Salle : Grande Salle
L’ENTREPÔT
Au long d’une résidence cet automne dans nos parages, l’autrice québécoise Gabrielle Chapdelaine mettra les derniers traits à un texte brillant-tout-neuf. Lampes au front, une dizaine de jeunes actrices et acteurs entreront dans son atelier pour fouiller ses pages et y dénicher les pépites. Pour mener l’équipée : le metteur en scène français Jean-François Auguste, vaillant éclaireur des dramaturgies novatrices. Venez les voir à l’œuvre pour admirer les premières trames de L’Entrepôt.
Tout baigne relativement dans un entrepôt d’emballage et d’expédition de biens de consommation jusqu’au matin où les employé.e.s découvrent qu’un.e des leurs a été remplacé.e par une machine. La même chose se reproduit le lendemain et le jour d’après. La tension monte chez les membres du personnel, qui sentent l’étau se resserrer. Qui sera le ou la prochain.e à être remplacé.e ? Qui mérite le plus sa place ? Qu’est-ce qu’un bon employé ?
Conseil dramaturgique : Chloé Gagné Dion (CEAD)
Résidence d’auteur organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada
Texte Gabrielle Chapdelaine
Mise en voix Jean-François Auguste
avec les apprenti·e·s du Studio d’Asnières – ESCA : Léna Bokobza Brunet, Alexis Debieuvre, Aurélien Fayet, Gary Guénaire, Delphine Lacheteau, Mélisende Marchand, Pierre-Loup Mériaux, Tristan Pellegrino, Marion Trager, Altynay Tuganbekova
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | € | Entrée libre |
| Tarif réduit | € | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € | |
1200 TOURS – Partie 1
(…) CEUX QUI RÉUSSISSENT ET CEUX QUI N’ONT RIEN (…) – E. MACRON – JUIN 2017
Nous sommes en France aujourd’hui, à la bascule 2021- 2022.
Il y a La Franchise, la rédaction d’un magazine qui cherche quoi mettre en une chaque semaine. Il y a une députée qui aime courir, discourir et le rap. Son amoureux star du JT de 20h, lui aime bricoler et tout faire pour elle. Il y a une rappeuse enfermée entre quatre murs pour avoir déclenché une émeute le 14, et son avocate, son intermédiaire avec le monde. Il y a aussi Mère Courage qui garde son kiosque à journaux comme un petit bijou non-essentiel. En ligne de mire, il y a des élections, des anniversaires, des vacances et des êtres qui luttent pour comprendre, et ressentir des mots « concepts » dans leurs actes : la vérité et le courage.
Tous ces univers s’embrassent en trois cent séquences pour créer la première partie de 1200 TOURS (pièce à 1200 séquences).
X : Je veux que ce soit une claque. Insérer le sens dans un rythme que je suis la seule à maîtriser. La force de la métrique. Des heures à ciseler chaque son, chaque sens. Faire mouche. La sensation trompeuse, c’est la grâce. Ici, faut se méfier. Alors tu travailles encore plus. Ce n’est pas le moment de dormir. Dormir ne sert plus à grand chose. Pas de place pour le rêve, le fantasme, tu appelles ça comme tu veux. Tout se passe la nuit. Les pires actes se passent la nuit. Les décisions sont prises la nuit. Les journaux s’impriment la nuit.
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada
Texte Sidney Ali Mehelleb
Mise en voix Catherine Vidal
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
| Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ | |
Les Petits Pouvoirs
Imashima, Japon. Laïa est face à un cadavre qui flotte dans un onsen, l’un des fameux bains chauds du pays.
Paris, quelques mois plus tôt. Laïa vient d’être engagée dans une petite agence d’architecture où ses patrons, Benoît et Diane, l’entraînent rapidement dans une spirale de rivalités, de désirs et de rapports de forces.
Alors que les temporalités s’entremêlent, le crime se dévoile et révèle les mécanismes de pouvoir et de domination sexuelle qui se transmettent inconsciemment de génération en génération.
NOTE D’INTENTION
« Je voulais interroger la manière dont nous sommes amené·e·s, que nous soyons hommes ou femmes, à participer à un système et à le perpétuer alors même que nous pouvons en être victimes, alors même que nous pouvons sincèrement souhaiter le changer. Je voudrais raconter ainsi comment un projet commun peut susciter des enjeux de pouvoir étroitement mêlés à des questions de genre et de désir sexuel. »
– Charlotte Lagrange
EXTRAIT
DIANE. Tu sais je dis toujours à mes élèves
Vous serez mère ou architecte
Vous ne pourrez pas tout concevoir
Un môme ou une maison
C’est dans le temps
Ça prend du temps
De l’ambition
On ne peut pas tout concevoir
C’est le ventre ou la main
22-23 février : Théâtre de Beauvaisis – Scène nationale de Beauvais
29 mars-1e avril : Comédie de Reims – CDN
10-11 mai : Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche
17-18 mai : Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon

©Simon Gosselin
Le texte est édité aux Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
PRODUCTION La Chair du Monde
COPRODUCTIONS Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale de Beauvais, Nest – CDN Transfrontalier de Thionville – Grand Est, Comédie de Reims – CDN, Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon, L’ACB – Scène nationale de Bar Le Duc, Comédie de Valence – CDN Drône-Ardèche, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre de Châtillon-Clamart
AVEC LE SOUTIEN DE La Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon – Centre National des écritures du spectacle et de la SPEDIDAM
Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte d’aide à la diffusion signée par l’Onda, l’Agence culturelle Grand-Est, l’OARA Nouvelle Aquitaine, l’ODIA Normandie, Occitanie en scène et Spectacle Vivant en Bretagne.
Ce texte est édité aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Il a été présenté pour la première fois dans le cadre du Festival Jamais-Lu Paris #5. Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert. Avec le soutien de la SACD France, de la SACD Canada, d’Artcena, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et de la Délégation Générale du Québec à Paris. En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA, de la Spedidam.
Il a été sélectionné par le Centre national du Livre – CNL pour une bourse à la découverte.
La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture (DRAC Grand Est) et la Région Grand Est.
Texte et mise en scène
Charlotte Lagrange
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Avec Sidney Ali Mehelleb, Clara Lama Schmit, Julie Pilod, Rodolphe Poulain, Gen Shimaoka
Collaboration à la mise en scène
Constance Larrieu
Scénographie
Camille Riquier
Assistanat scénographie
Salomé Bathany, Aouregan Floc’h
Création sonore
Samuel Favart-Mikcha
Création lumières
Mathilde Chamoux
Assistanat création lumières
Charlotte Moussié
Costumes
Juliette Gaudel
Régie générale et construction
Baptiste Douaud
Régie son
Baptiste Tarlet
Régie lumières
Tatiana Carret
Régie plateau
Cléoh Ringeval
Administration et production Fatou Radix
Développement et diffusion Gabrielle Dupas
Relations presse Elisabeth Le Coënt – Erica Marinozzi AlterMachine
Communication Jessica Pinhomme – 5e Saison
LUN, MAR, MER À 19h30
JEU, VEN, SAM 12 MARS À 20h30
SAM 19 MARS À 18h
À partir de 15 ans
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles
Cinq femmes à la personnalité hors du commun répondent aux questions d’une voix d’homme. Joan Yago, grâce à une langue précise, incisive, donne corps aux convictions radicales et ambivalentes de ces femmes, à propos de la perfection esthétique, du mariage homosexuel et du port d’arme aux États-Unis, d’un projet transhumaniste, de transidentité et de l’addiction. Leurs paroles désorientent les spectateur·rice·s, ébranlent les idées reçues et suscitent la réflexion. Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles constitue à n’en pas douter une œuvre formellement minimaliste qui nous touche par sa nature empathique. On y retrouve une sensibilité semblable qui échappe à tout jugement moral.
NOTE D’INTENTION
« Ce texte nous pose la question de la construction de l’identité et de la fictionnalisation de nos propres vies. Ces entretiens apparaissent alors comme un révélateur des paradoxes actuels de représentation des individus. On pourrait même penser que la réalité est un concept en cours de redéfinition. Comment le·a spectateur·rice va t-il se confronter avec la radicalité de ces femmes et leur choix de vie ? En tout cas les membres du collectif Le Grand Cerf Bleu et la musique lunaire d’Etienne Jaumet nous accompagnera dans l’exploration de ce territoire de femmes exceptionnelles. »
EXTRAIT
VOIX D’HOMME. Mais tu comprends que pour certaines personnes ça peut paraître étrange ?ROSE MARY POWELL. Je ne crois pas que les gens trouvent ça étrange. Lorsqu’ils disent que ça leur paraît étrange ou qu’ils ne comprennent pas, en vérité, ils pensent que c’est mal. Bien sûr qu’ils comprennent ce que je fais, mais ils considèrent que je n’ai pas le droit de le faire, vous voyez ce que je veux dire. Ils pensent tout simplement que ce n’est pas bien, que c’est de la triche. Ce qu’ils ne comprennent pas… c’est que ce n’est pas un choix. Je n’ai pas choisi d’être une petite fille de six ans, je le suis parce que c’est ce que je ressens… au plus profond de moi-même. Je le fais parce que j’ai peur. Et je n’invente rien. Même si je voulais, je ne pourrais pas arrêter d’avoir peur. C’est comme si on demandait à ces gens-là d’arrêter d’avoir faim ou d’avoir froid.
REVUE DE PRESSE
Médiapart, 19 février 2022, « Chacune de ces femmes parle de nous. Ce sont nos contradictions qui se reflètent dans les leurs, nos propres peurs que l’on projette dans l’autre. »
Pianopanier, 16 février 2022, « L’écriture de Yago et la manière dont il construit le discours de ces personnages exceptionnels nous renvoient à nous-mêmes et indéniablement à notre société en mutation. »
LeTheatreonline, 15 février 2022 « Une satire cinglante de la société du spectacle au Théâtre Ouvert »
CNEWS, 15 février 2022, « Pourquoi il faut aller voir la pièce Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles »
Toutelaculture.com, 9 février 2022, « Le Grand Cerf Bleu est exceptionnel à Théâtre Ouvert »
Scèneweb.fr, 9 février 2022, « Une mise en scène au cordeau, un texte puissant, une scénographie léchée, des comédien.nes percutant.es : une petite bombe de spectacle ! »
Timeout, 9 février 2022, « (…) Parce que chacun des entretiens possède sa propre mécanique et un dispositif scénique reflétant différentes traditions médiatiques, on ne s’ennuie jamais, et on regrette presque que le spectacle ne dure pas plus longtemps. »
Le Monde en nous, blog culturel, 9 février 2022, « Exceptionnelles car, en assumant sans ciller leurs idées et choix (qui nous paraissent) radicaux, [ces femmes] incarnent jusqu’au trouble les paradoxes et contradictions de notre époque, entre désirs individualistes et aspirations collectives. Intrigant et prenant jusqu’au bout. »
Toutelaculture.com, 31 janvier 2022, « Le collectif Le Grand Cerf Bleu est au faîte de son expertise et nous transmet la neutralité empathique et joyeuse de l’auteur. Il assène le manifeste de Yago : l’autre, le différent, doit être accueilli et préservé dans sa différence car chacune d’elles parle de nous. »
La Terrasse, 27 janvier 2022, « Les femmes extraordinaires de la pièce ne pourront en être que plus troublantes. Accompagnées de la musique d’Étienne Jaumet du groupe Zombie Zombie, leurs paroles très orales forment une partition à la précision d’autant plus redoutable que grâce à son ludique jeu de masques, Le Grand Cerf Bleu sait la faire passer inaperçue. »
Tsugi.fr, 18 janvier 2021, « Cette comédienne sur la scène d’un théâtre parisien, c’est Etienne Jaumet » : On adore le saxophoniste et le compositeur électronique, on a hâte de découvrir le comédien.
AUTOUR DU SPECTACLE
- Vendredi 11 – RENCONTRE
À l’issue de la représentation, vous pourrez rencontrer l’auteur, son traducteur et l’équipe artistique. - Mercredi 16 – CONCERT
Les spectateur·rice·s ayant réservé pour l’une des représentations du spectacle pourront assister à un concert d’Etienne Jaumet (krautrock, électro-psychédélique) et Gabriel Tur (chanson psychédélique) à l’issue de la représentation à 21h30.ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION AU 01 42 55 55 50
DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES



©Christophe Raynaud de Lage
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert, tapuscrit bilingue traduit du catalan par Laurent Gallardo
Texte traduit avec le soutien de Fabulamundi – Playwriting Europe et de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale.
PRODUCTION Le Grand Cerf Bleu, Léa Serror – Les singulières
COPRODUCTION Production déléguée de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIEN Fabulamundi – Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union Européenne
Texte Joan Yago
Traduction du catalan Laurent Gallardo
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Conception Collectif Le Grand Cerf Bleu (Laureline Le Bris-Cep, Jean-Baptiste Tur, Gabriel Tur)
Direction artistique Gabriel Tur
Musique Étienne Jaumet
Création lumière et scénographie Kelig Le Bars et Gabriel Tur
Création vidéo Pierre Martin
Avec Anna Bouguereau, Laureline Le Bris-Cep, Étienne Jaumet, Juliette Prier et Jean-Baptiste Tur
Production Léa Serror Les singulières
______
LUN, MAR, MER à 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30
À partir de 14 ans
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Soldat.E Inconnu.E
Des destins croisés sur fond de drame national.
Caroll est à son micro. Le matin très tôt. 5h13. La bataille commence.
Caroll anime une émission-radio inconnu(e) du grand public.
Caroll y crie son amour du monde, son amour de l’autre et transcende les souvenirs de la Grande et de la petite Histoire.
Caroll, à travers ses mots et tout son corps, mène une bataille féroce pour réaliser son œuvre d’art : Un monde meilleur.
Caroll envoie également de la musique comme on envoie des balles perforantes.
Pendant que la musique nous touche, se déroule devant les yeux de Caroll un monde en état d’urgence. Ce monde est un couple, IL et ELLE. Des sentinelles de l’opération du même nom. Un homme et une femme, anonymes, ici et maintenant. Qui n’ont pas pu intervenir. Qui sont restés figés. Un soir de drame national.
« Soldat.e Inconnu.e prend corps dans une salle de théâtre. Un 13 novembre 2015.
Ce soir-là, dans la salle, dans le hall, dans la cuisine, on a pleuré ensemble sur un chevauchement entre deux siècles.
Ce soir-là, une communauté est apparue : celle de corps meurtris, qui comprenait qu’une violence sans commune mesure ébranlait notre vieux notre monde.
Créer cette pièce, c’est une réponse à notre impuissance. À notre sidération.
C’est la poésie contre le coup de massue, c’est rendre visible des corps qui luttent, des âmes en peine qui se noient dans un système.
Soldat.e Inconnu.e prend vie dans un dispositif bi-frontal, comme pour retrouver cette communauté de corps qui regardent cette histoire-là. Au théâtre. Comme pour boucler la boucle.
Une histoire de changement de paysage. Une histoire à affronter. Pour pleurer et crier ensemble. » (Aurélie Van Den Daele)
EXTRAIT DE TEXTE
« IL, seul face à tous. Après chaque point de ponctuation, il y a un temps. Comme si IL écoutait des questions qu’on lui pose.
IL
Oui je suis motivé.
Non je n’ai pas peur c’est une chance c’est comme une consécration pour moi.
Ah oui je sais juste une confirmation consécration ça fait un peu pompeux.
Ah oui oui presque religieux mais pas du tout mon cas donc.
Oui je reste à ma place affirmatif.
Affirmatif mes tests sont tous bons certains très bons d’autres exceptionnels. Négatif
je ne me vante pas je ne suis pas comme ça c’est écrit sur les notes que vous avez sur
vos tables je n’ai pas été éduqué comme ça merci maman.
Mes origines mes premières classes vous avez tout sur vos papiers je n’en ai pas
honte elles font ma richesse.
Oui je suis là pour servir.
Encore plus.
D’où je viens ?
Ça n’a jamais été un problème.
D’une mission oui.
Pour mon pays.
Je connais les paroles évidemment.
Ça ne me dérange pas.
Prendre les armes ne signifie pas les utiliser n’importe comment.
Évidemment que j’ai réponse à tout je suis motivé je vous l’ai dit.
J’en suis conscient et je sais ce que ça implique.
Plus tard j’irai me reposer.
La retraite bien plus tard.
Pardon ?
Est-ce que je sais cuisiner le couscous ?
Oui oui je sais le cuisiner pourquoi ?
Tout le monde aime le couscous.
Il n’y a aucun problème je le cuisinerai avec plaisir il faudra juste investir dans une couscoussière ou j’emmènerai la mienne enfin celle de mon père.
Oui c’est mon père qui cuisine qui cuisinait.
Oui modernes c’est ça nous sommes modernes c’est ça.
Merci.
Oui.
C’est un honneur.
Je serai là en avance.
Oui j’ai l’adresse.
Je n’y manquerai pas.
Oui vous aussi.
Passez une belle journée. »
©Marjolaine Moulin
TOURNÉE
>> 16 au 19 novembre 2021 au TnBA-Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine
>> 18 au 19 janvier 2022 au Théâtre de Corbeil-Essonnes
>> 21 janvier 2022 à La Ferme de Bel Ébat-Théâtre de Guyancourt
>> À l’Onde en 2022-2023
REVUE DE PRESSE
À LIRE
La Terrasse, 20 août 2021 : (entretien avec Aurélie Van Den Daele) « Sidney Ali Mehelleb écrit en chocs et en cris, avec justesse et colère. »
L’Oeil d’Olivier, 5 octobre 2021 : « Aurélie Van Den Daele invite le public à être le témoin privilégié d’une passion folle, d’une jeunesse fracassée contre le mur de la violence aveugle et inhumaine du terrorisme. »
Toutelaculture.com, 6 octobre 2021 : « La poésie comme mot d’ordre et vecteur d’amour »
Les Trois Coups, 18 octobre 2021 : « La mise en scène recèle de surprises et de mystères qui sollicitent l’intelligence autant que la sensibilité, la distance et la proximité. En bref, une réussite. »
À ÉCOUTER
RFI De vive(s) voix : (entretien avec Aurélie Van Den Daele et Sidney Ali Mehelleb) « Soldat-E inconnu-E: la poésie contre le coup de massue du 13 novembre 2015 »
PRODUCTION DEUG DOEN GROUP
COPRODUCTION ET RÉSIDENCES Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, TNBA-Théâtre National de Bordeaux Aquitaine, Théâtre de Corbeil-Essonnes / Grand Paris Sud, Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon
Le DEUG DOEN GROUP est soutenu par la DRAC Ile de France dans le cadre du conventionnement Théâtre.
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
Texte Sidney Ali Mehelleb
Éd. Tapuscrit / Théâtre Ouvert
Mise en scène Aurélie Van Den Daele
Avec Sumaya Al-Attia (ELLE), Grégoire Durrande (musicien), Sidney Ali Mehelleb (IL), Fatima Soualhia Manet (Caroll)
Collaboration artistique Julie Le Lagadec
Scénographie, lumière, vidéo Collectif INVIVO Julien Dubuc
Création sonore Collectif INVIVO Grégoire Durrande
Costumes Elisabeth Cerqueira
Production Diffusion Boite Noire
Gabrielle Dupas & Sébastien Ronsse
Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi, samedi à 20h30
Dimanche à 16h
Relâche les 10 et 11 octobre
Tout public à partir de 14 ans
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Des territoires-Trilogie
Dans un pavillon de banlieue, trois frères et une sœur préparent les funérailles de leurs parents. Alors que se posent les questions d’héritage, d’autres réalités font irruption : le monde extérieur, le quartier alentour… et l’Histoire de France. Présentée pour la première fois dans son intégralité, la trilogie de Baptiste Amann Des Territoires propose sur près de sept heures une grande fresque en forme de tragédie contemporaine, tant familiale qu’historique, où se superposent petite et grande histoire, drame intime et catastrophe collective. Au fil de trois journées – la veille, le jour et le lendemain de l’enterrement – le passé révolutionnaire s’invite au cœur du présent, pour faire dialoguer tour à tour avec lui la Révolution Française, la Commune de Paris puis la Révolution Algérienne, venant ainsi déployer ses ramifications et ses échos jusqu’à nous… et interroger notre capacité à agir.
« J’appartiens à une génération que l’on dit désenchantée et qui, étant l’héritière d’un patrimoine sans prestige, pose la question : pouvons-nous encore écrire l’Histoire ? »
La trilogie Des territoires est une réflexion sur notre possibilité d’agir politiquement dans un monde où s’instaure, malgré nous, une impression de confusion. Elle raconte l’histoire de personnages contemporains qui ont la sensation d’être séparés de leur capacité d’agir auxquels viennent se confronter des personnages historiques iconiques, reliés eux à cette capacité mais en proie aux doutes quant aux effets de leurs actions. Apparaît alors sur un même plan des révolutionnaires d’antan, flamboyants et radicaux, rattrapés par leurs états d’âmes et des femmes et des hommes d’aujourd’hui, médiocres et résignés, bousculés par l’expérience inattendue du courage, comme si, au fond, leur vulnérabilité était ce par quoi ils finissaient par se réunir. Contre toute attente, cette fragilité apparaît soudain comme la condition-même d’un devenir révolutionnaire.
………
Chaque volet de la trilogie est indépendant.
Intégrale les samedis.
Mercredi 15 & 22 septembre à 20h30
Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…)
La veille de l’enterrement de leurs parents, Lyn, Benjamin, Hafiz et Sam sont à nouveau réunis dans la maison où ils ont grandi. Les vieilles habitudes reprennent avec leur lot de rancœurs et de conflits et cette impossibilité de s’organiser. Alors qu’ils débattent de l’idée de vendre ou de ne pas vendre la maison, une expertise des sols révèlent la présence d’os anciens : ce sont ceux de Condorcet, figure de la révolution Française.
Jeudi 16 & 23 septembre à 20h30
Des territoires (…d’une prison l’autre…)
Le jour de l’enterrement est aussi celui d’une violente révolte dans la cité. Les habitants sont invités à rester confinés chez eux. Quand Lyn, Benjamin, Hafiz et Sam reviennent de l’enterrement, ils retrouvent dans leur salon deux habitants du quartier venus les prévenir du désordre et Louise Michel, une activiste venue militer contre l’extension du centre commercial et la destruction programmée des habitations du quartier. Pendant qu’au dehors résonnent les cris de l’insurrection, une petite agora se forme dans le salon faisant resurgir les fantômes d’une autre révolte : celle de la Commune de Paris.
Vendredi 17 & 24 septembre à 20h30
Des territoires (…et tout sera pardonné ?)
Le lendemain de l’enterrement, Lyn, Sam et Hafiz se retrouve dans le service de réanimation d’un hôpital au chevet de leur frère gravement blessé lors des émeutes. Hafiz fait la rencontre de Nailia, jeune actrice venue tourner un film dans l’hôpital. Elle doit incarner Djamila Bouhired, figure iconique de la Révolution Algérienne.
Samedi 18 & 25 septembre à 15h
Intégrale / 7h avec 2 entractes
© Pierre Planchenault
✧✧✧ DANS LA PRESSE ✧✧✧
Télérama /Emmanuelle Bouchez / 7 juillet 2021
La trilogie “Des territoires”, présentée pour la première fois dans son intégralité a fait de ce comédien un dramaturge et metteur en scène assumé. Mais qu’est-ce qui a fait courir Baptiste Amann vers les terres de l’écriture ?
Le Monde / Fabienne Darge / 9 juillet 2021
Pour Baptiste Amann, « la fiction est indispensable pour penser le réel ».
Le jeune auteur et metteur en scène présente une formidable trilogie, « Des territoires », fresque intime et politique.
La Vie / Les Dominos / 10 juillet 2021
“Des territoires” de Baptiste Amann est une trilogie : trois journées, au sens théâtral strict, où, verve et drame dévoilent aspirations et crises d’une génération, d’un quartier, d’une société et d’une nation, française, mais aussi algérienne.
La Croix /Marie-Valentine Chaudon /10 juillet 2021
Baptiste Amann présente l’intégralité de sa trilogie Des territoires, entreprise en 2013. Une intense traversée de sept heures au côté d’une fratrie endeuillée, où se mêlent l’Histoire de France et le malaise des zones périurbaines.
Assumer la fragilité : vers une pensée de l’agir
« Si je rapproche comme cela les épisodes révolutionnaires de l’histoire de France, et le destin tragique d’une famille d’aujourd’hui, c’est parce que la cellule familiale à mon sens, concentre, à échelle réduite, tous les ingrédients qui préparent la guerre civile. La difficulté d’une prise de position, qu’elle soit politique, sociale, ou intime, est qu’elle puisse être reçue dans son intention, et pas seulement pour ce qu’elle paraît. Cette difficulté ontologique est augmentée à notre époque par la virtualisation et l’individualisation que connaissent les sociétés dites « occidentales », où l’homme s’évalue plus par sa capacité à communiquer, que par sa force d’agir. Les révolutions sont des étapes historiques où la question du sens que nous donnons à la vie est incandescente. Ce qui peut être échangé dans ces moments là, cette mise en ébullition des corps et des esprits, cet espoir ou ce désespoir jeté dans la possibilité d’un monde « autre », manque peut être à une époque – comme le décrit le philosophe Miguel Benasayag dans La fragilité – où nous sommes séparés de notre « puissance d’agir », où nous peinons à trouver les passerelles entre nos souhaits et nos pratiques. Contre le fatalisme ambiant, ce projet de trilogie est animé par la mise en œuvre d’une pensée de « l’agir » qui passe par la reconnaissance de la fragilité comme condition de l’existence. Parce qu’en réalité, il n’a jamais cessé que des systèmes politiques microcosmiques se fassent et se défassent dans la fureur des réunions de familles montrant bien là que malgré le désenchantement de l’époque, la vigueur à faire valoir qui nous sommes, nous l’avons tous inscrit en nous, et qu’il suffira d’un contexte favorable, un peu de vent dans le dos, pour qu’à nouveau la force nous gagne de tout redéfinir. »
– Baptiste Amann
La note d’intention complète est à découvrir dans le dossier du spectacle, à télécharger à droite de cette page.
PRODUCTION L’ANNEXE
COPRODUCTION OARA Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine / Théâtre Ouvert- Centre National des Dramaturgies Contemporaines / Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France / Le ZEF, scène nationale de Marseille / Festival d’Avignon / L’Empreinte, scène nationale de Brive-Tulle / Châteauvallon scène nationale / La Garance, scène nationale de Cavaillon / Théâtre Sorano Toulouse /Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine/ La Passerelle scène nationale de Saint-Brieuc / Pôle des Arts de la Scène – la Friche la Belle de Mai / Le Meta CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine
SOUTIENS La Chartreuse, Centre national des écritures du spectacle (Villeneuve-lès-Avignon)
L’ANNEXE est conventionnée par le Ministère de la Culture / DRAC Nouvelle-Aquitaine, subventionnée par la Ville de Bordeaux et la Région Nouvelle-Aquitaine.
Baptiste Amann est associé à la Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France et au Meta – CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine. Il est également artiste compagnon du TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine.
Site internet : www.lannexe.net
Page Facebook : https://www.facebook.com/ Baptisteamann
Instagram : https://www.instagram.com/ lannexe_baptisteamann/
Texte et mise en scène Baptiste Amann
Avec Solal Bouloudnine, Alexandra Castellon, Nailia Harzoune, Yohann Pisiou, Samuel Réhault, Lyn Thibault, Olivier Veillon
Collaboratrice artistique Amélie Enon
Régie générale François Duguest
Création lumière Florent Jacob, Clarisse Bernez-Cambot Labarta
Création sonore Léon Blomme
Régie plateau Philippe Couturier
Scénographie Baptiste Amann, Florent Jacob
Construction décor Ateliers du TnBA
Costumes Suzanne Aubert, Estelle Couturier-Chatellain
Administration de production Morgan Hélou
…..
Tout public à partir de 12 ans
Chaque volet de la trilogie est indépendant. Intégrale les samedis. Liens de réservation ci-dessous.
Mercredi 15 & 22 septembre à 20h30 / 1h45
Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…)
Jeudi 16 & 23 septembre à 20h30 / 1h45
Des territoires (…d’une prison l’autre…)
Vendredi 17 & 24 septembre à 20h30 / 2h15
Des territoires (…et tout sera pardonné ?)
Samedi 18 & 25 septembre à 15h / durée estimée 7h
Intégrale ( (1ère partie 1h45 – entracte 30 min – 2ème partie 1h45 – entracte 45 min – 3ème partie 2h15)

-
Grands voisins : Habitant.e.s du 20e-19e-18e , Les Lilas, B{« type »: »block », »srcClientIds »:[« 6f2a8940-24b1-4e2d-a89e-c53f57a5cd88″], »srcRootClientId »: » »}agnolet ; – de 30 ans ; intermittent.e.s ; demandeurs d’emploi ; groupe (à partir de 6 pers.) ; seniors (+65 ans) ; AAH, bénéficiaires du RSA
Loto
Il est la vedette des salles des fêtes de province, le roi des soirées loto, qu’il anime avec fantaisie et brio. Elle est partie vivre en ville et a pris ses distances avec un monde rural dans lequel elle ne s’est jamais épanouie. Chacun·e a suivi son chemin. Mais voici l’heure des retrouvailles entre le père et sa fille. Attaché à son territoire et à sa culture populaire, le père a perdu de vue les rêves de sa fille. Le fossé s’est creusé entre elleux. Et voilà la jeune femme de retour au village pour tourner un documentaire. L’occasion, enfin, de se découvrir l’un·e l’autre ?
……
C’est un véritable loto que Rémy Barché a choisi de mettre en scène. Mais le déroulement de la soirée est perturbé, à coups de madisons endiablés, par un groupe de danseurs de salon, convaincus d’avoir priorité sur la location de la salle des fêtes. Dans cette ambiance de comédie musicale, la plume de Baptiste Amann excelle à extraire des situations les plus anodines tout le sel d’une dramaturgie pleine d’humanité, où les questions intimes et politiques s’entrelacent pour toucher à l’essentiel.
Création dans le cadre de la tournée Par les villages, dispositif hors-les-murs de la Comédie de Colmar
REVUE DE PRESSE
Un Fauteuil pour l’orchestre, 10 décembre 2021 :
« Le rire est là, une détente absolue, une leçon surprenante sur cette question curieuse et si recherchée du comment aller mieux. »
©André Muller
PRODUCTION Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace
Avec le soutien de l’Onda – Office national de diffusion artistique
Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi, samedi à 20h30
Relâche le 12 décembre
Texte Baptiste Amann
Mise en scène Rémy Barché
Avec Arnaud Jolibois-Bichon, Bénédicte Mbemba
et un groupe de volontaires : Alaïs Berger, Ondine Charbin, Esther De Villèle, Isabelle Girard, Yussef Larbaoui, Julien Louvet, Pierre-Alain Nilsson, Julien Ottavi, Léa Parisot, Julie Renault, Araks Sahakyan, Mélie-Alma Torrell, Martine Vinet, Véra Yakoubi
Collaboration artistique Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie et costumes Salma Bordes
Chorégraphie Anaïs Rouch
Lumière Thierry Gontier
Son Lucie Franz
Administration, production, diffusion
Agathe Cordray
À partir de 12 ans
| Carte TO | ||
|---|---|---|
| Plein tarif | 20€ | 14€ |
| Tarif réduit | 14€ | 10€ |
| Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
| Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
| Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ | |
Transe-maître(s)
En s’exprimant à l’école dans sa langue natale plutôt qu’en français, Dzitri, nouveau au collège, hérite du signal, collier honteux dont on ne peut se défaire qu’en dénonçant un ou une camarade surpris.e dans la même situation. Refusant la délation il choisit de s’en débarrasser. Il est alors convoqué, au milieu de la cour, devant toute l’école rassemblée, pour une drôle de séance de moquerie générale.
Transe-maître(s) aborde la question de l’héritage de la langue, plus précisément de la langue française ; langue que Paris imposa au reste de la France, langue que la France imposa à l’empire colonial. La pièce évoque le signal, objet aujourd’hui disparu des manuels d’histoire. Encore appelé signe, symbole ou signum, le signal était un collier fait d’un ou de plusieurs objets répugnants que l’instituteur, en signe de punition, accrochait au cou l’élève qui était surpris.e en train de parler sa langue natale au lieu de s’exprimer en français. L’élève devait ensuite surprendre un autre de ses camarades dans la même situation pour s’en débarrasser. Le signal passait alors de cou en cou. L’élève qui avait l’objet en sa possession à la fin de la récréation, de la demi-journée, ou de la journée, était puni.e : séance de moquerie générale suivie de punitions corporelles, retenues, corvées, devoirs supplémentaires, etc… En servant de rempart face aux autres langues, que ce soit en Occitanie ou en Bretagne, ce procédé était utilisé afin d’humilier l’élève et ridiculiser sa langue, accessoirement entretenir la délation entre les élèves et empêcher la solidarité de groupe. Il a participé à la destruction, la sous estimation, au rejet, au reniement de sa langue et aux ethnocides. Dans l’empire colonial l’École française va s’inspirer de ces mêmes pratiques.
Transe-maître(s) met en scène le jeune Dzitri. Nouveau au collège, il suscite la curiosité. Il hérite du signal, mais il choisit de s’en débarrasser. Il est donc convoqué ce midi, au milieu de la cour, devant toute l’école rassemblée, pour une drôle de séance de moquerie générale.
Production Compagnie Soliloques
Coproductions Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgie Contemporaines, CDN de Normandie – Rouen, Festival Passages- Metz dans le cadre du projet européen Bérénice
Avec le soutien de Commune de Lattes – Théâtre Jacques Coeur, La Chartreuse – CNES, DRAC Auvergne Rhône-Alpes, CITF, Artcena – Aide à la création, Institut Français de Paris, Le Printemps des comédiens, SPEDIDAM, ADAMI
Avec la participation artistique de Jeune Théâtre National, ENSATT – Lyon
Le texte Transe-maître(s), paru aux Éditions Théâtrales 2018, est :
Lauréat Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2018
Lauréat aide à la création Artcena 2018
Prix Text’Avril 2019
Finaliste Grand Prix de la littérature dramatique 2019
Sélection 2019 du comité de lecture Troisième Bureau – Grenoble
Sélection du comité de lecture du Tarmac – Paris
À écouter : Podcast De vive voix
Reportage France 3 Lorraine – résidence de création à Metz – Novembre 2020
© Marc Ginot
Texte, mise en scène Elemawusi Agbedjidji
Jeu Astrid Bayiha, Marcel Mankita, Athaya Mokonzi, Elemawusi Agbedjidji, Baptiste Jamonneau, Amandine Gay
Création lumières et régie générale Guillaume Tesson
Création sonore Anna Walkenhorst
Scénographie et costumes Camille Kuntz
Production Pauline Pascalin
Collaborations artistiques Baptiste Jamonneau, Allassane Sidibe
Le 9 juin à 19h30 Le 10 et 11 juin à 20h30 Le 12 juin à 16h
Rapports sur toi (de mon chaos est née une étoile filante)
Rapports sur toi – de mon chaos est née une étoile filante a été spécialement écrit par son auteur pour les élèves de la Classe de la Comédie. Très personnelle sans être véritablement autobiographique, la pièce est une manière de répondre par la création à un évènement insupportable.
Composée en 12 tableaux, elle est le journal d’une année de deuil vécue par un groupe d’amis qui ont perdu l’un des leurs au moment de quitter le lycée pour entrer dans la vie étudiante. Pleine d’humour et de mélancolie, de vitalité, elle saisit l’effet du temps qui passe, lorsqu’il cicatrise lentement les blessures les plus vives.
La pièce se passe dans un vestiaire abandonné. C’est l’un des plus beaux chants de vie qu’il m’ait été donné de lire. Nous sommes allés au bout de nos forces pour tenter de la faire apparaître dans toute son acuité. Mission stimulante et délicate, tant le texte pousse au bout la confiance accordée à l’athlétisme affectif de l’acteur, le pouvoir du langage poussé dans ses retranchements, l’art du glissement, de la rupture, des grands écarts émotionnels.
© Christophe Raynaud de Lage
Production : Cie Moon Palace
Coproduction : Comédie – CDN de Reims
Spectacle de sortie de la Promotion 19 des élèves de la classe de la Comédie créé en juin 2019.
Ce texte a été spécialement écrit pour les élèves de la promotion 2017-2019
Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles.
Texte Baptiste Amann
Mise en scène Rémy Barché
Son Antoine Reibre
Lumières Didier Saint-Omer
Vidéo Cyrille Molé
Régie générale, régie plateau François Picard
Régie son Stéphane Larose
Production Laurence Lang
Distribution Anne-Mary Augustinov, Alann Baillet, Joséphine Cantalejo, Arthur Girard, Lucie Joulé, Danae Monnot, Valentin Paté, Léa Sarlet, Max Unbekandt, Rosine Vokouma
…..
Le 2 et 3 juin à 18h
Le 4 juin à 17h
Le 5 juin à 16h
À partir de 15 ans
L’Acteur du Nord
Vous deviez assister à la lecture de l’acteur fragile, par Éric Elmosnino. Il s’avère que l’acteur est vraiment fragile, à tel point qu’il ne peut pas être là. Alors on a décidé de le remplacer par un acteur solide. Et quoi de mieux, en termes de solidité, qu’un acteur du Nord. Puisque personne n’est irremplaçable, à fortiori un acteur – dont le travail consiste en permanence à jouer à la place d’un autre, j’ai demandé à Jacques Bonnaffé de le remplacer. Alors pour ceux qui ont des références culturelles sérieuses, ce serait comme remplacer Karim Benzema par Olivier Giroud. Et après tout, Giroud fait très bien le job. Et dire un texte, c’est quand même simplement dire les mots les uns après les autres en articulant à peu près. Et si certains parmi vous sont fétichistes, il pourra dédicacer le livre d’Elmosnino à sa place, à 10 euros, vous aurez deux acteurs pour le prix d’un. C’est comme ça, c’est cadeau, c’est Théâtre Ouvert. Mohamed El Khatib
Production Compagnie Zirlib
Coproduction: France Culture
Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles.
Texte & Conception Mohamed El Khatib
Avec Jacques Bonnaffé

