Festival Festival ZOOM#8

Les Enchantements

Vendredi 16 juin à 20h

Au cours de trois journées de canicule où le temps s’étire, six personnages, trois hommes et trois femmes, décident progressivement de ne plus subir la chaleur et de prendre les choses en main pour améliorer leur quotidien, et si possible en parallèle, faire de l’argent. 
Explorant une langue qui prend sa source dans le béton et les barres d’immeuble, Les Enchantements raconte l’histoire d’une jeunesse qui se réinvente face à l’adversité. Elle parle de rires, d’embrouilles, mais surtout de débrouillardise, de solidarité et de la force surpuissante du collectif.

MO – Ah ouais j’voulais savoir c’est vous qui avez défoncé la balançoire l’aut’fois nan ?
LU – La rouge là ah ouais ouais mais attends chte raconte c’est quand on était avec les autres là ils cherchaient les histoires de ouf moi tu m’connais j’veux pas d’problèmes mais jamais il s’approche ça y est c’est bon il fait quoi alors c’est pas j’marche vers lui genre j’vais t’enculer
MO – C’est pas ça qu’chte d’mande l’histoire j’la connais juste va réparer
LU – Chuis quoi moi réparateur de balançoires
MO – Tu casses tu répares
LU – Mais t’as fumé toi j’ai autre chose à foutre
MO – Tu casses tu répares

REVUE DE PRESSE

Toutelaculture.com, 29 novembre : « Si l’on comprend que le thème est celui de l’éco-anxiété, sa réalisation s’inscrit, elle, dans le réel. Une tranche de vie au goût de transpiration et d’asphalte brûlant qui pousse ces jeunes à trouver une solution avantageuse pour eux mais également pour la cité. »
 
CRÉATION le 15 janvier 2024 à Théâtre Ouvert
 
 
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION
 collectif STP, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines
AVEC LE SOUTIEN du CENTQUATRE Paris, de la DRAC – Auvergne Rhône Alpes
Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT

Texte Clémence Attar
Édité aux éditions Théâtrales
Collectif STP
Mise en espace Clémence AttarLouna Billa
Avec Salomé Ayache, Jessim Belfar, Mama Bouras, Ryad Ferrad, Oumnia Hanader, Antoine Kobi, Clyde Yeguete
Scénographie Mathis Brunet-Bahut
Création sonore Amaury Dupuis
Costumes Françoise Léger
Création lumière Lou Morel

À partir de 13 ans

Durée : 1h00
Grande Salle
Festival Festival ZOOM#8

La Cérémonie du chocolat

Jeudi 25 mai à 20h

La Cérémonie du chocolat  brosse le portrait d’un groupe d’adolescent·e·s – encadré.e.s par des parents imparfaits. Ces tout jeunes gens sont saisis dans l’instant où surgissent en eux la passion amoureuse et le désir physique. Quittant définitivement l’enfance, ils et elles sont tour à tour bouleversé·e·s par les tremblements du corps, parfois désespéré·e·s de ne pas rencontrer la réciprocité, déterminé·e·s en tout cas dans l’affirmation de leur orientation sexuelle.
Ils et elles sont également traversé·e·s par la question du futur, inquiet·ète·s du délitement du monde que les adultes vont leur laisser en héritage.
C’est donc bien à un rite de passage que nous assistons, rite plein de questionnements et de violence mais porté par un souffle poétique et une immense pulsion de vie.

J’ai essayé de ne plus te parler. De ne plus te regarder. De ne plus te voir. J’ai escaladé des montagnes, j’ai couru des marathons. J’ai nagé jusqu’à l’asphyxie. J’ai passé des nuits à boire et des nuits à pleurer. J’ai vomi. Je me suis scarifié. Me voici devant toi, enfantin, vulnérable. Sarah, je ne peux pas ne pas t’aimer. Je suis ce que je suis. Je suis ce qu’on a fait de moi. Maintenant je vais fermer les yeux. Si tu ne veux pas de moi, disparais dans les ténèbres. Mais si tu crois que tu peux m’aimer, je veux dire, apprendre à m’aimer, tel que je suis, cabossé, vulnérable, alors, alors, ne bouge pas.

 

Texte et mise en espace Jean-René Lemoine 

Avec Jasmine Cano, Amandine Doistau, Aurélien Fayet, Gaspard Gevin-Hié, Noémie Moncel, Vincent Odetto, Léa Constance Piette, Altynay Tuganbekova, Baptiste Znamenak

Durée : 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Festival ZOOM#8

Je vis dans une maison qui n’existe pas

Mardi 30 & mercredi 31 mai à 20h

Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans la maison qui n’existe pas il y ‘a : Madame Monstre, Les Tout Petits, et Nuage le nuage. Il n’y a pas longtemps Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Nikki doit retrouver son calme et pour ça elle a besoin de Madame Monstre, des Tout Petits et de Nuage le nuage. Sans ça elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle… 

Je vis dans une maison qui n’existe pas est un texte entre naïveté d’un conte enfantin et brutalité pragmatique d’une prose directe et crue.

La pièce tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs de la personnalité et de problèmes de gestion de la colère. Elle ouvre une fenêtre sur la gestion des traumas d’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuroatypiques se sentent exclu.e.s, indapté.e.s et irrécupérables.

REVUE DE PRESSE

Toute la culture : « Le texte, le jeu, la direction sont tous politiques et urgents. Je vis dans une maison qui n’existe pas rappelle un fait : la normalité est une construction et pourtant ce fait est sans cesse piétiné. Laurène Marx manifeste sans hausser le ton, de sa présence totale, contre “l’immense pression que subissent les gens qui ne sont pas conformes”. »

Artsmouvants.com : « L’écriture a d’exceptionnel cette approche qui toujours touche au vrai. Le maquillage, l’habit de scène ou même le nom d’emprunt fictionnel ne suffisent pas, l’intime surgit, sans fard, sans costume, d’une pudeur qui ne triche pas. Au-delà de la sincérité, la puissance de l’écriture se mêle à l’évidence du plateau. Laurène Marx capte l’attention d’une aura manifeste et d’une présence lumineuse qu’impose son authenticité. Elle aborde la détresse psychologique de l’être qui ne trouve sa place qu’en son for intérieur pourtant bousculé. De cette intranquillité jaillit une écriture à vif, faite d’injonctions qui transforme le monologue en un dialogue ouvert vers le public. Intense et fulgurante Laurène Marx suspend l’instant, le trouble et confirme la puissance sensible d’un style aussi personnel que déflagrateur. »

Je vis dans une maison qui n'existe pas / Laurène Marx © Christophe Raynaud de LageJe vis dans une maison qui n'existe pas / Laurène Marx © Christophe Raynaud de LageJe vis dans une maison qui n'existe pas / Laurène Marx © Christophe Raynaud de Lage

PRODUCTION THÉÂTRE OUVERT – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Ile de France, Compagnie Je t’accapare
COPRODUCTION BAIN PUBLIC – Saint Nazaire
PRODUCTION ÉXECUTIVE EMILIE GHAFOORIAN – FAB
©Christophe Raynaud de Lage 

Texte Laurène Marx
Mise en espace Laurène Marx, Fanny Sintès
Avec Laurène Marx, Fanny Sintès
Création sonore Nils Rougé 

Durée : (estimée) 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Festival ZOOM#8

Drame bourgeois

Mardi 23 mai à 20h

C’est Louis et L.
C’est deux solitudes.
C’est deux itinéraires, deux errances entre deux saisons, entre deux villes, entre deux histoires. 
Ils pourraient s’aimer, mais ils ne se connaissent pas. 
Et déjà ils se séparent.

L. – On aurait 
Qui aurait proposé?
On aurait pris un café 
LOUIS – Rue des Saints Pères. 
Je ne sais pas
Qui a proposé 
L. – Je ne prends jamais les initiatives. 
Vous me l’auriez reproché
Je n’envoie pas les messages je n’en vois pas l’intérêt
Je ne me fais pas désirer je me fais peur 
C’est pour ça que je fuis les responsabilités, les prises de partis, les prises de décisions, les prises 
Je fuis comme l’eau. Sinon je court-circuite.

REMERCIEMENTS David Clavel, Eva Lallier Juan, Claire Lasne-Darcueil, Grégory Gabriel, Grégoire Leprince-Ringuet, Barbara Métais-Chastanier 

🔺 COMPLET : Inscrivez-vous sur la liste d’attente
accueil@theatreouvert.com | 01 42 55 55 50

Texte et mise en espace Padrig Vion 
Avec Louis Battistelli, Lomane de Dietrich

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Festival ZOOM#8

Conversation entre Jean ordinaires

Vendredi 2 & samedi 3 juin à 20h

Jean-François et Jean-Claude se connaissent depuis 18 ans. Depuis leur début, l’un joue le rôle tantôt du metteur-en-scène, tantôt du souffleur, l’autre joue le rôle de l’acteur. Aujourd’hui le projet est de les mettre face-à-face, tête-bêche, cul et chemise sur un plateau parce que le moment est venu de voir comment ça tonne deux JEAN ordinaires qui se baladent de répliques en répliques en bord de mer, en front de scène.

Jean- Claude Pouliquen a commencé le théâtre en amateur avec Madeleine Louarn, avant de devenir comédien professionnel au sein de l’Atelier Catalyse qu’elle dirige depuis trente ans. Il est le membre le plus ancien et un des piliers de cette entreprise unique en son genre consistant à faire du théâtre avec des personnes en situation de handicap mental.

La pièce interroge la nécessité du jeu et de l’autre et en cela éclaire l’amitié entre ces “Jean”. Posant la question de la “normalité”, l’autrice livre un texte mosaïque monté par Jean- François Auguste façon Rubik’s Cube pour mieux “comprendre le mécanisme interne d’un monde où les vérités colorées sont toujours en mouvement…” Si François et Claude sont des Jean comme tous les gens, leur spectacle est loin d’être ordinaire.

NOTE D’INTENTION

« Dans notre monde inachevé, on trouve des JEAN. Des Jean-François Auguste, des Jean-Claude Pouliquen, des Jean-Sébastien Bach, des Jean foutre, des Jean Siberg, des Jean-Luc Godard, des Jean-Philippe Smet, des Jean-René Lemoine, des Jean-Baptiste Poquelin, des gros Jean comme devant, des Jean-Charles de Castelbajac, des Jean Jaurès, des Jean Dubuffet… et Jean passe.

Dans notre monde Rubik’s cube on aperçoit des carrés vides, des portes d’entrée et de sortie, on regarde la réalité au sérieux, on l’expérimente, on tente de ne pas s’aplatir devant elle, et on ne dit pas « c’est normal ».

Parce que, franchement, qu’est-ce que la normalité ? Une place de choix dans une étude statistique ? Une « chose » quantitative et objectivable ? Une adaptation réussie ? Une injonction sociétale ? Une efficacité au bonheur ? Une facilité évidente à accepter les règles du jeu ? Une aptitude à garder une humeur égale ? Mens sana in corpore sano? Un gout prononcé pour les idéologies dominantes ? Une dissimulation efficace de ce qui dépasse, de ce qui pousse de travers, de ce qui s’en va battre la campagne ? Un espace commun vers lequel tendre ? Un vœu triste et gris ? Un réconfort sucré-marshmallow-Barbe-à-Papa ? Une confusion héréditaire ? Une pauvreté d’esprit, plus précisément, un manque d’imagination ? Un mensonge répété à l’envie, à n’en plus finir, à n’en plus pouvoir ? Une carabistouille ? Un bobard ? Des balivernes ? Des  sornettes ? Des fadaises ? Une niaiserie ? Une insulte ? Une calamité ? La Hess, miskine, elle n’existe pas ! » – Laetitia Ajanohun

TOURNÉE

Comédie de Caen CDN de Normandie du 2 au 5 mai 2023
Centre national de la création adaptée de Morlaix les 16 et 17 mai 2023

Photos © Christophe Raynaud de Lage 

©Jérôme Gorin
PRODUCTION For Happy People & co
COPRODUCTION Comédie de Caen CDN de Normandie, CNCA de Morlaix
La compagnie For Happy People & co est soutenue par la Drac Île de France au titre du conventionnement et par la Région Île de France au titre de la PAC.

Texte Laëtitia Ajanohun
Mise en scène, scénographie Jean-François Auguste
Avec Jean-Claude Pouliquen, Jean-François Auguste
Création lumière Nicolas Bordes
Création sonore Antoine Quoniam
Collaboration artistique Morgane Bourhis

Durée : 1h10
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Laboratoires

TRIGGER WARNING (lingua ignota)

Vendredi 3 mars à 21h

Trigger : le déclencheur, ce qui déclenche, provoque, mais aussi la gâchette, la détente de l’arme à feu. Warning : attention, mise en garde, alerte, avertissement.
Trigger Warning : attention à ce qui pourrait vous transpercer. 

Imaginez que votre téléphone devienne un sujet doué de parole. Quelles seraient les voix des notifications et images qui défilent sur votre écran ?

Trigger Warning donne à entendre l’intérieur d’un téléphone, celui de Zed, personnage plongé dans le tourbillon quotidien et incessant des réseaux sociaux. De posts instagram en live streams se tisse le destin de cet·te adolescent·e non-binaire qui se retrouve soudainement au coeur d’un drame virtuel. Au coeur de la nuit, la tension monte. Sur scène, pas d’écran, seulement des corps donnant voix à une parole multiple, tantôt bienveillante, tantôt menaçante. L’identité de Zed, perdue au milieu de cette polyphonie, se retrouve écartelée entre le réel et le virtuel.

Trigger Warning (lingua ignota) de Marcos Caramés-Blanco

Mise en voix Céleste Combes, Casseline Gilet, Thaïs Salmon
Avec Ines Collet, Julie Douet-Zingano, Anaëlle Queuille

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Laboratoires

LAC ARTIFICIEL

Jeudi 2 mars à 21h

Un samedi soir, dans une zone péri-urbaine, Laura et Salomé cherchent à faire la fête et tentent de rejoindre une soirée qui a lieu au bord d’un lac artificiel. C’est une longue nuit d’errance qui débute pour ces jeunes adultes. À la dérive, dans un monde qui tangue, engluées dans leurs propres marasmes, les deux amies se perdent dans des espaces à la fois mentaux et réels. Cette nuit de fin d’été va révéler les failles de leur amitié.

Un parking. Une route. Une forêt. Un lac.
Plus loin, la nuit. Plus loin, le vide.
Là, deux amies.
Là, à la lumière faible d’un réverbère, l’étau se resserre.
Avec pour seul repère la signalétique routière fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin. Hors de la nuit, vers leurs souvenirs.
Là, les ronces. Là, la boue.

LAC ARTIFICIEL de Marine Chartrain

Mise en espace Ines Collet, Julie Douet-Zingano
Avec Dounia Brousse, Lucie Ouchet

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Laboratoires

Made in Marilyn

Jeudi 2 mars à 19h30

2014, République des Tropiques. Une gigantesque statue de Marilyn Monroe mise à la décharge provoque la réminiscence d’une disparition que certain·e·s cherchent à oublier, d’autres à expliquer. Sur fond de tragédie familiale, il s’agit d’une histoire de fantômes et de deuil impossible. Quels sont les mythes qui nous construisent face aux rêves qui nous détruisent ? Marilyn à la décharge, c’est autant un symbole qu’un présage.

Made in Marilyn se révèle être une quête pour ses différents personnages, qu’elle soit quête de l’autre ou quête de soi. Notre angle de recherche pour ce travail repose sur ces enjeux identitaires intimes, mais également sur leurs parallélismes avec une société formatée par la culture du paraître, la tyrannie de l’image, le capitalisme et la surconsommation. Dans un aller- retour troublant entre cette famille et la figure de Marilyn Monroe façonnée par le culte d’un idéal féminin, ce texte nous invite à voir comment la fascination pour des modèles peut entraîner la déconstruction de son identité propre ainsi que des normes et des réalités considérées comme irrévocables. Depuis le Hollywood des années 60 jusqu’aux quartiers pauvres des Tropiques en 2014, les lois de la conformité n’ont pas cessé d’opérer.

Made in Marilyn de Constance de Saint Remy

Mise en espace Léa Falconnet, Anaëlle Queuille
Dramaturgie Valentin Suel, Chloé Royou
Avec Léa Falconnet, Samuel Garcia-Filhastre, Casseline Gilet, Anaëlle Queille, Chloé Royou, Thaïs Salmon

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#7

Le Pergélisol temporaire

Samedi 29 octobre à 16h

Au long d’une résidence cet automne dans nos parages, l’autrice québécoise Marianne Dansereau mettra les derniers traits à un texte brillant-tout-neuf. Lampes au front, une dizaine de jeunes actrices et acteurs entreront dans son atelier pour fouiller ses pages et y dénicher les pépites. Pour mener l’équipée : le metteur en scène français Philippe Canales, vaillant éclaireur des dramaturgies novatrices.

Samuelle est aveugle de naissance. Lorsque son chien guide est forcé de prendre sa retraite, le deuil l’envahit. Or, elle doit envisager un nouvel allié pour son quotidien : par souci économique et écologique, les instances gouvernementales subventionnent dorénavant des guides robots « à la fine pointe de l’intelligence artificielle, d’une fiabilité indéfectible et garantis à vie » aux personnes en situation de handicap visuel. Dans son appartement avec sa colocataire, Samuelle apprend à cohabiter avec la machine. L’arrivée du robot bouleverse non seulement leur dynamique de colocation, d’amitié et la relation d’amie/proche aidante qui les lie, mais également leurs convictions profondes. Peu à peu, l’appartement se transforme en une banquise qui dérive, le réalisme fond pour laisser la fiction émerger de sous la glace.

Fable environnementale et technologique, Le pergélisol temporaire réfléchit à la relation de l’humain face à l’humain, de l’humain face à l’animal, de l’humain face au non-vivant créé par l’humain et finalement, de l’humain face à la nature.

Les craques de ton plancher
Sont des crevasses profondes et veloutées
et leurs parois
Sont striées de strates
où différentes couches de sédiments
se sont accumulées au fil des années
Des siècles
Des millénaires
La banquise c’est ta chambre
Ta chambre c’est la banquise
Ton bureau banc de neige
Ta bibliothèque banc de neige
Ta commode banc de neige
La présentation par l’autrice Marianne Dansereau :

©Joseph Banderet
Résidence d’auteur organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec

Texte Marianne Dansereau
Mise en voix Philippe Canales
avec les apprenti·e·s du Studio d’Asnières – ESCA : Alexis Debieuvre, Aurélien Fayet, Julien Gallix, Anthony Martine, Pierre-Loup Mériaux, Altynay Tuganbekova, Léa Tuil, Héloïse Werther

 

 

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Dimanche 30 octobre à 18h30

Peut-on avoir le coeur qui bat à gauche et se comporter quand même avec droiture?
Nous arrive-t-il de foncer droit dans le mur même si on persiste à se lever du pied gauche?
Autrement dit, quand un artiste prend la parole aujourd’hui, quel bord s’exprime en lui?

Scrutons-nous un instant dans le miroir craquant de notre gauchitude.

Dans ce cabaret transatlantique résolument politique, nous examinerons ce côté-ci et ce côté-là de nos gestes, à la traque agitée de nos fêlures.
Car la cohérence peut être un combat des plus rudes.
En vaillants funambules, nous irons enjamber les vides qui parfois essaiment nos pensées.
Nous aurons l’oeil sur nos angles morts.
Nous pencherons par ici ou nous divaguerons par là.
Nous dirons vrai, nous avouerons tout.
Et si par mégarde nous glissons vers le flou, observons vers quel sens se fera la culbute, elle pourrait bien avoir l’aisance des voltigeurs.
Car nous ne maîtrisons au fond qu’une chose : notre propre fiction.

À partir de mots qui font l’actualité brûlante, des réalités, des visions, des vibrations qui s’entendent de manière distincte en France et au Québec, quatre binômes d’autrices et d’auteurs issus des deux côtés de la grande flaque vont monter au tréteau, se lover dans les phonèmes, s’inventer des coups de gueule et fabriquer ensemble du verbe, du sens, de la fête.

 
©Joseph Banderet
Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)