Marie-Eve Perron
Après l’obtention d’une Licence en Communication en 2001, elle entre au Conservatoire d’Art dramatique de Montréal, qu’elle termine en 2004.
Elle enchaîne ensuite les rôles au théâtre, notamment sous la direction de Frédéric Blanchette (Gestion de la Ressource Humaine, François Létourneau), Stanislas Nordey (Forces, d’August Stramm), Justine Heynemann (Le torticolis de la girafe, Carine Lacroix), Galin Stoev (Liliom de Ferenc Molnar) ainsi que l’auteur-metteur en scène Wajdi Mouawad (Forêts, Littoral, Le Sang des Promesses, Des Femmes).
Partageant sa vie entre le Québec et la France, elle incarne, à la télé française, le personnage de « Cathy-casses-couilles » dans l’adaptation française de la série québécoise Les invincibles. Elle cosigne également l’idée originale de la série-télé France Kbek, en plus d’y incarner le rôle principal féminin, rôle pour lequel on lui décernera le Prix de la Meilleure interprétation féminine au Festival SérieMania.
Au cinéma, elle est Fanny dans le film canadien-anglais What We Have réalisé par Maxime Desmons.
Artiste associée à la compagnie FILLE/DE/PERSONNE, elle signe l’écriture, l’interprétation et la mise en scène de deux spectacles solos : Marion Fait Maison (Prix « Coup de cœur », Festival Vue sur la Relève de Montréal ; Prix « Entrée en scène Loto-Québec », Ville de Montréal) et Gars, joués tout autant au Québec qu’en France.
Sylvain Bélanger
Sylvain Bélanger est né en 1972, à Montréal. Il a été diplômé de l’École nationale de théâtre en 1997, où il enseigne depuis 2008. En 2012, il est nommé à la direction du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Tant au Théâtre du Grand Jour qu’au Théâtre Aux Écuries, deux théâtres dont il est cofondateur, son instinct et sa sensibilité en ont fait une personnalité incontournable du paysage théâtral québécois.
Il est notamment reconnu pour ses mises en scène de Cette fille-là de Joan MacLeod, Moi chien créole de Bernard Lagier, accueillie entre autres à la Comédie Française, Félicité d’ Olivier Choinière, Yellow Moon de David Greig, Les mutants (idée originale de Sylvain Bélanger et Sophie Cadieux), L’enclos de l’éléphant d’Étienne Lepage), Billy (les jours de hurlement) de Fabien Cloutier ou encore Comment s’occuper de bébé de Dennis Kelly, J’accuse d’Annick Lefebvre et Unité modèle de Guillaume Corbeil.
Ses spectacles ont été acclamés tant par le milieu théâtral que par la critique. Sa reconnaissance l’a mené à collaborer avec le Centre d’essai des auteurs dramatiques (CEAD) et le Conseil des arts du Canada comme jury, à siéger au Conseil d’administration du Conseil québécois du théâtre ou encore sur des comités du Conseil des arts de Montréal et du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Jennie-Anne Walker
Elle s’est illustrée sur plusieurs scènes montréalaises. Elle a joué Les fourberies de Scapin au théâtre Denise-Pelletier et Unity 1918 mis en scène par Claude Poissant à Espace GO à Montréal, puis dans Billy l’éclopé et dans La fausse malade, entre autres.
Elle fait beaucoup d’improvisation avec la LNI au Québec et l’équipe Hero Corp pour la France.
Aurore Jacob
Aurore Jacob est née à Strasbourg en 1983. Elle obtient un Master de théâtre à la Sorbonne en 2008 puis troque la théorie pour le plateau et s’intéresse à la matière du mot et à l’espace de la langue pour interroger le regard et notre rapport au réel. Sa première pièce Sans L, est créée par Gilda Cavazza (Théâtre Actuel et Public de Strasbourg, 2009) avec le Compagnie Terre de plumes.
Depuis, elle a participé à plusieurs projets de pièces et de performance et a notamment écrit Au bout du couloir à droite, (Bourse du CnT – Edition Tapuscrit | Théâtre Ouvert) qui a été mise en espace par Olivia Grandville (création Théâtre Ouvert, Focus FTO #1, novembre 2014 – reprise lors des Rencontres d’été à la Chartreuse, juillet 2015) et Souvenirs au bord de mère, mis en voix par Sophia von Gosen (Théâtre Ouvert, 2015).
En 2015, Aurore Jacob a également bénéficié d’une résidence à la Chartreuse, où elle se consacre à Sur/exposition et Seuls les vivants peuvent mourir (Edition Tapuscrit | Théâtre Ouvert) ainsi qu’au CED-WB où elle écrit Le Sens de l’escargot.
Dans Seuls les vivants peuvent mourir, pièce mise en voix par Madeleine Louarn dans le Focus, FTO #2 (Théâtre Ouvert, novembre 2015), elle poursuit la déconstruction d’une parole qui trébuche et tente de se redéfinir.
Aurore Jacob souhaite également bousculer ses habitudes d’auteur en répondant à des commandes ou en écrivant avec le plateau comme avec sa pièce Le malheur des uns ne fait pas le bonheur (Le Lavoir Public – Festival En Acte(s), novembre 2015).
L’importance de la transmission est essentielle à ses yeux, que ce soit avec un groupe d’autres artistes, comme avec le collectif Traverse en octobre 2015 à la Chartreuse ,où elle a encadrée des étudiants de l’ESAD, qu’à titre individuel par le croisement et le dialogue autour de son travail d’auteur avec les nouvelles générations d’acteurs, de dramaturges et de metteur en scène.
Dans le cadre des séminaires de Théâtre Ouvert avec le CNSAD et l’Ecole du Nord, elle a été invitée à venir parler de son travail d’écriture.
En février 2015, à l’issue du séminaire de Théâtre Ouvert du Master 2 « Mise en scène et dramaturgie » de l’université Paris 10 / Nanterre-La Défense, Souvenirs au bord de mère est mis en voix par Sophia Von Gosen, en présence de l’auteure. lors d’une Exploration et mises en voix de textes les 26 et 27 février 2015 à Théâtre Ouvert.
En février 2016, Aurore Jacob participera à un atelier de deux semaines avec Olivia Grandville, auprès des élèves du CNSAD, autour de son texte Sur/exposition, avec une représentation de fin d’atelier à Théâtre Ouvert programmée pour mars 2016.
Suite à une commande de Vincent Goethals, Aurore Jacob écrit un texte pour le week-end des Rencontres Auteurs / Amateurs et encadre la lecture de ce texte en juillet 2016 au Théâtre du Peuple de Bussang. Le texte sera publié par Lansman Editeur.
Aurore Jacob est aussi membre des Ecrivains Associés du Théâtre.
Maj 13/01/21
Nathanaël Frérot
Après un passage par l’Université (philo/socio, puis histoire) c’est au Théâtre du Jour d’Agen qu’il poursuit sa formation auprès de Pierre Debauche et Robert Angebaud.
Il s’installe en Basse-Normandie où il collabore avec de nombreuses compagnies (Dodeka, Chantier 21, L’invention de moi, Amavada…), aventures au long cours, souvent liées à l’implantation de lieux de spectacles. L’envie d’expérimenter le pousse vers des chantiers de création radiophonique, des travaux performatifs et pluridisciplinaires et des créations chorégraphiques.
Il affirme depuis quelques années une démarche d’écriture, théâtrale ou littéraire, explorant protocoles et configurations : écriture seule, collective, au plateau, en immersion sur des temps courts…
Martin Faucher
Ayant complété en 1982 sa formation de comédien au Cégep de St-Hyacinthe, Martin Faucher signe sa première mise en scène en 1988 avec son collage de l’œuvre de Réjean Ducharme, À quelle heure on meurt?.
Il signe depuis plus de quarante mises en scène d’œuvres issues tant du répertoire classique que du répertoire contemporain. C’est ainsi qu’il a signé les mises en scène de : L’asile de la pureté de Claude Gauvreau, Du vent entre les dents de Emmanuelle Jimenez, Les quatre morts de Marie, Les sept jours de Simon Labrosse et Le collier d’Hélène de Carole Fréchette, Musique pour Rainer Maria Rilke de Sébastien Harrisson, Les mains bleues de Larry Tremblay, L’affaire Dumouchon de Lise Vaillancourt, Pierrette Pan, ministre de l’enfance et des produits dérivés et La bonne femme de Jasmine Dubé, Mille-feuilles de Pierre-Michel Tremblay, La terre est trop courte Violette Leduc de Jovette Marchessault. Il a également, mis en scène des textes de Jon Marans, Sarah Ruhl, Elfriede Jelinek, Frédéric Sonntag, Morris Panych, Charles Ludlam, Martin McDonaugh, Edward Thomas, Edward Albee, Paul Claudel, Corneille, Molière et Racine. S’intéressant au langage du corps et à la danse contemporaine, Martin Faucher a dansé pour les chorégraphes Daniel Léveillé, Harold Réhaume et Catherine Tardif.
Fortement impliqué dans sa communauté, Martin Faucher a siégé au conseil d’administration de la Fondation du Centre des auteurs dramatiques de 1994 à 2008 et a présidé le Conseil québécois du théâtre de 2005 à 2009. Martin Faucher est depuis 2014 directeur artistique du Festival TransAmériques de Montréal (FTA).
Nathalie Fillion
Auteure, metteuse en scène, actrice de formation, pédagogue (ESCA-Asnières et Ecole du Nord), elle met en scène ses textes, explorant des formes et des formats divers. Polyglotte, musicienne, voyageuse, elle collabore régulièrement avec des musiciens et des chorégraphes. Ses textes sont traduits en plusieurs langues, présentés et joués en Allemagne, Etats Unis, Russie, Italie, Arménie, et au Québec, où elle a tissé de nombreux liens artistiques.
Mise en scène depuis 2004 : Alex Legrand (l’Harmattan), tragi-comédie, jouée 100 fois et saluée par la critique, Pling, conte musical (Bonhomme Vert), A l’Ouest (Actes Sud-Papiers) comédie épique, Sacré Printemps ! concert théâtral, Leçon de Choses pièce burlesque pour salle de classe, Must go on (Lansman), pièce à danser, créée à L’usine C à Montréal en 2016, au Théâtre de l’Union, CDN du Limousin, à la Cartoucherie de Vincennes – Atelier de Paris, dans le cadre du Festival des Ecoles du Théâtre Public.
En 2007 la Comédie Française lui commande une pièce courte, Les Descendants (Avant-scène théâtre) dont la poursuite donnera À l’Ouest, créé en 2012 aux théâtre des Célestins de Lyon et à Paris au théâtre du Rond-Point.
Sa pièce Spirit, a bénéficié du soutien du Royal Court Theatre de Londres, d’une résidence à la Chartreuse, a été présentée à Montréal au Festival Jamais Lu 2015 et sera créée dans la saison 2017/2018.
Elle créera Plus grand que moi en mars 2017 au Théâtre de l’Union, Centre Dramatique du Limousin, avec le soutien de à La Chartreuse.
Elle est artiste coopératrice au Théâtre de l’Union, CDN du Limousin, membre de La Coopérative d’Écriture, et intervenante à l’Université de la Mousson d’été depuis 2012. Boursière du CNL en 1999, son travail est régulièrement soutenu par le CNT, la SACD, la DRAC Ile de France, et la Chartreuse (CNES). En 2010, A l’Ouest est sélectionné par le bureau des lecteurs de la Comédie Française et reçoit le Prix de la Fondation Barrière 2011. En juillet 2016, elle est nommée Chevalière des Arts et Lettres.
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Nathalie Fillion is a Paris-based writer and director. She began her career as a performer, having trained at Théâtre Gô Paris. She began to write for the theatre, alongside performing, in the mid-1990s.
Her breakout play was Alex Legrand, which toured around France in a production directed by Fillion, playing over 100 performances to critical acclaim. Following on from this, the most prestigious of France’s National Theatres, La Comédie Française, commissioned a short play, Les descendants, which has been translated into Romanian and Italian and staged in Rome.
Her play, A l’Ouest, was co-produced by, amongst other organizations, the Théâtre des Célestins de Lyon and Théâtre du Rond Point, in Paris; it toured, in 2012-13, to these and other theatres around France. A l’Ouest is translated into several languages, premiered in Germany in 2014 (directed by Mathias Faltz) and was read in in Montreal, and in San Francisco’s Des Voix Festival, in 2012, in an English-language version titled Out There.
A polyglot, musician and traveler, she collaborates with musicians and choreographers, exploring different forms in her productions. Her libretto Lady Godiva, Opéra pour un flipper had a stage reading in the Festival d’Avignon In (2006) and was performed in the Amphitheater of the Opéra Bastille.
Pling, a musical tale, was staged with 50 musicians and singers (2008), Sacré Printemps ! a theatrical concert premiered at the Centquatre in Paris (2013), is still on tour, as well as Leçon de choses, a burlesque play for classrooms,
In 2016, she directed along with a choregrapher a production of her play, Must Go On, with the students of the École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin; performed in Montréal’s Usine C, in Limoges, and in Paris, at l’Atelier Carolyn Carlson – Cartoucherie de Vincennes.
Her shorter play Plus grand que moi was premiere in March 2017 and performed in La Chartreuse during the Festival d’Avignon 2017.
Her latest full-length play is Spirit: comédie occulte du 21ème siècle has received support from the Chartreuse and the Royal Court Theatre in London. Fillion will direct the world premiere production of Spirit in January 2018.
She has been invited to Quebec frequently. Her plays have been translated into several languages, presented and performed in Russia, the USA, Quebec, Italy, Germany and Armenia.
She is a collaborating artist with the Théâtre de L’Union, CDN du Limousin and founding member of La Coopérative d’Ecriture.
She teaches in two national drama schools : l’ESCA d’Asnières and l’Ecole du Nord, as well as at the Summer University of La Mousson d’été.
Fillion’s writing is an attempt, she says to “put into play a multiplicity of points of view around the same question. I try to let the complexity of the world and its inhabitants emerge. . . . I lie in wait for the epic in a time without heroes and struggle with the way women are represented. Dialogue, polyphony, entanglement impose themselves, and any number of theatricalities inhabit each play, as any number ofrealities inhabit this world.”
In July 2016 Nathalie Fillion was named a Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres by the Ministère de la Culture of France.
Marie-Josée Bastien
Marie-Josée Bastien est une metteuse en scène, comédienne et autrice. Elle est directrice artistique du Théâtre Niveau Parking à Québec depuis 2016.
Elle enseigne depuis 1997 au Conservatoire d’art dramatique de Québec ainsi que dans les différentes écoles d’acteurs de la province.
Elle fut également directrice artistique du théâtre Les Enfants terribles.
Interprète dans plus d’une cinquantaine de créations et productions théâtrales sur les différentes scènes du Québec et de l’Europe, elle a joué dans un répertoire allant de Wajdi Mouawad à Pirandello, de Margaret Edson à Yasmina Reza, tout en participant à plusieurs créations collectives de sa compagnie.
Metteuse en scène d’une trentaine de spectacles, on lui doit entre autres Act of god (écrit en collaboration avec Michel Nadeau), On achève bien les chevaux (tiré du roman de Horace McCoy), ou encore Macbeth de Shakespeare.
Elle est aussi l’autrice d’une quinzaine d’oeuvres dont certaines ont fait l’objet de tournées internationales, telles que Éclats et autres libertés ou La librairie.
Marie-Josée Bastien a reçu plusieurs prix et nominations aussi bien pour son jeu, ses talentsdramaturgiques que ses mises en scène.
Marie Charlebois
Femme de scène et de création, Marie Charlebois a su, au gré des années, se forger une place unique dans le milieu culturel québécois, que ce soit en tant que comédienne ou metteuse en scène. Elle est cofondatrice du regroupement Les Éternels pigistes, pour lesquels elle a signé la mise en scène de cinq spectacles en plus d’y tenir des rôles, et dont la dernière création a été présentée au Théâtre du Nouveau Monde en novembre 2016.
Elle signe plusieurs mises en scènes par ailleurs, dont la pièce Un souper d’adieu pour les productions Juste pour Rire, et Attends-moi, une production de La Manufacture.
Elle a fait partie de la distribution d’une vingtaine de pièces, dont Pig de Simon Boulerice (Gagnante du prix d’interprétation au Gala des Cochons D’or 2014 pour son rôle de Simone), Beaver de Claudia Day (Théâtre La Licorne), Les jumeaux vénitiens de Goldoni (Théâtre St-Denis) et Bousille et les justes de Gratien Gélinas (Théâtre du Rideau Vert).
Sonia Ristic
Née en 1972 à Belgrade, elle a grandi entre l’ex-Yougoslavie et l’Afrique, et vit à Paris depuis 1991.
Après des études de Lettres et de Théâtre, elle est comédienne et assistante à la mise en scène.
Parallèlement, elle travaille avec des ONG importantes (France Libertés, FIDH, CCFD) sur les actions autour des guerres en ex-Yougoslavie et des questions de Droits de l’Homme.
Au sein du collectif du Théâtre de Verre, elle met en scène plusieurs de ses textes ainsi que des créations collectives.
En 2004, elle crée sa compagnie, Seulement pour les fous. Elle encadre régulièrement des ateliers d’écriture et de jeu en France et à l’étranger. La plupart de ses textes ont été publiés/créés ou mis en ondes.
Elle a bénéficié des bourses du CNL (2005, 2008 et 2014), de la DMDTS (2006), du CNT (2007), de Beaumarchais/SACD (2008), de la région Ile-de-France (2010 et 2011), du Conseil Général du 93 (2013), et a reçu plusieurs prix pour ses textes.
©Arnaud Galy
