Saison : 2023-2024
Ma génération dit m… à la tienne [ cabaret polémique ]
Faut-il encore embrasser les grands-mères, tuer les pères, rester de son temps et marteler que la jeunesse a tort ? La sagesse de l’âge est-elle parfois utile à celleux d’après ?
Faut-il obligatoirement se comporter en héritier quand on nous confie un legs ?
Quels fantômes généalogiques nous tourmentent d’une descendance à une autre ?
À qui la faute si nous en sommes là ?
Scrutons-nous un instant dans nos secousses générationnelles.
Car il suffit parfois d’une branche ajoutée à l’arbre pour que toute la forêt se redessine.
Lors de ce cabaret transatlantique, nous examinerons ce qui constitue, mue, disloque ou réunit les différentes échelles du temps adulte, dans les mots de leurs dignes représentant·es. Il s’agira d’identifier où se tisse le commun à travers des portraits subjectifs, des procès de bonne foi, des utopies naissantes ou lasses, des envies ou pas d’un ensemble, d’un mieux partagé.
Chaque génération avancera ses arguments en paroles binômes proférées par des Québécois·es et des Français·es, histoire de percevoir si les embarras sont les mêmes, que les racines poussent sur le vieux ou le nouveau continent.
Avec du Québec
Nathalie Claude, Carolanne Foucher, Kathleen Laurin-McCarthy, Émilie Monnet, Jean-Simon Traversy
de la France
Astrid Bayiha, Sarah Hassenforder, Emmanuel/le Linée, Olivia Rosenthal, Yuval Rozman
et la participation exceptionnelle de Noëlle Renaude, Carole Fréchette
Direction et dramaturgie Marc-Antoine Cyr, Marcelle Dubois
Musique Fred Costa
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |
L’Idole (un jour j’épouserai Orelsan)
2025. Le monde est à bout de souffle. Crise climatique, économique, burnout généralisé. Corinne se pend dans son garage. C’est Paul, son voisin, qui la retrouve, mais c’est Marie qui s’en occupe, parce que Paul ne sait rien faire sans Marie (et pourtant il essaie).
La mère de Sofia a disparu sans laisser de traces. Sofia lui prépare un café tous les matins, et tous les matins elle se demande ce qui pourrait bien pousser une mère à quitter sa fille.
Corinne, Sofia, Marie et Paul sont perdu·es dans un monde qui court à sa perte. Iels sont fatigué·es. Éteint·es.
Quand Marie découvre sur Instagram que la mère de Sofia, grande fan d’Orelsan, s’est volatilisée presque par magie, elle en est alors persuadée : il y a un lien entre le rappeur préféré des françaises de presque 40 ans, la vague de suicides qui a fauché Corinne et la disparition quasi simultanée de milliers de femmes.
Il ne reste plus alors qu’à enrouler le fil pour en découvrir la source : l’Idole. Celle qu’on sacrifie quand il n’y a plus d’autre voie possible. Comme un dernier recours, un dernier souffle avant l’extinction de la flamme.
DR ROBERT. Une mère est parfois autre chose qu’une mère. Les femmes, les hommes partent. Ils l’ont toujours fait.
Ce n’est pas pour blesser, pas pour casser. Plutôt pour réparer.
SOFIA. Réparer quoi?
Ya plus rien à réparer dans ce monde pourri. C’est trop tard, tout est foutu!
Mais ce n’est pas une raison pour disparaître.
DR ROBERT. Ne soyez pas si négative.
Texte Mélanie Péclat
Mise en voix Nathalie Claude
avec la troupe du Jamais Lu 2023
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Radical Maddie
C’est l’histoire de Maddie, 19 ans, à qui un jour on a dit qu’elle était trop radicale.
C’était à la cafétéria du supermarché SUPERV où elle travaillait tout l’été.
C’est l’histoire du moment où on ne peut plus revenir en arrière.
Une jeune femme décide simplement de ne plus manger les gâteaux fourrés au chocolat d’une certaine marque. Une grande marque. Elle refuse, elle fait un choix. L’entreprise néglige ses employé.e.s, les patrons font des millions, les gâteaux sont de plus en plus chers, les gens qui les achètent ont de moins en moins d’argent, le déséquilibre est insensé.
C’est un début pour elle (peut-être, on ne sait pas).
Et son acte, pourtant minuscule, dérange (déjà).
Ce qui est un début pour Maddie semble extrême pour d’autres.
On est en droit de se demander si les réactions qu’elle reçoit ne sont pas aussi radicales ? Les prises de positions font-elles peur ? Sortir de la norme, du quotidien, de la bien-pensance, ça effraie ?
À ce moment-là Maddie a comme la tête qui tourne. Elle pourrait presque poser sa main sur la chaise qui est devant elle, pour sécuriser une chute imaginaire, mais rien. Pas de chute. Elle ne tombe pas, elle reste droite. Elle a peur de perdre ses mots, mais ils sont là, dans sa bouche, elle le sait.
Texte Raphaël Bocobza
Mise en voix Solène Paré
avec la troupe du Jamais Lu 2023
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Corpresqu’île
Dans Corpresqu’île, deux frères, Nicola et Joey, viennent se donner en spectacle et raconter leur histoire. De leur enfance chaotique, en passant par leur adolescence punk et jusqu’au présent où tout les éloigne; ils cherchent pourquoi cette relation fusionnelle a volé en éclat, et comment elle continue de les transformer. Le récit est scandé d’intermèdes musicaux juvéniles, profondément irrévérencieux, hantés par des spectres punk… Les affects sont libérés par le plateau et les passions tristes sublimées, pour donner sens à la perte, et faire mémoire avec joie.
En fait on était des enfants perdus. Comme dans Peter Pan. Des enfants seuls qui devaient faire la loi et devenir plus forts que les adultes. Alors on voulait faire tout comme les grands, on voulait écouter leur musique, dire leurs gros mots. On était des enfants-adultes. Et en devenant adultes on est devenus des enfants. Je sais pas si c’est très clair ?
Texte Joey Elmaleh
Mise en voix Émilie Monnet
avec la troupe du Jamais Lu 2023
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
La nuit m’avale – Coup de coeur Montréal
C’est l’été, on suffoque. La nuit mange le ciel à grosses bouchées.
Milly, Julie-Julien et Caro, trois adolescentes écorchées, tentent de vivre avec le sentiment de vide qui brûle dans leur ventre.
Milly vomit sa haine dans son journal intime et cherche des façons de mourir sans vouloir mourir.
Caro est enceinte et vend de la drogue pour acheter une nouvelle vie à son bébé.
Julie-Julien flâne dans les ruelles pour passer le temps et sympathise avec les chats perdus.
Elles sont toutes les trois traversées par le besoin urgent d’exister selon leurs propres conditions.
JULIE-JULIEN. La nuit m’appartient
MILLY. La nuit t’appartient
Je penserais pas moi
JULIE-JULIEN. Pourquoi ?
MILLY. C’est comme mettre du ketchup sur une pointe de gâteau au fromage
Ça va pas ensemble
Toi, t’es le ketchup insignifiant
Pis la nuit, elle, une belle pointe de gâteau au fromage sexy
C’est pas un match qui fonctionne
JULIE-JULIEN. C’est ça qu’on va voir
La nuit m’avale a été lu une première fois au Jamais Lu Montréal en mai 2023.
Texte Kathleen Laurin-McCarthy
Mise en voix Nelson-Rafaell Madel
avec la troupe du Jamais Lu 2023
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
La Détente
Suzanne est professeure de musique au collège. Elle mène une vie paisible dans une maison située sur le bord d’une crique à l’eau exceptionnellement fraîche.
La vie de Suzanne est bouleversée le jour où la destruction de la crique est annoncée. Une centrale nucléaire sera construite. Dans la région, un mouvement de contestation s’organise contre le projet. Mouvement massif qui, d’abord pacifique, se radicalise progressivement.
La pièce raconte l’histoire de ce mouvement du point de vue de Suzanne qui, de paisible citoyenne, va se transformer en militante acharnée. En bout de course, Suzanne pressera la détente.
MAIRE. Une grande nouvelle attend la commune Suzanne.
Le·la Président·e vient.
SUZANNE. Le·la Président·e ?
MAIRE. Oui Suzanne. Le·la Président·e. Il·elle vient dans la Commune. Vient dans la crique.
SUZANNE. Qu’est-ce qu’il·elle vient faire dans la crique ?
MAIRE. Un discours sur l’environnement. Le Palais Présidentiel veut un beau décor. Bonnes nouvelles à la clé pour la Région, pour la Commune.
Le Palais a repéré votre maison. Votre maison surplombe la crique. Vous voyez cette fenêtre, là. C’est cette fenêtre que les Renseignements ont repérée. Très bon poste pour un tireur d’élite.
SUZANNE. Les Renseignements ont repéré ma fenêtre ?
Texte Raphaël Gautier
Mise en voix Jean-Simon Traversy
avec la troupe du Jamais Lu 2023
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
L’atelier québécois – Au marqueur permanent
En 1990, à l’université Browns dans le Rhode Island, un groupe de jeunes femmes est surnommé par les médias locaux les Magic Markers Terrorists, puisqu’elles écrivent et tiennent à jour sur le mur d’une toilette pour femmes du campus une liste d’hommes ayant des comportements sexuels répréhensibles.
Au marqueur permanent s’inspire de cette affaire en la décalant dans un Québec autofictionnel des années 90. On y suit le destin de cinq personnages qui participent à un type de soulèvement semblable : de leur rencontre l’une avec l’autre, aux réprimandes de l’école, au combat pour que la liste reste active, jusqu’à la dissolution du groupe quelques mois plus tard.
En écho à trois vagues successives de dénonciations étrangement similaires jusqu’à #metoo, il est question ici, avec humour, délicatesse et joie, de l’épuisement féminin, et des traces qu’inlassablement l’histoire tente d’effacer. Une forme de main tendue vers cette autre génération de femmes qui a pavé la voie à de houleux combats, permettant malgré tout de mener de nouvelles batailles féministes.
J’ai gardé mes yeux plantés dans ceux de la fille en face de moi, le bras gauche replié sur moi, protégeant 3 bouteilles de 541 ml de jus de canneberges, pis dans ma main droite, un tout petit sac de papier plus blanc que les murs de la pharmacie, dans lequel les plus futés auront deviné qu’il y a 7 comprimés gros comme des torpilles : 7 jours d’antibiotiques pour guérir une vilaine infection urinaire. 7 torpilles avant d’arrêter de pisser du feu.
Carolanne Foucher bénéficie d’une résidence d’autrice aux Récollets organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Texte Carolanne Foucher
Mise en voix Sonia Ristic
avec les apprenti·es du Studio ESCA Aglaé Bondon, Jasmine Cano, Marie-Camille Le Baccon, Milla Nizard, Rose Noël
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |
8e Festival du Jamais Lu Paris
Jamais Lu–Paris
8ème édition
Au Jamais Lu-Paris, on flaire les écritures du présent dans une humeur sirop d’érable. Le festival a pris racine à Montréal il y a plus de vingt ans, avec pour principe de tendre l’oreille aux éloquences neuves et de leur ériger les plus chatoyants crachoirs. Ce front commun des imaginaires s’agite depuis sur trois territoires (Québec, France, Caraïbes). Il bruisse de l’écho des voix qui de partout affûtent de la fiction théâtrale pour mieux témoigner de l’immédiat.
À Paris, c’est à Théâtre Ouvert qu’a lieu le sortilège. Les plus belles têtes de la jeune garde dramaturgique du Québec et de la France s’accostent et se coudoient le temps d’une semaine pour faire éclore cinq textes inédits. À cela s’ajoute une sortie de résidence d’auteurice et un cabaret jubilatoire.
Tout juste écrits, sitôt proférés : on vient au festival pour voir apparaître le récit multiplié de son époque sur un tréteau fédérateur. Pour écouter qui raconte maintenant.
PRODUCTION Jamais Lu, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
EN COLLABORATION AVEC le Studio d’Asnières-ESCA
AVEC LE SOUTIEN d’ARTCENA – Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre, de la SACD – Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, du Consulat général de France à Québec et de la Délégation Générale du Québec à Paris
©Christophe Raynaud de Lage
Participants
Direction artistique
Marc-Antoine Cyr, Marcelle Dubois
Les auteur·ices
Raphaël Bocobza, Joey Elmaleh, Carolanne Foucher, Raphaël Gautier, Kathleen Laurin-McCarthy, Mélanie Péclat
Les metteur·se·-s en scène
Nathalie Claude, Nelson-Rafaell Madel, Émilie Monnet, Solène Paré, Sonia Ristic, Jean-Simon Traversy
La troupe 2023
Clémence Boissé, Pauline Haudepin, Marion Lambert, Adil Mekki, Yacine Sif El Islam, Damien Sobieraff, Fatima Soualhia Manet, Sarah Tick
et deux apprentis du Studio d’Asnières-ESCA Vincent Odetto, Simon Rodrigues Pereira
- Vendredi 3 novembre à 19h / Mise en voix
L’atelier québécois – Au marqueur permanent
8e Festival du Jamais Lu ParisTexte Carolanne Foucher | Mise en voix Sonia Ristic - Vendredi 3 novembre à 20h30 / Mise en voix
La Détente
8e Festival du Jamais Lu ParisTexte Raphaël Gautier | Mise en voix Jean-Simon Traversy - Samedi 4 novembre à 16h / Mise en voix
La nuit m’avale – Coup de coeur Montréal
8e Festival du Jamais Lu ParisTexte Kathleen Laurin-McCarthy | Mise en voix Nelson-Rafaell Madel - Samedi 4 novembre à 18h30 / Mise en voix
Corpresqu’île
8e Festival du Jamais Lu ParisTexte Joey Elmaleh | Mise en voix Émilie Monnet - Samedi 4 novembre à 20h / Mise en voix
Radical Maddie
8e Festival du Jamais Lu ParisTexte Raphaël Bocobza | Mise en voix Solène Paré - Dimanche 5 novembre à 16h / Mise en voix
L’Idole (un jour j’épouserai Orelsan)
8e Festival du Jamais Lu ParisTexte Mélanie Péclat | Mise en voix Nathalie Claude - Dimanche 5 novembre à 18h30 / Mise en voix
Ma génération dit m… à la tienne [ cabaret polémique ]
8e Festival du Jamais Lu Paris

Je vis dans une maison qui n’existe pas
Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans la maison qui n’existe pas il y ‘a : Madame Monstre, Les Tout Petits, et Nuage le nuage. Il n’y a pas longtemps Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Nikki doit retrouver son calme et pour ça elle a besoin de Madame Monstre, des Tout Petits et de Nuage le nuage. Sans ça elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle…
Je vis dans une maison qui n’existe pas est un texte entre naïveté d’un conte enfantin et brutalité pragmatique d’une prose directe et crue.
La pièce tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs de la personnalité et de problèmes de gestion de la colère. Elle ouvre une fenêtre sur la gestion des traumas d’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuroatypiques se sentent exclu.e.s, indapté.e.s et irrécupérables.
je vis dans une maison qui n’existe pas…parfois je prends trop de médicaments aussi. je crois que je me dis que si j’en prends beaucoup d’un seul coup ça va me guérir d’un seul coup…au moins me soulager du poids de ma vie…
au début de cette histoire je mets ma tête dans le four et c’est pas pour vérifier la cuisson de la pizza…j’suis dans le gaz…
je voudrais te dire que c’est la faute de quelqu’un , que c’est par amour mais c’est pas l’amour qui m’a fait ça, c’est quelqu’un mais c’est pas l’amour…
je voudrais te dire que c’est une histoire d’amour mais c’est pas une histoire d’amour, c’est une histoire de solitude.
Je vis dans une maison qui n’existe pas et je m’appelle Nikki.
et dans la maison avec moi il y’a Madame Monstre et les Tout Petits
Et Nuage le nuage aussi…mais ça n’a pas d’importance réelle…
Ces derniers temps on ne voit plus les Tout Petits et ça
m’inquiète moi…moi ça m’inquiète…
Il y’a pas longtemps je suis rentrée dans une colère je suis rentré et je
suis pas sortie depuis.
Depuis je cherche la sortie de la colère….
……………
Toute la culture : « Le texte, le jeu, la direction sont tous politiques et urgents. Je vis dans une maison qui n’existe pas rappelle un fait : la normalité est une construction et pourtant ce fait est sans cesse piétiné. Laurène Marx manifeste sans hausser le ton, de sa présence totale, contre “l’immense pression que subissent les gens qui ne sont pas conformes”. »
Sceneweb : « Laurène Marx met le public de Théâtre Ouvert en émoi. (…) Son nouveau texte au titre aussi bouleversant que son contenu. Je vis dans une maison qui n’existe pas confirme la portée déflagratoire de l’écriture de l’autrice autant que sa présence scénique saisissante. Une soirée sous haute intensité émotionnelle. »
Artsmouvants.com : « L’écriture a d’exceptionnel cette approche qui toujours touche au vrai. Le maquillage, l’habit de scène ou même le nom d’emprunt fictionnel ne suffisent pas, l’intime surgit, sans fard, sans costume, d’une pudeur qui ne triche pas. Au-delà de la sincérité, la puissance de l’écriture se mêle à l’évidence du plateau. Laurène Marx capte l’attention d’une aura manifeste et d’une présence lumineuse qu’impose son authenticité. Elle aborde la détresse psychologique de l’être qui ne trouve sa place qu’en son for intérieur pourtant bousculé. De cette intranquillité jaillit une écriture à vif, faite d’injonctions qui transforme le monologue en un dialogue ouvert vers le public. Intense et fulgurante Laurène Marx suspend l’instant, le trouble et confirme la puissance sensible d’un style aussi personnel que déflagrateur. »
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION THÉÂTRE OUVERT – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Ile de France, Compagnie Je t’accapare
COPRODUCTION BAIN PUBLIC – Saint Nazaire
PRODUCTION ÉXECUTIVE EMILIE GHAFOORIAN – FAB
Texte Laurène Marx
Mise en scène Laurène Marx, Fanny Sintès
Avec Laurène Marx, Fanny Sintès
Création sonore Nils Rougé
À partir de 13 ans
LUN, MAR À 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

Le Prix de l’or
Récit intime et politique inspiré de la propre expérience de l’auteur en Roumanie, Le Prix de l’or explore l’univers de la danse sportive à l’âge de l’enfance et de l’adolescence, la découverte de la sexualité, la peur de l’échec, le deuil du père et l’effort pour gagner l’amour des parents. Ce manifeste offre une expérience de libération du corps et de l’esprit, dans la cadence des rythmes kitsch et glam des dix danses règlementaires.
EXTRAIT
5. QuickstepPerdre tout contact avec le sol pendant un instant C’est ça que tu cherches
Pendant des centaines d’heures d’entraînement
Des journées entières sans s’arrêter
De la sueur
De l’effort
Les muscles qui cèdent
Mais pas de larmes
Tu dois gagner le combat
Le combat dans les entraînements
Sur le parquet de danse en compétition
Le combat avec toi-même
Avec tes professeurs
Avec tes arbitres
Avec tes parents
Avec ta propre partenaire
Avec les autres couples de ton club de danse Chaque jour, chaque entraînement, chaque minute
À chaque danse
À chaque pas
Tu dois te dépasser
(…)
REVUE DE PRESSE
À LIRE :
Komitid, 13 octobre 2022 : « Intime et politique, Le Prix de l’or est passionnant et généreux, à l’image du réalisateur Eugen Jebeleanu, qui n’hésite pas à lui aussi exécuter des pas et des figures. À ne pas manquer ! »
Scèneweb.fr, 8 octobre 2022 : « La danse au fer rouge : Le Prix de l’or n’est assurément pas un spectacle comme les autres. À mi-chemin entre théâtre et danse, il fait partie de ces objets inclassables, fragiles mais touchants de sincérité, qui emportent à l’arraché en parvenant à tenir en équilibre sur le fil où ils n’ont cessé de cheminer. » Vincent Bouquet
Sur les planches, 6 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, en déroulant pour nous son enfance et son adolescence autour de la danse sportive, fait montre d’une sincérité désarmante et touchante. […] Ce spectacle étonnant de sincérité, de tendresse, de démonstration de danse constitue un espace où l’intime se mêle au collectif en irradiant des ondes positives. » Laurent Schteiner
À ÉCOUTER :
Tous en scène, 15 septembre 2022 : « Eugen Jebeleanu dans Le Prix de l’or revient sur son enfance en Roumanie, entre compétitions de danse sportive et douleurs familiales. »
De vive(s) voix, 12 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, metteur en scène et réalisateur roumain, navigue entre la Roumanie et la France, pour un art qui « guérit des blessures » : la danse sportive. »
CHRONIQUE DES COLLÉGIEN·NE·S
Travail mené avec les classes de 3’1 et de 3’3 du collège Marie Curie avec Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines dans le cadre de L’Art pour Grandir (Ville de Paris – Direction des affaires culturelles – Direction des affaires scolaires). Il retrace un an de travail avec les deux classes, entre venues aux spectacles et ateliers au collège.
« Cette pièce met en scène la voix, le corps, les mouvements, dans l’émotion souvent, mais aussi souvent avec une touche d’humour. Cette pièce est donc à la fois drôle et triste. »
« Je recommanderais cette pièce de théâtre car le parcours du metteur en scène est très intéressant. Il partage avec beaucoup de sincérité, d’honnêteté le récit de son enfance. J’ai beaucoup aimé le mélange des arts aussi : la présence des danseurs sur scène, la vidéo. »
« Je n’ai pas de personne à qui le conseiller car je pense que tout le monde peut le regarder et l’apprécier. »
Crédits photographiques ©Christophe Raynaud de Lage
Crédits vidéo ©Philippe Ulysse
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Centre du Théâtre Educationnel Replika, Compagnie des Ogres
COPRODUCTION La Halle aux grains – Scène nationale de Blois, la Maison de la Culture d’Amiens
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français – Ville de Paris
Et le Fonds de dotation Porosus
Texte et mise en scène
Eugen Jebeleanu
Avec Eugen Jebeleanu
et deux danseur·se·s
Stefan Grigore, Laura Grigore
Collaboration artistique
Yann Verburgh
Chorégraphie
Stefan Grigore, Laura Grigore
Assistanat à la mise en scène
Ugo Léonard
Consultation dramaturgique
Mihaela Michailov
Scénographie
Vélica Panduru
Conception vidéo
Elena Gageanu
Création lumière
Sébastien Lemarchand
À partir de 10 ans
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 15 JUIN À 18H
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |