Festival FOCUS #9

Manger à Thionville

Samedi 18 novembre à 18h

Alors qu’elle était en résidence d’écriture au NEST, Centre Dramatique de Thionville, l’autrice Lydie Tamisier a eu régulièrement l’occasion de manger au restaurant, seule. Elle a décidé de composer un recueil sur ses expériences de repas en solitaire. Le principe de Manger à Thionville est simple : un plat dégusté donne lieu à un petit texte. Aucun d’entre eux, de l’entrée au dessert, ne vient de France. Ainsi l’accent est mis sur la découverte, sur le surgissement d’émotions nouvelles.

Si vous avez déjà regardé l’émission culinaire Top chef, vous avez peut-être remarqué à quel point c’est l’hétérogénéité, poussée parfois à son paroxysme, qui prime. L’importance accordée au visuel pousse probablement les candidats à jouer toujours plus sur les contrastes. Les assiettes sont pétillantes, bariolées. Les textures aussi sont nombreuses. En touche finale, on ajoute souvent une tuile de légumes que l’on plante dans une purée ou dans une mousse. Comme si la multiplication des textures était devenue le signe d’une cuisine sophistiquée, bien pensée. Comme si on ne pouvait pas donner à manger une mousse sans proposer un minimum de croquant. Comme si, pour mieux sentir l’onctuosité de la purée, il fallait passer par la rugosité de la chips. Rares sont les plats qui proposent une parfaite homogénéité, une monochromie. Ce qui est appréciable dans le bortsch à la polonaise, c’est le dénuement presque total du plat.
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Compagnie Tendre est la nuit
SOUTIEN la Maison Commune du Cheminert de Reims et du Théâtre de Charleville-Mézières

La compagnie Tendre est la nuit est conventionnée par la Région Grand Est au titre de l’aide au développement.

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.

Texte Lydie Tamisier
Mise en voix Rémy Barché
Avec Pauline Chabrol
Dramaturgie Juliette de Beauchamp

Durée : 1h20
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival 8e Festival du Jamais Lu Paris

L’Idole (un jour j’épouserai Orelsan)

Dimanche 5 novembre à 16h

2025. Le monde est à bout de souffle. Crise climatique, économique, burnout généralisé. Corinne se pend dans son garage. C’est Paul, son voisin, qui la retrouve, mais c’est Marie qui s’en occupe, parce que Paul ne sait rien faire sans Marie (et pourtant il essaie).

La mère de Sofia a disparu sans laisser de traces. Sofia lui prépare un café tous les matins, et tous les matins elle se demande ce qui pourrait bien pousser une mère à quitter sa fille.

Corinne, Sofia, Marie et Paul sont perdu·es dans un monde qui court à sa perte. Iels sont fatigué·es. Éteint·es.

Quand Marie découvre sur Instagram que la mère de Sofia, grande fan d’Orelsan, s’est volatilisée presque par magie, elle en est alors persuadée : il y a un lien entre le rappeur préféré des françaises de presque 40 ans, la vague de suicides qui a fauché Corinne et la disparition quasi simultanée de milliers de femmes.

Il ne reste plus alors qu’à enrouler le fil pour en découvrir la source : l’Idole. Celle qu’on sacrifie quand il n’y a plus d’autre voie possible. Comme un dernier recours, un dernier souffle avant l’extinction de la flamme.

DR ROBERT. Une mère est parfois autre chose qu’une mère. Les femmes, les hommes partent. Ils l’ont toujours fait.
Ce n’est pas pour blesser, pas pour casser. Plutôt pour réparer.
SOFIA. Réparer quoi?
Ya plus rien à réparer dans ce monde pourri. C’est trop tard, tout est foutu!
Mais ce n’est pas une raison pour disparaître.
DR ROBERT. Ne soyez pas si négative.
 

 

 

 

 

 

©Joseph Banderet
Durée : 1h20
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Samedi 4 novembre à 18h30

Dans Corpresqu’île, deux frères, Nicola et Joey, viennent se donner en spectacle et raconter leur histoire. De leur enfance chaotique, en passant par leur adolescence punk et jusqu’au présent où tout les éloigne; ils cherchent pourquoi cette relation fusionnelle a volé en éclat, et comment elle continue de les transformer. Le récit est scandé d’intermèdes musicaux juvéniles, profondément irrévérencieux, hantés par des spectres punk… Les affects sont libérés par le plateau et les passions tristes sublimées, pour donner sens à la perte, et faire mémoire avec joie.

En fait on était des enfants perdus. Comme dans Peter Pan. Des enfants seuls qui devaient faire la loi et devenir plus forts que les adultes. Alors on voulait faire tout comme les grands, on voulait écouter leur musique, dire leurs gros mots. On était des enfants-adultes. Et en devenant adultes on est devenus des enfants. Je sais pas si c’est très clair ?
Présentation du texte par l’auteur
 
 

 

 

 

©Joseph Banderet
Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

L’Âge de détruire

Du 11 au 23 mars 2024

L’Âge de détruire, c’est un thriller du quotidien, le parcours d’émancipation d’une fille, Elsa, à travers les lieux et les objets qui composent le décor et les témoins silencieux de son histoire. 

Justine Berthillot et Pauline Peyrade se retrouvent au plateau pour composer une « lecture – action », forme hybride inspirée de la frontalité de la performance, de l’esthétique de l’installation, du dépouillement de la lecture. Au plus proche de leurs écritures, de la page et du muscle, des gestes et de la littérature, elles portent ensemble l’histoire de la jeune Elsa, victime d’une mère abusive.

Composé en deux parties, le spectacle offre un récit visuel qui nous plonge dans l’appartement de la petite Elsa et de sa mère au moment de leur installation : le portrait d’un lieu et d’une femme en détresse, d’une mère abusive qui peine à habiter son espace de vie.

À l’intérieur de cela, surgit la littérature, frontale et dépouillée, qui explore la mémoire des murs, des corps et des voix qui hantent ces lieux, jusqu’à l’affrontement des deux femmes. Un geste tressé de corps et de mots qui dit les batailles du présent et les gestes d’une fille pour en finir avec l’héritage de la violence.

« L’âge de comprendre : l’âge de détruire… Et ainsi de suite. »
Virginia Woolf, Journal d’un écrivain

EXTRAIT

Dis-le encore. Je t’aime qui ? 
Maman. 
Dis-le.
Je t’aime, maman.
Tu m’aimes très fort ? Très, très fort ? Plus que n’importe qui au monde ? Et tu n’aimeras jamais personne d’autre autant que tu m’aimes ? Et tu m’aimeras toujours ?
Je t’aime et je n’aime personne d’autre sur toute la terre, maman, et pour toujours.
Je t’aime, mon Elsa. Dis, je sais que maman m’aime. 
Je sais que maman m’aime. 
Elle m’aime très fort. 
S’il te plaît. 
Quoi ? 
On peut dormir ? S’il te plaît ?

Justine Berthillot et Pauline Peyrade

Justine Berthillot et Pauline Peyrade explorent les territoires de rencontre entre le mouvement et l’écriture littéraire depuis 2015. D’une création à l’autre, elles composent des récits trandisciplinaires qui puisent leurs langages dans le théâtre, le cirque et la danse pour donner corps et mots à leurs obsessions partagées : les femmes en lutte et les violences du quotidien. Accompagnées par le scénographe James Brandily, elles développent des fables noires, des agrès, des espaces qui font résonner la puissance d’évocation et d’étrangeté des objets familiers – lit, baignoire, banquette de voiture, table de cuisine.

Dans L’Âge de détruire, Pauline Peyrade et Justine Berthillot font se répondre leurs écritures respectives de manière radicale, affirmée et différenciée – pour mieux les rassembler.

CRÉATION en janvier 2024 – Les Quinconces et L’Espal, scène nationale du Mans

TOURNÉE
15, 16 et 17 janvier 2024 à Les Quinconces & L’Espal, Scène nationale du Mans
Du 11 au 23 mars 2024 à Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
15 et 16 mai 2024 à la Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace

REVUE DE PRESSE CRÉATION

À lire 

théâtre(s) : « Un récit net et tranchant d’un parcours d’émancipation formidablement réussi dans l’articulation entre sa dimension littéraire et sensorielle« . 

Untitled Magazine : « […] des interstices physiques et textuels s’immiscent jusqu’à notre intimité. On en sort bousculé.e.s. »

L’Humanité : « Pauline Peyrade et Justine Berthillot continuent  leur exploration des souffrances féminines en nous plongeant dans le foyer d’une fille et sa mère. Elles allient les mots et le corps pour produire une forme hybride bouleversante. »

AOC : « Ce que Pauline Peyrade qualifie de « lecture-action » pour L’Âge de détruire creuse ainsi la tension entre performance et drame pour en offrir une traduction teintée de mélange ».

Sceneweb.fr : « Ainsi en va-t-il du spectacle comme du texte, tout en violences et en fragilités. En percussions et en sensations. De lumières crues en ombres projetées, […] il déploie sous nos yeux, saisi sous un angle particulier, un nouveau morceau du puzzle de ces générations de jeunes femmes qui traquent les violences ordinaires des schémas familiaux et sociaux. »

Libération : « L’Âge de détruire… Le titre fonctionne comme le meilleur commentaire du moment qui se vit aujourd’hui dans la société, donc sur scène. Comme une version chorale de l’incantation de Marguerite Duras : détruire, disent-elles. »

Médiapart : « L’écrivaine et la circarssienne se complètent, s’épaulent. Peyrade & Berthillot ont donné un nom à cela : « lecture-action », elles disent aussi «récit de plateau », cela pourrait être aussi « lecture en acte »’ . Ni théâtre à part entière, ni simple lecture, une tierce voie. »

Théâtral magazine : « Avec son écriture au plus près des sensations, Pauline Peyrade fait sentir que quelque chose d’anormal et de pathologique plane dans l’air. La violence s’accumule comme dans une cocotte-minute. Quand elle éclate, le lecteur est saisi« .

Hotello Théâtre : « Une performance, une lecture incarnée, à partir de l’insondable tristesse des existences explorées. »

SNES-FSU Culture : « Au cœur des mots s’inscrit le corps en mouvement portant la violence des émotions que la langue a laissées en suspens. »

Je n’ai qu’une vie : « L’âge de détruire est un coup de poing, un spectacle émotionnel qu’il faut savoir voir des premiers rangs de face, pour être dans le bain, pour bien le prendre dans la gueule. Un spectacle dont on sort marqué. »

A2S Paris : « Original, et plutôt réussi, ce spectacle est une adaptation théâtrale du premier – et, pour l’instant, unique – roman de Pauline Peyrade, L’Âge de détruire (2023), qui a reçu le Prix Goncourt du premier roman. »

L’Oeil d’Olivier : « Pauline Peyrade – Justine Berthillot, un duo à corps destructeur »‘

Culture cirque, interview de Gwénola David, directrice générale d’Artcena : « Je viens de voir L’âge de détruire, de Pauline Peyrade et Justine Berthillot. C’est une création très forte, à la fois acrobatique et théâtrale. »

À écouter

Coup de projecteur, TSF Jazz : « Ce n’est ni du théâtre, ni de la littérature, ni de la danse, c’est un petit peu de tout ça en même temps. »

Tous en scène, France Culture : « Le roman entre en scène donc. Il ne s’adapte pas. Ce sont nos oreilles, nos yeux, nos corps, qui vont devoir s’adapter, et recevoir les impacts de la littérature qui nous fait face. »

 

REVUE DE PRESSE ROMAN

Diacritik, janvier 2023 : «Un choc, une fulgurance, un récit magistral : voici les quelques mots qui viennent immédiatement à l’esprit pour qualifier le puissant premier roman de Pauline Peyrade…»

L’Obs, mars 2023 : « Une telle douceur pour décrire une telle violence. Des mots si délicats pour désigner des maux si profonds. […] Ce premier roman magistral est une confession cinglante, mais qui prend son temps, s’attarde dans les détails, les descriptions minutieuses des décors et objets de la vie quotidienne… »

©Catherine Mary-Houdin / Martin Agyroglo
PRODUCTION Morgane
COPRODUCTION Les Quinconces & L’Espal, Scène nationale du MansComédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble dans le cadre de l’accueil studio ; CN D à Lyon
SOUTIENS Le Château de Monthelon, atelier international de fabrique artistique ; La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – Centre national des écritures du spectacle ; Centre National du Livre ; l’Onda – Office national de diffusion artistique ; la Région Île-de-France pour l’ÉPAT
REMERCIEMENTS Marie Pluchart, Julie Mouton, Frédéric Cauchetier / Triptyque Production
Production et diffusion Le bureau des écritures contemporaines (le BEC) Romain Courault et Claire Nollez
L’Âge de détruire est paru aux éditions de Minuit en 2023 et a reçu le prix Goncourt du premier roman 2023

D’après le roman L’Âge de détruire de Pauline Peyrade (ed. de Minuit 2023, Prix Goncourt du premier roman 2023)

Mise en scène et adaptation Justine BerthillotPauline Peyrade
Avec Justine BerthillotPauline Peyrade
Chorégraphie Justine Berthillot 
Collaboration à la scénographie James Brandily
Construction Jérémie Hazael-Massieux
Création sonore et régie son Guillaume Léglise
Collaborateurs artistiques Rémy Barché, Mosi Espinoza, Esse Vanderbruggen
Création lumière et régie générale Aby Mathieu

À partir de 14 ans

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 16 MARS À 20H30
SAM 23 MARS À 18H

La configuration de la petite salle ne permet pas l’accès aux retardataires.

Durée : (estimée) 1h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
Jeudi 1er juin à 20h

La Compagnie Les Grandes Marées a passé quatre commandes aux autrices Claire Barrabès, Penda Diouf, Marilyn Mattei, et Julie Ménard pour quatre formes courtes théâtrales qui interrogent le territoire, et destinées à se jouer in-situ. Deux de ces textes sont présentés à Théâtre Ouvert dans le cadre du festival ZOOM #8.

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EN BOUT DE COURSE (pièce pour un bus), de Penda Diouf
Durée : 50 minutes

C’est le premier jour de Sylvain dans l’entreprise de voyage en cars VVV « Les Voyageurs qui Veillent au Vivant ». Il est heureux d’avoir été recruté par cette boîte car il aime la nature. C’est son premier jour et il est prêt à faire preuve de professionnalisme, quelles que soient les conditions, pour que le voyage se passe bien. Mais le voyage commence très mal, et Sylvain se retrouve bien seul pour gérer nombre d’imprévus sur le trajet dont un chauffeur de bus dépressif. L’arrivée d’un nuage toxique, le prévenant d’un danger climatique imminent, l’obligera à prendre une décision, à repenser sa vie et sa place dans ce bus.

En Bout de Course est un road trip théâtral qui explore la question climatique par le prisme du tourisme de masse. Entre voyage réel et voyage intérieur, nous remontons le temps, l’époque où les nuages étaient encore blancs et calmes.

Le conducteur Il vacille. Putain, je me sens pas bien là.
Sylvain Attends attends, ça va? Tu vas pas faire un malaise?
Le conducteur C’est les somnifères…
Sylvain Quoi? Comment ça les somnifères?
Le conducteur J’arrive pas à dormir. Et il fait froid dans le car la nuit.
Sylvain Mais attends, t’es pas en état de conduire là ?!
Le conducteur Je vais m’allonger là. Juste quelques minutes. Fermer un peu les yeux. Et après on y va. Il se choisit une place, sort son sac de couchage et s’endort. Il peut même mettre sa tête sur l’épaule de.u voisin.e.
Sylvain Mais attends, tu vas où là? Tu peux pas me lâcher. On est ensemble. Un binôme. Une famille.
Le conducteur T’en fais pas. Je reviens. Il faut juste que je fasse un somme.
Sylvain (à lui-même, peut-être entendu à la radio) Moi qui croyais à un taf tranquille. Tu fais de la route, tu rencontres des gens sympas. Les paysages, la nature… Mon cul. On a un chauffeur dépressif, une demi-heure de retard. Il souffle.

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THE RABBIT HOLE (pièce pour un lieu reculé), de Marilyn Mattei
Durée : 50 minutes

Dans un lieu secret appelé « La Citadelle » se retrouve une communauté de citoyen·nes, dont les membres se sont rencontrés dans le jeu vidéo « Castel Warrior ». Iels sont tou·tes animé·es par une même volonté : lutter contre une disparition programmée orchestrée par « l’élite ». Charles, leader de cette société, entreprend un grand projet national, « La grande sortie » : celui de renverser l’État français. Mais l’un des leur, maillon essentiel à la réussite du projet, ne donne plus de nouvelles depuis deux mois. S’installe alors le doute et la suspicion : Est-il vraiment un des leurs ou un infiltré ? Si c’est le cas, est-il le seul ? Qui croire ?

The Rabbit Hole est une plongée par la farce dans la pensée complotiste du grand remplacement, où le seul ressort qui anime les individus qui la compose est le doute, la peur, la suspicion dans l’altérité, qui change de cible dès qu’une occasion se présente. S’inspirant de la culture populaire (Matrix, Kaamelot, Les Monty Python, Alice au Pays des Merveilles), et de l’histoire de France, nos protagonistes basculent peu à peu dans l’univers du Moyen Âge, racine historique de l’idéologie d’une submersion par l’étranger·ère, jusqu’à remplacer notre temps d’aujourd’hui, retournant contre elleux l’instrumentalisation qu’iels font de l’Histoire.

CHARLINE- Notre société est en danger et risque d’être mise à nue
CHARLES- Nous sommes introuvables Charline
CHARLINE- Et notre projet tant attendu de la « Grande sortie « ne pourra jamais voir le jour
CHARLES- La « Grande sortie » verra le jour
CHARLINE- Pas si les cravatés découvrent notre existence
CHARLES- Un secret est un secret Charline
CHARLINE- Un secret n’en est plus un si on se met à claquer de la langue
CHARLES- Qui te parles d’en parler ?
CHARLINE- C’est une agression Charles ?
CHARLES- Une interrogation Charline
CHARLINE- Ma bouche a moi est cousu
CHARLES- Qui a parlé de notre citadelle aux endormis ?

REVUE DE PRESSE

Zone critique : « Au fond, en déplaçant le théâtre hors de la salle de spectacle, ces textes interrogent le lieu en lui-même : sa fonction, sa possibilité, ce qu’il représente et s’il est possible ou non de le transformer – changer la course, dérailler. En ancrant ses textes dans un territoire, le projet met celui-ci en question : comment penser le hors-lieu ? Que se passe-t-il hors-champ, ailleurs ? Peut-on quitter le lieu, vers les chemins de traverse du nuage, ou le « dehors » dont parlent les membres de la Citadelle ? Qu’adviendra-t-il alors ? S’étouffer, ou s’envoler. Au public de choisir son camp. Un très beau projet étonnant à suivre dans toute la France – hors les murs. »

PRODUCTION Compagnie Les Grandes Marées
AVEC L’AIDE la DRAC Normandie dans le cadre de Jumelages (2021, 2022) ; le département de la Manche ; le collège Le Castillon de Les Pieux ; la Mairie des Pieux
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Ile-de-France ; ville de Caen – la Mer et le département du Calvados dans le cadre des résidences du Studio 24, Caen ; Le Forum – Théâtre de Falaise ; C³ – Le Cube, Centre Culturel de la Communauté de Communes Coeur de Nacre ; La Cidrerie, Beuzeville ; L’Archipel – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire », Granville ; La Renaissance – Mondeville ; La Halle Ô Grains, Bayeux
AVEC LE SOUTIEN ARTISTIQUE DE l’ESCA – Ecole Supérieure de Comédien·nes par l’Alternance, Asnières ; le Centre Culturel de Les Pieux ; La Nuée dans le cadre du dispositif Pépinière d’artistes de la DRAC Normandie à l’OMAC-Livarot
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Les Fours à Chaux du Rey, Regnéville-sur-Mer
La compagnie Les Grandes Marées est conventionnée par DRAC Normandie depuis janvier 2023

Textes Penda Diouf, Marilyn Mattei
Mise en lecture Pierre Cuq
Avec Victor Assié, Baptiste Dupuy, Bastien Fontaine-Oberto, Maud Roulet

Durée : 1h40
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Samedi 3 juin à 18h

Carré Bleu, c’est un monologue, une jeune femme traverse un choc : la perte d’une sœur.

Qu’est-ce qu’on perd quand on perd sa sœur aînée ? Sa voix, ce qu’elle savait de nous et qu’on ignorera toujours, son corps ? Et qu’est-ce qui reste ? Sa présence, la surprise de sentir qu’elle est là, encore, la confiance que ça donne de se sentir sœur ?

Carré Bleu, c’est l’histoire de deux sœurs, de leur relation, de ce lien, la sororité.
Carré Bleu tente de saisir ce que la mort fait au corps, au regard et à l’imaginaire.

On découvre cette jeune femme juste après la mort de sa sœur, au cœur du choc.
Elle tente de saisir, de comprendre : qu’est-ce qui s’est passé ? Quand est-ce que tout a basculé ?
On entre avec elle dans le détail. Les détails crus de la chambre d’hôpital, du blanc, du bip, du plastique et d’un souffle amplifié ; les détails précis de l’enfance, une brindille qui touche un fil électrique, une tête qui passe par la fenêtre pendant que la voiture roule, un rire qui éclate face à un silence trop fort.
On partage le sensible, on partage le silence et le vide autant que le bruit et les excès que la mort impose. On entre en porosité avec ce corps à la fois saturé et vidé.
Le corps de cette jeune femme, en l’occurrence moi, tend les mains vers le ciel pour finir par affirmer que c’est encore possible d’apprendre de nos morts, de se laisser traverser par eux, de continuer encore la rencontre.

Une seule question finalement : comment on fait son deuil ?

« Je n’arrive pas à quitter cette maison, sa chambre dans cette maison, la chambre bleue.

Elle est morte et j’oublie, déjà c’est le passé qui revient comme si elle était déjà morte depuis longtemps.

Vite les souvenirs.

Elle, j’oublie. Et pourtant je sens le vide dans mon dos. Mon dos est vide de ses paumes de mains qui prennent mes omoplates. Mon dos est vide parce que quand elle me serrait contre elle, ses doigts dans mon dos ils se tenaient vers le ciel. C’est parce qu’elle me croyait qu’elle pouvait me tenir comme ça, comme pour vérifier ce qu’elle avait toujours vu sur mon visage. Ses doigts à la verticale dans mon dos c’était pour pouvoir me voir.

Elle est morte.

Je ne sais même plus si c’était un mercredi ou un jeudi. Non –

C’était dans la nuit du dimanche au lundi. Elle n’a pas pu mourir si vite.

Ses mains verticales dans mon dos c’était m’offrir.

C’est comme mettre les paumes des mains vers le ciel et sourire.

Qui fait ça ? »

©Clara Arnoux
SOUTIEN Nouveau Gare au Théâtre

Texte, mise en voix et jeu Émilie Lacoste
Collaboration artistique Pierre Louis-Calixte de la Comédie Française

À partir de 12 ans

Durée : 1h15
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Festival ZOOM#8

Information préoccupante

Samedi 27 mai à 18h

Quartiers Libres récits de Guillaume Cayet
Ce texte s’inscrit dans Quartiers Libres, projet d’enquête théâtrale menée auprès des travailleur·se·s. C’est la possibilité́ de parler d’une ville, de sa périphérie, des différences sociales et politiques que le travail fabrique. Quartiers Libres est une constellation en devenir de textes écrits par Guillaume Cayet qui, dans la proximité́ d’une lecture à voix haute, parviennent à donner corps aux travailleur·se·s invisibilisé·e·s.

Quartiers Libres #3. Enquête sur les travailleur·se·s du corps enseignant 
Entretiens réalisés par Guillaume Cayet et Julia Vidit avec le concours d’enseignant·e·s en fonction et retraité·e·s, d’AESH, de psychologues scolaires, de proviseurs et proviseures adjoint·e·s en lycée, de CPE, d’assistantes sociales à l’Education Nationale, de SUD Education Lorraine, de formateur·trice·s à l’INSPE Lorraine et d’agent·e·s du Rectorat de l’Académie Nancy-Metz.

Dans Information préoccupante, il y est question d’une baleine. D’une femme rentrée dans une baleine le long d’une plage près du Mont-Saint-Michel lors d’un voyage scolaire. Cette femme est enseignante. Et dans cette baleine, il est question d’ossements. De ce qui a conduit cette femme à cet endroit précis. Elle semble reconstituer son année passée :  le travail, l’administration, la disparition d’Eva, les parents d’élève, ses collègues, ses élèves. Reconstituer pour quoi ? Comprendre son geste ? Mais quel geste ? 

« En arrivant au lycée
À la radio
Un matin
On dit encore une fois que tu abuses
Parce que l’une des tiennes s’est permise de se plaindre à heure de grande écoute

Alors que vous êtes en CDI plus plus

Prof
égale
Privilégiée
égale
Fonctionnaire
égale
Nanti
semble équationner l’auditeur 

On dit l’une des tiennes
Parce que vous formez un corps 

Le corps enseignant »

Texte Guillaume Cayet
Mise en voix et jeu Julia Vidit

Durée : 55 m
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

CITY STADE

Vendredi 24 février à 20h

Comment fait-on, lorsqu’on est pas des adultes mais qu’on ne nous laisse plus vraiment être des enfants ? Comment vit-on avec nos fantômes et ceux des gens qu’on aime ?

Dans la bande, il y a Ibtissem, Solal, Elie, Maï-Ly, Moïra, Tarek, Emeka, Léon et Oscar. CITY STADE est le récit de leur ultime soirée d’adolescent·e·s dans le parc de la Ville, durant laquelle les langues se délient, les liens se resserrent, les fantômes transparaissent et les limites sont repoussées, jusqu’à l’extrême.

OSCAR              y’avait des putain de promos
LÉON                 p’tain d’promos
OSCAR              on a pris des Monster Munch
LÉON                 Monster Munch ketchup
OSCAR              ouais goût ketchup et de l’Iced Tea pour Moïra
LÉON                 Iced Tea pêche
EMEKA              elle est où ma monnaie ?
OSCAR              non mais mec y’avait des putain de promos genre
LÉON                 p’tain d’économies
OSCAR              donc on a pris un peu plus
LÉON                 un tout p’tit peu plus
EMEKA              et ?
OSCAR              y’a pas de monnaie
LÉON                 pas d’monnaie du tout

« Lire, s’interroger, réécrire, lire, réfléchir, lire, relire, couper, relire, faire entendre, déplacer, réécrire encore, relire. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur le texte CITY STADE de Sarah Hassenforder. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours d’une autrice et d’un texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.

Où se loge la douleur lorsqu’on en parle pas ? Comment gérer l’absence, le manque quand on est plus un enfant, mais pas tout a fait un adulte ? Notre envie pour cette mise en voix est de faire entendre le temps d’une fête dans un parc, la pulsion de vie et de destruction d’une bande en quête de sens.  » – Pierre Cuq

©DR
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Île-de-France dans le cadre de l’ÉPAT

Texte Sarah Hassenforder
Théâtre Ouvert éditions | TAPUSCRIT
Mise en voix Pierre Cuq

Avec Jasmine Cano, Maxime Crochard, Baptiste Dupuy, Salim-Éric Abdeljalil, Bastien Fontaine-Oberto, Alice Kudlak, Anthony Martine, Noémie Moncel, Arthur Rémi 

À partir de 12 ans

Durée : (estimée) 1h15
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

Sortir de la nuit

Mardi 14 et mercredi 15 février à 20h

La lisière d’une forêt, la nuit. Selim se rend sur son lieu de drague préféré. Parmi les corps nus, il découvre Max, un jeune homme traumatisé. Il le ramène dans la communauté avec laquelle il vit, pour lui donner à boire. Il lui présente Willi·e et Lila, deux membres de cette communauté LGBTQIA+, fondée par les évadé·e·s d’une Clinique pratiquant des thérapies de conversion.
Mais qui est Max ? Est-il l’un des leurs ? Est-il l’un de leurs anciens tortionnaires ? Est-il un espion de la Clinique ? Plus les heures passent à ses côtés, plus la peur les gagne. Autour d’elles·eux, la forêt s’anime progressivement, envahie par les voix de leurs vies d’avant, par leurs colères… mais aussi par leurs désirs, par leurs corps et leurs métamorphoses.

EXTRAIT

« Ici, au creux de ce foyer que nous avons construit pendant des années, nous nous sommes donnés une règle, une seule : nous serons, pour le reste de nos vies, des personnes fortes et flamboyantes. Une force infinie qu’ils n’auront jamais. Qu’ils ne comprendront jamais. Ce ne sont pas les liens du sang qui nous unissent. Ce ne sont pas les liens de leur famille. Nous ne jouons pas à cette mascarade. Nous n’y croyons plus. Nous, nous avons une famille. Pas de papa, pas de maman. Nous sommes des malfrats en smokey eyes. Nous sommes des monstres maudits et flamboyants qui forment une grande, très grande famille qui s’étend par-delà la lisière. Nous sommes une famille faite d’amants et d’amantes aux poitrines ouvertes. Une famille forgée par la violence du monde. Une famille qui se reconnaît d’un simple coup d’oeil. Une famille qui ne fait pas semblant et qui a éprouvé ses liens. Nos liens sont si forts et si puissants. Si anciens qu’ils creusent la terre de leurs géantes racines. Des racines qui entournent nos pieds et qui nous font tenir droit. Debout »

NOTE D’INTENTION – Thibaut Galis

« Un jour de mars 2021, je me balade sur Instagram. Un compte militant poste une image avec le #Rienàguérir. Guérir de quoi ? Je lis, je me documente, je sonde internet et la presse. Je suis sous le choc. J’entends pour la première fois cette expression : « thérapies de conversion ». Cela aurait pu être moi.

Nous sommes en mars 2021 et le sujet des thérapies de conversion vient de connaître une percée médiatique sur les réseaux sociaux et dans quelques médias. Depuis ce jour, les témoignages pleuvent, des journalistes sont invité·e·s sur les plateaux de télévision pour en parler, les posts sur les réseaux sociaux deviennent de plus en plus fréquents. Comme beaucoup, j’ai été choqué de savoir qu’en France et ailleurs, il existait des endroits où l’on voulait « guérir » l’homosexualité ou la transidentité. De ce choc est né le désir d’écrire une pièce : Sortir de la Nuit.

Cette pièce n’est pas une pièce documentaire. Elle propose de créer une fiction qui permette de proposer d’autres imaginaires, d’autres manières de penser le corps, la sexualité, les relations amoureuses. L’histoire suit une communauté LGBTQIA+ ayant échappé à des thérapies de conversion et qui survit dans la forêt. C’est cette culture de la communauté, si nécessaire aux personnes LGBTQIA+, qui est questionnée par le genre policier de la pièce. Par l’entremise de cette tension dramatique, les personnages se questionnent sur ce qui fait communauté entre eux, sur la manière d’intégrer l’autre à leur vie en groupe et sur le rejet de la norme urbaine oppressive.

Dans cette pièce, je veux m’inspirer de lié à la forêt et à la nuit. La forêt comme marge, comme alternative, comme dépassement de soi et espace de transgression. Ces corps, perdus dans l’immensité de la forêt, tentent de trouver une nouvelle place dans le monde. La forêt devient un espace protéiforme, rempli de rencontres, de dangers ou d’émancipations. Au cours de la pièce, la nuit disparaît progressivement. La lumière se fait de plus en plus nettement sur les corps et sur les voix. Des voix qui racontent les violences, de la vie d’avant ou de celle de la forêt, et qui sont exposés dans les mots des personnages. La nuit comme une obscurité sans fin mais un jour qui se lève comme un dévoilement.

Avec Sortir de la nuit, je veux visibiliser les vécus LGBTQIA+ d’aujourd’hui. Dévoiler nos amours. Dévoiler nos peurs. Et surtout, dévoiler la violence que subissent nos corps et comment nous faisons pour nous en sortir. Les spectateur·rice·s, baigné·e·s dans l’obscurité de cette forêt, dans sa lueur crépusculaire, entendront les personnages hurler la violence de leurs amours, pour qu’advienne une nouvelle visibilité des personnes LGBTQIA+ au théâtre.

Pour cette mise en espace à Théâtre Ouvert, le texte approche de sa version finale. Plusieurs pistes de mise en scène sont ainsi proposées en lumière et en son. Pour la saison prochaine, la Compagnie Médusée souhaite continuer le processus de création pour proposer une création du spectacle à l’automne 2024. »

La pièce développe une intrigue autour des THÉRAPIES DE CONVERSION. Aujourd’hui, partout dans le monde, des séminaires religieux et des thérapies psychiatriques ont pour objectif de “convertir” des personnes LGBTQIA+ à la norme hétérosexuelle et cisgenre pour les empêcher de vivre pleinement leurs sexualités et leurs identités.

©DR
PRODUCTION Compagnie Médusée
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Île-de-France dans le cadre de l’ÉPAT
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Théâtre des Bains Douches (Havre)
SOUTIENS de la DILCRAH et Lycée Malherbe (Caen) pour les ateliers de médiation

Texte et mise en espace Thibaut Galis
Avec Delphine Bechetoille, Maé Durand, Adil Mekki, Matéo Saule
Dramaturgie Emmanuel/le Linée
Création lumière Julien De Ciancio
Création sonore Ariane Blaise
et les voix de Zachary Bairi, Gregor Daronina Kirchner, Sylvère Santin

À partir de 14 ans

TRIGGER WARNING : Agressions

Durée : 1h15
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Dimanche 30 octobre à 16h

C’est l’histoire d’un vallon. Son paysage, ses habitants. On y entrevoit comment les différentes espèces cohabitent dans un même espace. Quels liens se tissent. Et les frictions possibles. S’y déploie l’influence mutuelle entre un lieu et les êtres qui l’occupent. Comment, ensemble, au fil des ans, tout change, évolue, comment tout fait monde. C’est donc un récit à voix multiples, dont les humains ne sont pas les seuls protagonistes. Nous y suivons leurs aventures, bien sûr, mais nous nous intéressons aussi à ce qui se trame du côté des plantes et des animaux sauvages.

Chronique chorale, Notre vallée vient mettre en lumière la façon dont chaque vivant participe, d’une manière ou d’une autre, à la construction du territoire, et l’impact que son implication provoque sur ses colocataires. À qui, à quoi, pour combien de temps?

 

ici
dans ce petit bout de monde
au coeur d’un hiver de fin de siècle énergivore
ce n’est pas la mort qui règne en cheffe
tututututut
c’est la dormance
seulement la dormance
temps
NUIT
fin de siècle souffle fort
bondis plane papillonne
tout n’est pas mort ça dort
©Joseph Banderet
Durée :
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€