Type de spectacle : Spectacle
Jeanne & le orange & le désordre
“qu’est-ce qui se passe
quand même la langue
ne t’a pas prévue”
Est-on encore une mère quand il n’y a plus l’enfant, est-on encore une femme sion faillit en tant que mère, est-on encore quelqu’un sans mot pour se dire ?
Jeanne : une tentative de langue, de partage du monde déserté par la parole d’une femme en décalage, qui doit tout renommer avec joie et non sans peine. La parole est au centre, abrupte, en tension avec la technicité de l’élocution et de l’interprétation sur le fil, près de l’effondrement.
Il n’y a pas de mot pour désigner le parent qui a perdu son enfant. Comment prendre la parole quand la langue ne nous a pas prévus ? A-t-on encore une identité quand on n’a plus de définition ?
Le vouloir bien-faire, le sentiment d’inadéquation, la joie de nommer ce qu’on partage, l’indignation face à ce que la langue n’a pas nommé et qu’elle met dans des cases. Plateau nu, technique de l’acteur extra quotidienne jusqu’à l’étouffement, et élocution allant au bout d’elle-même, qui surfe sur des citations spoken word, chant et one woman show.
Coproduction, soutiens : TU Nantes, CDN d’Angers, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre Paris-Villette / Le Grand Parquet, La semaine du son, Propulse, Centre culturel Jacques Franck (Bruxelles), Labo Victor Hugo, l’Étincelle/ Ville de Rouen, Art et déchirure
Texte, mise en scène, interprétation Louise Emö
Lumière, dramaturgie Clément Longueville
Création La PAC (La ParoleAuCentre)
Carte TO | ||
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Plein tarif | 5€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 3€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 5€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 5€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 5€ |
La mer est ma nation
Un homme et sa femme vivent dans un faubourg de bord de mer que les déchets ont envahi. Ils entendent dire un jour que des réfugiés, fuyant le pays voisin en guerre, arrivent en ville. Sans doute certains voudront-ils s’installer chez eux.
Que faire ? Installer une barrière ? Se réjouir de cette nouvelle compagnie ? Surgissent deux femmes, une mère et sa fille au parler étrange. Les territoires dès lors vont se redistribuer…
Production La tribu évanescente
Avec le soutien de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Théâtre des Quartiers d’Ivry – Centre Dramatique National Val-de-Marne, La Ferme Godier – CIE Issue de secours, Collectif Kahraba & Hamana Artist House (Liban), Théâtre Tournesol et Théâtre Monnot (Liban)
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Texte Hala Moughanie
mise en scène Imad Assaf
Lumière Vivien Niderkorn
Son et vidéo Didier Léglise
Avec Soleïma Arabi, Murielle Colvez, Marianne Deshayes, Miglen Mirtchev
Carte TO | ||
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Plein tarif | 5€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 3€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 5€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 5€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 5€ |
La Fusillade sur une plage d’Allemagne (Éd. Tapuscrit)
Cinq personnes sont réunies autour d’une fosse, creusée dans une clairière. Elles n’expliquent pas les raisons de leur présence mais se lancent dans des récits, des histoires où il est question de guerre et de terreur. Peu à peu elles forment un réseau fictionnel, tissent une « toile » qui prend l’imaginaire au piège. Toutes ces histoires convergent vers la figure d’un adolescent, figure fantasmatique aux contours flous, aux motivations inexpliquées, potentiellement dangereux. Qui est-il vraiment ? Est-ce un jeu ? Un jeu qui les confronte à une terrible réalité et renvoie chacun à ses réactions face à des menaces réelles ou imaginaires…
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LA PRESSE EN PARLE
Cela peut paraître très abstrait mais le spectacle ne l’est pas, loin de là, entre la matérialité de la terre, les images de la forêt et la présence presque opaque des comédiens. Christine Friedel, Théâtre du blog
Un pari surprenant, tenu avec rigueur grâce au bel engagement des comédiens entièrement dévolus à leur vision de cauchemar. Véronique Hotte, hottello
La fiction est incertaine ? On s’en réjouit. Ce qui compte est ici l’émergence d’une langue autre, neuve, que Marc Lainé restitue avec un humour salutaire. Joëlle Gayot, Télérama , TT
Une écriture nouvelle en quête d’autres récits, d’autres formes caressant le poil du mystère. Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart
Marc Lainé profite des frontières brouillées entre imaginaire et réalité pour entretenir un climat anxiogène. Cette atmosphère de terreur tient à la performance des cinq comédiens.
Quand leurs visages expriment des rictus sardoniques et leur attitude corporelle un étrange détachement, leurs yeux transpirent l’inquiétude. Vincent Bouquet, Les Echos
….
« Jusqu’au silence – le vrai silence, idéal.
La tranquillité effrayante d’une forêt au milieu de nulle part. De l’été – et c’est peut-être ça le plus rageant, non, ce qui cadre le moins avec ce qui va suivre : que le soleil brille à ce point, imperturbable. C’est peut-être ce qui cadre le moins : mourir en plein soleil, se faire tuer au beau milieu de l’été, alors que ceux de son âge prennent d’assaut les plongeoirs des piscines à ciel ouvert pour exécuter des séries de sauts de l’ange terriblement précis. »
— Extrait de « La Fusillade sur une plage d’Allemagne » de Simon Diard (Éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert, page 30)
mise en scène et scénographie Marc Lainé
lumières Nicolas Marie
vidéo Vincent Griffaut
avec Ulysse Bosshard, Cécile Fišera, Jonathan Genet, Mathieu Genet, Olivier Werner

C’est la vie
Dans la littérature dramatique, la tragédie de la perte d’un enfant est sans cesse rejouée. Véritable motif historique, on n’a pourtant jamais réussi à nommer les parents qui ont perdu un enfant.
Ces orphelins à l’envers qui héritent de leurs enfants sont les oubliés de la sémantique. Seul l’hébreu et l’arabe ont tenté de réparer cette injustice avec le terme Shakoul (littéralement l’ourse à qui on a pris ses petits) et Takal (dont on a coupé les bourgeons).
Nous allons tenter avec cette recherche esthétique, portée par ces deux acteurs, de contribuer à combler le vide terminologique et poser un premier drapeau sur ce territoire abandonné par la langue.
Mohamed El Khatib
Une création du collectif Zirlib, en coproduction avec le Festival d’Automne, le
Théâtre de la Ville, le Bois de l’Aune-Aix-en-Provence, T le Centre dramatique national d’Orléans, le
Théâtre Liberté-Scène nationale de Toulon, le Centre dramatique national de Tours-Théâtre
Olympia et le Pôle Arts de la scène de la Friche la Belle de Mai-Marseille, Théâtre Ouvert-Centre
National des Dramaturgies Contemporaines.
Ce texte, soutenu par le Centre national du livre (CNL), est lauréat de la Commission
nationale d’Aide à la création de textes dramatiques-Artcena.
C’est la vie est publié par Les Solitaires intempestifs
Remerciements : Bruno Clavier, Alain Cavalier, l’association À mots découverts et les
éditions Vies parallèles (Bruxelles).
Zirlib est conventionné par Ministère de la Culture et de la Communication – Drac Centre-Val
de Loire, « porté par la Région Centre-Val de Loire » et soutenu par la ville d’Orléans.
Mohamed El Khatib est artiste associé au Théâtre de la Ville de Paris, au Centre dramatique
National de Tours · Théâtre Olympia et au TnB (Théâtre national de Bretagne).
Une performance documentaire du Collectif Zirlib
avec Fanny Catel, Daniel Kenigsberg
texte et conception Mohamed El Khatib
réalisation Fred Hocké, Mohamed El Khatib
assistanat de projet Coraline Cauchi
régie Olivier Berthel
Notre Faust, série diabolique en 5 épisodes
……………………….
Épisode 1 : Le lundi de Faust
Une opportunité se présente / une vieille photo réapparaît / une envie de danser / quelqu’un meurt
Épisode 2 : Le paradis n’avait qu’une porte
Un aquarium à Dubaï / des aubergines au parmesan / un placement intéressant / une voix
Épisode 3 : Il faut que personne ne l’aime
Un funérarium en province / un revenant / une homélie biscornue / un silence
Épisode 4 : Le goût des cendres
Une projection privée / un cas de conscience / un repas complet / une pommade efficace?
Épisode 5 : Normal, il chute !
Une belle journée / un hôpital bondé / un enfant / une boucle
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Une série diabolique en cinq épisodes, un feuilleton à la mode télévisée, autour de la figure de Faust, le savant qui a pactisé avec le diable, venu des tréfonds de la littérature populaire allemande et immortalisé par Goethe au début du XIXe siècle. En transposant ce personnage mythique au XXIe siècle, Robert Cantarella et son collectif d’auteurs et de comédiens réinterrogent le mythe en le confrontant aux enjeux de notre époque. L’amour, le sexe, l’argent se trouvent au coeur d’une enquête policière faite de révélations et de coups de théâtre qui tiennent en haleine les protagonistes de cette histoire fleuve.
L’alchimiste de Goethe devient un kinésithérapeute de talent qui soigne des patients parfois étranges – comme cet homme nommé Méphisto dont les omoplates semblent les séquelles d’ailes rognées – et qui supporte une famille avec père, femme, soeur et fils… Un homme de son temps qui soigne gratuitement tous les jeudis matins, entre sept et huit heures, les oubliés de ce monde en souvenir de son engagement de jeunesse dans l’ultra-gauche. Autour de lui, un univers loufoque ou ultraréaliste inventé par des auteurs virtuoses qui roulent en toute liberté, avec une fraîcheur décapante, alternant la mélancolie d’une jeunesse enfuie et la confrontation aux angoisses du jour.
Respectant les traditions du feuilleton, chaque épisode commence par un résumé de l’épisode précédent et se termine par une intrigue qui relance la curiosité dans l’attente de l’épisode suivant.Les acteurs ne reculent devant rien pour cultiver le suspense d’une histoire mystérieuse faite de rebondissements, parsemant d’indices une intrigue qui se construit au fil du temps.
France culture – Une saison au théâtre
Coproduction Cie R&C – Théâtre Ouvert
Avec le soutien de la Région Ile-de-France, du Ministère de la Culture et de la communication, de l’ONDA, de la DRAC Haute-Normandie dans le cadre de la résidence de la Cie R&C à la Scène Nationale Evreux-Louviers, de la Ménagerie de verre dans le cadre du Studiolab
De Stéphane Bouquet, Robert Cantarella, Nicolas Doutey, Liliane Giraudon, Noëlle Renaude
Mise en scène Robert Cantarella
Assistant à la mise en scène François-Xavier Rouyer
Scénographie Elodie Dauguet
Lumières Philippe Gladieux
Son Alexandre Meyer
Costumes Constance de Corbière
Musique générique Rebecca Meyer
Avec Agathe Bonitzer, Stéphane Bouquet, Robert Cantarella, Rodolphe Congé, Orphée de Corbière, Charlotte Clamens, Elodie Dauguet, Nicolas Doutey, Alice Dufour, Cécile Fisera, Sabine Macher, Nicolas Maury, Rebecca Meyer, Frédéric Moulin, Noëlle Renaude, François-Xavier Rouyer, Emilien Tessier, Gaëtan Vourc’h
et la participation d’Anne-Marie Fernier
Finir en beauté
À partir d’interviews, de courriels, de SMS, de documents administratifs et d’autres sources «réelles», Mohamed El Khatib (re-)construit seul en scène le récit d’un deuil, celui de la mort de la mère.
Une « fiction documentaire » autour de la question des écritures de l’intime, pour une exploration des modalités de dialogue à partir de la notion de « débris » : débris de tout ce qui restera de nous (« nous » étant ici une mère et un fils après un événement définitif comme la mort), débris de langue maternelle, débris de langue théâtrale, débris d’écriture…
NOTE D »INTENTION
Je développe un travail autour des écritures de l’intime et tente d’en explorer différents modes d’exposition anti-spectaculaires. Au cours de ma recherche, à l’origine intitulée Conversation, je devais interroger le passage de la langue maternelle (l’arabe) à la langue théâtrale, à partir d’entretiens réalisés avec ma mère.
Le 20 février 2012, son décès (suite à un cancer du foie) a bouleversé mes intentions.
Cet «accident» a court-circuité le travail théâtral jusqu’à faire se confondre vie et œuvre.
Intitulée Finir en beauté mais toujours centré sur la question des écritures de l’intime, la création qui découle de ce processus de recherche à L’L tente d’explorer les modalités de dialogue à partir de la notion de « débris » : débris d’une relation, d’une histoire, d’un paysage, de tout ce qui restera de nous (« nous » étant ici une mère et un fils après un événement définitif comme la mort) ; débris de langue maternelle, débris de langue théâtrale, débris d’écriture (à la fois comme contenu et comme principe d’organisation de l’acte d’écrire).
De même que je n’ai jamais pu dissocier mon écriture du plateau, je n’ai jamais pu éviter d’apporter le réel tant sur scène que dans mon travail d’auteur. Dans mon théâtre, le document est un atout, un outil, l’essence même de ce qui va faire écriture et représentations. C’est le cas avec Moi, Corinne Dadat, pièce où je fais participer réellement une femme de ménage rencontrée par hasard.
Ici, avec Finir en beauté, cette logique est poussée à son paroxysme puisque le matériau principal tient à un événement à la fois exceptionnel et banal, en tous cas universel et totalement privé : celui de la mort de ma mère.
Dès lors, j’ai reconstruit une sorte de journal écrit – en partie sur des carnets – à partir du 20 février 2012, jour de la mort de ma mère. A débuté alors un travail de mémoire, de deuil, qui s’attache à revisiter les lieux et le paysage après la bataille… Un travail en forme d’introspection mais surtout d’observation et de captation du réel afin de faire ressurgir des détails, des impressions, des souvenirs : il n’y a plus d’intermédiaires entre l’auteur, sa vie, son écriture et le spectateur. S’engage ainsi une conversation intime avec ma propre vie, mais aussi avec le médium théâtre lui-même : sans jamais avoir abordé jusqu’à présent frontalement l’autoportrait, ni m’être mis directement en scène, j’ai cette fois franchi le cap du plateau pour porter moi-même ce récit dans une dimension dès lors performative et singulière ; le temps d’une représentation, d’une communion pour partager avec un public cette parole fragile sur la question universelle du deuil. J’avais écrit dans mon premier texte, À l’abri de rien, que le monde se divise en deux parties égales, ceux qui ont perdu leur mère et ceux qui vont avoir mal de la perdre. Je partagerai cette expérience intime du deuil dont chacun pourra trouver un écho personnel.
Mohamed El Khatib
France culture – Les Nouvelles vagues
Production Zirlib
Coproduction Tandem Douai-Arras / Théâtre d’Arras ; montévidéo – créations contemporaines (Marseille) ; Théâtre de Vanves ; Centre Dramatique National Orléans/Loiret/Centre ; Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau.
Avec l’aide à la production de l’Association Beaumarchais – SACD, le soutien à la création du Festival actOral, et le soutien du Fonds de dotation Porosus.
Finir en beauté a bénéficié de l’aide à la création du CnT.
Zirlib est un collectif porté par la Région Centre.
Mohamed El Khatib est accompagné par L’L – lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création (Bruxelles).
Le texte est édité par L’L éditions
Texte et conception Mohamed El Khatib
Environnement visuel Fred Hocké
Environnement sonore Nicolas Jorio

A PARTÉ
mardi & mercredi à 19h
lundi, jeudi, vendredi & samedi 20h
relâche exceptionnelle mardi 2 avril
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 3 avril
………
Nicole est de retour dans la région.
Elle refait sa vie avec son nouvel amant. Chat.
Mais Stéphane, son mari dont elle est séparée depuis quelques mois, voit en ce retour l’occasion de la reconquérir.
Qu’est-on prêt à faire pour conserver sa famille ?
………
A PARTÉ ouvre de manière assumée sur plusieurs niveaux de lecture.
Il renvoie à la convention théâtrale, selon laquelle un acteur feint de se parler à lui-même en éclairant le public sur ses motivations intérieures.
Il indique la pesanteur des silences et des non-dits.
Les personnages principaux vivent dans leurs enfermements.
Ils s’expriment sous forme de monologues.
Leurs histoires chassés-croisées se jouxtent jusqu’à l’interférence.
Plusieurs thèmes sont abordés.
Le principal est celui de la solitude.
La solitude découlant de la séparation impossible d’êtres qui s’aiment : une femme et un homme, un fils et sa mère, une mère et son enfant.
Je me propose de mettre en scène ce texte dans un espace sobre où la lumière impose la rêverie face à une réalité trop crue.
Françoise Dô
………
Nicole
(Extrait)
« Ce soir est le grand soir mais déjà je trouve qu’il me dévore la bouche de façon étrange.
J’essaye de suivre sa mécanique.
Son corps est tendu de désir.
Mon corps est inerte, impassible sous ses doigts, impassible sous ses lèvres.
Je ne comprends pas. Je me concentre. Je vais bien finir par ressentir quelque chose.
Je caresse quand il caresse, j’enlace quand il enlace. Je suis sa mécanique. »
Stéphane
(extrait)
« Nicole n’a pas été heureuse dès le départ comme une future maman aurait dû l’être.
Je désirais éperdument notre petit j’étais le plus heureux des hommes.
Ce jour-là Nicole est enceinte de trois mois.
Attend.
Trois mois et un jour pour pouvoir aller chez maman et lui annoncer la bonne nouvelle.
Mais ce jour-là, elle n’attend pas dans le salon comme maman demande à chaque fois. »
Texte lauréat du Programme Écritures de la Cité Internationale Des Arts de Paris
La pièce est publiée dans la collection Tapuscrit / Théâtre Ouvert
Production Bleus et Ardoise
Compagnie en résidence à Tropiques Atrium-Scène Nationale de Martinique
Coproduction Tropiques Atrium – Scène Nationale de Martinique
Avec le soutien de la Direction des Affaires Culturelles de la Martinique, la Collectivité Territoriale de Martinique, Cité Internationale des Arts de Paris, Théâtre de Vanves, l’ONDA, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Remerciements à Paul Emond, Hassane Kassi Kouyaté, Stéphanie Loïk
Texte et mise en scène Françoise Dô
Avec Astrid Bayiha, Abdon Fortuné Koumbha
Création lumière Cyril Mulon
Création musicale Noss Dj
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Ronce-Rose
Ronce-Rose a 8 ans et confie tous les jours ses secrets dans un petit carnet soigneusement cadenassé. Elle vit avec Mâchefer, son probable père qui, avec son compère Bruce et son révolver à eau, s’occupent des banques, des stations-services et des bijouteries sur un large secteur. Ils se déplacent avec une voiture de fonction qui change tout le temps et Ronce-Rose ferme bien à clé derrière eux. Mais cette fois, leur retour se fait attendre… La fillette va mettre le pied dehors, flécher son chemin pour ne pas se perdre, croiser une voisine, la sorcière Scorbella, un unijambiste, des mésanges volant en escadrille…
Il m’est arrivé ce matin-là un petit miracle que je n’attendais plus. C’était un roman. Son titre déjà, à lui seul un bonbon poivré, m’avait saisi : « Ronce-Rose ». (…) Ce matin-là cependant je ne me suis pas levé pour autant, et pas même après avoir dévoré la 140 et dernière page, celle où Ronce-Rose comprend que Mâchefer ne va plus tarder à rentrer et que ce qu’elle a de mieux à faire, c’est de l’ attendre chez elle, de l’attendre sur sa chaise et sans bouger. J’ai donc fait comme elle, un long moment, afin de me remettre de cette lecture en apnée où tout avait basculé en moi, et ne me suis levé qu’après avoir pris cette décision de donner à entendre et à voir l’odyssée de cette gamine qui a pour nom Ronce-Rose.
J. Jouanneau
Production L’Eldorado, le Théâtre du Nord, Le Théâtre de Lorient
Avec le soutien de la DRAC Bretagne et du Conseil Départemental du Morbihan
Création au Théâtre du Nord le 7 novembre 2018
Le roman est édité aux éditions de Minuit
mise en scène Joël Jouanneau
lumières Thomas Cottereau
avec Anne Caillère
Comme la mer, mon amour
Après 15 ans de séparation, Abdellah retrouve Boutaïna par hasard dans les rues de Paris. Ils vont dans un café. Ils parlent. Abdellah veut absolument savoir pourquoi Boutaïna l’avait cruellement abandonné. Pourquoi elle a détruit l’amour-amitié entre eux. Il insiste, beaucoup. Boutaïna résiste, longtemps. Abdellah finit par trouver le moyen de l’obliger à parler, à s’expliquer: leur passion commune pour les films égyptiens.
Comme la mer, mon amour est une pièce sur l’inévitable retour des fantômes. La nécessaire confrontation radicale avec le passé. Et l’attente éternelle d’un miracle. D’une chanson.
Écrit, interprétée et mise en scène par Boutaïna El Fekkak et Abdellah Taïa
Une vie de Gérard en Occident
… une vie de Gérard en Occident parle de la France et des Français des années 60 à nos jours.
« Ça va Aman ? Je te fatigue pas trop, avec ma vie de Monsieur Tout le Monde ? Tu reprends une bière ? »
À Saint-Jean-des-Oies, une bourgade imaginaire de Vendée, c’est l’heure de l’apéritif chez Gérard Airaudeau. En veine de confidences, le voilà qui retrace son parcours d’ouvrier en milieu rural et d’autres histoires vécues par ses proches, voisins et collègues. Face à lui, Aman, un réfugié érythréen accueilli depuis peu, qui se demande jusqu’où vont le mener ces digressions tragicomiques…
Gérard Potier
Production Le Bazar Mythique
en partenariat avec la Ville des Sables d’Olonne, le Centre de Production des Paroles Contemporaines (l’Aire Libre & le festival Mythos), Le Moulin du Roc – Scène Nationale de Niort, Maison des Arts de Brioux sur Boutonne, la Ville de Cesson Sévigné, Ville de Liffré. Aide à la création Ville de La Roche-sur-Yon, le Conseil départemental de la Vendée, le Conseil Régional des Pays de la Loire.
Remerciements au Grand R, Scène Nationale de La Roche sur Yon, initiateur de la collecte des histoires qui serviront de support à l’écriture du roman, avec notamment l’accueil en résidence de François Beaune pendant 2 ans et l’accueil des premières lectures. & François Beaune.
Le texte est publié aux éditions Verticales
d’après le roman éponyme de François Beaune
Mise en scène Gérard Potier
Collaboration artistique Léna Paugam
avec Gérard Potier et Arnold Mensah
assistant de mise en scène Célio Betrancourt-Couaillet
création lumière Eric Seldubuisson
création sonore Marine Iger