Salle : Grande Salle
L’Odeur des tissus
Tout se passe dans une résidence destinée à des femmes. Sept pensionnaires y cultivent gaiement leur faculté d’émerveillement avec l’aide de Claudia, la dévouée directrice. Au travers d’activités manuelles, artistiques, ou encore par la pratique de la discussion, elles s’essayent, tant bien que mal, à l’art de la joie.
L’Odeur des tissus propose de poser un regard empathique et amusé sur une communauté dont l’entente est toujours en tension.
Mme Dinh : Le jardin sauvage n’occupera qu’une partie du parc. Donc c’est simplement pour vous initier à de nouvelles manières de penser le paysage. Voilà c’est pas pour tout remettre en question. À Sorana. Je vous rejoins sur le poids symbolique de la rose, et justement nous, pour le dire un peu rapidement on va essayer de créer une atmosphère peut-être un peu plus insouciante. Effectivement. Disons qu’on va essayer de réaliser un jardin qui soit favorable à l’émergence de sentiments nouveaux, et en effet, peut-être un peu plus folâtre que langoureux ou… complaisant.
Elle sourit.
Même si, comme je le disais, le jardin sauvage est un jardin sophistiqué, on va essayer de donner une impression de naturel, de légèreté et de spontanéité.
Texte Lydie Tamisier (ed. TAPUSCRIT | Théâtre Ouvert)
Mise en voix Marion Duphil
Avec Fatima Aïbout, Claire Wauthion, Julie Bertin, Machita Daly, Andréa El Azan, Jade Herbulot, Pauline Mereuze, Thalia Otmantelba, Prunella Rivière, Louise Roch, Gisèle Torterolo
Dramaturgie Adèle Chaniolleau
Scénographie Lisa Navarro
Costumes Marie La Rocca
Lumière Juliette Besançon
Son Guillaume Callier
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
| Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ | |
GIVRÉ·ES
Depuis la mort de leurs parents, des frères et sœurs se retrouvent chaque année dans la maison de leur enfance pour fêter Noël comme avant. Hanté·es par leur incapacité à évoquer leurs absent·es, iels tentent de se comprendre à nouveau. Ce soir-là, la mort s’immisce parmi elleux de façon inédite, les poussant à douter de leur propre rapport au monde. Ce conte fantastique sonde les croyances qui nous habitent aujourd’hui et fait écho à ces chemins que nos absent.es nous poussent parfois à emprunter.
Eli : Et tes petites prières à l’hôpital ? Comment tu expliques tes petites prières à l’hôpital ? Après l’accident de Raph, tu pleurais, tu priais, comme un enfant Oscar !
Oscar : Je n’ai jamais prié. Qui a pris l’assiette ? J’ai déjà dit cent fois qu’on laisse l’assiette vide pour accueillir ceux qui en ont besoin, comme toujours.
Eli : Pourquoi tu continues avec cette assiette ?
Oscar : C’est la tradition.
Eli : On est au XXIème siècle, les pauvres, ça n’ose plus frapper aux portes. Mais les fantômes…
Oscar : Les sorcières, les fantômes, ça n’en finit pas ! Il faut grandir Eli.
Eli : Grandir ça veut dire ne plus croire ?
Oscar : Voilà.
Eli : Alors je ne veux pas grandir, et toi non plus visiblement. Ça fait six ans que les parents sont morts !
Oscar : Ne parle pas des parents comme ça !
Eli : J’ai seulement dit qu’ils étaient morts Oscar ! Ils sont morts ! Ils sont morts ! Ils sont morts ! Ils sont morts !
Oscar : Tout le monde est au courant.
Eli : Alors pourquoi tu fais comme s’ils étaient toujours là ? Pourquoi tu as gardé les chaises, les rideaux, le sapin ? Pourquoi on s’assied aux mêmes places, en faisant les mêmes blagues, en échangeant les mêmes regards ? Pourquoi on en parle pas, tout simplement, pourquoi on en parle pas ?
Oscar : Tu l’as dit toi-même, parce qu’ils n’existent plus.
Eli : Ils existent autrement. Temps. Tu trembles Oscar.
Oscar : Elle est givrée. Raph ! A table ! Noël c’est ce soir, pas demain matin !
Eli : Ils font partie de la vie ! De notre vie à tous les trois !
Oscar : Y’a rien après la mort Eli, rien.
Eli : Je ne sais pas.
Oscar : Quoi tu ne sais pas ? Tu sais très bien, tout le monde le sait !
Eli : Tout le monde qui ?
Oscar : Nous, les vivants.
Eli : S’il y a des vivants ici, il y a des morts quelque part.
Oscar : Sous la terre, ensevelis, en décomposition, avec les vers !
Eli : Ailleurs.
Oscar : Les souvenirs, voilà ce qui nous reste ! Cette maison !
Eli : Et les morts à réveiller.
Oscar : T’es givrée.
Eli : Tu as peur parce que tu doutes.
Oscar : Peur de quoi ?
Eli : Peur des morts.
Oscar : Quoi les morts, qu’est-ce qu’ils ont les morts ? Laisse-les donc là où ils sont.
SOUTIEN Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, la Manufacture – Haute École des Arts de la Scène, la RTS, la RTBF, la Fondation Maisons Mainou, Fondation Suisse pour la radio et la Culture (FSRC / SRKS) et la bourse Gulliver.
Texte et mise en espace Charline Curtelin
Collaboration artistique Alexandra Lapierre
Avec Mathilde Augustak, Leïa Besnier, Alexia Hebrard, Rony Wolff
Création sonore Robin De Carlan, Paolo Rezze
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
| Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ | |
Parler meilleur : nouveaux lexiques du vivre-ensemble [cabaret politique]
À nouvelle époque, nouveaux vocables.
La rue, les réseaux et les dicos du Québec comme de la France font régulièrement entrer dans l’usage des mots qui scellent des réalités mouvantes, ou jusqu’alors insaisissables.
Mais qu’en est-il de l’écriture et de celleux qui la font? Est-ce que des mots nouveaux déclenchent des gestes indus? Comment l’inspiration s’accorde-t-elle à l’air de son temps?
Quel quartz de sens offrir à ces syllabes à peine imbriquées?
C’est ce que nous tâcherons de vérifier ici.
Chaque auteurice s’est vu confier un phonème dont l’usage était plus ou moins inconnu il y a peu de temps. Ielles auront la tâche de les faire se déployer, en volages libellules ou en étendards.
Pour les accompagner en chansons : les mots torpilles de Sohan Pague.

©Nicolas Lascourrèges
avec du Québec
Olivier Arteau, Camille Giguère-Côté, Ahmad Hamdan, Philippe Racine
de la France
Marcos Caramés-Blanco, Raphaël Gautier, Iris Laurent, Lydie Tamisier
direction et dramaturgie Marcelle Dubois, Marc-Antoine Cyr
chansons Sohan Pague
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | € | Entrée libre |
| Tarif réduit | € | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € | |
Pour Maëlle – Coup de coeur Montréal
À la sortie des bars sur l’avenue Saint-Laurent à Montréal, Ali, un jeune homme issu dʼun milieu modeste, tombe instantanément amoureux de Maëlle, une jeune intellectuelle arty qui vient dʼun milieu aisé. En essayant de naviguer à travers les codes sociaux des évènements culturels tendances et des buvettes branchées, Ali découvre un monde totalement différent du sien : un monde où lʼart et la passion sont roi et reine, et où il nʼest jamais question dʼargent. À ses yeux, il doit absolument intégrer cet univers idyllique. Mais est-ce à la portée de tous ?
Le chow mein 2$, c’est un sac surprise bro.
Y’a autant les filles high class du Buonanotte qui arrivent en Mercedes, robe noire et bijoux, que les filles du Bar Bifteck avec les piercings et les cheveux bleus. Là-bas y’a pas de VIP, y’a pas de guestlist, tout le monde bouffe le même fucking chow mein.

Pour Maëlle a été lu une première fois au Jamais Lu Montréal en mai 2024
©Nicolas Lascourrèges
Texte Ahmad Hamdan
Mise en voix Gabriel Tur
Avec Ahmad Hamdan, Noémie Moncel, Issam Rachyq Ahrad, Milena Sansonetti
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
| Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ | |
Les choses qui n’ont pas de nom
Les choses qui n’ont pas de nom est l’histoire d’un groupe de jeunes personnes assignées femmes, qu’on rencontre à la fin de l’adolescence et qu’on suit jusqu’à la fin de la vingtaine.
Louise, celle qui raconte l’histoire, tombe amoureuse d’une autre femme et développe une honte l’empêchant d’en prononcer un mot. Mais elle n’est pas la seule à vivre ce rejet de ses propres désirs. Les trajectoires de Sabah, Eva, Rachel, Adélaïde, Amira s’entremêlent, amicalement ou amoureusement, se croisent et se séparent, toutes marquées par la honte. De celle-ci, elles recherchent les causes dans l’époque, dans les discours sociaux qui les ont environnées. Récit initiatique d’entrée dans l’âge adulte d’un groupe de jeunes personnes, où l’amitié prend une place prépondérante, ce texte questionne la possibilité de la prise de parole après un silence asphyxiant.
C’est une histoire de premier amour classique, tes doigts sur mes hanches et mes doigts dans tes cheveux, Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi et tout le bazar, mais la particularité c’est l’ignorance, l’ignorance de mon désir et l’ignorance du tien, et ma honte et ta honte qui ont empêché, qui ont tout empêché, ne nous ont laissé que quelques nuits de coïncidence d’amour.

Les choses qui n’ont pas de nom a bénéficié du soutien de la Chartreuse – Centre national des écritures du spectacle et de la compagnie En Actes.
Leïla Cassar est lauréate de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques – ARTCENA
©Nicolas Lascourrèges
Texte Leïla Cassar
Mise en voix Olivier Arteau
Avec Bénédicte Cerutti, Bénédicte Mbemba, Noémie Moncel, Milena Sansonetti, Yanis Skouta, Pauline Vaubaillon
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
| Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ | |
Sacha est une jeune cheffe parisienne dans un restaurant en plein essor, et sa vie correspond à la définition moderne d’une réussite parfaite : elle allie accomplissement professionnel et bonheur personnel. Sa famille la soutient, sa petite amie l’a demandée en mariage, elle a un groupe d’ami·e·s solide… et elle est en finale de Survivor Chef, le prestigieux concours télévisé de cuisine.
Pourtant, Sacha rêve chaque nuit que son restaurant crame, et peut-être même que c’est elle qui fait craquer l’allumette.
Il suffit d’une allumette. Je m’accroche à elle, c’est la dernière du paquet. Elle glisse. Ma sueur a imbibé la boîte. L’humidité de mon angoisse pourra peut-être empêcher la chimie. La chimie de la poudre de verre, du phosphore, du chlorate, empêchée par l’humidité de mon angoisse.

©Nicolas Lascourrèges
Texte Morgan·e Janoir
Mise en voix Michel-Maxime Legault
Avec Jean-François Auguste, Bénédicte Cerutti, Olivia Mabounga, Bénédicte Mbemba, Noémie Moncel, Issam Rachyq Ahrad, Milena Sansonetti, Yanis Skouta, Pauline Vaubaillon, Padrig Vion
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
| Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ | |
L’atelier québécois – Juste des bonhommes qui bougent
Quelque part, une personne pleure parce qu’elle aurait préféré vivre en Nouvelle-France, une autre offre un spectacle de violon à des oiseaux et une troisième contemple la banderole «Bonne retraite de ta dépression» que ses amis lui ont confectionnée pour leur soirée festive.
Quelque part, les choses ont du sens
Puis elles n’en n’ont plus
Certaines sont des coïncidences
Certaines, des chronologies parallèles puisque «toute est dans toute»
Quelque part, l’Univers est confus de voir autant d’humains désorientés
à force de chercher signes, repères et sentiments d’accomplissement dans les éléments les plus incongrus
Et partout, plus personne ne comprend quoique ce soit
… Êtes-vous encore avec moi ?
Juste des bonhommes qui bougent est un spectacle à tableaux. C’est aussi un spectacle où tout est lié. Probablement. En tout cas, c’est assurément un parti pris comme quoi l’absurde est une merveilleuse balise au milieu de nos angoisses autant personnelles qu’existentielles.
UNE ÉTUDIANTE
Va falloir que je prenne une pause
C’est tu possible ?
Un p’tit verre d’eau, une banane, une granola, quelque chose comme ça ?
C’est que
Je sais pus je suis qui
On dirait que soudainement y’a eu tellement d’options que
ben
je sais pas
j’me suis vue
j’me suis déçue
j’me suis perdue
Mon propre veni vidi vici, quoi!
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

Camille Giguère-Côté bénéficie d’une résidence d’autrice au Centre les Récollets à Paris organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
©Nicolas Lascourrèges
Texte Camille Giguère-Côté
Mise en voix Pauline Haudepin
Avec les apprenti·es du Studio ESCA Gaspard Gévin-Hié, Jeanne Guinebretière, Ilyes Hammadi Chassin, Maïa Laiter, Victor Lalmanach, Léa Constance Piette
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
| Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ | |
Théâtre et amitié (triptyque)
« Trois pièces pour approcher l’expérience d’un théâtre de paix. Trois propositions pour interroger le présent partagé du théâtre, son trouble fondamental, comme une invitation à l’étonnement et à la jubilation du jeu. Et où grâce à la confiance et l’humour, l’expérience de l’incertitude ne conduirait pas à une frustration mais au contraire, à une libération du regard et du mouvement.
Ce qu’écrit Nicolas Doutey se situe dans un endroit rare, loin de l’ironie, qui est celui d’un théâtre de paix et d’étonnement. Ce qui est touchant d’abord chez ses personnages c’est l’attention qu’ils portent les uns aux autres, comment ils s’écoutent. Le spectateur est invité à suivre le cheminement chaotique d’une pensée qui avance dans un décalage burlesque permanent. La parole réfléchit et rebondit tout le temps sur ce qui est en train d’advenir. Chaque problème, chaque obstacle doit être envisagé réellement, au présent, par l’acteur. C’est une invitation à l’étonnement, à la jubilation du jeu et au suspense, à partir de laquelle se déploie une dramaturgie de l’amitié (et pas une dramaturgie du conflit comme on en a l’habitude).
Les personnages sont tous traversés par quantité de choses simultanément. Et cette simultanéité est aussi liée au fait qu’on ne sait jamais très bien où ils sont. Il y a une forme d’instabilité du lieu, et des temps qui se chevauchent comme les espaces se confondent. Un vertige nous prend, de manière différente dans chacune les trois pièces. Les personnages nous entrainent dans un trouble qui les ouvre vers l’inconnu. Et en même temps, il y a une forme de délicatesse qui fait que tout est léger, à la surface.
C’est une écriture qui se veut complètement poreuse au présent de la représentation, elle cherche à le capter dans une écoute commune où l’acteur n’est pas surplombant par rapport au spectateur, mais mis dans un rapport plus égal en ce qui concerne l’invention du sens ou de la fiction. Il n’y a pas de hors champ ni d’événement qui viendrait d’un extérieur imaginaire. Tout est là, et sans hiérarchie entre les événements et les faits, la parole et les choses. Tout est envisagé sans jugement avec la même rigueur comique. »
Sébastien Derrey
Je pars deux fois
Éd. Théâtre Ouvert | TAPUSCRIT
EXTRAITS
Pauline à peu de choses près on pourrait dire que rien n’a changé mais quelque chose a changé je n’arrive pas à percevoir ce qui a changé
Théâtre et amitié
Éd. Théâtre Ouvert I TAPUSCRIT
EXTRAIT
Quant à savoir où est le problème, je n’en sais rien, vous trouverez bien, où est-il, où sont-ils, quelque chose ne va pas.
La Table planétaire
Éd. Esse que
EXTRAIT
Il y a tant de choses qui ne sont pas sous nos yeux. Ça donne le vertige.


REVUE DE PRESSE
Sceneweb : « Sébastien Derrey fait advenir un théâtre aussi expérimental qu’intrigant, où la folie et l’absurdité se télescopent avec finesse. […] Ce théâtre impose l’altérité avec de vraies différences, il amuse par sa bizarrerie, et impressionne, aussi, par son travail. »
La Terrasse : « D’une précision organique, l’écriture de Nicolas Doutey interroge les soulèvements du présent et les béances du réel. Réunissant trois courtes pièces de l’auteur né en 1982, le metteur en scène Sébastien Derrey signe, à Théâtre Ouvert, un spectacle qui regorge de verve humoristique »
Un fauteuil pour l’orchestre : « L’écriture de Nicolas Doutey […] est dévorante, mine de rien. […] Les phrases paraissent miroiter sur les visages, les répliquent fusent, ricochent et font des vagues aussi vite refermées. Cette maestria est d’une insolente beauté, et l’on sourit autant des embardées du texte que de la sainte idiotie des acteurs capables de le tenir à bout de jeu. »
Hotello Théâtre : « Un théâtre de concorde, un présent réconcilié dans le trouble et l’incertitude – le lot de l aventure existentielle – qui fait l’expérience de l’étonnement et de la jubilation ludique […] Avec des interprètes talentueux et investis qui convainquent et persuadent. »
TOURNÉE
CRÉATION le 21 janvier 25 à l’Olympia – CDN de Tours
13 au 22 mars – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines
29 et 30 avril 2025 – Comédie de Béthune
©Christophe Raynaud de Lage
COPRODUCTION (en cours) migratori K merado ; Comédie de Béthune Théâtre et Centre Dramatique National ; L’Olympia, CDN de Tours ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Notoire, Paris ; La Fonderie, le Mans
SOUTIEN Malakoff – Scène nationale ; Théâtre 71 ; Studio Théâtre de Vitry ; T2G ; MC93 de Bobigny
La compagnie migratori K merrado est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile de France.
Textes Nicolas Doutey
Mise en scène Sébastien Derrey, en collaboration avec Vincent Weber pour le 2e volet du projet
Avec Rodolphe Congé, Vincent Guédon, Catherine Jabot, Nathalie Pivain, Olga Grumberg, Frédéric Gustaëdt
Scénographie Rémi Godfroy, Sébastien Derrey
Lumières Anne Vaglio (pour Théâtre et Amitié et La table planétaire), Rémi Godfroy (pour Je pars deux fois)
Son Isabelle Surel, assitée de Paulin Bonijoly
Costumes Elise Garraud
Accessoires (pour La Table planétaire) Olivier Brichet
Régie générale et lumières Emmanuelle Phelippeau, Titouan Lechevalier
Régie son Paulin Bonijoly
Assistante Lorraine Malherbe
Administration Silvia Mammano
Diffusion et développement Nacéra Lahbib
À partir de 15 ans
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H
Relâche exceptionnelle jeudi 20 mars
Du fait de la scénographie et pour des raisons de sécurité, nous n’avons pas la possibilité d’accueillir les personnes à mobilité réduite pour ce spectacle.
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Lac artificiel
Laura et Salomé sont inséparables. Un samedi soir, au milieu de l’été, les deux adolescentes marchent le long de la route départementale, à la lisière de la forêt, à la recherche d’un endroit où faire la fête. Avec pour seul repère la signalétique fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin et finissent par se perdre. À la dérive dans un monde qui tangue, de plus en plus loin dans la nuit, dans l’obscurité de leurs souvenirs, elles assistent à leur propre chute et à l’effritement de leur relation.
SPECTACLE PERFORMANCE
Dans un jeu de double et de miroir vertigineux, Céleste Germe met en scène Maëlys Ricordeau qui interprète les deux jeunes femmes dans une performance impressionnante. Hypnotique, le dispositif sonore et visuel nous plonge dans les méandres de la mémoire de Laura et Salomé, qui rôdent au cœur de la forêt, au cœur de la nuit, vers leurs traumas. Là où l’amitié et l’amour se jouent d’abord et avant tout avec soi.
Un spectacle radical et émouvant, dans lequel les ombres et les mirages jouent avec une lumineuse et bouleversante actrice.
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 2 avril
EXTRAIT
SALOMÉ : Regarde
Regarde comme le ciel est grand
LAURA : C’est quoi ce sang
SALOMÉ : C’est rien
C’est le mien
LAURA : Quoi
SALOMÉ : C’est rien je suis tombée dans les ronces tout à l’heure
LAURA : Ah
SALOMÉ : Tu crois que le cosmos nous envoie un message
LAURA : Un message
SALOMÉ : Oui un message un signe une synchronicité
LAURA : Pourquoi il ferait ça le cosmos
SALOMÉ : J’essaye de comprendre justement
LAURA : Je crois qu’il en a rien à foutre de nous le cosmos
SALOMÉ : Je crois qu’il nous parle
LAURA : S’il s’intéressait vraiment à nous je veux dire s’il se souciait un peu de nous on n’en serait pas là à courir après une musique et à faire des bains de boue
SALOMÉ : Moi je crois qu’il nous parle je crois que tout ce qui nous arrive c’est pas pour rien
LAURA : Je crois qu’il n’y a rien à comprendre
SALOMÉ : Je crois qu’il faut qu’on arrête de faire semblant
LAURA : Comment ça
SALOMÉ : Faut arrêter là
on peut pas passer à côté de notre vie plus longtemps
LAURA : …
SALOMÉ : Je peux pas passer à côté de ma vie toute ma vie
LAURA : Qu’est-ce que tu veux dire
SALOMÉ : Dès qu’on sort de ce bourbier je pars faire de l’événementiel à ParisJe me barre de ce trou et je monte ma boîte
LAURA : Ah ouais
SALOMÉ : Bah ouais qu’est-ce que tu crois je ne vais pas rester là toute ma vie moi

NOTE D’INTENTION
« Deux personnages
A la lecture du texte, il m’a semblé très vite que les personnages de Laura et Salomé formaient un duo passionnant à explorer : un peu jumelles, un peu siamoises, avec ce qu’il y a souvent dans l’amitié d’intrication labyrinthique, de jeu de double, ying et yang, figure duale et inversée, complémentaire et opposée.
Toutes deux se débattant avec le souvenir violent, tétanisant, d’un homme – un jeune homme agressif pour l’une, un père abandonnique pour l’autre – prises au piège d’un passé traumatique qui les phagocyte au point de rendre impossible la réciprocité et l’amitié. Toutes deux en route vers le cœur de leur trauma, peut-être pour s’en échapper, peut-être pour y sombrer.
Une seule actrice
Très vite, il m’a semblé que le fait de confier à Maëlys Ricordeau les deux rôles permettrait de faire entendre plus perceptiblement la manière dont Marine Chartrain les avait écrits, en reflets l’un de l’autre, miroir et miroir inversés, à la fois identiques et opposées.
Très vite, il m’a semblé qu’elle saurait restituer, en attribuant une voix spécifique à chaque personnage, à la fois le duo et la gémellité, c’est-à-dire aussi l’écriture elle- même qui, dans le portrait qu’elle dresse des deux jeunes femmes, se symétrise et s’entrelace.
Mais très vite aussi, j’ai eu l’intuition que Maëlys saurait, en même temps, donner incarnation à la silhouette vibratile de chacune des deux femmes. Et qu’ainsi, c’est plus près de l’écriture de chacune que nous pourrions être. Plus près de leurs intimités, de leurs douleurs, de leurs rêves… Que cette double incarnation nous permettrait d’être à la fois plus proche des personnages et plus proche de l’écriture, plus proche de la fiction et plus proche de la littérature. » – Céleste Germe
CRÉATION à Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines le 31 mars 2025
REVUE DE PRESSE
TTT dans Télérama : « Maëlys Ricordeau est saisissante. […] La partition est sensible, quasi chirurgicale »
L’Humanité : « Dans un style fragmenté et traumatique très actuel, Marine Chartrain révèle de l’intelligence et de la profondeur. Le théâtre structural de Das Plateau y trouve un beau terrain de jeu. »
Sceneweb : « À Théâtre Ouvert, le spectacle-performance orchestré par Céleste Germe autour du texte de Marine Chartrain se révèle aussi radical que captivant. Porté avec une intensité remarquable par Maëlys Ricordeau, il prouve que la jeune autrice est désormais de celles avec qui il faut compter. »
Cultnews : « Rarement le théâtre joue avec la peur de cette manière. Lac Artificiel nous la fait ressentir dans chaque frisson sonore, dans chaque reflet trouble. Un vertige sensoriel où l’illusion et la réalité s’effondrent l’une dans l’autre. Un pas de deux hypnotique, à voir absolument jusqu’au 12 avril. »
Le Figaro : « Marine Chartrain nous plonge dans un thriller psychologique. Une performance interprétée avec brio par Maëlys Ricordeau […] Maëlys Ricordeau réussit à immerger le public dans une histoire dont aucune des deux héroïnes, ni le spectateur d’ailleurs, ne sort indemne. »
Mediapart : « La compagnie Das Plateau entrelace et embrasse les mots de Marine Chartrain, jeune autrice repérée par Théâtre Ouvert. Une magnifique proposition de la metteure en scène Céleste Germe. »
Pleins Feux : « un texte de Marine Chartrain magnifié par une mise en scène minimaliste et le jeu précis et troublant de Maëlys Ricordeau. Ce conte moderne de deux adolescentes en quête de fête dans la nuit glisse agilement de l’anecdotique au tragique, toujours avec finesse. »
Cultnews, rencontre avec Marine Chartrain : « j’aime jouer avec la peur, instaurer une tension où l’on croit que le danger vient de l’extérieur, alors qu’en réalité, il émane du cœur même de la relation entre les personnages. »
Hotellothéâtre : « Le texte de Marine Chartrain […] ainsi porté, prend toute sa dimension, celle d’un rite de passage vers l’âge adulte dans un monde hostile, celle de la difficulté de se parler, d’avouer ses désirs, autant de résonances humaines. La performance dégage en tous cas une impression palpable d’harmonie entre la forme et le fond qui ne peut laisser indifférent. »
Détectives sauvages : « les textes de Chartrain développent une étrangeté insidieuse, qui émerge sans volontarisme car l’autrice a l’art de la trouver dans la matière même du contemporain. »
Arts-chipels : « Portraits croisés de deux jeunes filles en déshérence, interprétés par Maëlys Ricordeau. Un exploit vocal pour traduire l’écriture vibratoire de Marine Chartrain, mise en scène par Céleste Germe. »
©Christophe Raynaud de Lage, Thomas Badreau
PRODUCTION Das Plateau ; Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; La Comédie de Saint-Etienne – CDN
SOUTIEN association Beaumarchais – SACD
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION Bureau Retors Particulier
Das Plateau est conventionné par la DRAC Île-de-France et soutenu par la Région Île-de-France au titre de l’aide à la permanence artistique culturelle.
Lac artificiel a été écrit en 2021, il est lauréat de l’aide à l’écriture Beaumarchais en 2022, a reçu les encouragements ARTCENA en 2023 et est édité à la maison d’édition TAPUSCRIT | Théâtre Ouvert en mars 2023.
Texte Marine Chartrain
Éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit
Conception et mise en scène Céleste Germe
Conception et interprétation Maëlys Ricordeau
Création sonore J. Stambach
Dispositif son et vidéo Jérôme Tuncer
Scénographie James Brandily
Création lumière Sébastien Lefèvre
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H
À partir de 14 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 2 avril
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Requin Velours
Un été, Roxane est victime d’un viol. Le soir même, elle rencontre Joy et Kenza, les « Loubardes », qui deviennent ses amies. Avec leur soutien, Roxane tente d’obtenir réparation par le récit, le rêve et la fiction. Elle devient ensuite travailleuse du sexe et, peu à peu, se transforme en requin et renverse la violence. C’est l’histoire d’une quête de réparation.
Ce n’est pas tant du viol comme acte qu’il est question que des récits intimes et politiques autour de celui-ci : les récits procéduraux, judiciaires, ceux cathartiques, libérateurs et ceux qui cherchent à comprendre, à donner du sens. C’est une histoire singulière et sensible, une mise à nu des paradoxes, des hontes, des émotions, des nuances et des dialogues intérieurs qui font suite à une agression. C’est un sujet grave et pourtant banal, abordé comme seules des personnes concernées pourraient le faire : avec le décalage qui permet le rire, avec la douceur qu’il faut pour parler de la violence. Avec la poésie nécessaire.
Requin Velours est un texte brut et onirique, qui parle du travail du sexe, de la réparation, mais aussi de sororité, d’amitié et d’amour. C’est une quête à trois voix, une performance physique, poétique et politique.
EXTRAIT
KENZA
Son corps a brillé sous l’eau sombre. Elle s’est laissée glisser, a tracé droit devant elle, vers le fond, les bouées qui flottaient au- dessus de l’immense. Personne pouvait savoir que cette après- midi-là, avant cette soirée-là, elle avait perdu quelque chose. Pas sa virginité, nan, c’était beaucoup moins joli que ça. Pas sa dignité non plus.
ROXANE
J’ai couru vers le vide et je m’y suis baignée.
« La question de la réparation est pour moi centrale dans Requin Velours.
Dans les œuvres comme dans le langage courant, on trouve souvent les termes : « salie », « souillée », « meurtrie », « brisée », à propos d’une victime de viol. On imagine qu’il y a toujours quelque chose après : une purification symbolique, un deuil à faire, un travail de ré-appropriation de son corps, une vengeance…
Cette imaginaire m’interroge : qu’y-a-t-il, précisément, à « réparer » ? Et par quel moyen ? La réparation est-elle même possible ?
Avec ce texte, je cherche à explorer trois facettes de cette question : le besoin de justice, de vengeance et de consolation.
Puisque la justice échoue à la réparer, Roxane cherche sa propre revanche dans le réel, en devenant travailleuse du sexe, mais aussi dans les fictions qu’elle se crées, dans le rêve et le fantasme. […]
Le requin est souvent présenté comme un « prédateur parfait », mais aussi comme un « animal incompris ». Aussi, il existe énormément d’espèces de requin, notamment un, dont le nom m’a marquée : le requin soyeux. On l’appelle ainsi parce que sa peau est lisse, douce et qu’à la lumière, elle présente des reflets semblables à de la soie. J’ai eu envie de m’inspirer de cette idée de prédateur·ice incompris·e et de requin à la peau douce pour écrire la pièce. Roxane, pour ne plus être la proie, se transforme elle-même en « requin » en devenant travailleuse du sexe (le requin étant aussi une expression pour « homme d’affaires impitoyable »). Dans sa robe de velours, elle opère une traversée entre la douceur et la violence et, peu à peu, se métamorphose. » – Gaëlle Axelbrun
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LE SPECTACLE PRÉSENTÉ PAR SON AUTRICE
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REVUE DE PRESSE
À LIRE
TT dans Télérama : « la partition de Roxane, assumée […] avec une brûlante intériorité par Mécistée Rhea, met en avant les sensations de perte de soi, d’abandon et de solitude irréparables, d’une manière aussi troublante que vertigineuse. De quoi approcher, entre pudeur et impudeur, l’indicible. »
Les Inrockuptibles : « Les mots électriques de l’autrice fusent de tous côtés, à la manière d’uppercuts qui, par la brutalité poétique de leurs sons, secouent les spectateur·ices »
Cultnews : « Brûlant, vif, cru, carrément pas dénué d’humour : une pépite […] C’est une magnifique expérience de théâtre, maîtrisée et généreuse, car le cadeau se mesure à la hauteur de la prise de risque. »
Sceneweb : « Affirmer son existence en étant sexy, en faisant le show, en faisant du bruit. Tout plutôt que se taire et faire profil bas ; tout plutôt que subir et ne rien faire. […] on finit par être scotché par ce trio fracassant qui raconte plus que jamais le pouvoir curatif et consolateur de la sororité«
La Terrasse : « On sort de cette création rempli d’une joie à la fois douce et vigoureuse. La joie d’avoir été touché par la générosité d’une représentation offrant en partage la poésie de ses échappées oniriques, la clarté de ses points de vue politiques, la profondeur d’un geste théâtral qui invite à faire communauté avec ses trois admirables interprètes. »
L’Œil d’Olivier : « Poétique, engagée et brute, l’écriture de Gaëlle Axelbrun coule, roule et frappe comme un uppercut du droit, puis du gauche pour mettre K.O les préjugés et les idées reçues. Sa mise en scène, qui emprunte à la boxe, ses règles et son sens du décorum, va droit au but. Porté par un trio d’acteurices aiguisées comme des couteaux, Requin Velours explore les zones d’ombres que traversent les victimes d’un viol et éclaire différemment le long processus de résilience et de réparation. Une artiste est née ! »
Détectives sauvages : « Requin Velours implante sa langue dans une poétique scénique du vécu, dépassant la linéarité narrative dans une théâtralité performative qui sinue au bord du geste d’écriture composite, et par là même trouble. »
Collateral : « un geste au croisement du document et de la fiction, du je et du nous, de la poétique et de la politique : elle livre son combat sur un ring »
SoCulte Média : « Comme spectateur, on a envie de participer à la sororité qui s’exprime sur la scène, aux liens très forts entre Joy, Kenza et Roxane. Alors, Requin Velours redonne le pouvoir à celles et ceux qui en ont été privés, adoucit l’injustice, rend fière la honte et venge l’oubli. »
Cultnews : « Le fait même d’amener cette histoire devant un public est une tentative de réparation pour Roxane et les Loubardes. […] L’espace du théâtre n’est pas celui d’un procès, mais il est celui d’un corps social : un public. » – entretien avec Gaëlle Axelbrun
La Terrasse : « Dans Requin velours, l’autrice et metteuse en scène Gaëlle Axelbrun laisse éclater la triple voix d’un besoin de justice, d’un besoin de vengeance et d’un besoin de consolation. »
Théâtre(s) : « L’autrice publiée aux Éditions Théâtrales livre un récit intime, dopé à la douceur poétique et aux fantasmes fictionnels, tout en chevauchements de styles et aller-retours temporels, nous faisant cheminer au plus près de sa quête de réparation »
Détectives sauvages : « Ce chaos réflexif du sujet est particulièrement bien sismographié par l’écriture discursive et sensorielle de Gaëlle Axelbrun, qui semble autant affirmer et regorger d’aphorismes épiphaniques que procéder par purs tâtonnements, par incessantes retouches et soubresauts obscurs. »
Dernières Nouvelles d’Alsace : « Entre dialogues, fulgurances poétiques, moments dansés, l’écriture se compose tel un puzzle »
Strasbourg Mag : « Requin Velours est à la fois une histoire d’amour, d’amitié et de sororité. Malgré la dureté du sujet, la poésie n’en est pas absente. La tendresse non plus« .
Poly Magazine : « Dans Requin Velours, sa nouvelle création, Gaëlle Axelbrun aborde un sujet délicat : le viol, et le cheminement de reconstruction de la victime. »
Lesbien raisonnable : « Le texte est cru et poétique, les acteurices sont très, très fort·e·s […] ce spectacle est globalement une bonne grosse claque. »
Je n’ai qu’une vie : « Des mots impudiques quand la pudeur et la honte se confondent. Des mots poétiques et tendres à recevoir. Une autrice de talent à suivre. »
Arts Mouvants : « En choisissant la poésie et la force de l’onirisme, Gaëlle Axelbrun se réapproprie un récit en convoquant les possibles du théâtre. Gaëlle Axelbrun inscrit Requin Velours dans un nouveau paysage dramatique, un corpus essentiel pour repenser nos représentations et en bâtir d’autres. »
A2S Paris : « Sur un texte fort bien écrit et très bien joué, ce spectacle, dont la forme est particulièrement originale, évoque le viol subi par une jeune femme »
Fille de Paname : « Une belle histoire d’amitié et d’amour. »
Théâtre du blog : « Le langage de ce récit et des dialogues écrits par Gaëlle Axelbrun, souvent cru et d’une rare violence, a une force théâtrale indéniable. »
À ÉCOUTER
L’Œil d’Olivier : rencontre sonore avec Gaëlle Axelbrun
Médiapart, L’esprit critique : « représenter les violences sexuelles sur scène »
TOURNÉE
CRÉATION le 8 octobre 2024 au TAPS Laiterie, Strasbourg
30 janvier – Le Bordeau, Saint-Genis-Pouilly
6 au 21 février – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Paris
25 au 27 mars – Théâtre du Point du Jour, Lyon
29 et 30 mars – WET Festival, Tours
Photos ©Christophe Raynaud de Lage
Teaser vidéo ©Les films de l’éphémère
COPRODUCTION Théâtre Actuel et Public de Strasbourg, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Compagnie Sorry Mom
SOUTIEN DRAC Grand Est, Région Grand Est, Ville de Strasbourg, Haute école des arts du Rhin, Collectif À mots découverts, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon
SOUTIEN EN RÉSIDENCE La Pokop – Strasbourg ; Bliiida – Metz ; Le Diapason – Vendenheim
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION Alain Rauline
Texte publié aux Éditions Théâtrales, septembre 2024
Lauréat de l’aide à la création Artcena, catégorie Encouragements, printemps 2024
Lauréat des Voix du Bivouac, La Chartreuse Villeneuve lez Avignon, 2023
Texte et mise en scène Gaëlle Axelbrun (Éditions Théâtrales)
Avec Amandine Grousson, Cécile Mourier, Mécistée Rhea
et la participation de Gaëlle Axelbrun
Assistanat à la mise en scène Florence Weber
Scénographie Gaëlle Axelbrun
Création lumière Ondine Trager
Création sonore Maïlys Trucat
Costumes, assistanat scénographie Camille Nozay
Conseil à la chorégraphie Dionaea Thérèse, Gaëlle Axelbrun
Design graphique Anne-Sophie Rami
Déconseillé aux moins de 16 ans
ATTENTION : Cette pièce traite de violences sexuelles
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H
Du fait de la scénographie et pour des raisons de sécurité, nous n’avons pas la possibilité d’accueillir les personnes à mobilité réduite pour ce spectacle.
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
