Nicolas Girard-Michelotti

En 2016, Nicolas rejoint pour deux ans le Conservatoire du 8ème arrondissement de Paris puis entre en septembre 2017 à la Classe Libre du Cours Florent (promotion 38).

Entre 2015 et 2017, il écrit trois pièces courtes : La Pomme (2015), Pavillon E (2016), Disparition, sur la plage (2017), et les monte consécutivement au théâtre du Rond-Point dans le cadre du concours « Conservatoires en scène », alors parrainé par Pierre Notte.

En 2018, il intègre l’École du Nord en parcours auteur, où il écrit quatre pièces. Les textes sont accompagnés par Christophe Pellet, Brigitte Smaja, François Berreur et Claudine Galea.

Entre 2019 et 2021 : Pavillon A est mis en lecture par Nelson Rafaell Madel à l’occasion du festival d’Avignon au Conservatoire d’Avignon (à l’invitation de la SACD), au Théâtre 11 Gilgamesh et au Théâtre du Train Bleu, puis fait l’objet d’une résidence au Théâtre 13. Le texte a également été sélectionné par le comité de lecture du CDN d’Orléans/Centre- Val de Loire. La pièce ici — prix « De l’encre sur le feu » 2016 —, est sélectionnée par le comité de lecture du CDN de Colmar. À ce titre, elle est créée par Jean Massé (élève metteur en scène du TNS), en partenariat avec le Conservatoire de Colmar, et jouée, dans une forme itinérante, dans différents lieux de la ville de Colmar et au TNS.

À l’École du Nord, plusieurs de ses textes sont portés au plateau : Pascal Kirsch fait la création radiophonique de sa pièce de deuxième année, Les Incendiaires ; Marion Guerrero dirige la maquette de sa pièce de sortie, Lichka, ville d’amour ; et le texte Barbie sur le récif, écrit à la suite d’un voyage d’un mois en Scandinavie, est mis en lecture par l’auteur dans le cadre des « Croquis de voyage ».

Il achève sa formation avec le spectacle Henry VI de Shakespeare, monté par Christophe Rauck, dans lequel il interprète notamment le rôle de Somerset, et sera l’assistant de Simon Capelle et Mélodie Lasselin pour le spectacle Barbares (créé au Phénix de Valenciennes), et celui de David Bobée pour l’opéra Fidelio (créé avec l’Insula Orchestra à la Seine Musicale).

Il obtient le prix de la Fondation Mainou pour Point d’Orgue ; le prix du concours d’écriture de théâtre immersif organisé par la A2R – Antre de Rêves pour Épilogues, et Au ciment la brume est sélectionnée par les E.A.T à l’issue de l’appel à texte tout public.

En 2021, Lichka, ville d’amour est lauréate de l’appel à projet Prémisses, destiné aux auteurs.

Je venais voir la merprix des Journées de Lyon – est créée aux Plateaux Sauvages en novembre 2022, dans une mise en scène de Nicolas Petisoff.

Cosmonaute, lauréate du Comité de lecture Jeunesse des E.A.T, est publiée à l’automne 2021 aux éditions l’École des Loisirs.

Sa pièce Les Incendiaires est publiée aux éditions Les Solitaires Intempestifs en mars 2022 et est mise en voix en novembre 2023 dans le cadre du festival FOCUS #9.

 

©Lisa Lesourd

Maj 17/10/23

Annick Lefebvre

Annick Lefebvre est diplômée en critique et dramaturgie de L’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en 2004. En 2012, elle fonde Le Crachoir, une compagnie qui repense le rôle de l’autrice ou de l’auteur au sein du processus de création de production et de représentation d’une œuvre. Elle est entre autres l’autrice des pièces Ce samedi il pleuvait (finaliste du Prix Michel-Tremblay, 2013), La machine à révolte (finaliste du Prix Louise-LaHaye, 2015) J’accuse (finaliste du Prix Michel-Tremblay, d’un Prix de la critique de l’AQCT et des Prix littéraires du Gouverneur général, 2015), Les barbelés (finaliste d’un Prix de la critique de l’AQCT, 2019), ColoniséEs (lauréate du Prix Michel-Tremblay et finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général, 2019), ainsi que de très nombreux courts textes écrits pour des événements collectifs. Ces courts textes ont été rassemblés dans les recueils Périphéries (2016) et Polysémies (2021) illustrés par Vincent Partel. Elle a réécrit deux fois J’accuse : pour la Belgique (2017), puis pour la France (2022). Annick plonge actuellement dans l’écriture d’En crise, son premier texte à destination des enfants (Talia Hallmona / Théâtre Fêlé) et dans une adaptation franco-canadienne bilingue du Tartuffe de Molière (Gérald Garutti / Véronique Bossé / Productions Up). Annick Lefebvre a été la protégée de l’auteur Olivier Choinière au Prix Siminovitch 2014 et finaliste de ce prix prestigieux en 2020. Son théâtre est publié chez Dramaturges Éditeurs.

 

©Julie Artacho

Maj : 22/09/21

Olivier Morin

Olivier Morin est comédien, auteur et metteur en scène : beaucoup de théâtre comme acteur (une quarantaine de pièces depuis 2002), une dizaine de mises en scène (Le clone est tristeLes Secrets de la VéritéÉpopée NordPeer GyntQueue cerise, etc.), un peu de télévision par-ci par-là (Web thérapieSérie noire), de la radio (Plus on est de fous, plus on lit), et de nombreuses rigolades connexes (PaparaGillesOtarieL’heure est grave). Il est codirecteur, avec Guillaume Tremblay et Navet Confit, du Théâtre du Futur (Le clone est triste, 2019; Les Secrets de la Vérité, 2018; La vague parfaite, 2016; Épopée Nord, 2015; l’Assassinat du Président, 2013; Clotaire Rapaille, l’opéra rock, 2011), une compagnie de théâtre divinatoire dont le mandat est de sauver le Québec. Minimum. Il anime aussi Parconaute et Champions du monde, deux séries documentaires sur les ondes de TV5.

 

©Julie Artacho

Maj : 20/09/21

Michel-Maxime Legault

Michel-Maxime Legault est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Il est cofondateur du Théâtre de la Marée Haute pour lequel il a signé les mises en scène de Cr#%# d’oiseau caveCentre d’achatsCe que nous avons faitIrène sur MarsParfois, la nuit, je ris tout seul, KvetchRhapsodie-BétonTop dogs et Kick. Il a aussi mis en scène Les bâtisseurs d’Empire ou le Schmürz, Savoir CompterStop the tempoComment je suis devenue touristeMenteurLe spectateur condamné à mortLes conjointsWarwick, ainsi que plusieurs théâtres d’été dont Zaza d’abord et À la recherche d’Elvis présentés au Théâtre des Cascades. Depuis 2005, il a joué dans plusieurs pièces dont Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feuLes SavantsVie et Mort du Roi Boiteux, Cock, Les Jumeaux Vénitiens, De l’Amour et des Restes Humains, Le Père Noël est une ordure et Piaf.

À la télévision, on a pu le voir dans Les Beaux Malaises, Lâcher PrisePure LaineLes pieds dans la Marge, District 31 et Toute la Vérité. Il est également diplômé d’une neuvième année de piano classique à l’École de Musique Vincent-d’Indy. Il a enseigné le jeu scénique d’opéra à l’Université Laval et l’Université de Sherbrooke. Il est également professeur d’interprétation invité dans les différentes écoles de théâtre au Québec et a donné dernièrement une classe de maître au Conservatoire de Nice. Il prépare son premier texte solo, ainsi qu’une adaptation d’un roman de Jean-Paul Dubois. Il écrit également une websérie réalisée par Lyne Charlebois et jouera dans deux productions prochainement: Les Plouffe et Vermine Radieuse. Michelin est son tout premier essai comme auteur dramatique.

©DR

Maj 27/08/24

Fatima Soualhia Manet

Fatima Soualhia Manet est comédienne et metteur en scène.

Accueillie en résidence à Anis Gras – le lieu de l’autre – depuis 2017, elle prépare son prochain spectacle Frangines – on ne parlera pas de la Guerre d’Algérie – de Fanny Mentré.

En 2024, elle jouera dans 1200 TOURS de Sidney Mehelleb mise en scène de Aurelie Van de Daele.

En 2021-2022 elle collabore avec Keti Irubetagoyena sur le projet Le commun des mortels de Olivia Rosenthal et joue dans Soldat·e Inconnu·e de Sidney Mehelleb (chez Théâtre Ouvert éditions | TAPUCRIT) mise en scène par Aurélie Van de Daele.

En 2020 elle joue dans Les Amazones mise scène de Myléne Bonnet et met en scène et interprète Au nom du fils (enquête autour de Bobby Sands) et collabore à la mise en scène de La petite nuhé avec Véronique Widock.

En 2019 elle joue dans Roi et Reine de Christophe Casamance mise en scène de l’auteur, dans Moi Daniel Blake mise en scène de Joel Dragutin et dans J’ai saupoudré mes chaussures de tulipes rouges de Claudine Pellé.

En 2018, elle adapte et met en scène le livre de photos et témoignages des femmes en prison Too much time (Women in prison) de Jane Evelyn Atwood.

En 2017-18 elle joue dans La Commune de Guillaume Cayet mise en scène de Jules Audry, dans Cherchez la faute de François Rancillac, dans Babacar ou l’Antilope de Sidney Ali Mehelleb au Théâtre 13 et dans Feu pour feu de Carole Zalberg mise en scène de Gerardo Maffei au Théâtre de Belleville.

De 2012 à 2017 elle interprète Marguerite et moi (Duras, libre parole) spectacle autour des entretiens de Marguerite Duras, qu’elle met en scène avec Christophe Casamance.

De 2002 à 2015 elle est un membre co-fondateur du collectif DRAO (6 créations). Le Collectif DRAO se constitue en 2002 au Théâtre de la Tempête et rassemble des comédiens d’horizons et d’expériences diverses. À travers un répertoire contemporain, ils défendent un processus de création collectif où ils partagent la responsabilité de la mise en scène. Six créations naissent de cette collaboration. Elle participe à toutes les créations du collectif en tant qu’actrice et co-metteur en scène.

De 2001 à 2010 elle collabore avec la compagnie Métro Mouvance en tant que comédienne et metteur en scène sur le chantier Jean-Luc Lagarce et Howard Barker et co-met en scène Juste la fin du monde de Jean Luc Lagarce et Dom Juan de Molière pour 5 acteurs.

En 2003 elle adapte et interprète le roman La Conversation de Lorette Nobécourt.

Au cinéma, de 2014 à 2015, elle joue dans les films de Laurent Larivière, Petr Zelenka et Grégoire le Prince Ringuet . Elle a réalisé les films vidéo « Processus d’actrices » avec Sandy Ouvrier et « Traverses ou L’âge d’or de la Loco ».

Après avoir intégrée la classe libre de Florent en 1987, de 1989 à 2000, elle joue dans les mises en scène de Jean Pierre Vincent, Daniel Mesguich, Alain Milianti, Serge Tranvouez, Fanny Mentré, Amahi-Camilla Saraceni, Jean Manuel Florensa, Claudine Pellé, Dominique Terrier, Christophe Casamance, Rachid Boudjedra, Xavier Schaeffers, Jean Deloche et Eduardo Manet.

Depuis 2007, elle anime régulièrement des ateliers théâtres dans les lycées, collèges, Ephad et depuis 2016, au centre pénitentiaire de Fresnes.

 

©Yan Duffas

Maj 11/09/23

Haïla Hessou

Haïla Hessou est une autrice de théâtre, de récits, d’histoires. Après un cursus d’histoire de l’art et de lettres en hypokhâgne et à l’université de Strasbourg, elle intègre la première promotion d’auteurs dramatiques de l’École du Nord à Lille en 2015. Dans ses pièces, l’autrice invite nos imaginaires collectifs remplis de fables, de figures et de symboles, à repeupler notre quotidien. De l’onirisme, du merveilleux, du cru. Certaines sont publiées chez Lansman Editeur : Sur les ruines de Babel (western rouge) ; Adieu et Bienvenue. D’autres sont primées : Bourse Beaumarchais SACD Théâtre 2019, Aide à la Création – ARTCENA 2018 et 2021). Elle alterne aujourd’hui écriture, ateliers et travaux dramaturgiques (avec la Cie Visions Croisées, Cie Des Orientés, Cie les Blouses Bleues, Collectif C’est Quand Bientôt). Elle crée avec Roxane-Malouine Ronot la Cie Alma Alma, et elles travaillent actuellement à leur premier spectacle d’ombres autour d’une de ses pièces tout public, Clémence cavale.

Haïla Hessou © Mathilde Mery

Marilyn Mattei

Après avoir obtenu un Master dramaturgie écriture scénique, Marilyn Mattei entre en 2011 à ENSATT dans la section « écrivain-dramaturge ». Elle y écrira pendant sa formation, entre autres, un triptyque autour de l’adolescence (Recracher/Vomir, Les Mains Froides, Toxic and the Avenger). Les Mains froides reçoit en 2013 la bourse d’encouragement du Centre Nationale du Théâtre. Ce même texte est mis en espace dans le cadre d’une EPAT (école pratique des auteurs de théâtre) à Théâtre Ouvert avec les élèves de l’École du Nord dans une mise en espace de Fréderic Fisbach.

Elle poursuivra son travail de recherche autour de l’écriture à destination des adolescents en collaborant dès 2015 avec Marie Normand et la Compagnie Rêve général ! Elle écrira à cette occasion Fake, pendant contemporain du Préjugé Vaincu de Marivaux, dans le cadre de résidence d’écriture dans des collèges, pour le spectacle Les Préjugés (Lansman Editeur). Elle poursuit sa collaboration avec Marie Normand en travaillant sur une trilogie autour de l’exil et de l’accueil. À cette occasion, Marilyn Mattei adapte le roman Le fils de l’Ursari de Xavier-Laurent Petit, baptisé Dchéquèmatte (Lansman Editeur), et écrit le second volet Miràn, variations autour d’une absence (création novembre 2020).

En 2016, Marilyn Mattei décide de se pencher sur la question de la radicalisation. Le premier volet, L’ennemi Intérieur, est lauréat du Jamais lu Paris (2ème édition) et est édité dans les Éditions Tapuscrits de Théâtre Ouvert. Ce même texte sera traduit en tchécoslovaque pour le festival des écritures contemporaines françaises à Prague, et sera à lu à de nombreuses reprises : Prague, Montréal (Festival Jamais lu 2017), Laval (pièce coup de cœur du comité de lecture Aficionados dirigé par le Théâtre Bluff), Grenoble (Festival Troisième Bureau), Montluçon (Théâtre des Îlets). Le second volet Et Après ? (finaliste du Prix Ester 2020), interrogeant les lendemains possibles des « revenants du djihad », né en 2018 à l’occasion du festival d’écriture contemporaine En Acte(s) dans une mise au plateau de Julie Guichard (Compagnie le Grand Nulle part) au TNP de Villeurbanne, puis au Parvis d’Avignon en 2019, et paraît sous forme d’extraits dans la Revue Des Comités (Édition Passages).

En 2018 Marilyn Mattei participe au projet Binôme et la compagnie Les Sens des Mots et écrit Mathias ou l’itinéraire d’un enfant paumé (Édité chez les Solitaires intempestifs) suite à sa rencontre avec Mouhoub Mouhoud (enseignant chercheur à Paris Dauphine spécialiste dans les migrations européennes et internationales). Ce même texte fera l’objet de nombreuses lectures en région parisienne (Fête de la Science, Festival « Welcome ») ainsi qu’en Rhône Alpes (Festival Traces).

Elle est également auteure associée du CDN de la Manufacture à Nancy, ou elle écrit Pourquoi faire ? , un texte construit à partir de témoignages d’habitants de la ville de Pagny-sur Moselle interrogeant leur rapport au temps et plus spécifiquement au temps libre. Ce texte sera crée par Julia Vidit pendant l’été 2021.

Depuis 2017, elle travaille également en tant que dramaturge avec le metteur en scène Nasser Djemaï.

Son dernier texte, Seuil, édité aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert, est une commande de Pierre Cuq, metteur en scène de la Compagnie Les Grandes Marées, reçoit en juin une bourse d’écriture du CNL Marilyn Mattei guide des ateliers d’écritures au sein de collèges en milieu rurale et lycées professionnels avec les compagnies La nouvelle Fabrique, Demain Nous Fuirons, et Rêve Général !

 

Maj 03/05/22

Marilyn Mattei ©DR

Grégoire Vauquois

Grégoire Vauquois est né à Grenoble en 1994. Il entame des études de lettres et d’arts plastiques avant de découvrir le théâtre et de s’y consacrer pleinement. Il intègre en 2014 le conservatoire d’art dramatique de Montpellier sous la direction d’Hélène de Bissy ainsi qu’une licence d’arts du spectacle à l’université Paul Valéry Montpellier 3.

En 2016 il poursuit sa formation en cycle d’orientation professionnelle au conservatoire de Rennes où il suit l’enseignement de Daniel Dupont et en master 1 d’études théâtrales à l’université Rennes 2 où il débute un mémoire de recherche sous la direction de Christiane Page autour des formes théâtrales « extra-scéniques ».

En septembre 2018 il intègre le département « écrivain dramaturge » de l’ENSATT sous la direction d’Enzo Cormann, de Samuel Gallet, Pauline Peyrade et Marion Aubert.

Son premier texte Timlideur (une histoire du militantisme) (lu au théâtre Kantor de l’ENS de Lyon en mai 2019) est repéré par le comité Collisions à Toulouse, le comité de lecture de Théâtre Ouvert et par les élèves comédien.ne.s de l’éstba (école supérieure de théâtre bordeaux aquitaine). Il est mis en espace à Théâtre Ouvert par Eugen Jebeleanu en octobre 2021, avec les étudiants de troisième année de l’éstba. Timlideur, sa première pièce publiée, est parue aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert en 2022.

En août 2021, pour les 50 ans de Théâtre Ouvert, Les Nouilles sautées aux légumes ou l’Art perdu de convaincre est mise en voix lors du Chantier-Laboratoire « De quoi sommes-nous faits ? ».

En octobre, sa pièce Pat Cat Chut et un fanzine (carnaval révolutionnaire) (lauréate du prix du festival Jamais Lu Paris en 2020) est mise en voix par Marcelle Dubois, lors du festival Jamais Lu-Paris#6. Également metteur en scène et comédien, il monte sa pièce PAT CAT CHUT et un fanzine  avec le collectif Deux Dents Dehors à Montpellier.

Sa dernière pièce, Sit Jikaer ou la Peine perdue, est lauréate de l’aide à la création d’Artcena en novembre.

Comme comédien, il a entre autres suivi des stages avec Pierre-François Garel, Marie Payen, Jonathan Moussali et Arthur Nauzyciel. Il est également bassiste et compositeur dans le groupe de rock néo-psychédélique lyonnais « Veilleuses ».

 

Maj 25/08/22

Julie Le Lagadec

Après une formation intensive de comédienne au Studio Alain de Bock et l’obtention d’un licence en Arts du spectacle – option théâtre à la Sorbonne-Nouvelle Paris 3, elle complète sa formation en suivant des cours de commedia dell Arte sous la direction de Jean-Hervé Appéré et des cours de facture de masque à Paris-atelier sous la direction de Thierry François. Ainsi, elle a suivi des enseignements divers (le clown, la commedia, l’improvisation, la diction, l’interprétation, l’escrime artistique, la création de masque) avec différents professeurs.

Au sein du DEUG DOEN GROUP, avec qui elle travaille depuis Top Girls de Caryl Churchill, elle joue dans Dans les veines ralenties de Elsa Granat, Angels in America de Tony Kushner, Pluie d’été de Marguerite Duras et L’absence de guerre de David Hare. Elle a également été assistante à la mise en scène pour Métamorphoses d’aprés Ovide et Ted Hughes.

Sous la direction d’Aurélie Van Den Daele, elle participe activement au travail de transmission lors des ateliers avec différents types de publics. Depuis 15 ans, elle travaille pour le Favier Théâtre. C’est avec cette compagnie qu’elle a commencé son travail de comédienne. Aujourd’hui, elle joue, assiste à la mise-en-scène, crée des spectacles pour les collèges et lycées et dirige des ateliers pour des comédiens amateurs. Pour engager un théâtre populaire et favoriser le lien social, le Favier Théâtre crée des pièces de théâtre – pour les villes, les communautés d’agglomération et de communes d’Île de-France et de provinces – qui rassemblent sur scène des professionnels du spectacle, la population locale et les associations.

En parallèle, elle travaille avec la compagnie du Théâtre Perché, sous la direction artistique d’Aurore Erguy et joue dans Get Happy, de Damien Macdonald, spectacle burlesque et déambulatoire dans la forêt de Paucourt dans le Loiret et dans Maestra, d’après Le maitre et Marguerite, adapté par Sidney Ali Mehelleb et par Aurélie Van Der Daele. Elle donne des ateliers théâtre à des enfants, collégiens, lycéens et adultes pour la compagnie du Proscenium à Pringy, pour le CRIFIE (comité d’entreprise) d’Axa à Nanterre, et lors de résidences d’artistes en milieu scolaire dans les Yvelines.

Jérémie Scheidler

Né en 1983, Jérémie Scheidler est auteur, metteur en scène et vidéaste.

Il est dramaturge membre de la compagnie Les Hommes Approximatifs de Caroline Guiela Nguyen, et auprès d’Adrien Béal. Il crée des dispositifs vidéos avec David Geselson, Dieudonné Niangouna, Richard Brunel, Julien Fisera, Norah Krief, Kristoff K.Roll. Il fonde en 2019 d’un pays lointain, la structure qui porte ses projets et se pense comme plateforme d’une réflexion sur les pratiques théâtrales actuelles. En novembre 2019, il crée Lisières, spectacle qu’il met en scène et écrit au plateau avec et pour 7 comédien.nes, au Théâtre de Vanves, en coproduction avec La Comédie – Centre Dramatique National de Reims. En 2017, il crée Layla à présent je suis au fond du monde, solo qu’il a écrit pour Boutaïna El Fekkak, adapté en fiction pour France Culture en juin 2017. En 2014, il met en scène Un seul été, d’après L’Eté 80 de Marguerite Duras, co-produit avec le CCAM – Scène Nationale, avec l’Aide à la Production de la DRAC Ile-de-France.