Emmanuel/le Linée

Emmanuellx Linée est metteurx en scène, écrivainx, dramaturge et performeureuxse. Diplioméx d’un Master Mise en scène et dramaturgie à L’Université de Paris-Nanterre, iel est actuellement en formation à l’ENSATT (École Nationale Supérieur des Arts et Technique du Théâtre) en mise en scène et en écriture.

Son travail dans l’écriture aussi bien que dans la mise en scène porte notamment sur la question de la violence de ses occurrences, de sa visibilisation ou de son invisibilisation. Dans son travail d’écriture en particulier, iel s’intéresse à la mutation de la langue. Avec son dernier projet Les Assoiféxs qui sera mis en scène par Igor Mendjisky du 19 au 24 février 2024 à L’ENSATT, iel crée un néolangage et dépeint des rapports de pouvoir en creux dans une communauté marginalisée. 

En septembre 2023 iel est dramaturge et co-écrivainx sur un projet pluridisciplinaire et trilingue Une Note Oscilliante mis en scène par Jamie Bradley en partenariat avec L’ENSATT et ArtEZ (University of the Arts à Arnhem (Pays-Bas))

En 2022, iel est dramaturge sur le Projet d’écriture Sortir de la Nuit de Thibaut Galis. La même année, iel écrit Touz Réflexion métaphysique après la baise

En 2020 iel assiste à la mise en scène Patricia Allio, artiste associée au Théâtre National de Bretagne, pour son projet Dispak Dispac’h présent au 77ème édition du Festival d’Avignon

Maj 03/11/23

Judith Zagury

Après avoir suivi les cours de l’école de théâtre Diggelmann, Judith se forme notamment lors de stages professionnels organisés par le Théâtre Vidy-Lausanne auprès de metteur·se·s en scène tels que Joël Jouanneau ou André Engel. Elle travaille également avec plusieurs grands noms du théâtre ou de l’écran (Roland Amstutz, Gérard Desarthe, André Wilms, Emmanuelle Béart, Luc Bondy, Robert Enrico). En tant que cavalière, elle se forme en art équestre auprès de Michel Henriquet, ainsi qu’en éthologie équine au Haras national suisse et à l’université de Rennes.

En 2002, elle fonde avec Shantih Breikers l’Ecole-Atelier Shanju, baptisée ainsi en écho à leurs deux prénoms. Co-directeur·rice·s de l’école, il·elle se consacrent également à l’enseignement et à la mise en scène. En 2014, elle obtient son Certificate of advanced studies (CAS) en Dramaturgie et performance du texte à l’Université de Lausanne. Son sujet de mémoire est alors en lien avec l’éthique animale.

La relation homme-animal demeure au centre du travail de Judith lorsqu’elle crée Paradoxes et Présences (2016). En 2017, Shanju investit à deux reprises le Théâtre Vidy-Lausanne avec ses animaux – lors du week-end Être bête(s), mené par l’écrivain Antoine Jaccoud en avril, et à l’occasion des 70 ans d’Hermès Suisse en octobre. En juin 2018, au même endroit, Judith co-crée avec Laetitia Dosch et Yuval Rozman le spectacle HATE, un duo avec un cheval qui continue aujourd’hui sa tournée en Europe. En 2019, la Fondation vaudoise pour la culture décerne le Prix de l’éveil à l’Ecole-Atelier Shanju.

Actuellement, Judith dirige un laboratoire de recherche théâtrale sur le rapport que l’homme entretient avec l’animal En 2021, elle co-crée avec Stefan Kaegi (Rimini Protokoll) et Nathalie Küttel le spectacle Temple du présent – Solo pour octopus, joué au Théâtre Vidy- Lausanne, à Saint-Gervais Genève et dans plusieurs villes européennes. Sa dernière création, avec ShanjuLab Le Versant animal, a joué à Gimel du 10 au 27 septembre 2021 en ouverture de saison du Théâtre Vidy-Lausanne.

 

Maj 14/06/22

Antoine Hirel

Comédien, assistant mise en scène et chercheur, Antoine Hirel commence le théâtre à Rennes, grâce à la compagnie Légitime Folie avec laquelle il joue Routes, Les Enfants Perdus et Jeux de Massacre d’Eugène Ionesco, sous la direction d’Hélène Jet. Il entre aux Cours Florent en 2005 et suit les formations de Claude Mathieu, Élise Arpentinier ou encore Éric Louis. Par la suite, il joue dans des spectacles, comme Le Moche de Marius von Mayenburg, Push Up de Roland Schimmelpfennig et Noces de Sang de Frederico Garcia Lorca.

En parallèle, il suit les cours du département théâtre de l’université de Paris 8, et de l’International Master of Performance Studies, à l’université de Stockholm. Antoine Hirel est diplômé d’un Master de recherche avec les félicitations du jury sur « la construction à travers le regard du corps homosexuel masculin sur la scène française contemporaine ».

Actuellement, il navigue entre la recherche (publication d’articles, participation à des conférences, etc.) et la pratique, à la fois en animant des ateliers de théâtre (pour la Ligue de l’Enseignement, les options Théâtre, etc.) et en tant qu’assistant à la mise en scène pour Yuval Rozman (The Jewish Hour, Ahouvi) et Julie Duclos (Kliniken).

 

Maj 14/06/22

Anna Carraud

Anna Carraud est chorégraphe, performeuse et costumière. Elle se forme en danse contemporaine à Grenoble sous le parrainage de Jean-Claude Gallotta. Sa formation de danse se poursuit en Hip-Hop à l’école Tony Maskott dans le 20ème arrondissement de Paris. Pendant ses années hip-hop elle suit une licence de Cinéma à Nanterre.

Elle entre ensuite aux conservatoires d’arrondissements pour se former en art dramatique, 10ème puis 15ème. C’est pendant ces années qu’elle rencontre Nadia Vadori avec qui elle travaille, encore aujourd’hui, à partir de techniques de danse somatiques (Body Mind Centering, Mouvement authentique, Corps Sismographe…).

Après le conservatoire d’art dramatique elle reprend l’Université en Philosophie esthétique à Paris 8. Ces années d’apprentissage, de formation et de réflexions forment le socle de sa quête artistique.

Elle fonde la compagnie das Unheimliche en 2015, aujourd’hui TantrAgencY (capacité d’agir continue et tendre) avec Jean-Charles Dumay. Ses mises en scène relèvent de la performance et de l’interdisciplinarité.

Elle a travaillé pendant 2 ans sur des « Propositions d’amour totales » où chaque proposition devenait la base de la suivante en considérant de nouvelles temporalités, de nouveaux lieux et de nouveaux partenaires (vidéo, performance, son…). Lors de ce travail, elle rencontre Elise Villatte, scénographe, avec qui elle s’associe pour sa prochaine création de danse autour de la figure de Marie-Madeleine. Elle est également costumière pour « Mon Vrai Métier C’est La Nuit » de Jeanne Alechinsky et Yohann Vallée et sur le prochain solo de Jeanne Alechinsky « At first I was afraid ». En parallèle, Anna Carraud poursuit ses recherches autour de la figure de Marie-Madeleine avec pour médium la photographie. Cette recherche est conduite en binôme avec Baptiste Malbéqui et s’intitule DRAMA. De 2018 à 2020, Anna Carraud est assistante de direction et s’occupe des archives pour la revue d’art contemporain artpress.

Maj 10/06/22

Romain Tiriakian

Romain Tiriakian est interprète, auteur compositeur.

Après le Conservatoire de musique de Condé-sur-Huisne (61) Romain Tiriakian approfondit de manière autodidacte sa formation musicale, tout en suivant une formation à l’École de cinéma EICAR à Paris. Musicien, comédien, auteur et interprète, il s’investit sur différents projets parmi lesquels: le groupe Phan TTo, qu’il crée en 2008 ; la composition de musiques originales : pour des courts métrages et le festival de moyen métrage de Brive, pour le spectacle Charlotte A au théâtre des Carmes à Avignon mis en scène par Charlotte Adrien ; pour la télé et des chaines YouTube notamment avec le groupe Yes vous aime.

Il joue dans Angelik de Moustafa Benaibout à la Loge en 2018 et il compose la musique de Béesse de Moutafa Benaibout mis en scène par Sophie Guibard au festival du NTP en aout 2020.

Il joue et compose pour le spectacle Vilain d’Alexis Armengol créé aux Scènes du Jura et actuellement en tournée. Il est également le compositeur de son nouveau spectacle Vu d’ici créé à la Manufacture cet été au Festival d’Avignon.

Depuis 2014, il collabore avec Julie Ménard, sur la création des pièces Inoxydables, Dans ta peau, Jo et Léo et Vers où nos corps célestes.

 

Maj 10/06/22

Victor Roy

Ébéniste de formation, Victor Roy commence ensuite à travailler comme technicien de théâtre au sein de différentes structures genevoises.

En 2009, il commence une collaboration avec la Cie Greffe de Cindy Van Acker pour laquelle il effectue les conceptions et réalisations scénographiques.

Son travail a progressivement pris une direction plus artistique avec des mandats d’éclairagiste et de scénographe. Il collabore avec les chorégraphes et metteurs en scène La Ribot, Marco Berrettini, Maya Bösch, Yuval Rozman, Marie- Caroline Hominal et Mathieu Bertholet. L’envie de créer ses propres projets le conduit à fonder en 2017 la compagnie Trans avec le musicien et performeur Samuel Pajand pour pouvoir développer des performances et des installations.

Il est scénographe sur l’ensemble des projets de la quadrilogie de Yuval Rozman.

 

Maj 14/06/22

Gaspard Pinta

Architecte diplômé de l’Ecole Nationale Supérieur d’Architecture de Paris Belleville, il suit l’enseignement d’Henri Ciriani, puis travaille pour des agences d’architecture. De 2010 à 2013, il est chargé de production au bureau d’études du Théâtre du Châtelet. Pendant onze ans, il est le scénographe de la Compagnie du Veilleur (direction artistique Matthieu Roy) pour qui il conçoit les décors de onze productions.

Il travaille également avec les metteurs en scène Baptiste Aman, Jonathan Châtel, Pauline Bayle, Stéphane Ghislain Roussel, Xavier Legasa, Serge Hamon, Laurent Charpentier et le collectif Nightshot. Associé à Eva Helft, il est également le scénographe des expositions Napoléon Stratège, en 2018 au Musée de l’Armée à l’Hôtel des Invalides, Ajap 2018 en 2019 à la Cité de l’Architecture de Paris, James Tissot, l’ambigu moderne, au Musée d’Orsay en 2020, et des espaces permanentes du département moderne du musée de l’Armée Gaspard Pinta est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2016, prix européen de la jeune création architecturale et paysagère, décerné par le Ministère Français de la Culture.

 

Maj 1/06/22

Sylvain Darrifourcq

Percussionniste, improvisateur et compositeur, Sylvain Darrifourcq (né en 1979) fait son apprentissage en tant que percussionniste classique. Il opte tardivement pour la batterie, découvre le rock puis le jazz et les musiques improvisées. Figure reconnue de cette nouvelle génération d’improvisateur·rice·s curieuse des frontières, il est un musicien très demandé. Il a collaboré avec de nombreuses personnalités françaises, européennes et américaines (Joëlle Léandre, Michel Portal, Tony Malaby, Andrea Parkins…).

Il a collaboré avec de nombreuses personnalités françaises européennes et américaines telles Joëlle Léandre, Tony Malaby, Michel Portal, Louis Sclavis, Marc Ducret, Andrea Parkins, Aksoh S, Kit Downes…

En 2009, il obtient une « Victoire du Jazz » avec le Émile Parisien Quartet, dont il a été le batteur pendant plus de 10 ans.

Au fil des rencontres humaines et musicales, son attirance vers les formes actuelles de la création se précise et le pousse à créer son propre festival en compagnie de la chanteuse / contrebassiste Elise Dabrowski : le DA festival.

Passionné par les questions de temporalité, d’espace et de rupture en musique, il crée aujourd’hui un langage très personnel, construit autour des notions de « poly-vitesse » et de « physiqualité ». Ses recherches l’amènent à collaborer avec des chorégraphes/ danseur·se·s, vidéastes et scénographes. En 2019 il créé FIXIN, entre performance et installation numérique, pour musicien·ne augmenté.

Outre ses propres projets MILESDAVISQUINTET!, IN LOVE WITH et TENDIMITE, il travaille de façon étroite avec le compositeur Guillaume Hermen dont il crée régulièrement les oeuvres (LE PANTIN, DANS L’ENTRE avec l’orchestre philarmonique de Radio France, dirigé par Pierre André Valade).

 

Maj 09/05/22

Roberto Negro

Turinois, Roberto Negro grandi à Kinhasa. Il devient pianiste et compositeur et fait ses classes de jazz à Chambéry puis à Paris.

Cheville ouvrière du collectif orléanais Tricollectif depuis 2011, Roberto se nourrit du croisement et de la rencontre : le théâtre (Cie Les Veilleurs), la voix (Élise Caron, Xavier Machault), son appétence aussi bien pour les concerts en petites formes (en duo avec Théo Ceccaldi ou Émile Parisien) que pour les spectacles plus transversaux (Loving Suite pour Birdy So, Celui qui transporte des œufs ne se bagarre pas). 

Habitée par une dimension visuelle et narrative, portée par un lyrisme où pointent ses origines italiennes, sa musique absorbe la presque totalité des matériaux musicaux pour la fondre dans un discours sensible où se côtoient malice et exigence artistique. Roberto est élu Victoires du Jazz 2018 dans la catégorie « Album sensation de l’année » pour son trio Dadada et « Coup de Coeur » de l’académie Charles Cros en 2017.

Il crée en 2018 son premier projet en solo, Kings and Bastards, accompagné d’une création visuelle d’Alessandro Vuillermin et d’un album paru sur le label CamJazz.

En 2020 Roberto Negro sort Papier Ciseau, son deuxième opus sur Label Bleu, où son travail de compositeur franchit un pas supplémentaire en direction de l’outil électronique.

 

Maj 09/05/22

Maëlle Dequiedt

Maëlle Dequiedt, avec sa compagnie La Phenomena, crée des formes entre théâtre, musique, film et performance, souvent nourries par son expérience du territoire. Elle se dédie également aux nouvelles écritures dramatiques, collaborant notamment avec les auteur·rice·s Marcos Caramés-Blanco, Penda Diouf, Claudine Galéa, Frédéric Vossier.

Maëlle Dequiedt se forme en mise en scène à l’école du Théâtre National de Strasbourg dont elle sort diplômée en 2016 . Elle y crée Penthésilée de Heinrich von Kleist, Au bois de Claudine Galea et collabore notamment avec les metteur·se·s en scène Thom Luz et Séverine Chavrier. À partir de septembre 2017 avec sa compagnie la Phenomena, elle est lauréate du dispositif CLUSTER initié par le bureau de production Prémisses, elle est alors artiste associée pour trois saisons au Théâtre de la Cité Internationale, où elle présente Trust-karaoké panoramique d’après Falk Richter, Pupilla de Frédéric Vossier et I Wish I Was (création collective, octobre 2020).

À l’opéra, elle est metteuse en scène en résidence à l’Académie de l’Opéra National de Paris en 2016-17, pour laquelle elle crée Shakespeare-Fragments nocturnes. Elle crée à l’Opéra de Lille, Les Noces, Variations, d’après les Noces de Figaro de Mozart en mars 2020. En 2023, elle créera  « A brief draft of human desires », une création originale avec les chanteur.euse·s de l’opéra studio de  l’Opera Ballet Vlandereen à Gand.

À partir de 2018, sa compagnie la Phenomena mène une résidence longue de territoire dans le Nord – à Denain puis Douchy-les-Mines – soutenue par le pôle européen de création Valenciennes-Amiens et la région Hauts-de-France, elle intervient ponctuellement pour des ateliers de pratique et de formation notamment auprès de lycéens au CDN d’Orléans, pour le programme Éducation et proximité du TNS, auprès des chefs de choeur de l’Opéra de Lille et des chanteurs du studio de l’Opéra national du Rhin. Elle intervient régulièrement à l’ENSATT.

En 2021-22, elle met en scène Gorgée d’eau de Penda Diouf, à l’invitation de la Colline, du TNS, de la Comédie de Reims et du Grand T. En juin 2022, elle mettra en scène les élèves comédien·ne·s de la promotion 2019-2022 de l’ESAD à partir d’un travail collectif autour de la Stratégie du choc de Naomi Klein.

 

©Alexis Vettorretti

Maj 13/03/22