Sola

Samedi 20 janvier à 19h30

Sola est une longue respiration, une traversée pour un·e interprète où le souffle est inscrit dans la langue pour mettre en lien un corps et un flux de conscience dans un moment critique. La pensée est en ébullition, comme souvent dans les moments de crise psychiques, et le corps absorbe ce flux dans un contre-mouvement. La première version de Sola, Revoir les sommets, est née d’une rencontre entre une autrice, un comédien et un metteur en scène. L’écriture a ensuite suivi ce fil, l’a déployé.

EXTRAIT

Je me suspends
au temps

je peux pas j’ai dit je disais si je me suspends au temps est-ce que le temps me mord les pieds c’est pas ça que je disais ce que je disais c’est que le jour où ma mère me regardera dans les yeux je ne serai plus là j’aurai quitté ce bloc que j’ai rejoint pour me rapprocher d’elle pour ne plus qu’elle s’inquiète de moi trop loin c’est ça que je disais je disais je devrais toujours répondre à ma mère pour trouver un sens mais je ne pourrai jamais la regarder dans les yeux dans le regard de ma mère je prends le risque de voir que je suis au sol depuis trop longtemps

Le texte est publié aux éditions Le Pôticha.

Entrée libre sur réservation.
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

 

©Christophe Raynaud de Lage

Texte Clémence Attar  
Mise en voix Laurent Poitrenaux 
Avec Stefany Ganachaud, Laurent Poitrenaux

Durée : 30 min
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival ÉPAT avec l'École du TNB

David à grande vitesse

Vendredi 8 décembre à 21h et samedi 9 décembre à 16h

Le 30 mai 2022, à 6h du matin, deux jours après la victoire du Real Madrid lors de la Ligue des Champions, le père de David se fait brutalement arrêter chez lui, par la police. Les voisins entendent tout, appellent les voisines, et la rumeur enfle. Au collège, tout le monde est au courant. Des mécanismes de soutien et de solidarité se mettent en place pour aider sa mère à se relever et à reprendre les choses en main. Pendant ce temps-là, David se mure dans le silence et ne parlera plus qu’avec son héros, Karim Benzema.

David à grande vitesse bénéficie de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques (session d’automne 2023). 

EXTRAIT

Apparemment ma daronne elle a entendu du bruit chez David c’matin / Tu crois y a eu un problème ? / Ouais apparemment c’est chaud de ouf / Chaud de quoi chaud comment / Bah chaud genre y a les deks ils sont venus et bah voilà quoi / Askip carrément ils ont défoncé tout son appart / Bah quoi voilà quoi c’est quoi c’est comment ? / Bah ils ont cassé la porte frère tu veux j’te dise quoi ? / Ils ont cassé la porte la table la télé le canap c’est un zbeul chez eux mon frère / Quoi mais ah bon ? / Bah ouais ils ont cassé la porte ils ont levé son daron et voilà c’est tout tu veux j’te dise quoi ? / Mais son daron il s’est pas baré son daron ? / Mais j’en sais rien moi j’étais pas là / Ah genre son daron là il est à la rate genre / Ouais il a pris perpète apparemment / Perpète carrément / Mais il a fait quoi son daron ? / Chais pas moi / Moi j’ai entendu c’est un truc avec le père a Malik / Mais t’as entendu quoi toi mais n’importe quoi t’as entendu un truc t’as rien entendu c’est un fou / Moi j’crois c’est braquage hein / Ou alors il a buté un mec / Ou alors il a séquestré un mec / Ou alors c’est un dealer tu sais pas t’en sais rien 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com


Photos de répétitions

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Clémence Attar
Mise en voix Laurent Poitrenaux en présence de l’autrice
Avec les élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Bonnie Barbier, Julie Borgel, Lucille Camus, Alison Dechamps, Stéphane Delile, Hortense Girard, Eli Roy, Pierre Thionois, Zaïna Yalioua 

Durée : 50 min
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Jeudi 7 décembre et vendredi 8 décembre à 19h

2014, République des Tropiques. Une gigantesque statue de Marilyn Monroe mise à la décharge provoque la réminiscence d’une disparition que certain·e·s cherchent à oublier, d’autres à expliquer. Sur fond de tragédie familiale, il s’agit d’une histoire de fantômes et de deuil impossible. Quels sont les mythes qui nous construisent face aux rêves qui nous détruisent ? Marilyn à la décharge, c’est autant un symbole qu’un présage.

EXTRAIT

WILLY
Est-ce qu’il t’arrive de la voir ? Moi parfois je la vois

LE PÈRE
Est-ce un fantôme ou un souvenir ?

WILLY
Il y a une différence ?

LE PÈRE
Qu’est-ce que vous veniez faire ici ?

WILLY
On s’asseyait sur le mur
nos jambes ballantes
un pied du côté où le village vieillissait
l’autre pied du côté où la ville s’est maintenant développée et puis on allait au drugstore
répéter ses chansons

LE PÈRE
Ça n’était pas sérieux

WILLY
Il y avait de l’amour
Il y avait ce rêve de partir ensemble
Et puis le Nouvel An
la soirée dans ce club karaoké
Avant qu’on ne m’accuse à tort
avant de partir sur un autre continent
j’ai continué de venir ici le soir en me disant elle va peut-être réapparaître
Mon urgence en revenant ici
ça n’était pas de voir la dépouille de mon père c’était de revoir cet endroit
Et voilà
une statue monstrueuse

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com


Photos de repétitions

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

 

Texte Constance de Saint Remy
Mise en voix Elsa Granat en présence de l’autrice
Avec les élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Félicien Fonsino, Tristan Glasel, Fanny Laborie, Esther Lefranc, Woodina Louisa, Dylan Maréchal, Nathan Moreira

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival ÉPAT avec l'École du TNB

Après nous, les ruines

Jeudi 7 décembre à 21h et samedi 9 décembre à 18h

Tout commence un dimanche de printemps. Quatre ami·e·s se retrouvent pour pique-niquer dans un parc. Au départ les esprits sont à la fête, mais la joie laisse rapidement place à l’inquiétude, car une menace invisible plane dans l’air et gronde sous la terre, sans que personne ne parvienne à l’identifier. La nuit suivante, une catastrophe survient et engendre une crise qui s’installe durablement dans le quotidien des personnages. Pourtant, il·elle·s préfèrent en ignorer les conséquences. Saison après saison, on les retrouve dans le même parc, où ils tentent de renouer avec leurs vieilles habitudes. Mais la catastrophe les a changé·e·s et, dès lors, on assiste au dérèglement progressif et irrémédiable du groupe.

Après nous, les ruines est lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique Artcena 2023. Le texte est publié aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert.

EXTRAIT

14h27 – Ensoleillé – 24,2°C
Vent : 6km/h
Indice UV : 4
Qualité de l’air : bonne 

Secousse sismique : 5 secondes – Magnitude 3,4 – Intensité II

Glenn se frotte la nuque. 

Glenn. Tiens.
Marissa. Qu’est-ce qu’il y a ? 
Glenn. J’ai senti quelque chose. 
Manuel. Quelque chose ? 
Glenn. Oui, quelque chose dans ma nuque. Une sensation étrange. Comme un frisson. Un frisson de plaisir. Ou peut-être une caresse. Quelque chose d’agréable, en tout cas. Et maintenant – Maintenant, je crois bien que ça me démange dans la nuque. 
Manuel. Montre moi. 
Glenn. C’est étrange – 
Marissa. (à Manuel) Tu vois quelque chose ? 
Glenn. Tellement étrange – 
Manuel. Il est rouge. Viens voir. 
Glenn. C’est comme si – 
Marissa. Effectivement, il est bien rouge. 
Glenn. J’ai l’impression que tout cela s’est déjà produit. 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Pierre Koestel
Mise en voix Léna Paugam en présence de l’auteur
Avec des élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Esther Armengol, Ramo Jalilyan, Charlotte Leroy, Paolo Malassis

Durée : 1h40
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)

ÉPAT avec l’École du TNB

Du 7 au 9 décembre

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.

©Christophe Raynaud de Lage
Théâtre Ouvert reçoit le soutien de la région Ile-de-France pour l’EPAT

Participant·es

AUTEUR·ICES Clémence Attar, Pierre Koestel, Constance de Saint Rémy
Mise en voix Elsa Granat, Léna Paugam, Laurent Poitrenaux en présence des auteur·ices
Avec les ÉTUDIANT·ES de la Promotion 11 en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne : Esther Armengol,  Bonnie Barbier, Julie Borgel, Lucille Camus, Alison Dechamps, Stéphane Delile, Félicien Fonsino, Hortense Girard, Tristan Glasel, Ramo Jalilyan, Fanny Laborie, Esther Lefranc, Charlotte Leroy, Woodina Louisa, Paolo Malassis, Dylan Maréchal, Nathan Moreira, Eli Roy, Pierre Thionois, Zaïna Yalioua

 
 
 
 
Festival FOCUS #9

Les Incendiaires

Mercredi 22 novembre à 20h30

Après sept ans d’absence, Zakariya de Sarles profite des funérailles de sa grand-mère pour revenir dans la maison de son enfance. Ce n’est pourtant pas pour honorer la mémoire de la défunte que le jeune homme – membre d’une ligue religieuse meurtrière – fait son retour, mais pour rétablir la justice, au nom des innombrables victimes silencieuses du laboratoire pharmaceutique dont Adrien – son oncle, puis père adoptif – est l’actionnaire majoritaire. Par la capture de son oncle, cet héritier qu’on avait envoyé en pension alors qu’il était adolescent précipite l’implosion d’une famille fortunée, gangrénée par le mensonge, les non-dits, et des rapports de force aliénants.

   

 

©Christophe Raynaud de Lage

Texte et mise en voix Nicolas Girard-Michelotti
éditions Les Solitaires Intempestifs
en collaboration avec Alain Françon
Avec Christiane Cohendy, Alexandre Gonin, Guillaume Lévêque, Antonin Meyer Esquerré, Mathieu Perotto, Georgia Scalliet, Rebecca Tetens, Éric Verdin

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Lac artificiel

Mercredi 29 et jeudi 30 novembre à 20h

Laura et Salomé sont inséparables. Un samedi soir, au milieu d’un été, les deux adolescentes marchent le long de la route départementale, à la lisière de la forêt, à la recherche d’un endroit où faire la fête. Avec pour seul repère la signalétique fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin. Hors de la nuit, vers leurs souvenirs, à la dérive, dans un monde qui tangue, elles assistent à leur propre chute et à l’effritement de leur relation.

Dans cette pièce, Marine Chartrain évoque le moment charnière que représente l’adolescence, son instabilité, ses troubles, ses transformations. L’autrice façonne des dialogues vifs et réussit à ancrer avec justesse des monologues dans des situations concrètes d’une grande force scénique.

Remerciements Ludovic Lagarde, Antoine Oppenheim
©Jacob Stambach

Texte Marine Chartrain
Éditions Théâtre Ouvert | TAPUSCRIT
Mise en voix Céleste Germe
Collaboratrice artistique et jeu Maëlys Ricordeau
Création sonore Jacob Stambach
Dispositif son et vidéo Jérôme Tuncer

 

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Carte blanche à Nicolas Maury – Est, de Philippe Minyana

Samedi 18 novembre à 20h

Est est un chant à deux voix spécialement écrit pour Nicolas Maury. L’épopée d’un rescapé qui revient au monde.

Un homme revient de la guerre. Il parle à un autre homme qui est dans l’ombre, qui l’écoute. L’homme qui revient de la guerre évoque un ami avec qu’il a fui ; qui a perdu la vie ; mais c’est surtout le retour dans les pays en paix et l’émerveillement de redécouvrir les gestes ordinaires des existences qui fascinent et bouleversent le parleur. L’homme qui est dans l’ombre est un instituteur fou de lecture. Les deux gars, qui se sont rencontrés par hasard, deviennent amis, se confient et le parleur entraîne l’instituteur dans son périple. Et les voilà dans la maison familiale du parleur ; ensemble ils traversent ces lieux de mémoire et de vie…

Le texte est publié aux Solitaires Intempestifs.

©Christophe Raynaud de Lage

Texte Philippe Minyana
Ed. Solitaires Intempestifs
Par et avec Nicolas Maury, Philippe Minyana

Durée : 50 min
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Paysage de pluie

Mercredi 22 novembre à 19h

La pluie tombe depuis plusieurs mois. Elle durera une année entière. Au village, on tente de comprendre cette situation qui fait peu à peu basculer le monde dans une nouvelle réalité. Faut-il faire avec, ou partir ? Résister, mais comment ? Garder espoir ?

En suivant les trajectoires croisées de quatre personnages, la pièce Paysage de pluie observe comment une pluie continuelle transforme à la fois un territoire et ses habitant·es. Tour à tour racontée par l’écriture et suggérée par la mise en scène, cette pluie fantastique se voit confier le rôle principal d’une histoire qui nous décentre du seul point de vue humain et dévie du récit-catastrophe. Une autre attention aux choses s’ouvre alors, et avec elle, peut-être, la possibilité d’une vie autre.

Fruit d’un dialogue entre le plateau et l’écriture, Paysage de pluie est une aventure collaborative qui voudrait explorer ce qui nous relie au paysage dans lequel nous sommes inscrit·es, engageant ainsi notre capacité à habiter sensiblement – et collectivement – le monde.

PRODUCTION Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France dans le cadre de son dispositif « Incubateur », Prémisse production
SOUTIENS La Chartreuse-CNES
Ce projet est lauréat d’une bourse Beaumarchais-SACD, commission « mise en scène » et bénéficie d’une résidence d’écriture à la maison Gatti.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Nicolas Girard-Michelotti
Mise en voix Jean Massé
Avec Majda Abdelmalek, Louis Albertosi, Leïla Belounis, Amine Boudelaa

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Manger à Thionville

Samedi 18 novembre à 18h

Alors qu’elle était en résidence d’écriture au NEST, Centre Dramatique de Thionville, l’autrice Lydie Tamisier a eu régulièrement l’occasion de manger au restaurant, seule. Elle a décidé de composer un recueil sur ses expériences de repas en solitaire. Le principe de Manger à Thionville est simple : un plat dégusté donne lieu à un petit texte. Aucun d’entre eux, de l’entrée au dessert, ne vient de France. Ainsi l’accent est mis sur la découverte, sur le surgissement d’émotions nouvelles.

Si vous avez déjà regardé l’émission culinaire Top chef, vous avez peut-être remarqué à quel point c’est l’hétérogénéité, poussée parfois à son paroxysme, qui prime. L’importance accordée au visuel pousse probablement les candidats à jouer toujours plus sur les contrastes. Les assiettes sont pétillantes, bariolées. Les textures aussi sont nombreuses. En touche finale, on ajoute souvent une tuile de légumes que l’on plante dans une purée ou dans une mousse. Comme si la multiplication des textures était devenue le signe d’une cuisine sophistiquée, bien pensée. Comme si on ne pouvait pas donner à manger une mousse sans proposer un minimum de croquant. Comme si, pour mieux sentir l’onctuosité de la purée, il fallait passer par la rugosité de la chips. Rares sont les plats qui proposent une parfaite homogénéité, une monochromie. Ce qui est appréciable dans le bortsch à la polonaise, c’est le dénuement presque total du plat.
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Compagnie Tendre est la nuit
SOUTIEN la Maison Commune du Cheminert de Reims et du Théâtre de Charleville-Mézières

La compagnie Tendre est la nuit est conventionnée par la Région Grand Est au titre de l’aide au développement.

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.

Texte Lydie Tamisier
Mise en voix Rémy Barché
Avec Pauline Chabrol
Dramaturgie Juliette de Beauchamp

Durée : 1h20
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€