Tarifs : Spectacle
(Spectacle)
Ix : variations
Dans un petit village du Sud-Ouest de la France naît un enfant au nom de Ix, à l’identité incertaine et mouvante. Comme un album de musique pop à 17 pistes, cette performance en 17 fragments aux formes d’écriture radicalement différentes les unes des autres, retrace l’existence de ce personnage. De la naissance à l’âge adulte, s’explorent les différentes strates de violences – sociale, familiale, historique – qui jalonnent l’existence d’un enfant queer, et finalement le constituent.
Par la fiction, mais aussi par le décalage, le comique, le show, le monstrueux et l’art du drag, Marcos Caramés-Blanco et Sacha Starck composent un ensemble fragmentaire, queer, à la recherche d’un élan utopique, s’affranchissant des représentations schématiques imposées aux êtres qui n’entrent pas dans la norme sociale.
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 27 janvier

NOTE D’INTENTION
« Au départ de l’écriture, il y a le sentiment qu’on passe sa vie entière à se remettre de son enfance. Les paysages familiaux de la campagne pyrénéenne. Et un enfant au visage tuméfié par les coups qui court à toute allure en dévalant les montagnes cramées par le soleil. Il rit, il rit, il rit. Jusqu’à ce qu’il se jette du haut de la falaise. Des flashs traumatiques qui surgissent plus tard, dont on n’est plus bien sûr. Et puis il y a le jour où on réalise qu’on vit avec du plomb dans le corps. Cette balle qui nous perfore la poitrine, impitoyable. Quel que soit notre âge. Quel que soit le nombre de gilets pare-balles que nos parents nous ont accrochés au buste. Le sniper, on se le prend en pleine gueule. La balle est inextricable, stigma chronique, dévastateur et magnifique. La norme devient indigeste, et la marge nous saisit.
[…] L’enfance est ce moment où nous ne sommes que gouverné·es, où notre marge de liberté et de résistance est la plus réduite. Où il est primordial de rentrer dans le rang pour survivre, se renier pour ne pas céder. Pourtant, l’enfant queer résiste à tout, car ce qu’il vit n’est pas nommé, n’a pas de nom pour lui. C’est son existence même qui est le problème pour la société hétéropatriarcale, qui tout au long de l’histoire est allée, au nom de la médecine, jusqu’à inventer multiples sortes de tortures, opérations et traitements pour faire disparaître en lui la « déviance ».
Et c’est dans cette forme de puissance que je souhaite creuser cette figure, une figure, Ix, à travers la fiction, mais aussi par le décalage, le comique, le show, le monstrueux, à la recherche d’un élan utopique d’affranchissement des représentations schématiques habituelles qui sont faites des êtres qui n’entrent pas dans la norme sociale, souvent traitées sur un mode déploratif mettant en avant la souffrance qui forme nos réalités marginales. » – Marcos Caramés-Blanco
En alternance, une autre pièce de Marcos Caramés-Blanco à découvrir : Ce qui m’a pris
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• Tarif plein : 32€ les deux spectacles
• Tarif réduit : 22€ les deux spectacles
• Tarif -30 ans : 12€ les deux spectacles
REVUE DE PRESSE
Cultnews : entretien avec Marcos Caramés-Blanco, « un des auteurs les plus brillants de sa génération. »
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre de la Bastille
COPRODUCTION Les Quinconces et L’Espal, Scène nationale du Mans ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines pour la re-création en salle
SOUTIEN La Colline-théâtre national ; La Chartreuse – CNES de Villeneuve-lez-Avignon
Texte Marcos Caramés-Blanco
Mise en scène Marcos Caramés-Blanco, Sacha Starck
Avec Sacha Starck
Collaboration artistique Maëlle Dequiedt
Création sonore Thibaut Farineau
Création lumière Enzo Cescatti
Costumigraphie Noé Quilichini
Régie générale Timothée Vierne
À partir de 14 ans
MARDI À 19H30
JEUDI À 20H30
SAMEDI À 18H
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Veiller sur le sommeil des villes
À la fin d’un été, Louis part faire un voyage en solitaire d’un mois dans un Pas-de-Calais désert et fantomatique, et se met à écrire des pages et des pages. Cinq ans plus tard, ses feuillets de voyage viennent d’être publiés et il est reçu à la radio pour un entretien exclusif mené par Mathilde, une étrange intervieweuse. Perdu, ou éperdu sous ce coup de projecteur, Louis vacille. Les temporalités se mêlent, passant de l’interview radio pas « sur la même longueur d’ondes » aux souvenirs oniriques d’un voyage déroutant.
Tirée d’une « histoire vraie », Veiller sur le sommeil des villes est une comédie qui raconte la traversée initiatique, mélancolique et fantasque de ce Louis, double exagéré de l’auteur, dont le voyage vient former une question essentielle : à quoi sert d’écrire ?
EXTRAIT
MATHILDE. – Louis Albertosi, on peut lire dans votre livre, je vous cite : « mes journées sont remplies d’un mal envahissant, l’ennui des autres qui peuple les rues et les ravage. Les rues sont grises. Grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises… ».Ça continue sur deux pages.Depuis quelques années, on entend beaucoup de gens, des citadins justement, rêver de campagne, rêver de quitter les métropoles, les villes. Mais Louis Albertosi, y est-on vraiment malheureux dans les villes ?LOUIS. – Euh non je ne crois pas. Pour moi la responsable du climat morose de mon voyage, c’était la situation, pas la ville en tant que telle. C’était un moment de crise – il faudrait y retourner aujourd’hui pour comparer. Les villes ont peut-être été plus meurtries. Ou alors, disons que c’était plus visible. Je veux dire, une grande place déserte en plein centre, c’est remarquable. Un village désert, c’est habituel.
« Le voyage dont parle le texte est authentique, fait en septembre 2020 dans le cadre des Croquis de voyage de l’Ecole du Nord (école professionnelle supérieure d’art dramatique de Lille), imaginés par Cécile Garcia Fogel. Je m’étais donné un rôle à tenir pour ma traversée du Pas-de-Calais, celui de l’ange Damiel, écrit par Peter Handke et tenu par l’acteur Bruno Ganz dans les Ailes du désir (1987), le film de Wim Wenders. Il s’agissait de veiller, d’aider les habitants des villes que j’allais parcourir. Le voyage a finalement décidé que je veille sur leur absence, que je veille sur les villes comme endormies. Mon voyage, comme tous les voyages, a pris un chemin imprévu. Moi qui pensais, dans une désuète perspective romantique, jouer un ange qui aide le monde qui en a besoin, je me suis retrouvé, dans la solitude et la perdition d’alors, réduit à un ange qui a besoin de toute l’aide du monde. Ce renversement, sinon cet échec, a été le point de départ de mon écriture, pendant le voyage même. A ce moment-là, écrire était un combat, paradoxal, contre la solitude. » – Louis Albertosi
TOURNÉE
CRÉATION le 10 mars à Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines puis du 18 au 28 mars – Théâtre Nanterre Amandiers
le 10 avril – La Barcarolle, St Omer
PRODUCTION Théâtre Nanterre-Amandiers – centre dramatique national
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; La Barcarolle, scène conventionnée du Pays de Saint-Omer
Projet financé par la Région Île-de-France au titre du Fonds Régional pour les Talents Emergents (FORTE) et avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT
REMERCIEMENTS Cécile Garcia Fogel, Ecole du Nord, Lucie Pollet, Emmanuel Oriol et le conservatoire Georges Bizet du 20e arrondissement de Paris

Texte et mise en scène Louis Albertosi
Avec Mathilde Auneveux, Louis Albertosi et au piano Arno Dedeycker ou Anna Krempp (en alternance)
Collaboration artistique Nicolas Girard-Michelotti
Création son et montage vidéo Mathieu Ducarre
Création lumières Marine Flores
Scénographie Léa Tilliet
Costumes Marianne Delfau
À partir de 14 ans
MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Ce qui m’a pris
Portrait fragmentaire d’une animatrice périscolaire de presque 30 ans emportée dans une spirale d’obsessions, de culpabilité et de quête désespérée de sens au milieu d’un monde qui s’effondre. En quatre saisons et autant de formes littéraires radicalement différentes, elle traverse rêves hallucinatoires, isolement extrême et confessions frontales. Un seule-en-scène vertigineux où se mêlent saints, démons, listes de courses, Reine des Neiges, pornographie et vidéos YouTube, dans un théâtre empruntant au romanesque comme au stand-up, mais aussi à la performance et à l’art du collage brut.
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 21 janvier
NOTE D’INTENTION
« En trois mouvements prenant des formes littéraires radicalement différentes, comme trois photographies, Ce qui m’a pris façonne le portrait d’une jeune femme aux prises avec une grande détresse existentielle. Trois façons d’aborder l’écriture monologuée pour tenter de reconstituer, comme on recolle les fragments céramiques d’un vase qui se serait éclaté sur le sol, l’individualité d’un personnage dans sa complexité.
[…]
Ce qui m’a pris raconte l’extrême banalité de ce que peut être l’enfer, et comment nos vies peuvent le devenir, parfois comme ça, très vite, et sans raison évidente. Les choses se passent, c’est tout. Le personnage glisse dans son abîme pour s’y engouffrer, banalement. Elle, anonyme, est un peu nous toustes, dans nos vies quotidiennes joyeuses et folles, mais parfois aussi ridicules et précaires ; faites de listes de courses, d’obsessions désuètes, de repas insipides, de masturbations fades et de maladresses. Tout ceci pouvant nous sembler n’être rien au beau milieu d’un monde qui s’effondre, mais qui forme nos vies contemporaines malgré tout. » – Marcos Caramés-Blanco


TOURNÉE
CRÉATION du 19 au 31 janvier 2026 à Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
5 au 7 février 2026 – Théâtre du Grand-Rond, Toulouse
26 au 28 mars 2026 – Les Quinconces, Le Mans
En alternance, une autre pièce de Marcos Caramés-Blanco à découvrir : Ix : variations
OFFRE COMBINÉE : découvrez les deux spectacles à prix réduit avec le code MARCOS sur la billetterie en ligne
• Tarif plein : 32€ les deux spectacles
• Tarif réduit : 22€ les deux spectacles
• Tarif -30 ans : 12€ les deux spectacles
REVUE DE PRESSE
Cultnews : entretien avec Marcos Caramés-Blanco, « un des auteurs les plus brillants de sa génération. »
PRODUCTION Cie CONTINUUM
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Théâtre du Grand-Rond – Toulouse ; Les Quinconces & L’Espal – Scène nationale du Mans ; Prémisses Production
SOUTIENS Région Occitanie ; Fondation Entrée en Scène Ensatt / La Colline ; La Chartreuse – CNES de Villeneuve-lès-Avignon ; Le Tracteur – Cintegabelle ; Centre National du Livre ; Emergence(s) – Bruxelles ; Iles SUITCASE
Texte Marcos Caramés-Blanco
Mise en scène Marcos Caramés-Blanco, Orane Lemâle
Avec Fanny Brulé-Kopp
Son Juliette Chmielarz
Lumière Laurine Chalon
Scénographie Rachel Testard
Costumes Orane Lemâle
Régie Timothée Vierne
À partir de 14 ans
LUNDI ET MERCREDI À 19H30
VENDREDI À 20H30
SAMEDI À 20H
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Après nous, les ruines
Tout commence un dimanche de printemps. Quatre ami·e·s se retrouvent pour pique-niquer dans un parc. Au départ les esprits sont à la fête, mais la joie laisse rapidement place à l’inquiétude, car une menace invisible plane dans l’air et gronde sous la terre, sans que personne ne parvienne à l’identifier. La nuit suivante, une catastrophe survient et engendre une crise qui s’installe durablement dans le quotidien des personnages. Pourtant, il·elles préfèrent en ignorer les conséquences. Saison après saison, on les retrouve dans le même parc, où ils tentent de renouer avec leurs vieilles habitudes. Mais la catastrophe les a changé·es et, dès lors, on assiste au dérèglement progressif et irrémédiable du groupe.
Après nous, les ruines est publié aux éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit et lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique Artcena 2023.
EXTRAIT
GLENN. Tu es sûre ? (Pause.) Tu as vu ? L’étang est complètement gelé.MARISSA. J’ai vu.
GLENN. On pourrait marcher dessus.
MARISSA. Je n’ai pas l’impression.
GLENN. Tu ne crois pas ?
MARISSA. Ça a l’air dangereux.
GLENN. Peut-être.
MARISSA. La glace est fine.
GLENN. Et nous, nous sommes trop lourds.
MARISSA. Oui. Beaucoup trop lourds à supporter. (Pause.) Je priais.
GLENN. Je te demande pardon ?
MARISSA. À l’instant. J’essayais de prier. Dans ma tête. Mais je ne sais pas comment m’y prendre, je ne connais pas les mots. À part : Notre Père qui êtes aux cieux, Je vous salue Marie pleine de grâce –
GLENN. Je ne savais pas que tu étais croyante.
MARISSA. À chaque fois, j’ai l’impression que ça sonne faux. Que je prie mal. (Pause.) Je ne sais pas si je suis croyante. (Pause.) Mais dans la Bible, on parle du pardon. De la possibilité du pardon. Malgré les crimes et les erreurs. Je trouve que c’est réconfortant.
GLENN. Je comprends.
MARISSA. C’est un mot qu’on n’entend plus nulle part. Le pardon. Comme s’il n’existait plus. Pause.
GLENN. Il doit neiger aujourd’hui.
NOTE D’INTENTION
« Cette pièce s’inspire des accidents nucléaires de Fukushima (2011) et de Technobyl (1986) pour interroger notre rapport à la catastrophe et à ses représentations. En l’écrivant, j’ai voulu éviter toute dimension spectaculaire (ne pas raconter l’explosion de la centrale et la gestion directe de la crise) et me suis plutôt intéressé à la manière dont ces événements s’inscrivent dans nos intimités et nous bouleversent, quand bien même nous n’en sommes pas directement victimes.
Deux aspects m’ont particulièrement interpelé et se sont imposés à moi comme des défis à l’écriture. C’est, d’une part, que la catastrophe nucléaire s’inscrit dans la durée, car certains rejets mettent plusieurs siècles à disparaître, et nous demande de nous projeter dans une temporalité qui nous dépasse. Et, d’autre part, que les particules radioactives sont imperceptibles à l’oeil nu, lors- qu’elles se répandent dans l’atmosphère, et troublent ainsi les frontières entre danger et sécurité, visible et invisible, réel et fiction.
Comment représenter ce qui ne se voit pas ? […] la pièce prend la forme d’une répétition/variation où des situations similaires se rejouent avant et après l’irruption d’un accident nucléaire fictif. Certains motifs, certaines paroles reviennent d’une partie à l’autre, comme des leitmotivs, mais ils n’ont plus le même sens, ni le même impact. L’atmosphère et les états des personnages eux-mêmes évoluent. Ainsi, ce texte procède par glissements successifs pour raconter le devenir d’individus confrontés au dilemme suivant : vouloir vivre comme ils l’ont toujours fait alors qu’ils n’en sont plus tout à fait capables. » – Pierre Koestel
CRÉATION en mars 2026 – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines
PRODUCTION Compagnie Alexandre
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Scènes du Golfe ; Théâtre du Pays de Morlaix ; L’Archipel – espace culturel de Fouesnant – les Glénan
Avec la participation du fonds de soutien à l’insertion professionnelle de l’école du TNB
Après nous, les ruines est publié aux éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit. Il est lauréat du Grand Prix de littérature Dramatique Artcena 2023.
La Compagnie Alexandre est associée au Théâtre de Lorient – centre dramatique national (Lorient), et aux Scènes du Golfe (Vannes). Elle est conventionée par le Ministère de la culture / DRAC Bretagne. Elle est également soutenue par la Région Bretagne, le Conseil Départmental des Côtes d’Armor, Saint-Brieuc Armor Agglomération et la Ville de Saint-Brieuc.
Texte Pierre Koestel (éd. Théâtre Ouvert | Tapuscrit)
Mise en scène Lena Paugam
Avec Esther Armengol, Ramo Jalilyan, Charlotte Leroy, Paolo Malassis,
Assistanat à la mise en scène Fanny Avram
Scénographie Clara Georges Sartorio
Création sonore Lucas Lelièvre
Création vidéo Katell Paugam
Création lumières Jennifer Montesantos
Costumes Philomena Oomens
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Et dire que j’ai ton sang dans mes veines
Cette histoire, c’est le récit de la quête d’un fils. Une quête de vérité et de réparation au sein d’une famille gouvernée par le silence. Après avoir retrouvé une photo de son enfance, une photo où il semble heureux, le fils retourne dans le cadre familial pour interroger ses parents et sa sœur. Dans cette exploitation agricole de la Normandie, les quatre membres de cette famille vont alors se débattre au sein de la matière d’une enfance, d’un passé commun.
Rejouant tour à tour les rituels familiaux, le récit se fait de plus en plus surréaliste et labyrinthique. Les protagonistes se perdent alors dans les méandres de ce que l’on nomme vérité. Mais, à l’intérieur de ce huis clos mental, une graine n’en finit pas de germer dans leurs têtes : Peut-on échapper à la violence ? Peut-on échapper au lichen qui pousse sur nos peaux ?
EXTRAIT
Le fils :
[…] JE SUIS GARÇON HEUREUX JOYEUX ET JE N’AI PAS CONSCIENCE DE QUE CE QUI SE PASSE AUTOUR DE MOI. JE SUIS GARÇON HEUREUX JOYEUX ET JE SOURIS À CÔTÉ DE MON PAPA PARCE QUE JE SUIS A COTÉ DE MON PAPA SUR UNE GROSSE MACHINE IMPRESSIONNANTE ET BRUYANTE. RESTE À CÔTÉ GARÇON RESTE À COTE. CONNAIS TON PÈRE, CONNAIS LE BIEN. CONNAIS SA VIOLENCE CONNAIS LA. APPRENDS LA.CHÉRIS LÀ. OUI CHÉRIS LA ! CAR C’EST EN LA TENANT AU PLUS PRÈS DE TOI QUE TU LA QUITTERAS. SOIS CONSCIENT GARÇON, PRESSENT ET ENLÈVE CE SOURIRE DE TON VISAGE.
NOTE D’INTENTION
« J’ai grandi dans une exploitation agricole dans un petit village de Normandie. Jusqu’à mes 16 ans, j’y ai appris la ferme et la culture de la terre. J’y ai surtout appris la violence des hommes. Envers les femmes et les enfants. Envers la terre elle-même.
Et dire que j’ai ton sang dans mes veines est une autofiction sur mon enfance et ma famille. Ce projet me permet d’aborder la question de l’héritage de la violence, sa transmission à travers les générations et les stratégies que l’on peut mettre en place pour tenter de s’en défaire. Dans ce huis-clos familial, le retour du fils amorce une série d’évènements qui viennent créer du trouble au sein d’un cadre familial étouffé par le silence. Rivé à sa quête de vérité, le fils va tenter de mettre à jour les racines de son enfance douloureuse. Dans ce projet, le trouble est permanent. Naviguant entre différentes échelles de réalité et de théâtralité, je cherche à aller au-delà, d’une schématisation binaire entre ce qui relèverait du domaine de la violence et ce qui appartiendrait au soin et à la réparation. Interrogeant la possibilité même d’une réparation, je cherche à faire entendre la voix de celles et ceux que l’on n’entend pas au fond des champs de ma campagne. » – Clément Piednoel Duval
EN VIDÉO : interview de Clément Piednoel Duval – réalisé par Artcena à l’occasion de la Mousson d’été 2025
PRODUCTION Cie La Fabrique du Réel ; Collectif les 8 poings
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Théâtre du Nord – Centre Dramatique National Lille – Tourcoing
SOUTIEN École du Nord – École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Lille ; ARTCENA – Centre national des arts du cirque de la rue et du théâtre
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Cette pièce est lauréate de l’Aide nationale à la création d’Artcena – Centre National des arts du cirque, de la rue et du théâtre
Texte, mise en scène, scénographie Clément Piednoel Duval
(éd. Théâtre Ouvert | Tapuscrit)
Avec Marie-Camille le Baccon, Thomas Stachorsky, Vadim Vidovic, Blanche Vollais
Assistanat à la mise en scène Ambre Germain Cartron
Création lumière Louise Franck, Rémy Raes
Création sonore et vidéo Pierre Hubert, Marius Orjollet
Régie générale Louise Franck
À partir de 14 ans
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
MÉDUSÉE
Médusa, créature mythique et cabarétique, enrage – serpents sifflants sur sa tête, morsures brillantes sur son corps, regard pétrifiant. Et si ses yeux n’étaient en réalité qu’un miroir, reflet d’une violence et d’une peur ; celles que certaine·s taisent, celles que d’autres refusent d’admettre, d’entendre ? Cette histoire, c’est avant tout l’histoire d’un amour ; l’amour quon porte aux autres, à soi – ce nouvel amour à définir, à dessiner, à inventer.
Du fond de sa grotte, elle démêle ses cheveux grouillants, délie les langues et demande Justice – Athéna, tu es là ?
Quand les mots sont trop difficiles à articuler, elle chante avec ses sœurs-gorgones – chansons d’hier et d’aujourd’hui, chansons sorties tout droit de sa chambre d’adolescente ou de sa grotte reculée.
Médusée mêle l’auto-fiction à la légende qui entoure la figure de la monstrueuse Méduse. Devant nous, Médusa et ses sœurs nomment tout – leurs rêves romantiques, leurs viols, leurs combats – elles déconstruisent leurs fantasmes et en inventent de nouveaux.
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 10 décembre
EXTRAIT
Mais les hommes les hommes,
l’Homme avec un H majuscule, les garçons, les mecs, les gars, les boys
Ils disent que me regarder dans les yeux c’est impossible
apparemment c’est trop pour eux
ils racontent même que ça tue
Je trouve ça un peu dramatique
Vous tuer, vraiment ?
Quoi, moi, une femme
vous tuer ?
Vous ?
Pourquoi ?
Vous savez ?
Vous y réfléchissez ?
Parce qu’en regardant dans mes yeux
– en regardant vraiment –
ils voient le venin qui s’est propagé
En regardant dans mes yeux
ils voient ce que leurs frères ont fait
ils comprennent que la violence que j’ai gardée, c’est eux qui me l’ont donnée
la violence que je porte, celle qu’ils m’ont transmise
comme une maladie contagieuse, comme un virus, comme une épine.
En regardant dans mes yeux
ils voient les bouts de miroirs brisés
les tissus déchirés
les cristaux écrasés par leurs grandes bottes de chasseurs
« J’ai écrit Médusée parce que je ne voulais plus me taire. Ce texte est sorti comme un exutoire, une libération : d’une traite, sans regarder en arrière. À mes proches j’ai dit : “j’ai écrit ça comme on vomit, de façon urgente et franche” – ça vous donne une idée. J’avais besoin de l’ouvrir et de mettre des mots sur ces sensations qui m’habitent depuis des années. Aujourd’hui, il est temps de les partager, d’y appliquer de la lumière.
Je suis une adepte de mythologie grecque depuis l’enfance – j’aime la symbolique, la complexité et l’universalité de ces histoires qui revêtent à chaque réinvention de nouvelles interprétations. Après avoir découvert le mythe de Méduse sous un nouvel angle grâce à la pièce de Béatrice Bienville (La Véritable Histoire de la Gorgone Méduse), je suis tombée en amour et en empathie profonde pour cette figure mythologique et ce qu’elle représente : femme victime de viol,doublement punie pour avoir dit “non”, impossible à regarder dans les yeux sous peine d’en mourir.
Avec Médusée, j’ai envie de créer la pièce que j’aurais aimé voir après avoir subi des agressions sexuelles. Une pièce qui dit : “je sais, je comprends, toutes ces sensations que tu traverses, je les connais, tu ne seras jamais seul.e”. Dans le contexte actuel, il me parait plus qu’urgent de faire entendre cette histoire, de lui donner corps. C’est ma façon de répondre à ce qui se passe, d’ajouter ma voix à celles des autres, demettre un poids de plus dans la balance.
Retracer le chemin de l’adolescente à la jeune adulte : retrouver les indices, film par film, livre par livre, pour comprendre ma vision de l’amour, comprendre ce avec quoi j’ai été nourrie. Mettre les mots sur la violence, sur l’oppression, sur le mal-être. Regarder l’injustice en face et ne pas se détourner – la combattre. Honorer les gestes tendres, la sororité, le partage et la douceur.
Je veux parler de ce que j’ai vécu, en parler vraiment, sans omettre les paroles qui font mal ou qui dérangent, sans prendre de gants, avec honnêteté et paillettes. Il est essentiel pour moi d’ y mêler la musique, la culture « pop » qui me constitue depuis l’ enfance, d’y ajouter ces voix féminines qui m’ont marquées et m’ont vu grandir. Je suis persuadée que la pop culture rassemble, donne un langage commun et nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. » – Léna Bokobza-Brunet
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LA PLAYLIST
TOURNÉE
CRÉATION décembre 2025 – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Du 19 au 21 mai 2026 – Comédie de Caen
20 et 21 juin 2026 – Maison Maria Casarès
REVUE DE PRESSE
La Terrasse : « La jeune autrice, metteuse en scène, comédienne, chanteuse se livre à nous sans fard. Courageusement. Généreusement. Avec puissance et panache. »
Cultnews : « un véritable coup de poing qui pulvérise des millénaires de patriarcat. »
Sceneweb : « Médusée séduit par l’étrangeté de sa tonalité, qui mêle au pathétique une distance amusée et dessine certainement ainsi une voie de reconstruction. »
Coups d’Oeil, En Aparté : « Mythe, musique et intime s’entrelacent au cœur de cette autofiction tendue, nourrie de rencontres fondatrices et d’une parole devenue urgente, portée avec une intensité rare. »
La Terrasse, entretien : « Léna Bokobza-Brunet prend la parole pour dire son histoire et imaginer des modèles de relations qui déjouent les périls que la société patriarcale fait peser sur les femmes. »
De la cour au jardin : « Le texte est puissant, fort, déchirant. Et très drôle. Aussi. »
A2S, Paris : « ce remarquable spectacle musical fort bien écrit et interprété »
RegArts : « un spectacle interpellant »
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Compagnie Ultimato
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Grand Parquet – Théâtre Paris-Villette ; Maison Maria Casarès dans le cadre du dispositif Jeunes Pousses
SOUTIENS Région Normandie ; Ministère de la Culture – DGCA ; département du Calvados
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Comédie de Caen ; Le Préau – CDN de Vire
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION Rose Laedlein-Greilsammer
Le projet bénéficie de l’aide à la diffusion du spectacle vivant / spectacle musical de la SPEDIDAM. Il est lauréat du Dispositif Jeunes Pousses 25-26 de la Maison Maria Casarès, ainsi que du dispositif Femmes dans la Culture par Les Artpies Cultrices.
Projet sélectionné par l’association HF+ Normandie pour participer aux Journées du Matrimoine (septembre 2025).
Le texte Médusée a été repéré par le comité de lecture QD2A – Théâtre des Quartiers d’Ivry.
« Cette pièce n’aurait jamais pu exister sans l’équipe merveilleuse qui la compose, alors un immense merci à Leïla, Flavien, Pauline, Léa, Jérôme, Rose, Sarah, Marnie, Tim, Aurélia, Violette, Ophélie et Fabien.
Merci à Bérénice Renaux pour la danse, à Nancy Carroll pour le chant et à Diamanda Callas pour l’art du drag.
Merci à toute l’équipe pailletée de Théâtre Ouvert pour la confiance et l’accompagnement précieux, au Théâtre Paris-Villette, et à la Maison Maria Casarès pour le soutien.
Merci à Aurélia Marin, Gabrielle Chapdelaine, Elise Vigier, Sarah Delaby-Rochette, Raphaël Bocobza, Astrid Bayiha, Marc-Antoine Cyr, Marion Stenton, Pierre Koestel, Béatrice Bienville et Louis Arène pour l’étincelle de départ, tous les serpents attentifs qui ont aidé au développement du texte.
Merci à ma mère, à Leïla, Maud, Fabien, Sarah ma bobette, Flavien, Jeanne, Ada, Anthony, Théa, Lola, Kahina, Amandine, Raphaël, Damien, Bérénice et les girls du heels des dimanches soirs, la Nef D Folles, Les Enfants de Diane, Sebastien, Clément, mes serpents de coeur, les personnes présentes et soutenantes lors de cette traversée. »
– Léna Bokobza-Brunet
Texte et mise en scène Léna Bokobza-Brunet
Avec Léna Bokobza-Brunet, Pauline Chagne, Léa Moreau
Assistanat à la mise en scène Flavien Beaudron
Collaboration artistique Leïla Loyer-Kassa
Dramaturgie Aurélia Marin
Création et régie lumières Jérôme Baudouin
Régie son Timothée Vierne
Scénographie Sarah Barzic
Costumes Marnie Langlois
Ongles Violette Conti
Coiffe Hercule Bourgeat
Création sonore Léa Moreau
Création vidéo Ophélie Demurger
Arrangements musicaux Léa Moreau et Pauline Chagne
Chorégraphie Bérénice Renaux
Regard extérieur Fabien Chapeira
À partir de 14 ans
Attention : cette pièce traite de violences sexuelles
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Alann et Valentin
Dans la grange de sa ferme ardennaise, Alann construit des chars pour les déambulations queer qu’il organise avec sa famille et ses amis. A Reims, Valentin se rend sur la tombe de son petit frère pour y déposer un cahier dans lequel il a consigné des moments de vie précieux. Dans leurs deux monologues, écrits sur-mesure par les auteurices qui les accompagnent au plateau, Alann et Valentin interprètent des moments de leurs propres vies, jalonnées d’épreuves précoces mais résolument tournées vers la joie.








PAULINE PEYRADE À THÉÂTRE OUVERT :
- 0615366417 (avec France Culture) – 2014
- Bois impériaux (mise en voix) – 2015
- L’Age de détruire (avec Justine Berthillot, création) – 2024
- Valentin (in Alann & Valentin, mise en espace par Rémy Barché) – 2024
MARCOS CARAMÉS-BLANCO À THÉÂTRE OUVERT :
- Trigger Warning (lingua ignota) – 2022
- Gloria Gloria – 2023
- Doliprane® (avec Sandrine Juglair, création) – 2024
- Alann (in Alann & Valentin, mise en espace par Rémy Barché) – 2024
……………………………..
LA PRESSE EN PARLE …
Coups d’oeil :Rémy Barché : « Provoquer artistiquement des rassemblements là où le lien social s’érode »
Cultnews : Le programme est sensible, merveilleux par endroits, et permet de découvrir deux comédiens follement attachants, qui nous entraînent dans leurs histoires.
Collatéral : Deux portraits en pied en forme de résistance joyeuse et collective. « Alann et Valentin » : quand le récit s’impose au plateau.
©William Fostier
PRODUCTION Cie Tendre est la nuit
PARTICIPATION ARTISTIQUE Jeune Théâtre National
SOUTIEN commune de la Grandville et du Centre Culturel de Nouzonville
La compagnie Tendre est la Nuit est conventionnée par la région Grand Est au titre de l’aide au développement
Mise en scène Rémy Barché
Texte Valentin Pauline Peyrade (éd. les Solitaires Intempestifs)
Texte Alann Marcos Caramés-Blanco
Dramaturgie Juliette De Beauchamp
Avec Alann Baillet, Marcos Caramés-Blanco, Valentin Paté, Pauline Peyrade
À partir de 14 ans
LUN, MAR, MER, JEU, VEN À 19H30
SAM À 18H
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Jag et Johnny
Sous la forme d’un stand-up triste, caractéristique du théâtre épuré de Laurène Marx, Jag se tient seule devant un micro qui la sépare du public, elle raconte son retour dans son milieu d’origine, celui de la classe populaire blanche iséroise.
Jag et Johnny est une rencontre : celle de la langue de Laurène Marx et de l’oralité de la comédienne Jessica Guilloud. Sans céder au misery porn, Jessica évoque ces lieux de l’enfance – chambres d’adolescentes, salons de grands-parents, salles des fêtes – où elle se sent à l’aise, tout en sachant qu’elle n’y appartient plus. Oscillant entre l’histoire traumatique de sa chienne Johnny et son propre parcours, elle interroge la culpabilité née du rejet de sa culture d’origine. Par la virulence du récit et la précision de son adresse, Laurène Marx se détache de la vision sociologique du transfuge de classe et de son lexique universitaire, mettant en lumière le fait qu’on ne passe pas infailliblement d’une classe sociale à l’autre comme sur un tremplin mais qu’on peut parfois rester coincé, entre les deux.

Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en corréalisation.
EXTRAIT
[…]J’me rends compte en rentrant dans ma famille que je suis jamais exactement moi-même, je veux dire hors du langage que j’utilise…attend je sais pas comment expliquer ça… je veux dire que je parle d’une certaine manière à mes amis et mes amis bourges et que quand je rentre et que je mets mon pyjama pour parler à ma grand-mère c’est un autre langage, c’est la même langue mais c’est un autre langage, c’est pas les mêmes tournures de phrase et que… attend ce que je veux dire… c’est que je suis jamais rien d’autre qu’une personne qui essaie de se faire comprendre, je suis jamais que la version de moi-même présente dans la pièce qui s’exprime d’une manière pour exister parmi les autres de la pièce… et quand je suis seule j’ai que le langage de mes pensées et ça je sais pas si c’est vraiment moi non plus mais du coup j’ai l’impression que je tourne en permanence autour des tournures… que ce que je suis c’est cet effort surhumain pour être comprise…
REVUE DE PRESSE
Sceneweb : « le spectacle produit avec force des images et est traversé de moments intenses »
Cult news : « Pour la première fois, l’immense autrice et comédienne Laurène Marx passe de l’autre côté de la scène pour diriger (avec elle), à la perfection, les mots et la diction de Jessica Guilloud. Jag et Johnny est une histoire de lutte des classes dont les mots vous attrapent par le bout du cœur. »
La Terrasse, entretien avec Laurène Marx : « Théâtre Ouvert présente deux « stand-ups tristes » de l’autrice et metteuse trans Laurène Marx. […] Deux propositions pour dire le monde tel qu’il est. »
Théâtral Magazine : « Laurène Marx est experte en stand-up triste. Pas besoin de faire rire pour capter les gens. Qu’elle joue ses propres textes ou qu’elle dirige une autre actrice, la conscience est toujours percutée. »
ManiThéa : « La langue de Laurène Marx nous embarque : nerveuse, percutante, traversée de colère et de tendresse. »
Les trois coups : « un rendez-vous avec une écriture forte et pluri-elles »
Du 13 octobre au 15 novembre – Théâtre de la Reine Blanche, Paris
16 avril 2026 – Théâtre Jean Vilar, Montpellier
LAURÈNE MARX À THÉÂTRE OUVERT
- Borderline love par Laurène Marx & Fanny Sintès (mise en espace) – 2022
- Je vis dans une maison qui n’existe pas (création) – 2023
- Jag et Johnny (avec Jessica Guillaud) – 2024
©Blithe Williams
PRODUCTION Cie Hande Kader/ Bureau des Filles
Texte Laurène Marx, Jessica Guilloud (à paraître en janvier aux éditions Blast)
D’après l’histoire de Jessica Guilloud (dite Jagp
Mise en scène Laurène Marx
Avec Jessica Guilloud
À partir de 13 ans
SAM 13, 20 ET 27 SEPT À 18H
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Portrait de Rita
En septembre 2023, Mathis, un écolier de 9 ans près de Charleroi, subit les insultes racistes de ses camarades. En réaction, il entre dans une colère jugée incontrôlable par l’école, qui décide d’appeler la police. A son arrivée, sa mère Rita, découvre son fils plaqué au sol par un agent de police.
A partir de cet acte de violence raciste, l’autrice et metteuse en scène Laurène Marx, spécialiste du seule en scène, et Bwanga Pilipili, comédienne, autrice et metteuse en scène, choisissent de raconter l’histoire à travers le parcours de la mère, Rita, une femme d’affaires camerounaise devenue aide-ménagère. Comment le regard blanc participe-t-il à la construction d’une vision réductrice et objectivante des femmes ? Sous la forme d’un stand-up triste, l’autrice interroge un parcours identitaire qui ne lui appartient pas, en en explorant les zones de trouble et de projection. La singularité du spectacle réside dans la rencontre de trois regards : celui d’une mère, au cœur de l’histoire ; celui d’une actrice, observatrice et elle-même victime de discrimination ethno-raciale ; et celui d’une autrice trans blanche, qui apporte sa propre réflexion sur la blanchité. Trois perspectives qui se croisent, unies par une même expérience de fétichisation et de déshumanisation. A partir d’entretiens menés avec Rita Nkat Bayang, Laurène Marx et Bwanga Pilipili ciblent un racisme systémique qui étouffe une femme dans son travail tout comme il étouffe son fils au sol.

Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en corréalisation.


NOTE D’INTENTION
« Le 30 septembre 2023, je participe aux Halles de Schaerbeek à la Nuit de l’Amour. J’y rencontre la performeuse belge Bwanga Pilipili qui dit un texte qui parle de violences policières, d’une agression qu’a subi un enfant de neuf ans à Charleroi dans une école spécialisée. Mathis est un enfant qui se fait insulter sans arrêt, qui est le seul noir de son école spécialisée. On l’appelle « chocolat » là-bas, et un jour il a un mouvement de colère. Il a un bloc-notes dans la main et il le jette sur le gamin qui l’a insulté. Et là, devant cet acte, la directrice de l’école appelle la police.
Bwanga nous raconte cette histoire et nous appelle à venir le lendemain au rassemblement à Bruxelles où je vois cette femme avec un micro, devant une statue, qui explique ce qu’il s’est passé qui pourrait être le racisme systémique expliqué aux idiots. L’histoire d’un garçon de neuf ans qui a subi un plaquage ventral, donc le même que Georges Floyd, et là tu vois qu’un enfant noir de neuf ans, ce n’est pas un enfant, c’est un noir.
Je suis allée trouver la maman, avec Bwanga, et je me suis dit que je voulais traiter ce sujet-là qui commence avant le petit Mathis, avec l’arrivée de Rita de Yaoundé en Europe alors qu’elle a une affaire florissante au Cameroun. Raconter comment quelqu’un qui vient de son plein gré se retrouve coincé, comment son fils est coincé au sol, étouffé, étouffé par un système avec un pays, la Belgique en l’occurrence, qui n’est pas un pays d’accueil, mais un piège pour cette femme camerounaise, qui va se retrouver à descendre socialement, à être dévaluée intellectuellement, humainement, à se retrouver femme de ménage alors qu’elle était femme d’affaires, et raconter tout le mécanisme qui mène à ça.
Donc c’est une histoire de la violence policière qui n’est pas que des enfants qui prennent des balles dans des voitures, qui est une violence des blancs, une violence étatique. C’est comment le regard des blancs fait d’une femme d’affaires une femme de ménage. Et mon propre regard.
La particularité de ce spectacle, c’est la rencontre entre Bwanga, Rita et moi. C’est qu’on a mélangé trois regards, celle qui l’a vécu dont c’est le portrait – donc Rita ; Bwanga qui est actrice et qui a vécu des choses parallèles, des choses similaires, qui est brillante dans son analyse du système ; et moi, une autrice trans blanche, qui vient avec son regard et son expérience de la blanchité, tout en ayant un lien avec ces deux femmes de ce que c’est la fétichisation et la déshumanisation. » – Laurène Marx
REVUE DE PRESSE
Le Canard enchaîné : « D’un simple regard, [Bwanga Pilipili] arrache un rire. D’une phrase, elle coupe le souffle. Elle électrise »
Le Monde : « Il faudrait (mais ce vœu est pure utopie) que ce spectacle se déplace d’un bout à l’autre de la France, hors des théâtres, dans les lycées, les mairies, sur les places publiques, les marchés. »
TTT dans Télérama : « Tout est délicat dans cette partition qui bouscule en même temps. Fait l’effet d’un électrochoc. »
Libération : portrait de Laurène Marx : « Je comprends la solitude, la fétichisation, l’isolement social »
France Culture, L’Avant-scène : « À partir d’entretiens avec Rita, Laurène Marx écrit son portrait, portée sur scène par la comédienne Bwanga Pilipili, pour parler de violence policière, de l’exclusion sociale et du racisme. »
Théâtral Magazine : « Laurène Marx est experte en stand-up triste. Pas besoin de faire rire pour capter les gens. Qu’elle joue ses propres textes ou qu’elle dirige une autre actrice, la conscience est toujours percutée. »
Les Inrocks : Laurène Marx « invente un genre plutôt inédit sur les planches, le stand-up triste : une femme, face à un micro, qui raconte des histoires »
Théâtral magazine : Bwanga Pilipili « nous déroule les événements avec une douceur désarmante et quelques piques très drôles. »
Télérama, portrait de Laurène Marx : « Laurène Marx […] affûte sa plume dans des monologues enragés. Un souffle rare qui se déploie sur plusieurs scènes cet automne »
Cultnews : Laurène Marx « maîtrise ce millefeuille de récit pour qu’il soit cohérent. […] Elle ne cherche pas la représentation fictionnelle, elle cherche la réparation, Portrait de Rita ne fait pas semblant. »
Sceneweb : « Laurène Marx s’attaque, avec une précision chirurgicale, au racisme et à la misogynie systémiques, et révèle, grâce à la puissance de jeu de Bwanga Pilipili, leurs conséquences néfastes jusque dans l’intimité des êtres et des vies. »
La Terrasse : « ‘Portrait de Rita’ de Laurène Marx dit le monde tel qu’il est : raciste, sexiste, violent. Un théâtre de la parole vif et nécessaire »
RFI, Sur le pont des arts [33 à 39 min] : « Laurène Marx manie l’humour noir comme personne, toujours avec une grande poésie […]. Une oeuvre profondément engagée«
France Culture, Les Midis de Culture : « un spectacle de combat politique, social, sociétal »
Libération, top 10 de la semaine : « la comédienne Bwanga Pilipili incarne la mère de l’enfant et porte les mots politiques, poétiques et concrets de Laurène Marx qui confirme la virtuosité impressionnante d’une écriture hors des clous. »
Coup d’Oeil : « un solo singulier par sa forme, bouleversant par le portrait qu’il brosse. »
Zone critique : « un seul-en-scène effroyable et donc nécessaire, porté par le jeu précis et incisif de la performeuse et metteuse en scène belge Bwanga Pilipili. »
L’Humanité : « Laurène Marx met en scène un texte brûlant issu d’entretiens. »
Politis : « La plume de Laurène Marx est au meilleur de sa vivacité. Elle excelle à clouer au pilori les systèmes racistes et misogynes à l’œuvre dans la chute de Rita. »
Sceneweb, soir de première : « Les soirs de première, j’arrive à la fois prête, concentrée et détendue, comme (certaines) athlètes. Je visualise mon parcours en étant consciente que ce n’est plus le moment d’avoir peur ou de douter. » – Bwanga Pilipili
La Terrasse, entretien avec Laurène Marx : « Théâtre Ouvert présente deux « stand-ups tristes » de l’autrice et metteuse trans Laurène Marx. […] Deux propositions pour dire le monde tel qu’il est. »
Télérama, les spectacles les plus attendus de l’automne : « ces trois spectacles narrent un morceau de notre époque, de notre histoire, tout en réinventant écriture et mise en scène si intensément maniés par Laurène Marx. »
Médiapart [Jean-Pierre Thibaudat] : « Debout, seule devant un micro sur pied, l’actrice Bwanga Pilipili dit avec force l’intense Portrait de Rita. La grande salle de Théâtre ouvert est comble, le public debout. »
Médiapart [Guillaume Lasserre] : » Laurène Marx et Bwanga Pilipili proposent un théâtre nécessaire et vibrant, qui rappelle que la parole, quand elle est libre, peut fissurer les murs du silence. À voir, absolument«
A2S Paris : « Bénéficiant d’une superbe performance de la talentueuse comédienne Bwanga Pilipili, ce spectacle, dont le thème principal est le racisme anti-noir, s’appuie sur un remarquable texte«
Théâtre du blog : « Voilà du théâtre agissant, du théâtre en vrai. […] ce travail-ci atteint un rare degré d’exactitude, là où l’émotion et la connaissance et le plaisir du jeu sont intimement tricotés. »
20h30, lever de rideau : « Portrait de Rita est une œuvre remarquable, vertigineuse et nécessaire. La comédienne y est sublime, magnifique, habitée, magistrale et tellement d’autres choses. »
ManiThéa : « L’écriture de Laurène Marx est précise, percutante, et réussit à passer de la colère à l’humour en quelques secondes. […] Les phrases de l’autrice ne caressent pas. Elles cognent. »
Les trois coups : « un rendez-vous avec une écriture forte et pluri-elles »
Le Score / Radio Nova : Laurène Marx : de « Portrait de Rita » à Jag et Johnny, le théâtre comme combat.
TOURNÉE
CRÉATION septembre 2025 – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris
Du 8 au 9 janvier 2026 – Les Quinconces-L’Espal, Le Mans
Du 20 au 30 janvier 2026 – Théâtre National de Strasbourg
18 février 2026 – Université de Lille
Du 3 au 21 mars 2026 – Théâtre National Wallonie Bruxelles
LES MUSIQUES DU SPECTACLE
- At last – Etta James
- My song – Labi Silfre
- I wish I Knew How it Would feel to be free – Nina Simone
LAURÈNE MARX À THÉÂTRE OUVERT
- Borderline love par Laurène Marx & Fanny Sintès (mise en espace) – 2022
- Je vis dans une maison qui n’existe pas (création) – 2023
- Jag et Johnny (avec Jessica Guillaud) – 2024
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Cie Hande Kader / Bureau des Filles*
COPRODUCTION Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Les Quinconces-L’Espal Scène Nationale du Mans, Le Festival d’Automne à Paris, le Théâtre National Wallonie Bruxelles, Les Halles de Schaerbeek, Collectif FAIR-E-CCN Rennes, Théâtre National de Strasbourg, Théâtre Sorano Scène conventionnée [Toulouse]
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Mars – Mons, arts de la scène, CCNRB – Collectif FAIR-E, Les Quinconces l’Espal – Scène nationale du Mans, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines.
Texte Laurène Marx (éd. Blast)
à partir d’entretiens de Rita Nkat Bayang réalisés par Laurène Marx et Bwanga Pilipili
Avec Bwanga Pilipili
Lumières Kelig Le Bars
Direction musicale Laurène Marx
Création musicale Maïa Blondeau avec la participation de Nils Rougé
Collaboration artistique Jessica Guilloud
Assistante Elsa Rayan
À partir de 16 ans
Ce spectacle contient des descriptions de violences sexistes, sexuelles, conjugales et à caractère raciste
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 20H
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Théâtre et amitié (triptyque)
« Trois pièces pour approcher l’expérience d’un théâtre de paix. Trois propositions pour interroger le présent partagé du théâtre, son trouble fondamental, comme une invitation à l’étonnement et à la jubilation du jeu. Et où grâce à la confiance et l’humour, l’expérience de l’incertitude ne conduirait pas à une frustration mais au contraire, à une libération du regard et du mouvement.
Ce qu’écrit Nicolas Doutey se situe dans un endroit rare, loin de l’ironie, qui est celui d’un théâtre de paix et d’étonnement. Ce qui est touchant d’abord chez ses personnages c’est l’attention qu’ils portent les uns aux autres, comment ils s’écoutent. Le spectateur est invité à suivre le cheminement chaotique d’une pensée qui avance dans un décalage burlesque permanent. La parole réfléchit et rebondit tout le temps sur ce qui est en train d’advenir. Chaque problème, chaque obstacle doit être envisagé réellement, au présent, par l’acteur. C’est une invitation à l’étonnement, à la jubilation du jeu et au suspense, à partir de laquelle se déploie une dramaturgie de l’amitié (et pas une dramaturgie du conflit comme on en a l’habitude).
Les personnages sont tous traversés par quantité de choses simultanément. Et cette simultanéité est aussi liée au fait qu’on ne sait jamais très bien où ils sont. Il y a une forme d’instabilité du lieu, et des temps qui se chevauchent comme les espaces se confondent. Un vertige nous prend, de manière différente dans chacune les trois pièces. Les personnages nous entrainent dans un trouble qui les ouvre vers l’inconnu. Et en même temps, il y a une forme de délicatesse qui fait que tout est léger, à la surface.
C’est une écriture qui se veut complètement poreuse au présent de la représentation, elle cherche à le capter dans une écoute commune où l’acteur n’est pas surplombant par rapport au spectateur, mais mis dans un rapport plus égal en ce qui concerne l’invention du sens ou de la fiction. Il n’y a pas de hors champ ni d’événement qui viendrait d’un extérieur imaginaire. Tout est là, et sans hiérarchie entre les événements et les faits, la parole et les choses. Tout est envisagé sans jugement avec la même rigueur comique. »
Sébastien Derrey
Je pars deux fois
Éd. Théâtre Ouvert | TAPUSCRIT
EXTRAITS
Pauline à peu de choses près on pourrait dire que rien n’a changé mais quelque chose a changé je n’arrive pas à percevoir ce qui a changé
Théâtre et amitié
Éd. Théâtre Ouvert I TAPUSCRIT
EXTRAIT
Quant à savoir où est le problème, je n’en sais rien, vous trouverez bien, où est-il, où sont-ils, quelque chose ne va pas.
La Table planétaire
Éd. Esse que
EXTRAIT
Il y a tant de choses qui ne sont pas sous nos yeux. Ça donne le vertige.


REVUE DE PRESSE
Sceneweb : « Sébastien Derrey fait advenir un théâtre aussi expérimental qu’intrigant, où la folie et l’absurdité se télescopent avec finesse. […] Ce théâtre impose l’altérité avec de vraies différences, il amuse par sa bizarrerie, et impressionne, aussi, par son travail. »
La Terrasse : « D’une précision organique, l’écriture de Nicolas Doutey interroge les soulèvements du présent et les béances du réel. Réunissant trois courtes pièces de l’auteur né en 1982, le metteur en scène Sébastien Derrey signe, à Théâtre Ouvert, un spectacle qui regorge de verve humoristique »
Un fauteuil pour l’orchestre : « L’écriture de Nicolas Doutey […] est dévorante, mine de rien. […] Les phrases paraissent miroiter sur les visages, les répliquent fusent, ricochent et font des vagues aussi vite refermées. Cette maestria est d’une insolente beauté, et l’on sourit autant des embardées du texte que de la sainte idiotie des acteurs capables de le tenir à bout de jeu. »
Hotello Théâtre : « Un théâtre de concorde, un présent réconcilié dans le trouble et l’incertitude – le lot de l aventure existentielle – qui fait l’expérience de l’étonnement et de la jubilation ludique […] Avec des interprètes talentueux et investis qui convainquent et persuadent. »
TOURNÉE
CRÉATION le 21 janvier 25 à l’Olympia – CDN de Tours
13 au 22 mars – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines
29 et 30 avril 2025 – Comédie de Béthune
©Christophe Raynaud de Lage
COPRODUCTION (en cours) migratori K merado ; Comédie de Béthune Théâtre et Centre Dramatique National ; L’Olympia, CDN de Tours ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Notoire, Paris ; La Fonderie, le Mans
SOUTIEN Malakoff – Scène nationale ; Théâtre 71 ; Studio Théâtre de Vitry ; T2G ; MC93 de Bobigny
La compagnie migratori K merrado est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile de France.
Textes Nicolas Doutey
Mise en scène Sébastien Derrey, en collaboration avec Vincent Weber pour le 2e volet du projet
Avec Rodolphe Congé, Vincent Guédon, Catherine Jabot, Nathalie Pivain, Olga Grumberg, Frédéric Gustaëdt
Scénographie Rémi Godfroy, Sébastien Derrey
Lumières Anne Vaglio (pour Théâtre et Amitié et La table planétaire), Rémi Godfroy (pour Je pars deux fois)
Son Isabelle Surel, assitée de Paulin Bonijoly
Costumes Elise Garraud
Accessoires (pour La Table planétaire) Olivier Brichet
Régie générale et lumières Emmanuelle Phelippeau, Titouan Lechevalier
Régie son Paulin Bonijoly
Assistante Lorraine Malherbe
Administration Silvia Mammano
Diffusion et développement Nacéra Lahbib
À partir de 15 ans
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H
Relâche exceptionnelle jeudi 20 mars
Du fait de la scénographie et pour des raisons de sécurité, nous n’avons pas la possibilité d’accueillir les personnes à mobilité réduite pour ce spectacle.
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
