Veiller sur le sommeil des villes

Du 10 au 13 mars

À la fin d’un été, Louis part faire un voyage en solitaire d’un mois dans un Pas-de-Calais désert et fantomatique, et se met à écrire des pages et des pages. Cinq ans plus tard, ses feuillets de voyage viennent d’être publiés et il est reçu à la radio pour un entretien exclusif mené par Mathilde, une étrange intervieweuse. Perdu, ou éperdu sous ce coup de projecteur, Louis vacille. Les temporalités se mêlent, passant de l’interview radio pas « sur la même longueur d’ondes » aux souvenirs oniriques d’un voyage déroutant.

Tirée d’une « histoire vraie », Veiller sur le sommeil des villes est une comédie qui raconte la traversée initiatique, mélancolique et fantasque de ce Louis, double exagéré de l’auteur, dont le voyage vient former une question essentielle : à quoi sert d’écrire ?

EXTRAIT

MATHILDE. – Louis Albertosi, on peut lire dans votre livre, je vous cite : « mes journées sont remplies d’un mal envahissant, l’ennui des autres qui peuple les rues et les ravage. Les rues sont grises. Grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises… ».
Ça continue sur deux pages.
Depuis quelques années, on entend beaucoup de gens, des citadins justement, rêver de campagne, rêver de quitter les métropoles, les villes. Mais Louis Albertosi, y est-on vraiment malheureux dans les villes ?
LOUIS. – Euh non je ne crois pas. Pour moi la responsable du climat morose de mon voyage, c’était la situation, pas la ville en tant que telle. C’était un moment de crise – il faudrait y retourner aujourd’hui pour comparer. Les villes ont peut-être été plus meurtries. Ou alors, disons que c’était plus visible. Je veux dire, une grande place déserte en plein centre, c’est remarquable. Un village désert, c’est habituel.
 
NOTE D’INTENTION

« Le voyage dont parle le texte est authentique, fait en septembre 2020 dans le cadre des Croquis de voyage de l’Ecole du Nord (école professionnelle supérieure d’art dramatique de Lille), imaginés par Cécile Garcia Fogel. Je m’étais donné un rôle à tenir pour ma traversée du Pas-de-Calais, celui de l’ange Damiel, écrit par Peter Handke et tenu par l’acteur Bruno Ganz dans les Ailes du désir (1987), le film de Wim Wenders. Il s’agissait de veiller, d’aider les habitants des villes que j’allais parcourir. Le voyage a finalement décidé que je veille sur leur absence, que je veille sur les villes comme endormies. Mon voyage, comme tous les voyages, a pris un chemin imprévu. Moi qui pensais, dans une désuète perspective romantique, jouer un ange qui aide le monde qui en a besoin, je me suis retrouvé, dans la solitude et la perdition d’alors, réduit à un ange qui a besoin de toute l’aide du monde. Ce renversement, sinon cet échec, a été le point de départ de mon écriture, pendant le voyage même. A ce moment-là, écrire était un combat, paradoxal, contre la solitude. » – Louis Albertosi

TOURNÉE 
CRÉATION le 10 mars à Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines puis du 18 au 28 mars – Théâtre Nanterre Amandiers
le 10 avril – La Barcarolle, St Omer 

PRODUCTION Théâtre Nanterre-Amandiers – centre dramatique national
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; La Barcarolle, scène conventionnée du Pays de Saint-Omer
Projet financé par la Région Île-de-France au titre du Fonds Régional pour les Talents Emergents (FORTE) et avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT
REMERCIEMENTS Cécile Garcia Fogel, Ecole du Nord, Lucie Pollet, Emmanuel Oriol et le conservatoire Georges Bizet du 20e arrondissement de Paris

Texte et mise en scène Louis Albertosi
Avec Mathilde Auneveux, Louis Albertosi et au piano Arno Dedeycker ou Anna Krempp (en alternance)
Collaboration artistique Nicolas Girard-Michelotti
Création son et montage vidéo Mathieu Ducarre
Création lumières Marine Flores
Scénographie Léa Tilliet
Costumes Marianne Delfau

À partir de 14 ans

MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30

Durée : 1h25
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Après nous, les ruines

Du 30 mars au 11 avril

Tout commence un dimanche de printemps. Quatre ami·e·s se retrouvent pour pique-niquer dans un parc. Au départ les esprits sont à la fête, mais la joie laisse rapidement place à l’inquiétude, car une menace invisible plane dans l’air et gronde sous la terre, sans que personne ne parvienne à l’identifier. La nuit suivante, une catastrophe survient et engendre une crise qui s’installe durablement dans le quotidien des personnages. Pourtant, il·elles préfèrent en ignorer les conséquences. Saison après saison, on les retrouve dans le même parc, où ils tentent de renouer avec leurs vieilles habitudes. Mais la catastrophe les a changé·es et, dès lors, on assiste au dérèglement progressif et irrémédiable du groupe.

Après nous, les ruines est publié aux éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit et lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique Artcena 2023.

EXTRAIT

GLENN. Tu es sûre ? (Pause.) Tu as vu ? L’étang est complètement gelé.

MARISSA. J’ai vu.

GLENN. On pourrait marcher dessus.

MARISSA. Je n’ai pas l’impression.

GLENN. Tu ne crois pas ?

MARISSA. Ça a l’air dangereux.

GLENN. Peut-être.

MARISSA. La glace est fine.

GLENN. Et nous, nous sommes trop lourds.

MARISSA. Oui. Beaucoup trop lourds à supporter. (Pause.) Je priais.

GLENN. Je te demande pardon ?

MARISSA. À l’instant. J’essayais de prier. Dans ma tête. Mais je ne sais pas comment m’y prendre, je ne connais pas les mots. À part : Notre Père qui êtes aux cieux, Je vous salue Marie pleine de grâce –

GLENN. Je ne savais pas que tu étais croyante.

MARISSA. À chaque fois, j’ai l’impression que ça sonne faux. Que je prie mal. (Pause.) Je ne sais pas si je suis croyante. (Pause.) Mais dans la Bible, on parle du pardon. De la possibilité du pardon. Malgré les crimes et les erreurs. Je trouve que c’est réconfortant.

GLENN. Je comprends.

MARISSA. C’est un mot qu’on n’entend plus nulle part. Le pardon. Comme s’il n’existait plus. Pause.

GLENN. Il doit neiger aujourd’hui.


NOTE D’INTENTION

« Cette pièce s’inspire des accidents nucléaires de Fukushima (2011) et de Technobyl (1986) pour interroger notre rapport à la catastrophe et à ses représentations. En l’écrivant, j’ai voulu éviter toute dimension spectaculaire (ne pas raconter l’explosion de la centrale et la gestion directe de la crise) et me suis plutôt intéressé à la manière dont ces événements s’inscrivent dans nos intimités et nous bouleversent, quand bien même nous n’en sommes pas directement victimes.

Deux aspects m’ont particulièrement interpelé et se sont imposés à moi comme des défis à l’écriture. C’est, d’une part, que la catastrophe nucléaire s’inscrit dans la durée, car certains rejets mettent plusieurs siècles à disparaître, et nous demande de nous projeter dans une temporalité qui nous dépasse. Et, d’autre part, que les particules radioactives sont imperceptibles à l’oeil nu, lors- qu’elles se répandent dans l’atmosphère, et troublent ainsi les frontières entre danger et sécurité, visible et invisible, réel et fiction.

Comment représenter ce qui ne se voit pas ? […] la pièce prend la forme d’une répétition/variation où des situations similaires se rejouent avant et après l’irruption d’un accident nucléaire fictif. Certains motifs, certaines paroles reviennent d’une partie à l’autre, comme des leitmotivs, mais ils n’ont plus le même sens, ni le même impact. L’atmosphère et les états des personnages eux-mêmes évoluent. Ainsi, ce texte procède par glissements successifs pour raconter le devenir d’individus confrontés au dilemme suivant : vouloir vivre comme ils l’ont toujours fait alors qu’ils n’en sont plus tout à fait capables.  » – Pierre Koestel

CRÉATION en mars 2026 – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines

PRODUCTION Compagnie Alexandre
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Scènes du Golfe ; Théâtre du Pays de Morlaix ; L’Archipel – espace culturel de Fouesnant – les Glénan
Avec la participation du fonds de soutien à l’insertion professionnelle de l’école du TNB
Après nous, les ruines est publié aux éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit. Il est lauréat du Grand Prix de littérature Dramatique Artcena 2023.
La Compagnie Alexandre est associée au Théâtre de Lorient – centre dramatique national (Lorient), et aux Scènes du Golfe (Vannes). Elle est conventionée par le Ministère de la culture / DRAC Bretagne. Elle est également soutenue par la Région Bretagne, le Conseil Départmental des Côtes d’Armor, Saint-Brieuc Armor Agglomération et la Ville de Saint-Brieuc.

Texte Pierre Koestel (éd. Théâtre Ouvert | Tapuscrit)
Mise en scène Lena Paugam
Avec Esther Armengol, Ramo Jalilyan, Charlotte Leroy, Paolo Malassis
Assistanat à la mise en scène Fanny Avram
Scénographie Clara Georges Sartorio
Création sonore Lucas Lelièvre
Création vidéo Katell Paugam
Création lumières Jennifer Montesantos
Costumes Philomena Oomens

Durée : (estimée) 1h45
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Et dire que j’ai ton sang dans mes veines

Du 9 au 21 février

Cette histoire, c’est le récit de la quête d’un fils. Une quête de vérité et de réparation au sein d’une famille gouvernée par le silence. Après avoir retrouvé une photo de son enfance, une photo où il semble heureux, le fils retourne dans le cadre familial pour interroger ses parents et sa sœur. Dans cette exploitation agricole de la Normandie, les quatre membres de cette famille vont alors se débattre au sein de la matière d’une enfance, d’un passé commun.
Rejouant tour à tour les rituels familiaux, le récit se fait de plus en plus surréaliste et labyrinthique. Les protagonistes se perdent alors dans les méandres de ce que l’on nomme vérité. Mais, à l’intérieur de ce huis clos mental, une graine n’en finit pas de germer dans leurs têtes : Peut-on échapper à la violence ? Peut-on échapper au lichen qui pousse sur nos peaux ?

EXTRAIT

Le fils :
[…] JE SUIS GARÇON HEUREUX JOYEUX ET JE N’AI PAS CONSCIENCE DE QUE CE QUI SE PASSE AUTOUR DE MOI. JE SUIS GARÇON HEUREUX JOYEUX ET JE SOURIS À CÔTÉ DE MON PAPA PARCE QUE JE SUIS A COTÉ DE MON PAPA SUR UNE GROSSE MACHINE IMPRESSIONNANTE ET BRUYANTE. RESTE À CÔTÉ GARÇON RESTE À COTE. CONNAIS TON PÈRE, CONNAIS LE BIEN. CONNAIS SA VIOLENCE CONNAIS LA. APPRENDS LA.CHÉRIS LÀ. OUI CHÉRIS LA ! CAR C’EST EN LA TENANT AU PLUS PRÈS DE TOI QUE TU LA QUITTERAS. SOIS CONSCIENT GARÇON, PRESSENT ET ENLÈVE CE SOURIRE DE TON VISAGE.

NOTE D’INTENTION

« J’ai grandi dans une exploitation agricole dans un petit village de Normandie. Jusqu’à mes 16 ans, j’y ai appris la ferme et la culture de la terre. J’y ai surtout appris la violence des hommes. Envers les femmes et les enfants. Envers la terre elle-même.

Et dire que j’ai ton sang dans mes veines est une autofiction sur mon enfance et ma famille. Ce projet me permet d’aborder la question de l’héritage de la violence, sa transmission à travers les générations et les stratégies que l’on peut mettre en place pour tenter de s’en défaire. Dans ce huis-clos familial, le retour du fils amorce une série d’évènements qui viennent créer du trouble au sein d’un cadre familial étouffé par le silence. Rivé à sa quête de vérité, le fils va tenter de mettre à jour les racines de son enfance douloureuse. Dans ce projet, le trouble est permanent. Naviguant entre différentes échelles de réalité et de théâtralité, je cherche à aller au-delà, d’une schématisation binaire entre ce qui relèverait du domaine de la violence et ce qui appartiendrait au soin et à la réparation. Interrogeant la possibilité même d’une réparation, je cherche à faire entendre la voix de celles et ceux que l’on n’entend pas au fond des champs de ma campagne. » – Clément Piednoel Duval

EN VIDÉO : interview de Clément Piednoel Duval – réalisé par Artcena à l’occasion de la Mousson d’été 2025

 

PRODUCTION Cie La Fabrique du Réel ; Collectif les 8 poings
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Théâtre du Nord – Centre Dramatique National Lille – Tourcoing
SOUTIEN École du Nord – École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Lille ; ARTCENA – Centre national des arts du cirque de la rue et du théâtre
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Cette pièce est lauréate de l’Aide nationale à la création d’Artcena – Centre National des arts du cirque, de la rue et du théâtre

Texte, mise en scène, scénographie Clément Piednoel Duval
(éd. Théâtre Ouvert | Tapuscrit)
Avec Marie-Camille le Baccon, Thomas Stachorsky, Vadim Vidovic, Blanche Vollais
Assistanat à la mise en scène Ambre Germain Cartron
Création lumière Louise Franck, Rémy Raes
Création sonore et vidéo Pierre Hubert, Marius Orjollet
Régie générale Louise Franck

 

À partir de 14 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

MÉDUSÉE

Du 8 au 18 décembre

Médusa, créature mythique et cabarétique, enrage – serpents sifflants sur sa tête, morsures brillantes sur son corps, regard pétrifiant. Et si ses yeux n’étaient en réalité qu’un miroir, reflet d’une violence et d’une peur ; celles que certaine·s taisent, celles que d’autres refusent d’admettre, d’entendre ? Cette histoire, c’est avant tout l’histoire d’un amour ; l’amour quon porte aux autres, à soi – ce nouvel amour à définir, à dessiner, à inventer.
Du fond de sa grotte, elle démêle ses cheveux grouillants, délie les langues et demande Justice – Athéna, tu es là ?
Quand les mots sont trop difficiles à articuler, elle chante avec ses sœurs-gorgones – chansons d’hier et d’aujourd’hui, chansons sorties tout droit de sa chambre d’adolescente ou de sa grotte reculée.

Médusée mêle l’auto-fiction à la légende qui entoure la figure de la monstrueuse Méduse. Devant nous, Médusa et ses sœurs nomment tout – leurs rêves romantiques, leurs viols, leurs combats – elles déconstruisent leurs fantasmes et en inventent de nouveaux.

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 10 décembre

EXTRAIT

Mais les hommes les hommes,
l’Homme avec un H majuscule, les garçons, les mecs, les gars, les boys
Ils disent que me regarder dans les yeux c’est impossible
apparemment c’est trop pour eux
ils racontent même que ça tue
Je trouve ça un peu dramatique
Vous tuer, vraiment ?
Quoi, moi, une femme
vous tuer ?
Vous ?
Pourquoi ?
Vous savez ?
Vous y réfléchissez ?
Parce qu’en regardant dans mes yeux
– en regardant vraiment –
ils voient le venin qui s’est propagé
En regardant dans mes yeux
ils voient ce que leurs frères ont fait
ils comprennent que la violence que j’ai gardée, c’est eux qui me l’ont donnée
la violence que je porte, celle qu’ils m’ont transmise
comme une maladie contagieuse, comme un virus, comme une épine.
En regardant dans mes yeux
ils voient les bouts de miroirs brisés
les tissus déchirés
les cristaux écrasés par leurs grandes bottes de chasseurs
 
NOTE D’INTENTION

« J’ai écrit Médusée parce que je ne voulais plus me taire. Ce texte est sorti comme un exutoire, une libération : d’une traite, sans regarder en arrière. À mes proches j’ai dit : “j’ai écrit ça comme on vomit, de façon urgente et franche” – ça vous donne une idée. J’avais besoin de l’ouvrir et de mettre des mots sur ces sensations qui m’habitent depuis des années. Aujourd’hui, il est temps de les partager, d’y appliquer de la lumière.

Je suis une adepte de mythologie grecque depuis l’enfance – j’aime la symbolique, la complexité et l’universalité de ces histoires qui revêtent à chaque réinvention de nouvelles interprétations. Après avoir découvert le mythe de Méduse sous un nouvel angle grâce à la pièce de Béatrice Bienville (La Véritable Histoire de la Gorgone Méduse), je suis tombée en amour et en empathie profonde pour cette figure mythologique et ce qu’elle représente : femme victime de viol,doublement punie pour avoir dit “non”, impossible à regarder dans les yeux sous peine d’en mourir.

Avec Médusée, j’ai envie de créer la pièce que j’aurais aimé voir après avoir subi des agressions sexuelles. Une pièce qui dit : “je sais, je comprends, toutes ces sensations que tu traverses, je les connais, tu ne seras jamais seul.e”. Dans le contexte actuel, il me parait plus qu’urgent de faire entendre cette histoire, de lui donner corps. C’est ma façon de répondre à ce qui se passe, d’ajouter ma voix à celles des autres, demettre un poids de plus dans la balance.

Retracer le chemin de l’adolescente à la jeune adulte : retrouver les indices, film par film, livre par livre, pour comprendre ma vision de l’amour, comprendre ce avec quoi j’ai été nourrie. Mettre les mots sur la violence, sur l’oppression, sur le mal-être. Regarder l’injustice en face et ne pas se détourner – la combattre. Honorer les gestes tendres, la sororité, le partage et la douceur.

Je veux parler de ce que j’ai vécu, en parler vraiment, sans omettre les paroles qui font mal ou qui dérangent, sans prendre de gants, avec honnêteté et paillettes. Il est essentiel pour moi d’ y mêler la musique, la culture « pop » qui me constitue depuis l’ enfance, d’y ajouter ces voix féminines qui m’ont marquées et m’ont vu grandir. Je suis persuadée que la pop culture rassemble, donne un langage commun et nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. » – Léna Bokobza-Brunet

    

LA PLAYLIST

TOURNÉE

CRÉATION décembre 2025 – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Du 19 au 21 mai 2026 – Comédie de Caen
20 et 21 juin 2026 – Maison Maria Casarès

REVUE DE PRESSE

La Terrasse : « La jeune autrice, metteuse en scène, comédienne, chanteuse se livre à nous sans fard. Courageusement. Généreusement. Avec puissance et panache. »

Cultnews : « un véritable coup de poing qui pulvérise des millénaires de patriarcat. »

Sceneweb : « Médusée séduit par l’étrangeté de sa tonalité, qui mêle au pathétique une distance amusée et dessine certainement ainsi une voie de reconstruction. »

Coups d’Oeil, En Aparté : « Mythe, musique et intime s’entrelacent au cœur de cette autofiction tendue, nourrie de rencontres fondatrices et d’une parole devenue urgente, portée avec une intensité rare. »

La Terrasse, entretien : « Léna Bokobza-Brunet prend la parole pour dire son histoire et imaginer des modèles de relations qui déjouent les périls que la société patriarcale fait peser sur les femmes. »

De la cour au jardin : « Le texte est puissant, fort, déchirant. Et très drôle. Aussi. »

A2S, Paris : « ce remarquable spectacle musical fort bien écrit et interprété »

RegArts : « un spectacle interpellant »

©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Compagnie Ultimato
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Grand Parquet – Théâtre Paris-Villette ; Maison Maria Casarès dans le cadre du dispositif Jeunes Pousses
SOUTIENS Région Normandie ; Ministère de la Culture – DGCA ; département du Calvados
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Comédie de Caen ; Le Préau – CDN de Vire 
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION Rose Laedlein-Greilsammer
Le projet bénéficie de l’aide à la diffusion du spectacle vivant / spectacle musical de la SPEDIDAM. Il est lauréat du Dispositif Jeunes Pousses 25-26 de la Maison Maria Casarès, ainsi que du dispositif Femmes dans la Culture par Les Artpies Cultrices.
Projet sélectionné par l’association HF+ Normandie pour participer aux Journées du Matrimoine (septembre 2025).
Le texte Médusée a été repéré par le comité de lecture QD2A – Théâtre des Quartiers d’Ivry.
« Cette pièce n’aurait jamais pu exister sans l’équipe merveilleuse qui la compose, alors un immense merci à Leïla, Flavien, Pauline, Léa, Jérôme, Rose, Sarah, Marnie, Tim, Aurélia, Violette, Ophélie et Fabien. 
Merci à Bérénice Renaux pour la danse, à Nancy Carroll pour le chant et à Diamanda Callas pour l’art du drag. 
Merci à toute l’équipe pailletée de Théâtre Ouvert pour la confiance et l’accompagnement précieux, au Théâtre Paris-Villette, et à la Maison Maria Casarès pour le soutien. 
Merci à Aurélia Marin, Gabrielle Chapdelaine, Elise Vigier, Sarah Delaby-Rochette, Raphaël Bocobza, Astrid Bayiha, Marc-Antoine Cyr, Marion Stenton, Pierre Koestel, Béatrice Bienville et Louis Arène pour l’étincelle de départ, tous les serpents attentifs qui ont aidé au développement du texte. 
Merci à ma mère, à Leïla, Maud, Fabien, Sarah ma bobette, Flavien, Jeanne, Ada, Anthony, Théa, Lola, Kahina, Amandine, Raphaël, Damien, Bérénice et les girls du heels des dimanches soirs, la Nef D Folles, Les Enfants de Diane, Sebastien, Clément, mes serpents de coeur, les personnes présentes et soutenantes lors de cette traversée. »
– Léna Bokobza-Brunet

Texte et mise en scène Léna Bokobza-Brunet
Avec Léna Bokobza-Brunet, Pauline ChagneLéa Moreau
Assistanat à la mise en scène Flavien Beaudron
Collaboration artistique Leïla Loyer-Kassa
Dramaturgie Aurélia Marin
Création et régie lumières Jérôme Baudouin
Régie son Timothée Vierne
Scénographie Sarah Barzic
Costumes Marnie Langlois
Ongles Violette Conti
Coiffe Hercule Bourgeat
Création sonore Léa Moreau 
Création vidéo Ophélie Demurger 
Arrangements musicaux Léa Moreau et Pauline Chagne
Chorégraphie Bérénice Renaux
Regard extérieur Fabien Chapeira

À partir de 14 ans
Attention : cette pièce traite de violences sexuelles

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Portrait de Rita

Du 11 au 30 septembre

En septembre 2023, Mathis, un écolier de 9 ans près de Charleroi, subit les insultes racistes de ses camarades. En réaction, il entre dans une colère jugée incontrôlable par l’école, qui décide d’appeler la police. A son arrivée, sa mère Rita, découvre son fils plaqué au sol par un agent de police.

A partir de cet acte de violence raciste, l’autrice et metteuse en scène Laurène Marx, spécialiste du seule en scène, et Bwanga Pilipili, comédienne, autrice et metteuse en scène, choisissent de raconter l’histoire à travers le parcours de la mère, Rita, une femme d’affaires camerounaise devenue aide-ménagère. Comment le regard blanc participe-t-il à la construction d’une vision réductrice et objectivante des femmes ? Sous la forme d’un stand-up triste, l’autrice interroge un parcours identitaire qui ne lui appartient pas, en en explorant les zones de trouble et de projection. La singularité du spectacle réside dans la rencontre de trois regards : celui d’une mère, au cœur de l’histoire ; celui d’une actrice, observatrice et elle-même victime de discrimination ethno-raciale ; et celui d’une autrice trans blanche, qui apporte sa propre réflexion sur la blanchité. Trois perspectives qui se croisent, unies par une même expérience de fétichisation et de déshumanisation. A partir d’entretiens menés avec Rita Nkat Bayang, Laurène Marx et Bwanga Pilipili ciblent un racisme systémique qui étouffe une femme dans son travail tout comme il étouffe son fils au sol.


Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en corréalisation.

 

 

NOTE D’INTENTION

« Le 30 septembre 2023, je participe aux Halles de Schaerbeek à la Nuit de l’Amour. J’y rencontre la performeuse belge Bwanga Pilipili qui dit un texte qui parle de violences policières, d’une agression qu’a subi un enfant de neuf ans à Charleroi dans une école spécialisée. Mathis est un enfant qui se fait insulter sans arrêt, qui est le seul noir de son école spécialisée. On l’appelle « chocolat » là-bas, et un jour il a un mouvement de colère. Il a un bloc-notes dans la main et il le jette sur le gamin qui l’a insulté. Et là, devant cet acte, la directrice de l’école appelle la police.

Bwanga nous raconte cette histoire et nous appelle à venir le lendemain au rassemblement à Bruxelles où je vois cette femme avec un micro, devant une statue, qui explique ce qu’il s’est passé qui pourrait être le racisme systémique expliqué aux idiots. L’histoire d’un garçon de neuf ans qui a subi un plaquage ventral, donc le même que Georges Floyd, et là tu vois qu’un enfant noir de neuf ans, ce n’est pas un enfant, c’est un noir.

Je suis allée trouver la maman, avec Bwanga, et je me suis dit que je voulais traiter ce sujet-là qui commence avant le petit Mathis, avec l’arrivée de Rita de Yaoundé en Europe alors qu’elle a une affaire florissante au Cameroun. Raconter comment quelqu’un qui vient de son plein gré se retrouve coincé, comment son fils est coincé au sol, étouffé, étouffé par un système avec un pays, la Belgique en l’occurrence, qui n’est pas un pays d’accueil, mais un piège pour cette femme camerounaise, qui va se retrouver à descendre socialement, à être dévaluée intellectuellement, humainement, à se retrouver femme de ménage alors qu’elle était femme d’affaires, et raconter tout le mécanisme qui mène à ça.

Donc c’est une histoire de la violence policière qui n’est pas que des enfants qui prennent des balles dans des voitures, qui est une violence des blancs, une violence étatique. C’est comment le regard des blancs fait d’une femme d’affaires une femme de ménage. Et mon propre regard.

La particularité de ce spectacle, c’est la rencontre entre Bwanga, Rita et moi. C’est qu’on a mélangé trois regards, celle qui l’a vécu dont c’est le portrait – donc Rita ; Bwanga qui est actrice et qui a vécu des choses parallèles, des choses similaires, qui est brillante dans son analyse du système ; et moi, une autrice trans blanche, qui vient avec son regard et son expérience de la blanchité, tout en ayant un lien avec ces deux femmes de ce que c’est la fétichisation et la déshumanisation. » – Laurène Marx

REVUE DE PRESSE 

Le Canard enchaîné : « D’un simple regard, [Bwanga Pilipili] arrache un rire. D’une phrase, elle coupe le souffle. Elle électrise » 

Le Monde : « Il faudrait (mais ce vœu est pure utopie) que ce spectacle se déplace d’un bout à l’autre de la France, hors des théâtres, dans les lycées, les mairies, sur les places publiques, les marchés. »

TTT dans Télérama : « Tout est délicat dans cette partition qui bouscule en même temps. Fait l’effet d’un électrochoc. » 

Libération : portrait de Laurène Marx : « Je comprends la solitude, la fétichisation, l’isolement social »

France Culture, L’Avant-scène : « À partir d’entretiens avec Rita, Laurène Marx écrit son portrait, portée sur scène par la comédienne Bwanga Pilipili, pour parler de violence policière, de l’exclusion sociale et du racisme. »

Théâtral Magazine : « Laurène Marx est experte en stand-up triste. Pas besoin de faire rire pour capter les gens. Qu’elle joue ses propres textes ou qu’elle dirige une autre actrice, la conscience est toujours percutée. »

Les Inrocks : Laurène Marx « invente un genre plutôt inédit sur les planches, le stand-up triste : une femme, face à un micro, qui raconte des histoires »

Théâtral magazine : Bwanga Pilipili « nous déroule les événements avec une douceur désarmante et quelques piques très drôles. »

Télérama, portrait de Laurène Marx : « Laurène Marx […] affûte sa plume dans des monologues enragés. Un souffle rare qui se déploie sur plusieurs scènes cet automne »

Cultnews : Laurène Marx  « maîtrise ce millefeuille de récit pour qu’il soit cohérent. […] Elle ne cherche pas la représentation fictionnelle, elle cherche la réparation, Portrait de Rita ne fait pas semblant. »

Sceneweb : « Laurène Marx s’attaque, avec une précision chirurgicale, au racisme et à la misogynie systémiques, et révèle, grâce à la puissance de jeu de Bwanga Pilipili, leurs conséquences néfastes jusque dans l’intimité des êtres et des vies. »

La Terrasse : « ‘Portrait de Rita’ de Laurène Marx dit le monde tel qu’il est : raciste, sexiste, violent. Un théâtre de la parole vif et nécessaire » 

RFI, Sur le pont des arts [33 à 39 min] : « Laurène Marx manie l’humour noir comme personne, toujours avec une grande poésie […]. Une oeuvre profondément engagée« 

France Culture, Les Midis de Culture : « un spectacle de combat politique, social, sociétal »

Libération, top 10 de la semaine : « la comédienne Bwanga Pilipili incarne la mère de l’enfant et porte les mots politiques, poétiques et concrets de Laurène Marx qui confirme la virtuosité impressionnante d’une écriture hors des clous. »

Coup d’Oeil : « un solo singulier par sa forme, bouleversant par le portrait qu’il brosse. »

Zone critique : « un seul-en-scène effroyable et donc nécessaire, porté par le jeu précis et incisif de la performeuse et metteuse en scène belge Bwanga Pilipili. »

L’Humanité : « Laurène Marx met en scène un texte brûlant issu d’entretiens. »

Politis : « La plume de Laurène Marx est au meilleur de sa vivacité. Elle excelle à clouer au pilori les systèmes racistes et misogynes à l’œuvre dans la chute de Rita. »

Sceneweb, soir de première : « Les soirs de première, j’arrive à la fois prête, concentrée et détendue, comme (certaines) athlètes. Je visualise mon parcours en étant consciente que ce n’est plus le moment d’avoir peur ou de douter. » – Bwanga Pilipili

La Terrasse, entretien avec Laurène Marx : « Théâtre Ouvert présente deux « stand-ups tristes » de l’autrice et metteuse trans Laurène Marx. […] Deux propositions pour dire le monde tel qu’il est. »

Télérama, les spectacles les plus attendus de l’automne : « ces trois spectacles narrent un morceau de notre époque, de notre histoire, tout en réinventant écriture et mise en scène si intensément maniés par Laurène Marx. »

Médiapart [Jean-Pierre Thibaudat] : « Debout, seule devant un micro sur pied, l’actrice Bwanga Pilipili dit avec force l’intense Portrait de Rita. La grande salle de Théâtre ouvert est comble, le public debout. »

Médiapart [Guillaume Lasserre] :  » Laurène Marx et Bwanga Pilipili proposent un théâtre nécessaire et vibrant, qui rappelle que la parole, quand elle est libre, peut fissurer les murs du silence. À voir, absolument« 

A2S Paris : « Bénéficiant d’une superbe performance de la talentueuse comédienne Bwanga Pilipili, ce spectacle, dont le thème principal est le racisme anti-noir, s’appuie sur un remarquable texte« 

Théâtre du blog : « Voilà du théâtre agissant, du théâtre en vrai. […] ce travail-ci atteint un rare degré d’exactitude, là où l’émotion et la connaissance et le plaisir du jeu sont intimement tricotés. »

20h30, lever de rideau : « Portrait de Rita est une œuvre remarquable, vertigineuse et nécessaire. La comédienne y est sublime, magnifique, habitée, magistrale et tellement d’autres choses. »

ManiThéa : « L’écriture de Laurène Marx est précise, percutante, et réussit à passer de la colère à l’humour en quelques secondes. […] Les phrases de l’autrice ne caressent pas. Elles cognent. »

Les trois coups : « un rendez-vous avec une écriture forte et pluri-elles »

Le Score / Radio Nova : Laurène Marx : de « Portrait de Rita » à Jag et Johnny, le théâtre comme combat

 

 

 

TOURNÉE

CRÉATION septembre 2025 – Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris
Du 8 au 9 janvier 2026 – Les Quinconces-L’Espal, Le Mans
Du 20 au 30 janvier 2026 – Théâtre National de Strasbourg
18 février 2026 – Université de Lille
Du 3 au 21 mars 2026 – Théâtre National Wallonie Bruxelles

LES MUSIQUES DU SPECTACLE

  • At last – Etta James
  • My song – Labi Silfre
  • I wish I Knew How it Would feel to be free – Nina Simone


LAURÈNE MARX À THÉÂTRE OUVERT 

©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Cie Hande KaderBureau des Filles*
COPRODUCTION Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Les Quinconces-L’Espal Scène Nationale du Mans, Le Festival d’Automne à Paris, le Théâtre National Wallonie Bruxelles, Les Halles de Schaerbeek, Collectif FAIR-E-CCN Rennes, Théâtre National de Strasbourg, Théâtre Sorano Scène conventionnée [Toulouse]
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Mars – Mons, arts de la scène, CCNRB – Collectif FAIR-E, Les Quinconces l’Espal – Scène nationale du Mans, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines.

Texte Laurène Marx (éd. Blast)
à partir d’entretiens de Rita Nkat Bayang réalisés par Laurène Marx et Bwanga Pilipili
Avec Bwanga Pilipili
Lumières Kelig Le Bars
Direction musicale Laurène Marx
Création musicale Maïa Blondeau avec la participation de Nils Rougé
Collaboration artistique Jessica Guilloud
Assistante Elsa Rayan

À partir de 16 ans
Ce spectacle contient des descriptions de violences sexistes, sexuelles, conjugales et à caractère raciste

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 20H

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Lac artificiel

Du 31 mars au 12 avril

Laura et Salomé sont inséparables. Un samedi soir, au milieu de l’été, les deux adolescentes marchent le long de la route départementale, à la lisière de la forêt, à la recherche d’un endroit où faire la fête. Avec pour seul repère la signalétique fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin et finissent par se perdre. À la dérive dans un monde qui tangue, de plus en plus loin dans la nuit, dans l’obscurité de leurs souvenirs, elles assistent à leur propre chute et à l’effritement de leur relation.

SPECTACLE PERFORMANCE

Dans un jeu de double et de miroir vertigineux, Céleste Germe met en scène Maëlys Ricordeau qui interprète les deux jeunes femmes dans une performance impressionnante. Hypnotique, le dispositif sonore et visuel nous plonge dans les méandres de la mémoire de Laura et Salomé, qui rôdent au cœur de la forêt, au cœur de la nuit, vers leurs traumas. Là où l’amitié et l’amour se jouent d’abord et avant tout avec soi.
Un spectacle radical et émouvant, dans lequel les ombres et les mirages jouent avec une lumineuse et bouleversante actrice.

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 2 avril

EXTRAIT

SALOMÉ : Regarde
Regarde comme le ciel est grand
LAURA : C’est quoi ce sang
SALOMÉ : C’est rien
C’est le mien
LAURA : Quoi
SALOMÉ : C’est rien je suis tombée dans les ronces tout à l’heure
LAURA : Ah
SALOMÉ : Tu crois que le cosmos nous envoie un message
LAURA : Un message
SALOMÉ : Oui un message un signe une synchronicité
LAURA : Pourquoi il ferait ça le cosmos
SALOMÉ : J’essaye de comprendre justement
LAURA : Je crois qu’il en a rien à foutre de nous le cosmos
SALOMÉ : Je crois qu’il nous parle
LAURA : S’il s’intéressait vraiment à nous je veux dire s’il se souciait un peu de nous on n’en serait pas là à courir après une musique et à faire des bains de boue
SALOMÉ : Moi je crois qu’il nous parle je crois que tout ce qui nous arrive c’est pas pour rien
LAURA : Je crois qu’il n’y a rien à comprendre
SALOMÉ : Je crois qu’il faut qu’on arrête de faire semblant
LAURA : Comment ça
SALOMÉ : Faut arrêter là
on peut pas passer à côté de notre vie plus longtemps
LAURA : …
SALOMÉ : Je peux pas passer à côté de ma vie toute ma vie
LAURA : Qu’est-ce que tu veux dire
SALOMÉ : Dès qu’on sort de ce bourbier je pars faire de l’événementiel à ParisJe me barre de ce trou et je monte ma boîte
LAURA : Ah ouais
SALOMÉ : Bah ouais qu’est-ce que tu crois je ne vais pas rester là toute ma vie moi

NOTE D’INTENTION

« Deux personnages
A la lecture du texte, il m’a semblé très vite que les personnages de Laura et Salomé formaient un duo passionnant à explorer : un peu jumelles, un peu siamoises, avec ce qu’il y a souvent dans l’amitié d’intrication labyrinthique, de jeu de double, ying et yang, figure duale et inversée, complémentaire et opposée.
Toutes deux se débattant avec le souvenir violent, tétanisant, d’un homme – un jeune homme agressif pour l’une, un père abandonnique pour l’autre – prises au piège d’un passé traumatique qui les phagocyte au point de rendre impossible la réciprocité et l’amitié. Toutes deux en route vers le cœur de leur trauma, peut-être pour s’en échapper, peut-être pour y sombrer.

 

Une seule actrice
Très vite, il m’a semblé que le fait de confier à Maëlys Ricordeau les deux rôles permettrait de faire entendre plus perceptiblement la manière dont Marine Chartrain les avait écrits, en reflets l’un de l’autre, miroir et miroir inversés, à la fois identiques et opposées.
Très vite, il m’a semblé qu’elle saurait restituer, en attribuant une voix spécifique à chaque personnage, à la fois le duo et la gémellité, c’est-à-dire aussi l’écriture elle- même qui, dans le portrait qu’elle dresse des deux jeunes femmes, se symétrise et s’entrelace.
Mais très vite aussi, j’ai eu l’intuition que Maëlys saurait, en même temps, donner incarnation à la silhouette vibratile de chacune des deux femmes. Et qu’ainsi, c’est plus près de l’écriture de chacune que nous pourrions être. Plus près de leurs intimités, de leurs douleurs, de leurs rêves… Que cette double incarnation nous permettrait d’être à la fois plus proche des personnages et plus proche de l’écriture, plus proche de la fiction et plus proche de la littérature. »  –  Céleste Germe

CRÉATION à Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines le 31 mars 2025

REVUE DE PRESSE 

TTT dans Télérama : « Maëlys Ricordeau est saisissante. […] La partition est sensible, quasi chirurgicale » 

L’Humanité : « Dans un style fragmenté et traumatique très actuel, Marine Chartrain révèle de l’intelligence et de la profondeur. Le théâtre structural de Das Plateau y trouve un beau terrain de jeu. »

Sceneweb : « À Théâtre Ouvert, le spectacle-performance orchestré par Céleste Germe autour du texte de Marine Chartrain se révèle aussi radical que captivant. Porté avec une intensité remarquable par Maëlys Ricordeau, il prouve que la jeune autrice est désormais de celles avec qui il faut compter. »

Cultnews : « Rarement le théâtre joue avec la peur de cette manière. Lac Artificiel nous la fait ressentir dans chaque frisson sonore, dans chaque reflet trouble. Un vertige sensoriel où l’illusion et la réalité s’effondrent l’une dans l’autre. Un pas de deux hypnotique, à voir absolument jusqu’au 12 avril. »

Le Figaro : « Marine Chartrain nous plonge dans un thriller psychologique. Une performance interprétée avec brio par Maëlys Ricordeau […] Maëlys Ricordeau réussit à immerger le public dans une histoire dont aucune des deux héroïnes, ni le spectateur d’ailleurs, ne sort indemne. »

Mediapart : « La compagnie Das Plateau entrelace et embrasse les mots de Marine Chartrain, jeune autrice repérée par Théâtre Ouvert. Une magnifique proposition de la metteure en scène Céleste Germe. »

Pleins Feux : « un texte de Marine Chartrain magnifié par une mise en scène minimaliste et le jeu précis et troublant de Maëlys Ricordeau. Ce conte moderne de deux adolescentes en quête de fête dans la nuit glisse agilement de l’anecdotique au tragique, toujours avec finesse. »

Cultnews, rencontre avec Marine Chartrain : « j’aime jouer avec la peur, instaurer une tension où l’on croit que le danger vient de l’extérieur, alors qu’en réalité, il émane du cœur même de la relation entre les personnages. »

Hotellothéâtre : « Le texte de Marine Chartrain […] ainsi porté, prend toute sa dimension, celle d’un rite de passage vers l’âge adulte dans un monde hostile, celle de la difficulté de se parler, d’avouer ses désirs, autant de résonances humaines. La performance dégage en tous cas une impression palpable d’harmonie entre la forme et le fond qui ne peut laisser indifférent. » 

Détectives sauvages : « les textes de Chartrain développent une étrangeté insidieuse, qui émerge sans volontarisme car l’autrice a l’art de la trouver dans la matière même du contemporain. »

Arts-chipels : « Portraits croisés de deux jeunes filles en déshérence, interprétés par Maëlys Ricordeau. Un exploit vocal pour traduire l’écriture vibratoire de Marine Chartrain, mise en scène par Céleste Germe. »

©Christophe Raynaud de Lage, Thomas Badreau
PRODUCTION Das Plateau ; Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; La Comédie de Saint-Etienne – CDN
SOUTIEN association Beaumarchais – SACD
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION Bureau Retors Particulier
Das Plateau est conventionné par la DRAC Île-de-France et soutenu par la Région Île-de-France au titre de l’aide à la permanence artistique culturelle.
Lac artificiel a été écrit en 2021, il est lauréat de l’aide à l’écriture Beaumarchais en 2022, a reçu les encouragements ARTCENA en 2023 et est édité à la maison d’édition TAPUSCRIT | Théâtre Ouvert en mars 2023.

Texte Marine Chartrain
Éditions Théâtre Ouvert | Tapuscrit
Conception et mise en scène Céleste Germe
Conception et interprétation Maëlys Ricordeau
Création sonore J. Stambach
Dispositif son et vidéo Jérôme Tuncer
Scénographie James Brandily
Création lumière Sébastien Lefèvre

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

À partir de 14 ans

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 2 avril

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Murmures

Du 2 au 14 décembre

C’est Lomane et Mélodie.
C’est deux meilleures amies.
C’était ?
Elles décident de mettre un terme à leur colocation et par la même occasion, à leur amitié.

Au fil des pièces de l’appartement désert qu’elles traversent une dernière fois pour s’assurer de n’avoir rien oublié, elles replongent dans les souvenirs, elles rejouent les temps forts et les lieux communs de leur histoire. Ce qu’il reste d’elles, ce que les murs ont encore à leur dire, juste avant la fin.
Cet ultime état des lieux pour essayer de comprendre où l’amitié est tombée en pièces.

EXTRAIT

LOMANE – Tu te rappelles ? 
Il a dit 
“avec un soleil diluvien ”
D’où lui vient 
Lui est venue 
La formulation cette formulation 
Un soleil diluvien
J’ai pensé il est bête 
MÉLODIE – J’ai pensé il est beau
LOMANE – Tu trouves toujours les hommes beaux 
MÉLODIE – Tu as toujours trouvé les gens bêtes
LOMANE – Il est parti en disant 
“Faites comme chez vous les filles.”
Je le détestais.
MÉLODIE – On a mis ici le canapé. 
LOMANE – Changé trois fois de place. 
MÉLODIE changeant d’espace – Ici le canapé.
LOMANE – Ici le canapé. 
Et ici la table basse.
MÉLODIE – Elle prend trop de place. 
LOMANE – La pièce de vie commune. 
MÉLODIE – Comme une pièce à deux. 
Juste pour toi et moi. 
LOMANE – Juste toi et moi. 
Faire le choix de juste 
Toi et moi. 

NOTE D’INTENTION

« Je rencontre Mélodie Adda. Meilleure amie de Lomane. Et me vient alors l’idée de ce deuxième volet, Murmures. Y parler de l’amitié. Cette famille choisie qui ne l’est pas toujours tant, les sacrifices, les compromis qu’elle exige, parfois plus qu’en amour. Les amis : ceux qui sont censés rester, plus longtemps que nos familles, plus nombreux que nos amours.
Ou alors tout l’inverse. Explorer les limites floues et les zones d’ombres de l’amitié́. Chercher à démêler les fils, les nœuds de l’amitié́, ses tenants et ses aboutissants. » – Padrig Vion

REVUE DE PRESSE

La Terrasse : « Ces deux spectacles explorent la façon dont la pensée et les sentiments s’articulent. Pour cela, ils vont chercher, avec les interprètes et le public, dans les tréfonds de l’humain. » – entretien avec Padrig Vion

La Terrasse : « L’écriture de Padrig Vion crée des moments de suspension extrêmement évocateurs. Elle est précise, ciselée, élégante, très construite. » – Caroline Marcilhac 

Sceneweb : « Les deux duos de comédiens s’emparent avec justesse de la langue riche et joyeuse de Padrig Vion »

Inferno : « c’est très contemporain, très radical »

Cultnews : « Toutes les douleurs sont uniques. Je crois qu’une rupture amicale peut être un anéantissement. » – Padrig Vion, entretien

L’Oeil d’Olivier : « À Théâtre ouvert, l’artiste breton, sorti du CNSAD en 2022, présente ses deux premières pièces en tant qu’auteur et metteur en scène, Drame Bourgeois et Murmures. Deux duos autour de la rupture. »

RegArts : « Peu à peu, le propos se resserre et l’on est au coeur des échanges avec une tension palpable et une qualité d’interprétation marquante. Un spectacle à voir, incontestablement. »

TOURNÉE
CRÉATION décembre 2024 –Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines

24 et 25 janvier, 7 et 8 février 2026 –  La Scène Maria Casarès

En alternance, une autre pièce de Padrig Vion à découvrir : Drame bourgeois
Les samedis 7 et 14 décembre, profitez de l’offre Amour et Amitié pour découvrir les deux créations à prix réduit ! Toutes les infos ICI.

©Photos : India Lange et Christophe Raynaud de Lage
©Vidéo : Alix Gavoille
PRODUCTION Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIEN Maison Maria Casarès, CNSAD
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
REMERCIEMENTS David Clavel, Pierre Koestel, Claire Lasne-Darcueil, Grégory Gabriel, Grégoire Leprince-Ringuet, Barbara Métais-Chastanier, Anne Leprince-Ringuet,Philippe Chamaux (Cie les Aventurier.e.s), l’espace Cromot, Alix Gavoille, India Lange

Texte et mise en scène Padrig Vion
Avec Mélodie Adda, Lomane de Dietrich
Collaboration artistique Lolita de Villers
Regard extérieur Guillaume Morel
Création lumières Thomas Cany
Création sonore Foucault de Malet 
Construction Sara Renaud

À partir de 15 ans

Mardi 3 déc 19h30
Jeudi 5 déc 20h30
Samedi 7 déc 20h
Lundi 9 déc 19h30
Mercredi 11 déc 19h30
Vendredi 13 déc 20h30
Samedi 14 déc 20h

Durée : 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Drame Bourgeois

Du 2 au 14 décembre

C’est Louis et L.
C’est elle et lui.

C’est deux solitudes.
C’est deux itinéraires, deux errances entre deux saisons, entre deux villes, entre deux histoires.
Ils pourraient s’aimer, mais ils ne se connaissent pas.
Et déjà ils se séparent.

C’est juste l’histoire d’une femme et d’un homme (elle est autrice, lui musicien ; elle rentre à Londres, lui rentre de soirée) qui traversent le pont-neuf à Paris un matin, qui ne se croisent que du regard, qui reprennent leurs routes et qui fictionnent toute leur histoire d’amour, du premier verre au tout dernier. Leurs deux versions s’affrontent, se complètent, se tissent et s’emmêlent au fil de leurs deux errances dans la ville.

EXTRAIT

L. – On aurait 
Qui aurait proposé?
On aurait pris un café 
LOUIS – Rue des Saints Pères. 
Je ne sais pas
Qui a proposé 
L. – Je ne prends jamais les initiatives. 
Vous me l’auriez reproché
Je n’envoie pas les messages je n’en vois pas l’intérêt
Je ne me fais pas désirer je me fais peur 
C’est pour ça que je fuis les responsabilités, les prises de partis, les prises de décisions, les prises 
Je fuis comme l’eau. Sinon je court-circuite.
 
NOTE D’INTENTION

« J’ai écrit Drame Bourgeois pour Lomane et pour l’acteur Louis Battistelli, qui était dans la même promotion que nous.
Il vient lui aussi du sixième arrondissement. Il a les mêmes amis, les mêmes visages de l’enfance, les mêmes rues, les mêmes adresses, les mêmes habitudes, les mêmes manières jusqu’au même goût.
Je les suis, les écoute, les aime.
Fasciné par ce tandem, je voyais en eux, à la fois la classe méprisée depuis l’enfance, mais surtout la classe désirée, l’aspiration, la fascination pour la vie parisienne, pour la vie bourgeoise ;
La fascination pour Truffaut et Léaud, Honoré et Louis Garrel, Desplechin, Bruni- Tedeschi, Allen, Baumbach, Sautet, Barthes, etc.
C’est pourquoi cette pièce est un combat de références, plus ou moins élitistes, plus ou moins musicales, avec des jeux de mots au fil d’une cartographie parisienne sur un air de Graeme Allwright (ce spectacle lui rend hommage). L’écriture s’est aussi liée à un besoin de parler d’amour, et de tenter de visiter, de revisiter et de comprendre les mécanismes du couple et de la rupture, et leurs aspects inévitables. »
Padrig Vion

 

REVUE DE PRESSE

TT dans Télérama : « Les deux interprètes, Lomane de Dietrich et Louis Battistelli, livrent ici une touchante et belle prestation, enivrés par l’écriture de cet étonnant Padrig Vion »

L’Oeil d’Olivier : « le premier texte dePadrig Vionrévèle une écriture perspicace et joueuse »

Cultnews : « Le jeune auteur et metteur Padrig Vion étire le temps et questionne avec talent la définition « d’amoureux »,   grâce à ces deux vies en monologues qui s’affrontent et s’entremêlent. »

La Terrasse : « Ces deux spectacles explorent la façon dont la pensée et les sentiments s’articulent. Pour cela, ils vont chercher, avec les interprètes et le public, dans les tréfonds de l’humain. » – entretien avec Padrig Vion

La Terrasse : « L’écriture de Padrig Vion crée des moments de suspension extrêmement évocateurs. Elle est précise, ciselée, élégante, très construite. » – Caroline Marcilhac 

Sceneweb : « La langue de Padrig Vion, intelligente, vibrante, souvent farceuse, transmet à merveille les bredouillements amoureux, les déclarations enflammées, les engueulades, les non-dits, les mots blessants prononcés un peu trop vite. C’est une langue précise qui ne laisse rien au hasard« 

Inferno : « Une écriture à la fois vive, aux sujets mille fois traités, mais qui réapparaissent ici comme neufs, d’où l’originalité. »

Cultnews : « Faire que tous les soirs, Lomane et Louis tombent amoureux, ça c’est leur secret qu’ils partagent avec nous. C’est ce moment-là de la représentation qui est « spécial » » – Padrig Vion, entretien

L’Oeil d’Olivier : « À Théâtre ouvert, l’artiste breton, sorti du CNSAD en 2022, présente ses deux premières pièces en tant qu’auteur et metteur en scène, Drame Bourgeois et Murmures. Deux duos autour de la rupture. »

Je n’ai qu’une vie : « Entre Godard et Varda, c’est suranné, bien fait, joliment joué, à savourer. »

Piano Panier : « Padrig Vion offre à ses personnages une langue à la fois très orale et très littéraire […]. Son écriture très musicale valse de contrepoint en mouvement concertant, de chœur en canon, oue des mots avec poésie et malice […]. Un auteur et des interprètes subtils, à suivre. »

TOURNÉE
CRÉATION décembre 2024 –Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines

17, 18, 31 janvier et 1er février 2026 –  La Scène Maria Casarès

En alternance, une autre pièce de Padrig Vion à découvrir : Murmures

©Photos : India Lange, Eva Lallier Juan et Christophe Raynaud de Lage
©Vidéo : Alix Gavoille
PRODUCTION Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIEN Maison Maria Casarès, CNSAD
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
REMERCIEMENTS David Clavel, Pierre Koestel, Claire Lasne-Darcueil, Grégory Gabriel, Grégoire Leprince-Ringuet, Barbara Métais-Chastanier, Anne Leprince-Ringuet, Sébastien de Jésus, Philippe Chamaux (Cie les Aventurier.e.s), l’espace Cromot, Alix Gavoille, India Lange

Texte et mise en scène Padrig Vion 
Avec Louis Battistelli, Lomane de Dietrich
Collaboration artistique Lolita de Villers
Regard extérieur Guillaume Morel
Création lumières Thomas Cany
Création sonore Foucault de Malet 

À partir de 15 ans

Lundi 2 déc 19h30
Mercredi 4 déc 19h30
Vendredi 6 déc 20h30
Samedi 7 déc 18h
Mardi 10 déc 19h30
Jeudi 12 déc 20h30
Samedi 14 déc 18h

 

Durée : 1h25
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

NAGEUSE DE L’EXTRÊME – Portrait d’une jeune femme givrée

Du 16 au 28 septembre

Nageuse de l’extrême met en avant le combat de deux femmes qui ont en commun l’expérience du corps fragilisé, diminué, transformé et « augmenté » par l’endurance extrême.
D’un côté, une jeune sportive, nageuse en eau glacée. Cette discipline, encore méconnue en France, se pratique principalement dans des eaux en dessous de 5 degrés. Sport dangereux, il plonge le corps dans un environnement agressif et hostile. La nageuse parle de ses entrainements, de ses traversées en eau froide, le corps glacé qui reste en mouvement alors que l’esprit s’est échappé, évaporé sous l’effet de l’hypothermie…
De l’autre, une femme plus âgée, qui défi la maladie dans les couloirs d’hôpitaux. Sidération, solitude, elle parle de cette rencontre avec le crabe, celui qui mange les entrailles, qui mutile le corps. Elle traverse cet espace incertain entre diagnostic et fin de traitement.

Sur scène, ces deux fictions/réalités se croisent dans une salle d’attente. Toutes les deux racontent leur aventure : les apnées, les incertitudes, le comique des situations, le frottement avec l’absurde… Que ce soit dans la performance ou la souffrance, elles parlent d’un corps qu’elles ne contrôlent plus, transformé, amoindrit, devenu étranger… Elles se découvrent dans leurs histoires et dans cette joie féroce de se sentir vivantes.

« Aujourd’hui en me baignant j’ai cru sentir d’anciennes forces, comme si elles n’avaient pas été affectées par une longue pause. »
– Journal Kafka – (8.III. 1912)

EXTRAIT

Ça me fait penser à un rêve
Je suis avec une amie
Sur une plage
On discute et à un moment elle se lève
Elle rentre dans l’eau
Dans mon rêve
C’est elle qui nage
Et moi qui ressens
Je suis à l’intérieur d’elle
Et aussi un peu comme un oiseau qui la suit du dessus
Au milieu du trajet
Fatiguée
Elle s’arrête pour faire la planche
Le corps en étoile de mer
Posée à la surface du monde
Elle se demande si elle va continuer ou rester au milieu de la mer en planche
Rester dans le silence et la solitude de la mer à l’horizontale
Le moment est étrange car il est très calme
Il n’y a aucune panique
Elle se demande :
Est-ce que j’arrive à atteindre l’autre côté ?
Est-ce que je fais demi-tour ?
Est-ce que je reste là ? 
 
NOTE D’INTENTION

« J’ai voulu écrire un texte qui raconte cette traversée. Une femme se déshabille, entre dans l’eau froide, glacée, et elle nage. On éprouve chaque détail de son aventure : les mouvements du corps, les sensations, les découvertes, les rencontres avec les éléments…description du bateau qui l’accompagne et la ravitaille en boissons chaudes et nourritures sucrées. Elle nage sans s’arrêter vers l’autre rive. Réussira-t-elle à l’atteindre ? Qui a-t-il de l’autre côté ? Qu’est- ce qui se passe dans son corps, dans sa tête pendant l’effort ? […]

J’ai choisi de croiser cette traversée concrète de la Manche à une autre traversée, celle de la maladie. La rencontre avec le crabe, celui qui mange les entrailles, la perte et le remplacement de certaines parties du corps…Je suis sortie il y a peu d’une « récidive » (mot terrible ! le même utilisé pour les prisonniers que pour les malades) d’un cancer du sein. J’ai eu envie de parler de manière fictionnelle de cette traversée, et de ce que la maladie modifie dans le rapport à son propre corps que l’on considère soudain comme étrange, étranger, ce corps qui devient une étrangeté, le rapport à la douleur, à la force mentale […]» – Élise Vigier 


REVUE DE PRESSE
 

L’Oeil d’Olivier, portrait d’Élise Vigier : « Pour sa première pièce en tant qu’autrice, la comédienne et metteuse en scène tisse le récit commun de deux parcours, de deux femmes et de deux corps face à leurs limites. » 

RFI, De Vive(s) Voix : « Elise Vigier s’interroge sur les limites du corps dans « Nageuse de l’extrême » »

Télérama : « immersion bouleversante dans le combat de deux jeunes femmes »

Cultnews : « le corps est exposé fragile, faible ou fort, victorieux mais faillible. […] Aucune trace de drame ne se glisse dans ces vies, on ressent juste la vérité d’une étape au cours de laquelle il ne faut pas se perdre de vue. Dans la salle, tout est étrangement calme. »

Médiapart : « À la fin la nageuse et la femme dansent ensemble. Le soir de la première Marion Joffle a rejoint les deux interprètes, ensemble, elles ont improvisé une danse des poissons. Un bain d’amicalité. »

La Terrasse, critique : « Ces mots d’une précision et d’une exigence à couper le souffle font cause commune avec le témoignage de Marion Joffle, dont Léna Bokobza-Brunet s’empare avec une justesse qui se passe d’esbroufe. […] La sororité qu’elles convoquent est très touchante. En pleine complicité, les deux artistes trouvent l’équilibre d’un geste théâtral à la fois simple et risqué. C’est la vie qui gagne, ici, soutenue par des percées d’humour, des envolées de résilience. »

L’Oeil d’Olivier : « Sans jamais s’apitoyer sur son sort ni sur les états d’âme de Marion Joffle, elle signe une œuvre rare, touchante, profondément humaine. Au-delà de deux intimités qui s’entrechoquent, Nageuse de l’extrême – portrait d’une femme givrée, donne à voir deux natures, deux combattantes, l’une du quotidien, l’autre de l’extraordinaire. Deux belles leçons de vie ! » 

Le Point : « Ces deux histoires se font écho par bien des aspects : elles décrivent en effet le combat de deux femmes pour garder la tête hors de l’eau, évoquent des corps-à-corps épuisants contre les éléments et décrivent finement ce miracle de l’existence : la possibilité de vivre longtemps en apnée. »

Le Journal d’Armelle Héliot : « Avec tact, et une intelligence dramaturgique profonde, Elise Vigier tresse la vie de deux femmes.  […] En à peine plus d’une heure, du vrai grand théâtre, qui éclaire et émeut, fait réfléchir et comble. »

La Terrasse, portrait : « En duo avec la comédienne Léna Bokobza-Brunet, Elise Vigier crée Nageuse de l’extrême – Portrait d’une jeune femme givrée. Un texte sur les combats de deux femmes (contre la maladie, contre des conditions de nage extrêmes) »

Sportmag : « Sur scène, Elise Vigier est en duo avec la comédienne Léna Bokobza-Brunet. “Nageuse de l’extrême – Portrait d’une jeune femme givrée” est un texte sur les combats de deux femmes, contre la maladie et contre des conditions de nage extrêmes. Elles se découvrent dans leurs histoires et dans cette joie féroce de se sentir vivantes. »

Que Faire à Paris : « Vous allez aimer… cette traversée des sentiments qui embarque dans deux aventures bouleversantes de ressemblances. »

Je n’ai qu’une vie : « La justesse de Nageuse de l’Extrême, c’est d’aller au delà des combats, au delà du cri. De montrer ce monde qui n’est accessible qu’à ceux qui sont revenus d’au delà de leurs limites. »

ManiThea : « Deux voix pour deux histoires qui se croisent, se répondent et se rejoignent. Les comédiennes, chacune avec son style propre — l’enthousiasme de Léna Bokobza-Brunet et le ton plus posée et énigmatique d’Élise Vigier — offrent une vision touchante de la force humaine face à la douleur. « 

Sport à Caen : « Avec Nageuse de l’extrême, l’histoire de Marion Joffle portée au théâtre »

TOURNÉE

CRÉATION – 16 au 28 septembre 204 – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines

Du 7 au 9 octobre 2024 – Comédie de Caen, CDN de Normandie
Du 24 au 28 février 2025 – Le Quai-CDN Angers (représentations hors les murs)
Du 2 au 4 avril 2025 – Théâtre du Point du Jour, Lyon (représentations hors les murs)
Du 13 au 16 mai 2025 – Le Quai-CDN Angers

©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Les Lucioles – Rennes
COPRODUCTION (en cours) Comédie de Caen – CDN de Normandie ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines 
SOUTIEN Fonds SACD Théâtre
ACCUEILS EN RÉSIDENCE Comédie de Caen – CDN de Normandie ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines

Texte et mise en scène Élise Vigier
Éditions esse que, septembre 2024
à partir des récits de Marion Joffle
Avec Léna Bokobza-Brunet, Élise Vigier
Musique Etienne Bonhomme
Lumières Bruno Marsol
Assistant à la mise en scène Flavien Beaudron
Costumes Laure Mahéo
Travail sur le mouvement Sébastien Davis-Vangelder
Régie générale et plateau Camille Faure
Régie son et lumière Baptiste Galais

 

À partir de 15 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

 

Du fait de la scénographie et pour des raisons de sécurité, nous n’avons pas la possibilité d’accueillir les personnes à mobilité réduite.

Durée : (estimée) 1h05
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Je vis dans une maison qui n’existe pas

Du 11 au 16 avril

Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans la maison qui n’existe pas il y a : Madame Monstre, Les Tout Petits, et Nuage le nuage. Il n’y a pas longtemps Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Nikki doit retrouver son calme et pour ça elle a besoin de Madame Monstre, des Tout Petits et de Nuage le nuage. Sans ça elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle… 

Je vis dans une maison qui n’existe pas est un texte entre naïveté d’un conte enfantin et brutalité pragmatique d’une prose directe et crue.

La pièce tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs de la personnalité et de problèmes de gestion de la colère. Elle ouvre une fenêtre sur la gestion des traumas d’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuroatypiques se sentent exclu.e.s, indapté.e.s et irrécupérables.

je vis dans une maison qui n’existe pas…parfois je prends trop de médicaments aussi. je crois que je me dis que si j’en prends beaucoup d’un seul coup ça va me guérir d’un seul coup…au moins me soulager du poids de ma vie…
au début de cette histoire je mets ma tête dans le four et c’est pas pour vérifier la cuisson de la pizza…j’suis dans le gaz…
je voudrais te dire que c’est la faute de quelqu’un , que c’est par amour mais c’est pas l’amour qui m’a fait ça, c’est quelqu’un mais c’est pas l’amour…
je voudrais te dire que c’est une histoire d’amour mais c’est pas une histoire d’amour, c’est une histoire de solitude. 
Je vis dans une maison qui n’existe pas et je m’appelle Nikki.
et dans la maison avec moi il y’a Madame Monstre et les Tout Petits
Et Nuage le nuage aussi…mais ça n’a pas d’importance réelle…
Ces derniers temps on ne voit plus les Tout Petits et ça
m’inquiète moi…moi ça m’inquiète…
Il y’a pas longtemps je suis rentrée dans une colère je suis rentré et je
suis pas sortie depuis.
Depuis je cherche la sortie de la colère….
……………

REVUE DE PRESSE

Radio Campus Paris : « […] c’est terriblement bien écrit. De la poésie diamant brut. L’interprétation est d’une finesse implacable, avec des intonations, des rythmes, des émotions qui annulent toute distance entre interprète et spectateur. Tout ici est juste, et cette radicalité fait sens. » 

L’Oeil d’Olivier : « Laurène Marx affine son jeu et la maitrise de son image, de sa présence scénique. Plus ancrée au plateau, elle insuffle à son texte une intensité tellurique, que cisèlent parfaitement les lumières savamment créées de Kelig Lebars. »

Cult news : « L’écriture de Laurène Marx est une révolution. […] si Baudelaire existait aujourd’hui, il serait elle, cette femme trans non binaire, écorchée très vive. Sa poésie est unique autant que sa présence précise sur cette scène vide d’objets, mais pleine de sens. »

Détectives sauvages : « Plus qu’un texte, Je vis dans une maison qui n’existe pas s’affirme comme un espace alternatif, comme un refuge débâti, comme une volcanique terre promise qui ne tourne plus « le dos à la nuit » mais qui accueille, hurle et invente en même temps le “TOUT” irréductible de Nikki. »

Toute la culture : « Le texte, le jeu, la direction sont tous politiques et urgents. Je vis dans une maison qui n’existe pas rappelle un fait : la normalité est une construction et pourtant ce fait est sans cesse piétiné. Laurène Marx manifeste sans hausser le ton, de sa présence totale, contre “l’immense pression que subissent les gens qui ne sont pas conformes”. »

Sceneweb : « Laurène Marx met le public de Théâtre Ouvert en émoi.  (…) Son nouveau texte au titre aussi bouleversant que son contenu. Je vis dans une maison qui n’existe pas confirme la portée déflagratoire de l’écriture de l’autrice autant que sa présence scénique saisissante. Une soirée sous haute intensité émotionnelle. »

Art-Chipels : « […] on reste touché par la sincérité qui émane du texte et révèle des plaies qui restent à vif. Laurène Marx, dans sa manière de faire de son expérience de vie de trans non-binaire la matière de ses spectacles, est unique. Et émotionnante. »

Nos plans cult, par Cult news : « Je vous intime l’ordre d’aller écouter les mots si bien dits et si bien écrits de Laurène Marx à Théâtre Ouvert. Laurène Marx est l’autrice la plus puissante que nous ayons. »

Artsmouvants.com : « L’écriture a d’exceptionnel cette approche qui toujours touche au vrai. Le maquillage, l’habit de scène ou même le nom d’emprunt fictionnel ne suffisent pas, l’intime surgit, sans fard, sans costume, d’une pudeur qui ne triche pas. Au-delà de la sincérité, la puissance de l’écriture se mêle à l’évidence du plateau. Laurène Marx capte l’attention d’une aura manifeste et d’une présence lumineuse qu’impose son authenticité. Elle aborde la détresse psychologique de l’être qui ne trouve sa place qu’en son for intérieur pourtant bousculé. De cette intranquillité jaillit une écriture à vif, faite d’injonctions qui transforme le monologue en un dialogue ouvert vers le public. Intense et fulgurante Laurène Marx suspend l’instant, le trouble et confirme la puissance sensible d’un style aussi personnel que déflagrateur. »

Manifesto.XXI : « Avec Je vis dans une maison, je suis en train d’ouvrir un truc, parce que t’as une personne trans qui vient parler de neuroatypie. D’habitude, les personnes trans ne viennent parler que de trucs trans. » – interview de Laurène Marx

TOURNÉE 

CRÉATION du 11 au 16 avril – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
14 juin 2024 – Festival Chahuts – TNBA – CDN Bordeaux
6 et 7 juillet 2024 – Festival de la Cité – Lausanne les 6 et 7 juillet 2024
14 ou 15 août OU 15 et 16 août – Far Festival – Nyon du 14 ou 15 août OU 15 et 16 août 2024
22 et 23 novembre 2024 – Théâtre Sorano – Toulouse
du 2 au 6 décembre – Théâtre National de Strasbourg 
du 13 mars 2025 – Université de Lille 
29 et 30 avril 2025 – Le Quai – CDN Angers 
14 au 25 mai 2025 – Théâtre Paris Villette

©Lou Respinger
PRODUCTION Cie Je t’accapare / Bureau des Filles 
COPRODUCTION  Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre National de Strasbourg, CCN de Rennes – Collectif FAIR-E, Bain Public – St Nazaire, Maison Poème – Bruxelles 
SOUTIEN Ministère de la Culture – DRAC Pays de Loire et le Département Pays de la Loire

Texte et mise en scène Laurène Marx
éd. blast, parution le 19 avril
Assistanat à la mise en scène Jessica Guilloud
Collaboration artistique Fanny Sintès
Avec Laurène Marx
Création sonore Nils Rougé
Lumières Kelig Le Bars
Régie lumières Gabrielle Marillier

 

À partir de 13 ans

LUN, MAR À 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30

Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€