Festival Festival ZOOM#8

La Cérémonie du chocolat

Jeudi 25 mai à 20h

La Cérémonie du chocolat  brosse le portrait d’un groupe d’adolescent·e·s – encadré.e.s par des parents imparfaits. Ces tout jeunes gens sont saisis dans l’instant où surgissent en eux la passion amoureuse et le désir physique. Quittant définitivement l’enfance, ils et elles sont tour à tour bouleversé·e·s par les tremblements du corps, parfois désespéré·e·s de ne pas rencontrer la réciprocité, déterminé·e·s en tout cas dans l’affirmation de leur orientation sexuelle.
Ils et elles sont également traversé·e·s par la question du futur, inquiet·ète·s du délitement du monde que les adultes vont leur laisser en héritage.
C’est donc bien à un rite de passage que nous assistons, rite plein de questionnements et de violence mais porté par un souffle poétique et une immense pulsion de vie.

J’ai essayé de ne plus te parler. De ne plus te regarder. De ne plus te voir. J’ai escaladé des montagnes, j’ai couru des marathons. J’ai nagé jusqu’à l’asphyxie. J’ai passé des nuits à boire et des nuits à pleurer. J’ai vomi. Je me suis scarifié. Me voici devant toi, enfantin, vulnérable. Sarah, je ne peux pas ne pas t’aimer. Je suis ce que je suis. Je suis ce qu’on a fait de moi. Maintenant je vais fermer les yeux. Si tu ne veux pas de moi, disparais dans les ténèbres. Mais si tu crois que tu peux m’aimer, je veux dire, apprendre à m’aimer, tel que je suis, cabossé, vulnérable, alors, alors, ne bouge pas.

 

Texte et mise en espace Jean-René Lemoine 

Avec Jasmine Cano, Amandine Doistau, Aurélien Fayet, Gaspard Gevin-Hié, Noémie Moncel, Vincent Odetto, Léa Constance Piette, Altynay Tuganbekova, Baptiste Znamenak

Durée : 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Laboratoires

TRIGGER WARNING (lingua ignota)

Vendredi 3 mars à 21h

Trigger : le déclencheur, ce qui déclenche, provoque, mais aussi la gâchette, la détente de l’arme à feu. Warning : attention, mise en garde, alerte, avertissement.
Trigger Warning : attention à ce qui pourrait vous transpercer. 

Imaginez que votre téléphone devienne un sujet doué de parole. Quelles seraient les voix des notifications et images qui défilent sur votre écran ?

Trigger Warning donne à entendre l’intérieur d’un téléphone, celui de Zed, personnage plongé dans le tourbillon quotidien et incessant des réseaux sociaux. De posts instagram en live streams se tisse le destin de cet·te adolescent·e non-binaire qui se retrouve soudainement au coeur d’un drame virtuel. Au coeur de la nuit, la tension monte. Sur scène, pas d’écran, seulement des corps donnant voix à une parole multiple, tantôt bienveillante, tantôt menaçante. L’identité de Zed, perdue au milieu de cette polyphonie, se retrouve écartelée entre le réel et le virtuel.

Trigger Warning (lingua ignota) de Marcos Caramés-Blanco

Mise en voix Céleste Combes, Casseline Gilet, Thaïs Salmon
Avec Ines Collet, Julie Douet-Zingano, Anaëlle Queuille

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Laboratoires

Loin de la boue où l’on s’endort

Vendredi 3 mars à 19h30

Ce récit à trois voix qui évoque les souvenirs d’enfance d’une fratrie au rythme des saisons. Paula, Anna et Corto posent des mots sur le silence, la tristesse qui plane dans la maison et leurs désirs de fuite. 

Loin de la boue où l’on s’endort, c’est le vœu et l’aveu de trois voix : celles d’Anna, de Corto et de Paula, trois enfants trop grands. Ces frères et sœurs tentent de raconter, ensemble et chacun·e, leur enfance : ses émotions, ses fantasmes, ses bruits et images, mais aussi ses trous, ses monstres, ses périls. Comment s’accorder pour essayer de dire ? Cette pièce explore aussi la question de la mémoire, du souvenir, c’est-à-dire de sa reconstitution et des rapports qu’il entretient avec la vérité. Si les cris de l’enfant fondent sous la langue, comment raconter, retisser les chocs, les ellipses, les traumatismes ? Par quelle posture ? Contre la dislocation, la pluralité des voix est tout à la fois refuge et vertige.

Loin de la boue où l’on s’endort de Gaëlle Axelbrun

Mise en espace Dounia Brousse, Lucie Ouchet
Avec Léa Falconnet, Samuel Garcia-Filhastre, Chloé Royou

Durée :
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Laboratoires

LAC ARTIFICIEL

Jeudi 2 mars à 21h

Un samedi soir, dans une zone péri-urbaine, Laura et Salomé cherchent à faire la fête et tentent de rejoindre une soirée qui a lieu au bord d’un lac artificiel. C’est une longue nuit d’errance qui débute pour ces jeunes adultes. À la dérive, dans un monde qui tangue, engluées dans leurs propres marasmes, les deux amies se perdent dans des espaces à la fois mentaux et réels. Cette nuit de fin d’été va révéler les failles de leur amitié.

Un parking. Une route. Une forêt. Un lac.
Plus loin, la nuit. Plus loin, le vide.
Là, deux amies.
Là, à la lumière faible d’un réverbère, l’étau se resserre.
Avec pour seul repère la signalétique routière fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin. Hors de la nuit, vers leurs souvenirs.
Là, les ronces. Là, la boue.

LAC ARTIFICIEL de Marine Chartrain

Mise en espace Ines Collet, Julie Douet-Zingano
Avec Dounia Brousse, Lucie Ouchet

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Laboratoires

Made in Marilyn

Jeudi 2 mars à 19h30

2014, République des Tropiques. Une gigantesque statue de Marilyn Monroe mise à la décharge provoque la réminiscence d’une disparition que certain·e·s cherchent à oublier, d’autres à expliquer. Sur fond de tragédie familiale, il s’agit d’une histoire de fantômes et de deuil impossible. Quels sont les mythes qui nous construisent face aux rêves qui nous détruisent ? Marilyn à la décharge, c’est autant un symbole qu’un présage.

Made in Marilyn se révèle être une quête pour ses différents personnages, qu’elle soit quête de l’autre ou quête de soi. Notre angle de recherche pour ce travail repose sur ces enjeux identitaires intimes, mais également sur leurs parallélismes avec une société formatée par la culture du paraître, la tyrannie de l’image, le capitalisme et la surconsommation. Dans un aller- retour troublant entre cette famille et la figure de Marilyn Monroe façonnée par le culte d’un idéal féminin, ce texte nous invite à voir comment la fascination pour des modèles peut entraîner la déconstruction de son identité propre ainsi que des normes et des réalités considérées comme irrévocables. Depuis le Hollywood des années 60 jusqu’aux quartiers pauvres des Tropiques en 2014, les lois de la conformité n’ont pas cessé d’opérer.

Made in Marilyn de Constance de Saint Remy

Mise en espace Léa Falconnet, Anaëlle Queuille
Dramaturgie Valentin Suel, Chloé Royou
Avec Léa Falconnet, Samuel Garcia-Filhastre, Casseline Gilet, Anaëlle Queille, Chloé Royou, Thaïs Salmon

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#7

Le Pergélisol temporaire

Samedi 29 octobre à 16h

Au long d’une résidence cet automne dans nos parages, l’autrice québécoise Marianne Dansereau mettra les derniers traits à un texte brillant-tout-neuf. Lampes au front, une dizaine de jeunes actrices et acteurs entreront dans son atelier pour fouiller ses pages et y dénicher les pépites. Pour mener l’équipée : le metteur en scène français Philippe Canales, vaillant éclaireur des dramaturgies novatrices.

Samuelle est aveugle de naissance. Lorsque son chien guide est forcé de prendre sa retraite, le deuil l’envahit. Or, elle doit envisager un nouvel allié pour son quotidien : par souci économique et écologique, les instances gouvernementales subventionnent dorénavant des guides robots « à la fine pointe de l’intelligence artificielle, d’une fiabilité indéfectible et garantis à vie » aux personnes en situation de handicap visuel. Dans son appartement avec sa colocataire, Samuelle apprend à cohabiter avec la machine. L’arrivée du robot bouleverse non seulement leur dynamique de colocation, d’amitié et la relation d’amie/proche aidante qui les lie, mais également leurs convictions profondes. Peu à peu, l’appartement se transforme en une banquise qui dérive, le réalisme fond pour laisser la fiction émerger de sous la glace.

Fable environnementale et technologique, Le pergélisol temporaire réfléchit à la relation de l’humain face à l’humain, de l’humain face à l’animal, de l’humain face au non-vivant créé par l’humain et finalement, de l’humain face à la nature.

Les craques de ton plancher
Sont des crevasses profondes et veloutées
et leurs parois
Sont striées de strates
où différentes couches de sédiments
se sont accumulées au fil des années
Des siècles
Des millénaires
La banquise c’est ta chambre
Ta chambre c’est la banquise
Ton bureau banc de neige
Ta bibliothèque banc de neige
Ta commode banc de neige
La présentation par l’autrice Marianne Dansereau :

©Joseph Banderet
Résidence d’auteur organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec

Texte Marianne Dansereau
Mise en voix Philippe Canales
avec les apprenti·e·s du Studio d’Asnières – ESCA : Alexis Debieuvre, Aurélien Fayet, Julien Gallix, Anthony Martine, Pierre-Loup Mériaux, Altynay Tuganbekova, Léa Tuil, Héloïse Werther

 

 

Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Dimanche 30 octobre à 18h30

Peut-on avoir le coeur qui bat à gauche et se comporter quand même avec droiture?
Nous arrive-t-il de foncer droit dans le mur même si on persiste à se lever du pied gauche?
Autrement dit, quand un artiste prend la parole aujourd’hui, quel bord s’exprime en lui?

Scrutons-nous un instant dans le miroir craquant de notre gauchitude.

Dans ce cabaret transatlantique résolument politique, nous examinerons ce côté-ci et ce côté-là de nos gestes, à la traque agitée de nos fêlures.
Car la cohérence peut être un combat des plus rudes.
En vaillants funambules, nous irons enjamber les vides qui parfois essaiment nos pensées.
Nous aurons l’oeil sur nos angles morts.
Nous pencherons par ici ou nous divaguerons par là.
Nous dirons vrai, nous avouerons tout.
Et si par mégarde nous glissons vers le flou, observons vers quel sens se fera la culbute, elle pourrait bien avoir l’aisance des voltigeurs.
Car nous ne maîtrisons au fond qu’une chose : notre propre fiction.

À partir de mots qui font l’actualité brûlante, des réalités, des visions, des vibrations qui s’entendent de manière distincte en France et au Québec, quatre binômes d’autrices et d’auteurs issus des deux côtés de la grande flaque vont monter au tréteau, se lover dans les phonèmes, s’inventer des coups de gueule et fabriquer ensemble du verbe, du sens, de la fête.

 
©Joseph Banderet
Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)

Ahouvi

Vendredi 16 décembre à 19h30

À la suite d’une relation intense, à la fois paradis sensuel et tombeau ténébreux, IL est à bout, il ne peut plus, il coule, il cherche une nouvelle forme de vie en quête de liberté.

ELLE nous raconte leur histoire, depuis le premier jour, comme si le pouvoir de celle-ci lui permettait de la garder à l’abri d’une nouvelle tant redoutée.

Au centre de leur vie conjugale, il y a le fruit de la récolte – le chien, le déni. C’est par cette présence animale que la tragédie nous engloutit, que l’histoire se fond.

Ahouvi, en hébreu, veut dire « mon amour ». Ahouvi est une histoire d’amour entre un Français et une Iraélienne, la séparation d’un couple face à la violence et la destruction, mais aussi face à la beauté d’un champ de bataille.

Ce texte est un hommage, un hymne à la vie et un oratorio de la douleur.

NOTE D’INTENTION

« À l’âge de 18 ans, 4 mois avant de commencer mon service militaire comme soldat israélien à Gaza, j’ai créé ma première pièce, Sous le ciel bleu et des nuages blancs. 24 mois plus tard, j’ai déserté le service militaire, et entaché à jamais ma citoyenneté israélienne. C’était le début d’une recherche, d’un voyage, d’un questionnement autour de mon rôle comme occupant, comme un juif israélien conscient de sa responsabilité.

Je ne suis pas là-bas. Mais l’espace est toujours vivant dans mon corps.

J’habite en France depuis presque 9 ans quand je commence à écrire Ahouvi au début de l’été 2021. J’ai en tête mon projet d’écriture Adesh, nouveau volet du travail artistique que je mène autour de mon identité israélienne et de la relation avec mon pays. Dans cet opus j’aborde le conflit israéloarabe vu depuis là-haut, vu par les oiseaux de la Cisjordanie où j’ai séjourné pendant 2 mois en résidence de recherche. Mais pendant ce travail d’écriture, pendant ce dialogue intime et intérieur, alimenté par l’inquiétude que je ressens face à la montée du nationalisme en France, les choses ont radicalement changé pour moi en tant qu’auteur : je veux rester en France, je veux parler d’amour, de l’amour que j’ai pour la France et de l’inquiétude que je ressens pour l’avenir de ce pays. C’est ici que je me sens plus libre, plus fragile, plus vivant. Ce pays est mon refuge mais j’ai peur de ne plus pouvoir rester ici. Je ne vois plus la France avec les mêmes yeux, avec le même regard, que quand je suis arrivé. Je ne sais pas où elle est. Je la cherche. J’ai besoin de parler d’amour parce que je suis encore ici. J’ai besoin de parler d’amour pour me préparer au moment où l’on se séparera, au moment où rien ne sera plus pareil.

C’est le temps du mythe qui rejoint la réalité.

Cet été j’ai décidé de m’écouter, j’ai écrit et terminé le texte de Ahouvi d’un seul geste, même si, au début, ce changement de projet m’a perturbé. Il est sorti de mon corps, en urgence, comme si je l’avais « vomi ». C’était douloureux et merveilleux en même temps. Je l’ai terminé fin août 2021, ce n’est plus Adesh, mais Ahouvi. Le titre a changé et l’histoire a pris sa liberté. Bien évidemment, la toile de fond est toujours la relation avec mon pays, Israël. Mais cette fois-ci je veux en parler comme une relation plus intime, amoureuse, sentimentale. Et j’ai décidé de reporter à plus tard la création de Adesh.

Je suis un voleur, je vole la vie, la mienne et celle des autres et je les mélange avec la fiction. La fiction c’est ma libération. En utilisant le trouble, l’humour et l’autodérision, mon nouveau récit prend la forme féroce d’une histoire d’amour et relate la rupture d’un couple, France-Israël en quelque sorte. Une histoire d’amour que j’ai vécu avec la France et en France depuis mon arrivée, depuis neuf ans. Une histoire qui raconte, de façon clandestine, ce que c’est que d’être étranger dans un pays, et les répercussions que cela peut avoir dans les relations ambiguës et irrégulières avec son pays natal. Il s’agit d’affronter la violence quotidienne, cachée et discrète, jusqu’au moment où l’on devient notre propre ennemi.

Il s’agit de vivre l’échec de cette histoire d’amour, d’un point de vue personnel et politique : vivre l’écrasement de l’utopie et le désintéressement puis l’abandon de la France depuis le processus de paix d’Oslo commencé en 1993. Sur le plan diplomatique, le gouvernement français était partagé entre une amitié bienveillante et une franche hostilité. Les relations franco-israéliennes ont toujours été marquées par l’opposition entre le besoin pour la France d’avoir de bons contacts avec un partenaire important au Moyen-Orient et celui de maintenir des relations correctes, voire même privilégiées, avec le monde arabe. Cette théorie permet de démêler les apparentes contradictions de la politique française à l’égard d’Israël. C’est la contradiction intérieure et la complexité dans la vie de ce couple qui m’intéresse.

Je ne suis pas là-bas. Mais l’espace est toujours vivant dans mon corps.

Ahouvi devient donc le troisième volet de la Quadrilogie de ma Terre. C’est le volet de l’amour, Ahouvi est une histoire d’amour. Le premier volet TBM – Tunnel Boring Machine traitait le conflit israélo-palestinien sous l’angle politique, le deuxième The Jewish Hour l’abordait sous l’angle de la réligion. Enfin, le quatrième, Adesh, nous parlera de l’aspect économique de ce conflit et clôturera la quadrilogie depuis là-haut, depuis le ciel de la Cisjordanie. Ce sont quatre objets, quatre éléments séparés.En utilisant le trouble, l’humour et l’autodérision, mon nouveau récit prend la forme féroce de la rupture d’un couple. Une histoire d’amour que j’ai vécu avec la France et en France depuis mon arrivée, depuis neuf ans. Une histoire qui raconte, de façon clandestine, ce que c’est que d’être étranger dans un pays, et les répercussions que cela peut avoir dans les relations ambiguës et irrégulières avec son pays natal. Il s’agit d’affronter la violence quotidienne, cachée et discrète dans le couple, jusqu’au moment où l’on devient notre propre ennemi. » – Yuval Rozman

EXTRAIT

« Mais c’est ça l’amour tu comprends pas ?! Ça devient pas mieux, ça c’est l’amour, je te dis, on pète ensemble sous la couette, on fait l’amour follement, je te prépare ton boudin blanc et tu appelles ma mère quand j’en peux plus, ça c’est l’amour. »
©DR
Avec le soutien de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT.

Texte et mise en voix Yuval Rozman
Assistant à la mise en voix Antoine Hirel
Avec Stéphanie Aflalo, Roxanne Roux, Gaël Sall

Durée : 1h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)

Surface de réparation 🖤

Samedi 27 à 19h et dimanche 28 août à 17h

Surface de réparation 🖤

CHANTIER DES AUTEUR·RICE·S DU 20 AU 28 AOÛT
Avec Antoine Aresu, Tatiana Gusmerini, Sarah Hassenforder, Mahaut Leconte, Azilys Tanneau

Surface de réparation 🖤 propose un espace de recherche sur l’art du montage, une technique d’écriture à l’œuvre dans la pratique d’autrice/performeuse de théâtre de Sonia Chiambretto. 
Pendant huit jours à Théâtre Ouvert, de jeunes auteur·rice·s ont partagé leur expérience de l’écriture et se sont confronté·e·s à la dramaturgie des un·e·s et des autres. À partir de textes en cours qu’il·elle·s ont apporté pour ce chantier collectif, il·elle·s ont élaboré ensemble un récit commun, grâce au montage poétique de la forme. 

 

Suvi de
Lettre à une jeune poétesse

LECTURE PERFORMANCE
de et par Sonia Chiambretto

L’autrice présente une lecture performance de sa lettre issue du recueil Lettres aux jeunes poétesses, paru aux Éditions de l’Arche en 2021.

Le texte est paru aux Éditions de l’Arche, dans la collection « Des écrits pour la parole ». Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale.

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ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Billetterie en ligne | 01 42 55 74 40 | resa@theatreouvert.com

Durée : (estimée) 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Samedi 25 juin à 20h

Mise en voix par Alain Françon
Avec Antoine Heuillet, André Marcon, Gilles Privat, Paola Valentin
Éditions ACTES SUD

Ils s’appellent Laheu et Blason. Ils habitent deux maisons jumelles, ce dernier avec sa fille, l’autre avec son fils. Les deux maisons ont une terrasse commune. Un lien de voisinage, quand ça s’y met, on ne fait pas plus fort, une attache plus forte que le mariage, l’amitié ou l’amour-passion… Il semble que rien ne puisse leur arriver, tellement ils sont bien calés dans leur microcosme ; et puis le monde extérieur leur tombe dessus. C’est un tourbillon, une tempête qui dévaste, arrache tout. Le macrocosme va heurter le microcosme…

 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Billetterie en ligne | 01 42 55 74 40 | resa@theatreouvert.com

 

 

Durée : (estimée) 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)