Festival ZOOM #9

Sans modération(s)

Samedi 18 mai à 18h

Quelque chose s’est brisé dans la mécanique bien huilée de la vie d’Alexa, modératrice de contenus pour un grand réseau social dont le fondateur semble visiblement dépassé par son succès. Comment tenter d’expliquer qu’elle en arrive à cacher la nature de son travail à son compagnon et à virer elle-même dans une violence irrépressible ?

Dans le huis clos du bureau sous tension où elle travaille, elle n’est pourtant pas la seule à subir moralement les conséquences de cette prise directe et incessante avec les sept péchés capitaux numérisés. Lili, Marc, ses collègues les plus proches, ont tous leur stratégie pour supporter la violence quotidienne et les apparitions qui envahissent l’open space pour jouer devant leurs yeux ce que l’on tient d’habitude à distance, loin derrière nos écrans.

EXTRAIT

« ALEXA. — Voilà tu vois ici c’est un peu comme un manège à sensations trop fortes
Une fois que t’es monté tu dois attendre que le tour soit fini pour pouvoir redescendre
Si tu descends avant la fin tu t’exposes à des situations plutôt scabreuses
À y réfléchir tu n’as pas d’autre choix que de ne jamais renoncer
Ici c’est un jeu aux règles obscures et incompréhensibles auquel tout le monde accepte malgré tout de jouer
Sans sourciller apparemment de l’extérieur
Parfois tu ne comprends pas comment font les autres pour accepter ces règles
Pour accepter de ne pas comprendre et tu te sens exclu
Parfois au contraire tu es au centre
En plein milieu d’une partie
Et tu t’éclates
Tu prends ton pied
Tu oublies même que tu es dans un jeu à durée limitée
Voilà c’est ça
Au début surtout c’est super
Et après ça se gâte »

CRÉATION À L’AUTOMNE 2025 à Équinoxe – Scène Nationale de Châteauroux

Le texte Sans modération(s) est publié chez Lansman Éditeur.
Le texte a été lauréat de l’Aide à la création d’Artcena. Il a été finaliste des Grands Prix de Littérature Dramatique 2023 et a reçu à cette occasion le coup de coeur des jeunes de l’association Des jeunes et des lettres.

PRODUCTION Le Grand Cerf Bleu
COPRODUCTION (en cours) Équinoxe – Scène Nationale de Châteauroux
PARTICIPATION ARTISTIQUE Studio-ESCA 

Texte Azilys Tanneau (Lansman Éditeur)
Mise en voix Jean-Baptiste Tur 
Avec Ombeline Guillem, Côme Paillard et Louise Saillard Rezaire (apprenti·es du studio ESCA), Jean Baptiste Tur et la voix de Joris Rodriguez
Assistant à la mise en scène Joris Rodriguez
Musique Thomas Delpérié 
Collaboration artistique Gabriel Tur
Production et développement Nathalie Carcenac

Durée : 1h10
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #9

DOLIPRANE®

Samedi 25 mai à 19h

À l’occasion du projet Utopie Utopies porté par Delphine Lanson et accompagné par La Brèche – pôle national du Cirque de Cherbourg, Marcos Caramés-Blanco, auteur, rencontre Sandrine Juglair, circassienne et performeuse.

Ensemble, iels se prêtent au jeu qui leur est proposé. Au cours d’un laboratoire expérimental de deux semaines mêlant recherches théoriques et pratiques ainsi que rencontres avec des médecins et spécialistes, les deux artistes réfléchissent à l’utopie à partir de la question de la douleur physique. 

Partant chacun·e de son rapport à la douleur (la maladie chronique d’un côté, l’usure du corps par le cirque de l’autre), iels s’emparent du plateau de manière brute et avec humour, en mêlant leurs pratiques des mots et du corps, pour proposer une expérience collective sur le vif. 

 

©Christophe Raynaud de Lage
COPRODUCTION Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Île-de-France, La Brèche-Pôle National Cirque-Normandie

 

Texte et performance Marcos Caramés-Blanco, Sandrine Juglair

 

La configuration de la petite salle ne permet pas l’accès aux retardataires.

Durée : 45 min
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival ZOOM #9

La Détente

Jeudi 23 mai à 20h

Suzanne est professeure de musique au collège. Elle mène une vie paisible dans une maison située sur le bord d’une crique à l’eau exceptionnellement fraîche.
La vie de Suzanne est bouleversée le jour où la destruction de la crique est annoncée. Une centrale nucléaire sera construite. Dans la région, un mouvement de contestation s’organise contre le projet. Mouvement massif qui, d’abord pacifique, se radicalise progressivement.
La pièce raconte l’histoire de ce mouvement du point de vue de Suzanne qui, de paisible citoyenne, va se transformer en militante acharnée. En bout de course, Suzanne pressera la détente.

EXTRAIT

MAIRE. Une grande nouvelle attend la commune Suzanne.
Le·la Président·e vient.
SUZANNE. Le·la Président·e ?
MAIRE. Oui Suzanne. Le·la Président·e. Il·elle vient dans la Commune. Vient dans la crique.
SUZANNE. Qu’est-ce qu’il·elle vient faire dans la crique ?
MAIRE. Un discours sur l’environnement. Le Palais Présidentiel veut un beau décor. Bonnes nouvelles à la clé pour la Région, pour la Commune.
Le Palais a repéré votre maison. Votre maison surplombe la crique. Vous voyez cette fenêtre, là. C’est cette fenêtre que les Renseignements ont repérée. Très bon poste pour un tireur d’élite.
SUZANNE. Les Renseignements ont repéré ma fenêtre ?

 

La Détente est lauréat de la session d’automne de l’Aide nationale à création de textes dramatiques Printemps 2024.

©Joseph Banderet 

Texte et mise en voix Raphaël Gautier
Avec Baptiste Febvre, Vincent Couesme, Katell Jan, Gaïa Oliarj-Inès, Clara Paute

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

Trop beau pour y voir

Jeudi 28 et vendredi 29 mars à 20h

La pièce explore l’histoire du chlordécone, pesticide utilisé aux Antilles dans les bananeraies jusqu’en 1994, alors qu’il est interdit aux États-Unis depuis 1975 et sur le reste du territoire français, et classé comme cancérigène probable par l’OMS depuis 1979.
On suit la famille de Lyne, une ouvrière agricole guadeloupéenne, qui se rassemble pour la veillée funéraire et l’enterrement de Josuah, le fils de Lyne, mort d’un cancer de la prostate. Différents tableaux se tissent en parallèle, mythiques, inventés ou historiques, pour explorer depuis Adam et Eve les choix collectifs qu’on a fait par rapport à l’agriculture et aux pesticides, et qui nous ont menés ici. À cet enterrement.

 

EXTRAIT

LAURENT. – Je suis un agriculteur avant tout, Jacques. Tu comprends, un agriculteur. Et j’aime ma terre, j’aime mes terres. J’aime chaque parcelle de ma terre. Tu crois que j’irais volontairement empoisonner ma terre. Depuis que je suis né, je vois mon père faire ce travail. Et ses pères avant lui. Cette affaire, c’est une affaire de famille. Il faut nous faire confiance.

BERNARD. – Comme nous on t’a fait confiance. Tu te souviens.

LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE. – Je me souviens. Mais on n’est plus dans les années 50. Maintenant les gens posent des questions. Ce qu’ils mangent, les produits. On en parle à la télé.

BERNARD. – Putain Jacques. Cette filière agricole n’a pas besoin de se faire chier dessus par des écolo-bobos. Ils savent pas ce qu’on vit. C’est une vie de travailleurs, une vie de sacrifices, une vie sans vacances, une vie de grande responsabilité. On peut pas se permettre de se tromper, jamais. Mai on fait ça pour qui, pour quoi ? Pour nourrir les Français, Jacques.

LAURENT. – Je travaille 12 heures par jour. Je les connais moi, mes bananes et mes bananiers.

BERNARD. – Ecoute, Jacques, ce produit, moi, j’en boirais. Je boirai un verre de ce produit, là, devant toi, comme si c’était mon rhum. Pour te prouver que c’est ok. Regardes.

 

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’ÉPAT (École Pratique des Auteur·ices de Théâtre) sur une pièce inédite. Un espace dégagé de tout enjeu de production pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture et ses résolutions scéniques. 

REVUE DE PRESSE

La 1ère, le portail des Outre-mer : « Avec une écriture à la fois touchante et hilarante, Béatrice Bienville pose sur la scène de théâtre un sujet important, que beaucoup découvriront. »

 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

EN PARTENARIAT avec l’École du Nord – École Supérieure d’art dramatique (Lille)
AVEC LE SOUTIEN de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT 
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Béatrice Bienville
Mise en espace Jean-René Lemoine
Avec 16 élèves comédiens et comédiennes du Studio 7 (2021-2024) de l’École du Nord – École supérieure d’art dramatique (Lille) : Yassim Ait Abdelmalek, Félix Back, Poline Baranova Kiejman, Jessim Belfar, Clément Bigot, Sam Chemoul, Jade Crespy, Fantine Gelu, Ambre Germain-Cartron, Loan Hermant, Mohammed Louridi, Ilana Micouin-Onnis, Marie Moly, Chloé Monteiro, Miya Péchillon, Charles Tuyizere

 

La configuration de la petite salle ne permet pas l’accès aux retardataires.

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)

Sola

Samedi 20 janvier à 19h30

Sola est une longue respiration, une traversée pour un·e interprète où le souffle est inscrit dans la langue pour mettre en lien un corps et un flux de conscience dans un moment critique. La pensée est en ébullition, comme souvent dans les moments de crise psychiques, et le corps absorbe ce flux dans un contre-mouvement. La première version de Sola, Revoir les sommets, est née d’une rencontre entre une autrice, un comédien et un metteur en scène. L’écriture a ensuite suivi ce fil, l’a déployé.

EXTRAIT

Je me suspends
au temps

je peux pas j’ai dit je disais si je me suspends au temps est-ce que le temps me mord les pieds c’est pas ça que je disais ce que je disais c’est que le jour où ma mère me regardera dans les yeux je ne serai plus là j’aurai quitté ce bloc que j’ai rejoint pour me rapprocher d’elle pour ne plus qu’elle s’inquiète de moi trop loin c’est ça que je disais je disais je devrais toujours répondre à ma mère pour trouver un sens mais je ne pourrai jamais la regarder dans les yeux dans le regard de ma mère je prends le risque de voir que je suis au sol depuis trop longtemps

Le texte est publié aux éditions Le Pôticha.

Entrée libre sur réservation.
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

 

©Christophe Raynaud de Lage

Texte Clémence Attar  
Mise en voix Laurent Poitrenaux 
Avec Stefany Ganachaud, Laurent Poitrenaux

Durée : 30 min
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival ÉPAT avec l'École du TNB

David à grande vitesse

Vendredi 8 décembre à 21h et samedi 9 décembre à 16h

Le 30 mai 2022, à 6h du matin, deux jours après la victoire du Real Madrid lors de la Ligue des Champions, le père de David se fait brutalement arrêter chez lui, par la police. Les voisins entendent tout, appellent les voisines, et la rumeur enfle. Au collège, tout le monde est au courant. Des mécanismes de soutien et de solidarité se mettent en place pour aider sa mère à se relever et à reprendre les choses en main. Pendant ce temps-là, David se mure dans le silence et ne parlera plus qu’avec son héros, Karim Benzema.

David à grande vitesse bénéficie de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques (session d’automne 2023). 

EXTRAIT

Apparemment ma daronne elle a entendu du bruit chez David c’matin / Tu crois y a eu un problème ? / Ouais apparemment c’est chaud de ouf / Chaud de quoi chaud comment / Bah chaud genre y a les deks ils sont venus et bah voilà quoi / Askip carrément ils ont défoncé tout son appart / Bah quoi voilà quoi c’est quoi c’est comment ? / Bah ils ont cassé la porte frère tu veux j’te dise quoi ? / Ils ont cassé la porte la table la télé le canap c’est un zbeul chez eux mon frère / Quoi mais ah bon ? / Bah ouais ils ont cassé la porte ils ont levé son daron et voilà c’est tout tu veux j’te dise quoi ? / Mais son daron il s’est pas baré son daron ? / Mais j’en sais rien moi j’étais pas là / Ah genre son daron là il est à la rate genre / Ouais il a pris perpète apparemment / Perpète carrément / Mais il a fait quoi son daron ? / Chais pas moi / Moi j’ai entendu c’est un truc avec le père a Malik / Mais t’as entendu quoi toi mais n’importe quoi t’as entendu un truc t’as rien entendu c’est un fou / Moi j’crois c’est braquage hein / Ou alors il a buté un mec / Ou alors il a séquestré un mec / Ou alors c’est un dealer tu sais pas t’en sais rien 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com


Photos de répétitions

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Clémence Attar
Mise en voix Laurent Poitrenaux en présence de l’autrice
Avec les élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Bonnie Barbier, Julie Borgel, Lucille Camus, Alison Dechamps, Stéphane Delile, Hortense Girard, Eli Roy, Pierre Thionois, Zaïna Yalioua 

Durée : 50 min
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Jeudi 7 décembre et vendredi 8 décembre à 19h

2014, République des Tropiques. Une gigantesque statue de Marilyn Monroe mise à la décharge provoque la réminiscence d’une disparition que certain·e·s cherchent à oublier, d’autres à expliquer. Sur fond de tragédie familiale, il s’agit d’une histoire de fantômes et de deuil impossible. Quels sont les mythes qui nous construisent face aux rêves qui nous détruisent ? Marilyn à la décharge, c’est autant un symbole qu’un présage.

EXTRAIT

WILLY
Est-ce qu’il t’arrive de la voir ? Moi parfois je la vois

LE PÈRE
Est-ce un fantôme ou un souvenir ?

WILLY
Il y a une différence ?

LE PÈRE
Qu’est-ce que vous veniez faire ici ?

WILLY
On s’asseyait sur le mur
nos jambes ballantes
un pied du côté où le village vieillissait
l’autre pied du côté où la ville s’est maintenant développée et puis on allait au drugstore
répéter ses chansons

LE PÈRE
Ça n’était pas sérieux

WILLY
Il y avait de l’amour
Il y avait ce rêve de partir ensemble
Et puis le Nouvel An
la soirée dans ce club karaoké
Avant qu’on ne m’accuse à tort
avant de partir sur un autre continent
j’ai continué de venir ici le soir en me disant elle va peut-être réapparaître
Mon urgence en revenant ici
ça n’était pas de voir la dépouille de mon père c’était de revoir cet endroit
Et voilà
une statue monstrueuse

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com


Photos de repétitions

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

 

Texte Constance de Saint Remy
Mise en voix Elsa Granat en présence de l’autrice
Avec les élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Félicien Fonsino, Tristan Glasel, Fanny Laborie, Esther Lefranc, Woodina Louisa, Dylan Maréchal, Nathan Moreira

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival ÉPAT avec l'École du TNB

Après nous, les ruines

Jeudi 7 décembre à 21h et samedi 9 décembre à 18h

Tout commence un dimanche de printemps. Quatre ami·e·s se retrouvent pour pique-niquer dans un parc. Au départ les esprits sont à la fête, mais la joie laisse rapidement place à l’inquiétude, car une menace invisible plane dans l’air et gronde sous la terre, sans que personne ne parvienne à l’identifier. La nuit suivante, une catastrophe survient et engendre une crise qui s’installe durablement dans le quotidien des personnages. Pourtant, il·elle·s préfèrent en ignorer les conséquences. Saison après saison, on les retrouve dans le même parc, où ils tentent de renouer avec leurs vieilles habitudes. Mais la catastrophe les a changé·e·s et, dès lors, on assiste au dérèglement progressif et irrémédiable du groupe.

Après nous, les ruines est lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique Artcena 2023. Le texte est publié aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert.

EXTRAIT

14h27 – Ensoleillé – 24,2°C
Vent : 6km/h
Indice UV : 4
Qualité de l’air : bonne 

Secousse sismique : 5 secondes – Magnitude 3,4 – Intensité II

Glenn se frotte la nuque. 

Glenn. Tiens.
Marissa. Qu’est-ce qu’il y a ? 
Glenn. J’ai senti quelque chose. 
Manuel. Quelque chose ? 
Glenn. Oui, quelque chose dans ma nuque. Une sensation étrange. Comme un frisson. Un frisson de plaisir. Ou peut-être une caresse. Quelque chose d’agréable, en tout cas. Et maintenant – Maintenant, je crois bien que ça me démange dans la nuque. 
Manuel. Montre moi. 
Glenn. C’est étrange – 
Marissa. (à Manuel) Tu vois quelque chose ? 
Glenn. Tellement étrange – 
Manuel. Il est rouge. Viens voir. 
Glenn. C’est comme si – 
Marissa. Effectivement, il est bien rouge. 
Glenn. J’ai l’impression que tout cela s’est déjà produit. 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Pierre Koestel
Mise en voix Léna Paugam en présence de l’auteur
Avec des élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Esther Armengol, Ramo Jalilyan, Charlotte Leroy, Paolo Malassis

Durée : 1h40
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival FOCUS #9

Paysage de pluie

Mercredi 22 novembre à 19h

La pluie tombe depuis plusieurs mois. Elle durera une année entière. Au village, on tente de comprendre cette situation qui fait peu à peu basculer le monde dans une nouvelle réalité. Faut-il faire avec, ou partir ? Résister, mais comment ? Garder espoir ?

En suivant les trajectoires croisées de quatre personnages, la pièce Paysage de pluie observe comment une pluie continuelle transforme à la fois un territoire et ses habitant·es. Tour à tour racontée par l’écriture et suggérée par la mise en scène, cette pluie fantastique se voit confier le rôle principal d’une histoire qui nous décentre du seul point de vue humain et dévie du récit-catastrophe. Une autre attention aux choses s’ouvre alors, et avec elle, peut-être, la possibilité d’une vie autre.

Fruit d’un dialogue entre le plateau et l’écriture, Paysage de pluie est une aventure collaborative qui voudrait explorer ce qui nous relie au paysage dans lequel nous sommes inscrit·es, engageant ainsi notre capacité à habiter sensiblement – et collectivement – le monde.

PRODUCTION Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France dans le cadre de son dispositif « Incubateur », Prémisse production
SOUTIENS La Chartreuse-CNES
Ce projet est lauréat d’une bourse Beaumarchais-SACD, commission « mise en scène » et bénéficie d’une résidence d’écriture à la maison Gatti.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Nicolas Girard-Michelotti
Mise en voix Jean Massé
Avec Majda Abdelmalek, Louis Albertosi, Leïla Belounis, Amine Boudelaa

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Manger à Thionville

Samedi 18 novembre à 18h

Alors qu’elle était en résidence d’écriture au NEST, Centre Dramatique de Thionville, l’autrice Lydie Tamisier a eu régulièrement l’occasion de manger au restaurant, seule. Elle a décidé de composer un recueil sur ses expériences de repas en solitaire. Le principe de Manger à Thionville est simple : un plat dégusté donne lieu à un petit texte. Aucun d’entre eux, de l’entrée au dessert, ne vient de France. Ainsi l’accent est mis sur la découverte, sur le surgissement d’émotions nouvelles.

Si vous avez déjà regardé l’émission culinaire Top chef, vous avez peut-être remarqué à quel point c’est l’hétérogénéité, poussée parfois à son paroxysme, qui prime. L’importance accordée au visuel pousse probablement les candidats à jouer toujours plus sur les contrastes. Les assiettes sont pétillantes, bariolées. Les textures aussi sont nombreuses. En touche finale, on ajoute souvent une tuile de légumes que l’on plante dans une purée ou dans une mousse. Comme si la multiplication des textures était devenue le signe d’une cuisine sophistiquée, bien pensée. Comme si on ne pouvait pas donner à manger une mousse sans proposer un minimum de croquant. Comme si, pour mieux sentir l’onctuosité de la purée, il fallait passer par la rugosité de la chips. Rares sont les plats qui proposent une parfaite homogénéité, une monochromie. Ce qui est appréciable dans le bortsch à la polonaise, c’est le dénuement presque total du plat.
©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Compagnie Tendre est la nuit
SOUTIEN la Maison Commune du Cheminert de Reims et du Théâtre de Charleville-Mézières

La compagnie Tendre est la nuit est conventionnée par la Région Grand Est au titre de l’aide au développement.

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.

Texte Lydie Tamisier
Mise en voix Rémy Barché
Avec Pauline Chabrol
Dramaturgie Juliette de Beauchamp

Durée : 1h20
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€