’ai eu envie de parler de manière fictionnelle de cette traversée, et de ce que la maladie modifie dans le rapport à son propre corps que l’on considère soudain comme étrange, étranger, ce corps qui devient une étrangeté, le rapport à la douleur, à la force mentale […]» – Élise Vigier 

TOURNÉE

CRÉATION – 16 au 28 septembre 204 – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Du 30 septembre au 4 octobre 2024 – Le Quai-CDN Angers (représentations hors les murs) 
Du 7 au 9 octobre 2024 – Comédie de Caen, CDN de Normandie
Du 24 au 28 février 2025 – Le Quai-CDN Angers (représentations hors les murs)
Du 2 au 4 avril 2025 – Théâtre du Point du Jour, Lyon
Semaine du 12 mai 2025 – Le Quai-CDN Angers

©Victor Tonelli
PRODUCTION Les Lucioles – Rennes
COPRODUCTION (en cours) Comédie de Caen – CDN de Normandie ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines 
ACCUEILS EN RÉSIDENCE Comédie de Caen – CDN de Normandie ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines

Texte et mise en scène Élise Vigier
à partir des récits de Marion Joffle
Avec Élise Vigier, Léna Bokobza-Brunet
Musique Etienne Bonhomme
Lumières Bruno Marsol
Assistant à la mise en scène Flavien Beaudron
Costumes Laure Mahéo
Travail sur le mouvement Sébastien Davis-Vangelder
Régie générale et plateau Camille Faure
Régie son et lumière Baptiste Galais

 

À partir de 14 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Durée : (estimée) 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Je vis dans une maison qui n’existe pas

Du 11 au 16 avril

Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans la maison qui n’existe pas il y a : Madame Monstre, Les Tout Petits, et Nuage le nuage. Il n’y a pas longtemps Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Nikki doit retrouver son calme et pour ça elle a besoin de Madame Monstre, des Tout Petits et de Nuage le nuage. Sans ça elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle… 

Je vis dans une maison qui n’existe pas est un texte entre naïveté d’un conte enfantin et brutalité pragmatique d’une prose directe et crue.

La pièce tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs de la personnalité et de problèmes de gestion de la colère. Elle ouvre une fenêtre sur la gestion des traumas d’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuroatypiques se sentent exclu.e.s, indapté.e.s et irrécupérables.

je vis dans une maison qui n’existe pas…parfois je prends trop de médicaments aussi. je crois que je me dis que si j’en prends beaucoup d’un seul coup ça va me guérir d’un seul coup…au moins me soulager du poids de ma vie…
au début de cette histoire je mets ma tête dans le four et c’est pas pour vérifier la cuisson de la pizza…j’suis dans le gaz…
je voudrais te dire que c’est la faute de quelqu’un , que c’est par amour mais c’est pas l’amour qui m’a fait ça, c’est quelqu’un mais c’est pas l’amour…
je voudrais te dire que c’est une histoire d’amour mais c’est pas une histoire d’amour, c’est une histoire de solitude. 
Je vis dans une maison qui n’existe pas et je m’appelle Nikki.
et dans la maison avec moi il y’a Madame Monstre et les Tout Petits
Et Nuage le nuage aussi…mais ça n’a pas d’importance réelle…
Ces derniers temps on ne voit plus les Tout Petits et ça
m’inquiète moi…moi ça m’inquiète…
Il y’a pas longtemps je suis rentrée dans une colère je suis rentré et je
suis pas sortie depuis.
Depuis je cherche la sortie de la colère….
……………

REVUE DE PRESSE

Radio Campus Paris : « […] c’est terriblement bien écrit. De la poésie diamant brut. L’interprétation est d’une finesse implacable, avec des intonations, des rythmes, des émotions qui annulent toute distance entre interprète et spectateur. Tout ici est juste, et cette radicalité fait sens. » 

L’Oeil d’Olivier : « Laurène Marx affine son jeu et la maitrise de son image, de sa présence scénique. Plus ancrée au plateau, elle insuffle à son texte une intensité tellurique, que cisèlent parfaitement les lumières savamment créées de Kelig Lebars. »

Cult news : « L’écriture de Laurène Marx est une révolution. […] si Baudelaire existait aujourd’hui, il serait elle, cette femme trans non binaire, écorchée très vive. Sa poésie est unique autant que sa présence précise sur cette scène vide d’objets, mais pleine de sens. »

Détectives sauvages : « Plus qu’un texte, Je vis dans une maison qui n’existe pas s’affirme comme un espace alternatif, comme un refuge débâti, comme une volcanique terre promise qui ne tourne plus « le dos à la nuit » mais qui accueille, hurle et invente en même temps le “TOUT” irréductible de Nikki. »

Toute la culture : « Le texte, le jeu, la direction sont tous politiques et urgents. Je vis dans une maison qui n’existe pas rappelle un fait : la normalité est une construction et pourtant ce fait est sans cesse piétiné. Laurène Marx manifeste sans hausser le ton, de sa présence totale, contre “l’immense pression que subissent les gens qui ne sont pas conformes”. »

Sceneweb : « Laurène Marx met le public de Théâtre Ouvert en émoi.  (…) Son nouveau texte au titre aussi bouleversant que son contenu. Je vis dans une maison qui n’existe pas confirme la portée déflagratoire de l’écriture de l’autrice autant que sa présence scénique saisissante. Une soirée sous haute intensité émotionnelle. »

Art-Chipels : « […] on reste touché par la sincérité qui émane du texte et révèle des plaies qui restent à vif. Laurène Marx, dans sa manière de faire de son expérience de vie de trans non-binaire la matière de ses spectacles, est unique. Et émotionnante. »

Nos plans cult, par Cult news : « Je vous intime l’ordre d’aller écouter les mots si bien dits et si bien écrits de Laurène Marx à Théâtre Ouvert. Laurène Marx est l’autrice la plus puissante que nous ayons. »

Artsmouvants.com : « L’écriture a d’exceptionnel cette approche qui toujours touche au vrai. Le maquillage, l’habit de scène ou même le nom d’emprunt fictionnel ne suffisent pas, l’intime surgit, sans fard, sans costume, d’une pudeur qui ne triche pas. Au-delà de la sincérité, la puissance de l’écriture se mêle à l’évidence du plateau. Laurène Marx capte l’attention d’une aura manifeste et d’une présence lumineuse qu’impose son authenticité. Elle aborde la détresse psychologique de l’être qui ne trouve sa place qu’en son for intérieur pourtant bousculé. De cette intranquillité jaillit une écriture à vif, faite d’injonctions qui transforme le monologue en un dialogue ouvert vers le public. Intense et fulgurante Laurène Marx suspend l’instant, le trouble et confirme la puissance sensible d’un style aussi personnel que déflagrateur. »

TOURNÉE 

CRÉATION du 11 au 16 avril – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
14 juin 2024 – Festival Chahuts – TNBA – CDN Bordeaux
6 et 7 juillet 2024 – Festival de la Cité – Lausanne les 6 et 7 juillet 2024
14 ou 15 août OU 15 et 16 août – Far Festival – Nyon du 14 ou 15 août OU 15 et 16 août 2024
22 et 23 novembre 2024 – Théâtre Sorano – Toulouse
du 2 au 6 décembre – Théâtre National de Strasbourg 
du 12 au 14 mars 2025 – Université de Lille 
29 et 30 avril 2025 – Le Quai – CDN Angers 

©Lou Respinger
PRODUCTION Cie Je t’accapare / Bureau des Filles 
COPRODUCTION  Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre National de Strasbourg, CCN de Rennes – Collectif FAIR-E, Bain Public – St Nazaire, Maison Poème – Bruxelles 
SOUTIEN Ministère de la Culture – DRAC Pays de Loire et le Département Pays de la Loire

Texte et mise en scène Laurène Marx
éd. blast, parution le 19 avril
Assistanat à la mise en scène Jessica Guilloud
Collaboration artistique Fanny Sintès
Avec Laurène Marx
Création sonore Nils Rougé
Lumières Kelig Le Bars
Régie lumières Gabrielle Marillier

 

À partir de 13 ans

LUN, MAR À 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30

Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Le Prix de l’or

Du 10 au 20 juin 2024

Récit intime et politique inspiré de la propre expérience de l’auteur en Roumanie, Le Prix de l’or explore l’univers de la danse sportive à l’âge de l’enfance et de l’adolescence, la découverte de la sexualité, la peur de l’échec, le deuil du père et l’effort pour gagner l’amour des parents. Ce manifeste offre une expérience de libération du corps et de l’esprit, dans la cadence des rythmes kitsch et glam des dix danses règlementaires.

   

EXTRAIT

5. Quickstep
Perdre tout contact avec le sol pendant un instant C’est ça que tu cherches
Pendant des centaines d’heures d’entraînement
Des journées entières sans s’arrêter
De la sueur
De l’effort
Les muscles qui cèdent
Mais pas de larmes
Tu dois gagner le combat
Le combat dans les entraînements
Sur le parquet de danse en compétition
Le combat avec toi-même
Avec tes professeurs
Avec tes arbitres
Avec tes parents
Avec ta propre partenaire
Avec les autres couples de ton club de danse Chaque jour, chaque entraînement, chaque minute
À chaque danse
À chaque pas
Tu dois te dépasser
(…)

  

TOURNÉE
18 janvier : Garde-Chasse, Les Lilas
22 et 23 janvier : Maison de la Culture d’Amiens
26 janvier : Halle aux grains – Scène nationale de Blois
5 mars : 13e Sens, Obernai
Du 20 au 24 mars : Théâtre du Point du Jour, Lyon
Le 27 mars : Les Aires – Théâtre de Die et du Diois
5 et 6 juin : Théâtre de Vanves
Du 10 au 20 juin : Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines

REVUE DE PRESSE

À LIRE :

Komitid, 13 octobre 2022 : « Intime et politique, Le Prix de l’or est passionnant et généreux, à l’image du réalisateur Eugen Jebeleanu, qui n’hésite pas à lui aussi exécuter des pas et des figures. À ne pas manquer ! »

Scèneweb.fr, 8 octobre 2022 : « La danse au fer rouge : Le Prix de l’or n’est assurément pas un spectacle comme les autres. À mi-chemin entre théâtre et danse, il fait partie de ces objets inclassables, fragiles mais touchants de sincérité, qui emportent à l’arraché en parvenant à tenir en équilibre sur le fil où ils n’ont cessé de cheminer. » Vincent Bouquet

Sur les planches, 6 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, en déroulant pour nous son enfance et son adolescence autour de la danse sportive, fait montre d’une sincérité désarmante et touchante. […] Ce spectacle étonnant de sincérité, de tendresse, de démonstration de danse constitue un espace où l’intime se mêle au collectif en irradiant des ondes positives. » Laurent Schteiner

À ÉCOUTER :

Tous en scène, 15 septembre 2022 : « Eugen Jebeleanu dans Le Prix de l’or revient sur son enfance en Roumanie, entre compétitions de danse sportive et douleurs familiales. »

De vive(s) voix, 12 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, metteur en scène et réalisateur roumain, navigue entre la Roumanie et la France, pour un art qui « guérit des blessures » : la danse sportive. »

CHRONIQUE DES COLLÉGIEN·NE·S

Travail mené avec les classes de 3’1 et de 3’3 du collège Marie Curie avec Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines dans le cadre de L’Art pour Grandir (Ville de Paris – Direction des affaires culturelles – Direction des affaires scolaires). Il retrace un an de travail avec les deux classes, entre venues aux spectacles et ateliers au collège.

« Cette pièce met en scène la voix, le corps, les mouvements, dans l’émotion souvent, mais aussi souvent avec une touche d’humour. Cette pièce est donc à la fois drôle et triste. »

« Je recommanderais cette pièce de théâtre car le parcours du metteur en scène est très intéressant. Il partage avec beaucoup de sincérité, d’honnêteté le récit de son enfance. J’ai beaucoup aimé le mélange des arts aussi : la présence des danseurs sur scène, la vidéo. »

« Je n’ai pas de personne à qui le conseiller car je pense que tout le monde peut le regarder et l’apprécier. »

Crédits photographiques ©Christophe Raynaud de Lage
Crédits vidéo ©Philippe Ulysse
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Centre du Théâtre Educationnel Replika, Compagnie des Ogres, La Halle aux grains – Scène nationale de Blois, la Maison de la Culture d’Amiens – Pôle européens de création et de production
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français – Ville de Paris
Et le Fonds de dotation Porosus

Texte et mise en scène
Eugen Jebeleanu
Avec Eugen Jebeleanu
et deux danseur·ses
Stefan Grigore, Laura Grigore
Collaboration artistique
Yann Verburgh
Chorégraphie 
Stefan Grigore, Laura Grigore
Assistanat à la mise en scène
Ugo Léonard
Consultation dramaturgique
Mihaela Michailov
Scénographie
Vélica Panduru
Conception vidéo
Elena Gageanu
Création lumière
Sébastien Lemarchand 

À partir de 10 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 15 JUIN À 18H

Durée : 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
COMME LE NAGEUR AU FOND DES MERS

texte et mise en scène Bérangère Jannelle

avec Felix Kyzyl, Emmanuelle Lafon, Leila Muse, Elios Noel

scénographie Alban Ho Van
création son Félix Philippe
création lumière Leandre Garcia Lamolla
création des costumes Isabelle Deffin 
régie lumière Hervé Frichet 
régie générale Emmanuel Humaut
administration de production le petit bureau Virginie Hammel, Anna Brugnacchi

production Compagnie La Ricotta 

coproduction 
Théâtre Ouvert
Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Maison de la Culture d’Amiens
Pôle européen de création et de production
Scène nationale du Sud Aquitain
ZEF – Scène nationale de Marseille

avec le soutien de Points Communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise/Val d’Oise et la participation artistique du Jeune Théâtre National

La compagnie La Ricotta est conventionnée par le Ministère de la culture DRAC Centre-Val de Loire et par la Région Centre-Val de Loire

Comme le nageur au fond des mers

Du 30 janvier au 10 février 2024

Comme le nageur au fond des mers est un roman théâtral dans lequel l’empreinte du cinéma est forte.

Une fiction comme une enquête qui retraverse dans le monde d’aujourd’hui le mythe d’Orphée et d’Eurydice.

Alors qu’il est devenu amnésique, à la suite de la mort accidentelle de sa femme, un homme – documentariste sonore – décide pourtant de la ramener à la vie, et de modifier le passé, en se réfugiant dans l’ile de Milos où il·elle se sont aimé·e·s. Aidé dans cette enquête par des séries d’indices, d’enregistrements, notes cryptées… que lui a laissé son « ancien moi », et entouré par des médecins qui deviennent à son insu des personnages de son histoire, il reconstitue les éléments de son passé et rejoue véritablement l’histoire qui fut la sienne : celle d’un couple qui se déchire : entre lui, cet homme de cinéma attiré par les mythes éternels de la méditerranée et elle, la femme aimée, avocate à la Cour du droit d’asile inscrite dans l’urgence politique….

À Gabriele

EXTRAIT

OFF GUNTHER : Nous sommes arrivés hier avec Ariane dans l’île de Milos. Nous avons prévu de rester quelques jours pour mes enregistrements. Ariane veut ensuite passer plus de temps à Athènes. Mais demain, elle ira faire de la plongée et je recueillerai des sons pour mes archives. Pour mon film mémorandum, dont elle se moque tant. Je suis ici au cœur de l’Europe méditerranéenne. Je ne le sais pas, je le sens. Il y a ici des chênes millénaires qui ont tout entendu. Ils constituent ce fameux sanctuaire qui doit se trouver non loin du théâtre antique. Je suis sûr de pouvoir y recueillir des échos, capter des présences.
On entend le bruit de la bande qui tourne dans le vide puis la voix reprend.
Voilà en partie ce que j’ai sauvegardé de notre premier voyage.
On entend de nouveau le bruit de la bande qui claque.

 

NOTE D’INTENTION

« Notre œil ne peut enregistrer toutes les images réelles de nos vies, notre oreille ne peut capter tous les sons. La plupart du temps, nous reconstituons les scènes manquantes pour assurer une continuité, une persistance. Mon processus de fiction se glisse précisément dans ces trous, du fond de la mémoire d’où je tire des fils. D’où j’imprime des sensations. […]

Comme le nageur au fond des mers parle de mort et de résurrection. Des noyé·e·s de la Méditerranée. Des fantômes qui rôdent dans ces eaux-là. Mythes d’hier, histoires d’aujourd’hui. On rejoue les vivants et les morts, ensemble.

La pièce parle aussi de la folie d’une obsession amoureuse. D’un dédoublement de la personnalité où un moi du passé, au seuil de l’amnésie totale, charge son moi du futur de braver la mort afin de faire définitivement le deuil. Dire adieu. C’est une histoire d’amour à la fois folle, immense, et ratée. C’est aussi une renaissance. Le jeu. La vie. » – Bérangère Jannelle

 

 
 
 
 
 
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REVUE DE PRESSE

Création

Cult. News : « A la manière d’une enquête, le scénario haletant de la pièce Comme le nageur au fond des mers, nous fait entrer dans l’esprit d’un personnage amnésique. La fantastique scénographie d’Alban Ho Van se mêle merveilleusement à la mise en scène et au texte de Bérangère Jannelle, auxquels se marient des jeux sonores et lumineux tout aussi réussis. »

Hottello : « Un spectacle inventif et créatif, qui se démultiplie en situations troubles puis éclairantes, un objet savant et ludique à décrypter avec curiosité et dont les pièces de puzzle se re-mettent en place naturellement, selon l’élan enthousiaste des heures de la vie qui passe et la promesse de l’avenir. »

Piano Panier : « Une pièce complexe et dense, énigmatique et touchante, portée par une mise en scène très maîtrisée et une création visuelle et sonore magistrale. » 

Avant la création

La Terrasse, décembre 2023 : « S’inspirant du mythe d’Orphée et d’Eurydice, Bérangère Jannelle crée une fiction contemporaine en forme d’enquête. Entre obsession amoureuse, perte de mémoire et tragédies migratoires. »

CRÉATION EN JANVIER 2024 à la Maison de la Culture d’Amiens

©Pierre Grosbois
PRODUCTION La Ricotta
COPRODUCTION (en cours) :
Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; La Maison de la Culture d’Amiens ; le ZEF scène nationale de Marseille la scène nationale du Sud-Aquitain ; la Comédie de Valence
SOUTIEN Points Communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise/ Val d’Oise 

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Administration de production le petit bureau Virginie Hammel, Anna Brugnacchi
La Ricotta est conventionnée par le Ministère de la Culture DRAC Centre-Val de Loire et la Région Centre-Val de Loire

Texte et mise en scène Bérangère Jannelle
Avec Félix Kysyl, Emmanuelle Lafon, Leïla Muse, Elios Noël
et avec la voix de Mafing Traoré
Scénographie Alban Ho Van
Costumes Isabelle Deffin
Création sonore Félix Philippe
Création lumières Léandre Garcia-Lamolla
Photographie Benjamin Géminel
Régie générale Emmanuel Humeau
Régie lumières Hervé Frichet
Régie son Vincent Dupuy

À partir de 15 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 3 FÉV. À 20H30
SAM 10 FÉV. À 18H

Durée : 1h35
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€