Festival FOCUS #9

Lac artificiel

Mercredi 29 et jeudi 30 novembre à 20h

Laura et Salomé sont inséparables. Un samedi soir, au milieu d’un été, les deux adolescentes marchent le long de la route départementale, à la lisière de la forêt, à la recherche d’un endroit où faire la fête. Avec pour seul repère la signalétique fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin. Hors de la nuit, vers leurs souvenirs, à la dérive, dans un monde qui tangue, elles assistent à leur propre chute et à l’effritement de leur relation.

Dans cette pièce, Marine Chartrain évoque le moment charnière que représente l’adolescence, son instabilité, ses troubles, ses transformations. L’autrice façonne des dialogues vifs et réussit à ancrer avec justesse des monologues dans des situations concrètes d’une grande force scénique.

Remerciements Ludovic Lagarde, Antoine Oppenheim
©Jacob Stambach

Texte Marine Chartrain
Éditions Théâtre Ouvert | TAPUSCRIT
Mise en voix Céleste Germe
Collaboratrice artistique et jeu Maëlys Ricordeau
Création sonore Jacob Stambach
Dispositif son et vidéo Jérôme Tuncer

 

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Carte blanche à Nicolas Maury – Est, de Philippe Minyana

Samedi 18 novembre à 20h

Est est un chant à deux voix spécialement écrit pour Nicolas Maury. L’épopée d’un rescapé qui revient au monde.

Un homme revient de la guerre. Il parle à un autre homme qui est dans l’ombre, qui l’écoute. L’homme qui revient de la guerre évoque un ami avec qu’il a fui ; qui a perdu la vie ; mais c’est surtout le retour dans les pays en paix et l’émerveillement de redécouvrir les gestes ordinaires des existences qui fascinent et bouleversent le parleur. L’homme qui est dans l’ombre est un instituteur fou de lecture. Les deux gars, qui se sont rencontrés par hasard, deviennent amis, se confient et le parleur entraîne l’instituteur dans son périple. Et les voilà dans la maison familiale du parleur ; ensemble ils traversent ces lieux de mémoire et de vie…

Le texte est publié aux Solitaires Intempestifs.

©Christophe Raynaud de Lage

Texte Philippe Minyana
Ed. Solitaires Intempestifs
Par et avec Nicolas Maury, Philippe Minyana

Durée : 50 min
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Samedi 25 novembre à 20h

Deux meilleures amies, Lomane et Mélodie, décident de mettre un terme à leur colocation et par la même occasion, à leur amitié.

Au fil des pièces de l’appartement désert qu’elles traversent une dernière fois pour s’assurer de n’avoir rien oublié, elles replongent dans les souvenirs, elles rejouent les temps forts et les lieux communs de leur histoire.

Cet ultime état des lieux pour essayer de comprendre où l’amitié est tombée en pièces.

Après Drame Bourgeois, Murmures est le deuxième volet d’un triptyque avec et pour l’actrice Lomane de Dietrich. Ces textes visent à la construction d’un langage dans la déconstruction des rapports, comme une autopsie des ruptures sociales et intimes. Trois quêtes : l’amour, l’amitié, la famille.

MÉLODIE – Qu’est ce que tu veux que je te dise, c’est comme ça, la première personne du singulier est la chose qui m’émeut le plus au monde.
Je suis une ogresse
Je dévore les histoires
J’avale celles des autres
Toujours des histoires à raconter
J’essaye d’écrire la joie et l’amour parce que.
Parce qu’elles sont invisibles, seules les batailles restent en mémoire.

LOMANE – Tu n’écris que des conflits.

MÉLODIE – Alors c’est que j’échoue.

©Joseph Banderet
REMERCIEMENTS Louis Battistelli, Camille Bernon, Léna Bokobza-Brunet, David Clavel, Jeanne d’Antoine, Grégory Gabriel, Martin Kergourlay, Olenka Ilunga, Eva Lallier Juan, Claire Lasne-Darcueil, Anne Leprince-Ringuet, Grégoire Leprince-Ringuet, Claire-Lise Moreau, Clyde Yeguete
 

Texte et mise en voix Padrig Vion
Avec Mélodie Adda, Lomane de Dietrich
Collaboration artistique Lolita de Villers

Durée : 1h15
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Requin velours

Mercredi 15 et jeudi 16 novembre à 20h

Un été, Roxane est victime d’un viol. Le soir même, elle rencontre Joy et Kenza, les « Loubardes », qui deviennent ses amies. Avec leur soutien, Roxane tente d’obtenir réparation par le récit, le rêve et la fiction. Elle devient ensuite travailleuse du sexe et, peu à peu, se transforme en requin et renverse la violence. C’est l’histoire d’une quête de réparation.

Ce n’est pas tant du viol comme acte qu’il est question que des récits intimes et politiques autour de celui-ci : les récits procéduraux, judiciaires, ceux cathartiques, libérateurs et ceux qui cherchent à comprendre, à donner du sens. C’est une histoire singulière et sensible, une mise à nu des paradoxes, des hontes, des émotions, des nuances et des dialogues intérieurs qui font suite à une agression. C’est un sujet grave et pourtant banal, abordé comme seules des personnes concernées pourraient le faire : avec le décalage qui permet le rire, avec la douceur qu’il faut pour parler de la violence. Avec la poésie nécessaire.

Requin Velours est un texte brut et onirique, qui parle du travail du sexe, de la réparation, mais aussi de sororité, d’amitié et d’amour lesbien. C’est une quête à trois voix, une performance physique, poétique et politique.

REVUE DE PRESSE

L’Oeil d’Olivier : « Gaëlle Axelbrun donne vie avec une belle énergie à sa prose et touche au cœur. Plein de belles promesses, Requin velours saisit par son écriture sincère, sa plume brute autant qu’imagée. »

 

CRÉATION 2024-25 au TAPS – Théâtre Actuel et Public de Strasbourg

©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION compagnie Sorry Mom
SOUTIENS TAPS – Théâtre Actuel et Public de Strasbourg, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Centre des bords de Marnes, La Pokop, Bliiida, DRAC Grand Est, Région Grand Est, Haute École des Arts du Rhin, collectif À mots découverts, la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – CNES
Administration Alain Rauline
Remerciements Laurent Poitrenaux, Laurène Marx
Ce projet est soutenu par le dispositif Jeunes ESTivants de Scènes et Territoires de la DRAC Grand Est et par la bourse Expériences de Jeunesse de la Région Grand Est. Ce texte a bénéficié d’un accompagnement par le collectif À mots découverts (Paris). Texte lauréat des Voix du bivouac de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, juillet 2023.

Texte et mise en espace Gaëlle Axelbrun
Avec Mécistée Rhea, Cécile Mourier, Amandine Grousson
Assistanat Florence Weber
Scénographie Gaëlle Axelbrun
Costumes, assistanat scénographie Camille Nozay
Lumière Ondine Trager
Création sonore Maïlys Trucat

Déconseillé aux moins de 16 ans
ATTENTION : Cette pièce traite de violences sexuelles

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival 8e Festival du Jamais Lu Paris

Ma génération dit m… à la tienne [ cabaret polémique ]

Dimanche 5 novembre à 18h30

Faut-il encore embrasser les grands-mères, tuer les pères, rester de son temps et marteler que la jeunesse a tort ? La sagesse de l’âge est-elle parfois utile à celleux d’après ?
Faut-il obligatoirement se comporter en héritier quand on nous confie un legs ?
Quels fantômes généalogiques nous tourmentent d’une descendance à une autre ?
À qui la faute si nous en sommes là ?
Scrutons-nous un instant dans nos secousses générationnelles.
Car il suffit parfois d’une branche ajoutée à l’arbre pour que toute la forêt se redessine.

Lors de ce cabaret transatlantique, nous examinerons ce qui constitue, mue, disloque ou réunit les différentes échelles du temps adulte, dans les mots de leurs dignes représentant·es. Il s’agira d’identifier où se tisse le commun à travers des portraits subjectifs, des procès de bonne foi, des utopies naissantes ou lasses, des envies ou pas d’un ensemble, d’un mieux partagé.

Chaque génération avancera ses arguments en paroles binômes proférées par des Québécois·es et des Français·es, histoire de percevoir si les embarras sont les mêmes, que les racines poussent sur le vieux ou le nouveau continent.

 

 

 

 

 

 

 

©Joseph Banderet
Durée : 1h45
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Samedi 4 novembre à 20h

C’est l’histoire de Maddie, 19 ans, à qui un jour on a dit qu’elle était trop radicale.
C’était à la cafétéria du supermarché SUPERV où elle travaillait tout l’été.
C’est l’histoire du moment où on ne peut plus revenir en arrière.

Une jeune femme décide simplement de ne plus manger les gâteaux fourrés au chocolat d’une certaine marque. Une grande marque. Elle refuse, elle fait un choix. L’entreprise néglige ses employé.e.s, les patrons font des millions, les gâteaux sont de plus en plus chers, les gens qui les achètent ont de moins en moins d’argent, le déséquilibre est insensé.

C’est un début pour elle (peut-être, on ne sait pas).
Et son acte, pourtant minuscule, dérange (déjà).
Ce qui est un début pour Maddie semble extrême pour d’autres.

On est en droit de se demander si les réactions qu’elle reçoit ne sont pas aussi radicales ? Les prises de positions font-elles peur ? Sortir de la norme, du quotidien, de la bien-pensance, ça effraie ?

À ce moment-là Maddie a comme la tête qui tourne. Elle pourrait presque poser sa main sur la chaise qui est devant elle, pour sécuriser une chute imaginaire, mais rien. Pas de chute. Elle ne tombe pas, elle reste droite. Elle a peur de perdre ses mots, mais ils sont là, dans sa bouche, elle le sait.
Présentation du texte par l’auteur
Les autres vidéos de Raphaël Bocobza 
 

©Joseph Banderet
Durée : 1h10
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival 8e Festival du Jamais Lu Paris

La nuit m’avale – Coup de coeur Montréal

Samedi 4 novembre à 16h

C’est l’été, on suffoque. La nuit mange le ciel à grosses bouchées.
Milly, Julie-Julien et Caro, trois adolescentes écorchées, tentent de vivre avec le sentiment de vide qui brûle dans leur ventre.
Milly vomit sa haine dans son journal intime et cherche des façons de mourir sans vouloir mourir.
Caro est enceinte et vend de la drogue pour acheter une nouvelle vie à son bébé.
Julie-Julien flâne dans les ruelles pour passer le temps et sympathise avec les chats perdus.
Elles sont toutes les trois traversées par le besoin urgent d’exister selon leurs propres conditions.

JULIE-JULIEN. La nuit m’appartient
MILLY. La nuit t’appartient
Je penserais pas moi
JULIE-JULIEN. Pourquoi ?
MILLY. C’est comme mettre du ketchup sur une pointe de gâteau au fromage
Ça va pas ensemble
Toi, t’es le ketchup insignifiant
Pis la nuit, elle, une belle pointe de gâteau au fromage sexy
C’est pas un match qui fonctionne
JULIE-JULIEN. C’est ça qu’on va voir
Présentation du texte par l’auteure
Les autres vidéos de Kathleen Laurin-McCarthy 
 
 

La nuit m’avale a été lu une première fois au Jamais Lu Montréal en mai 2023.
©Joseph Banderet
Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Vendredi 3 novembre à 20h30

Suzanne est professeure de musique au collège. Elle mène une vie paisible dans une maison située sur le bord d’une crique à l’eau exceptionnellement fraîche.
La vie de Suzanne est bouleversée le jour où la destruction de la crique est annoncée. Une centrale nucléaire sera construite. Dans la région, un mouvement de contestation s’organise contre le projet. Mouvement massif qui, d’abord pacifique, se radicalise progressivement.
La pièce raconte l’histoire de ce mouvement du point de vue de Suzanne qui, de paisible citoyenne, va se transformer en militante acharnée. En bout de course, Suzanne pressera la détente.

MAIRE. Une grande nouvelle attend la commune Suzanne.
Le·la Président·e vient.
SUZANNE. Le·la Président·e ?
MAIRE. Oui Suzanne. Le·la Président·e. Il·elle vient dans la Commune. Vient dans la crique.
SUZANNE. Qu’est-ce qu’il·elle vient faire dans la crique ?
MAIRE. Un discours sur l’environnement. Le Palais Présidentiel veut un beau décor. Bonnes nouvelles à la clé pour la Région, pour la Commune.
Le Palais a repéré votre maison. Votre maison surplombe la crique. Vous voyez cette fenêtre, là. C’est cette fenêtre que les Renseignements ont repérée. Très bon poste pour un tireur d’élite.
SUZANNE. Les Renseignements ont repéré ma fenêtre ?
Présentation du texte par son auteur
 
 

 

  

 

 

©Joseph Banderet
Durée : 1h50
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival 8e Festival du Jamais Lu Paris

L’atelier québécois – Au marqueur permanent

Vendredi 3 novembre à 19h

En 1990, à l’université Browns dans le Rhode Island, un groupe de jeunes femmes est surnommé par les médias locaux les Magic Markers Terrorists, puisqu’elles écrivent et tiennent à jour sur le mur d’une toilette pour femmes du campus une liste d’hommes ayant des comportements sexuels répréhensibles.

Au marqueur permanent s’inspire de cette affaire en la décalant dans un Québec autofictionnel des années 90. On y suit le destin de cinq personnages qui participent à un type de soulèvement semblable : de leur rencontre l’une avec l’autre, aux réprimandes de l’école, au combat pour que la liste reste active, jusqu’à la dissolution du groupe quelques mois plus tard.

En écho à trois vagues successives de dénonciations étrangement similaires jusqu’à #metoo, il est question ici, avec humour, délicatesse et joie, de l’épuisement féminin, et des traces qu’inlassablement l’histoire tente d’effacer. Une forme de main tendue vers cette autre génération de femmes qui a pavé la voie à de houleux combats, permettant malgré tout de mener de nouvelles batailles féministes.

J’ai gardé mes yeux plantés dans ceux de la fille en face de moi, le bras gauche replié sur moi, protégeant 3 bouteilles de 541 ml de jus de canneberges, pis dans ma main droite, un tout petit sac de papier plus blanc que les murs de la pharmacie, dans lequel les plus futés auront deviné qu’il y a 7 comprimés gros comme des torpilles : 7 jours d’antibiotiques pour guérir une vilaine infection urinaire. 7 torpilles avant d’arrêter de pisser du feu.
Présentation du texte par l’auteure 
 
Les autres vidéos de Carolanne Foucher
 

 

 

 

Carolanne Foucher bénéficie d’une résidence d’autrice aux Récollets organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
©Joseph Banderet

Texte Carolanne Foucher
Dramaturgie et mise en voix Sonia Ristic
avec les apprenti·es du Studio ESCA Aglaé Bondon, Jasmine Cano, Marie-Camille Le Baccon, Milla Nizard, Rose Noël

Durée : 1h40
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)

Je vis dans une maison qui n’existe pas

Du 11 au 16 avril

Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans la maison qui n’existe pas il y a : Madame Monstre, Les Tout Petits, et Nuage le nuage. Il n’y a pas longtemps Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Nikki doit retrouver son calme et pour ça elle a besoin de Madame Monstre, des Tout Petits et de Nuage le nuage. Sans ça elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle… 

Je vis dans une maison qui n’existe pas est un texte entre naïveté d’un conte enfantin et brutalité pragmatique d’une prose directe et crue.

La pièce tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs de la personnalité et de problèmes de gestion de la colère. Elle ouvre une fenêtre sur la gestion des traumas d’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuroatypiques se sentent exclu.e.s, indapté.e.s et irrécupérables.

je vis dans une maison qui n’existe pas…parfois je prends trop de médicaments aussi. je crois que je me dis que si j’en prends beaucoup d’un seul coup ça va me guérir d’un seul coup…au moins me soulager du poids de ma vie…
au début de cette histoire je mets ma tête dans le four et c’est pas pour vérifier la cuisson de la pizza…j’suis dans le gaz…
je voudrais te dire que c’est la faute de quelqu’un , que c’est par amour mais c’est pas l’amour qui m’a fait ça, c’est quelqu’un mais c’est pas l’amour…
je voudrais te dire que c’est une histoire d’amour mais c’est pas une histoire d’amour, c’est une histoire de solitude. 
Je vis dans une maison qui n’existe pas et je m’appelle Nikki.
et dans la maison avec moi il y’a Madame Monstre et les Tout Petits
Et Nuage le nuage aussi…mais ça n’a pas d’importance réelle…
Ces derniers temps on ne voit plus les Tout Petits et ça
m’inquiète moi…moi ça m’inquiète…
Il y’a pas longtemps je suis rentrée dans une colère je suis rentré et je
suis pas sortie depuis.
Depuis je cherche la sortie de la colère….
……………

REVUE DE PRESSE

Radio Campus Paris : « […] c’est terriblement bien écrit. De la poésie diamant brut. L’interprétation est d’une finesse implacable, avec des intonations, des rythmes, des émotions qui annulent toute distance entre interprète et spectateur. Tout ici est juste, et cette radicalité fait sens. » 

L’Oeil d’Olivier : « Laurène Marx affine son jeu et la maitrise de son image, de sa présence scénique. Plus ancrée au plateau, elle insuffle à son texte une intensité tellurique, que cisèlent parfaitement les lumières savamment créées de Kelig Lebars. »

Cult news : « L’écriture de Laurène Marx est une révolution. […] si Baudelaire existait aujourd’hui, il serait elle, cette femme trans non binaire, écorchée très vive. Sa poésie est unique autant que sa présence précise sur cette scène vide d’objets, mais pleine de sens. »

Détectives sauvages : « Plus qu’un texte, Je vis dans une maison qui n’existe pas s’affirme comme un espace alternatif, comme un refuge débâti, comme une volcanique terre promise qui ne tourne plus « le dos à la nuit » mais qui accueille, hurle et invente en même temps le “TOUT” irréductible de Nikki. »

Toute la culture : « Le texte, le jeu, la direction sont tous politiques et urgents. Je vis dans une maison qui n’existe pas rappelle un fait : la normalité est une construction et pourtant ce fait est sans cesse piétiné. Laurène Marx manifeste sans hausser le ton, de sa présence totale, contre “l’immense pression que subissent les gens qui ne sont pas conformes”. »

Sceneweb : « Laurène Marx met le public de Théâtre Ouvert en émoi.  (…) Son nouveau texte au titre aussi bouleversant que son contenu. Je vis dans une maison qui n’existe pas confirme la portée déflagratoire de l’écriture de l’autrice autant que sa présence scénique saisissante. Une soirée sous haute intensité émotionnelle. »

Art-Chipels : « […] on reste touché par la sincérité qui émane du texte et révèle des plaies qui restent à vif. Laurène Marx, dans sa manière de faire de son expérience de vie de trans non-binaire la matière de ses spectacles, est unique. Et émotionnante. »

Nos plans cult, par Cult news : « Je vous intime l’ordre d’aller écouter les mots si bien dits et si bien écrits de Laurène Marx à Théâtre Ouvert. Laurène Marx est l’autrice la plus puissante que nous ayons. »

Artsmouvants.com : « L’écriture a d’exceptionnel cette approche qui toujours touche au vrai. Le maquillage, l’habit de scène ou même le nom d’emprunt fictionnel ne suffisent pas, l’intime surgit, sans fard, sans costume, d’une pudeur qui ne triche pas. Au-delà de la sincérité, la puissance de l’écriture se mêle à l’évidence du plateau. Laurène Marx capte l’attention d’une aura manifeste et d’une présence lumineuse qu’impose son authenticité. Elle aborde la détresse psychologique de l’être qui ne trouve sa place qu’en son for intérieur pourtant bousculé. De cette intranquillité jaillit une écriture à vif, faite d’injonctions qui transforme le monologue en un dialogue ouvert vers le public. Intense et fulgurante Laurène Marx suspend l’instant, le trouble et confirme la puissance sensible d’un style aussi personnel que déflagrateur. »

Manifesto.XXI : « Avec Je vis dans une maison, je suis en train d’ouvrir un truc, parce que t’as une personne trans qui vient parler de neuroatypie. D’habitude, les personnes trans ne viennent parler que de trucs trans. » – interview de Laurène Marx

TOURNÉE 

CRÉATION du 11 au 16 avril – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
14 juin 2024 – Festival Chahuts – TNBA – CDN Bordeaux
6 et 7 juillet 2024 – Festival de la Cité – Lausanne les 6 et 7 juillet 2024
14 ou 15 août OU 15 et 16 août – Far Festival – Nyon du 14 ou 15 août OU 15 et 16 août 2024
22 et 23 novembre 2024 – Théâtre Sorano – Toulouse
du 2 au 6 décembre – Théâtre National de Strasbourg 
du 13 mars 2025 – Université de Lille 
29 et 30 avril 2025 – Le Quai – CDN Angers 
14 au 25 mai 2025 – Théâtre Paris Villette

©Lou Respinger
PRODUCTION Cie Je t’accapare / Bureau des Filles 
COPRODUCTION  Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre National de Strasbourg, CCN de Rennes – Collectif FAIR-E, Bain Public – St Nazaire, Maison Poème – Bruxelles 
SOUTIEN Ministère de la Culture – DRAC Pays de Loire et le Département Pays de la Loire

Texte et mise en scène Laurène Marx
éd. blast, parution le 19 avril
Assistanat à la mise en scène Jessica Guilloud
Collaboration artistique Fanny Sintès
Avec Laurène Marx
Création sonore Nils Rougé
Lumières Kelig Le Bars
Régie lumières Gabrielle Marillier

 

À partir de 13 ans

LUN, MAR À 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30

Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€