Type de spectacle : Mise en voix
Un jour d’été que rien ne distinguait
L’enfance de Louise, dans les années 70 en France, est marquée par les difficultés financières de ses parents, leur peur de l’avenir, leur désarroi et leur tristesse, une forme de désolation qui contamine tout, jusqu’à la couleur des ciels. Face à cette réalité, Louise oppose une détermination forte : elle ne vivra pas la vie de ses parents. Elle ne sera ni pauvre ni triste ni résignée. Guidée par un attachement farouche à sa liberté, rebelle à toute forme de domination, Louise est à la recherche de ce qu’elle va devenir.
« La tristesse qui s’était emparée de notre famille n’épargnait rien ni personne. Aussi, j’ai dû inventer La fille. Avoir recours à ce subterfuge. Imaginer sa silhouette à mes côtés. Inventer une présence qui me consolait. Qui me protégeait de ce malheur dont je ne faisais pas le tour, dont il était impossible de faire le tour, de circonscrire, parce qu’il semblait avoir tout pris, tout envahi… »
Stéphanie Chaillou (autrice), et Emmanuelle Lafon (comédienne)
autour de Un jour d’été que rien ne distinguait
Texte publié chez Notabilia (2020)
Fanny vient tout juste d’avoir 55 ans et vit avec son conjoint Dorian une magnifique et inaltérable histoire d’amour. Le couple, qui habite dans une maison assez confortable, décide d’accueillir une locataire pour occuper une chambre inhabitée.
En ouvrant la porte à cette universitaire, étudiante en philosophie, ils seront confrontés à une jeunesse engagée, foncièrement différente d’eux. Et pour Fanny, cette rencontre déclenchera un désir absolu de redéfinir sa façon d’être au monde.
Production O’Brother Company
Coproduction (en cours) ACB de Bar-le-Duc
Résidences TAPS, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, MC93, La Comédie de Reims
Mise en voix Rémy Barché
avec Daniel Delabesse, Gisèle Torterolo, Elphège Kongombe
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
L’atelier québécois
Je nous ai inventé une fin. Il nous reste six mois. C’est le soleil. Il est en constante expansion. Il a toujours été destiné à devenir ce qu’on appelle une « géante rouge », un phénomène normal dans la vie d’une étoile qui se déroule habituellement sur quelques milliards d’années. Mais là, c’est maintenant et c’est inexplicable. Est-ce une tragédie ? Non, seulement le cours normal des choses.
Au long d’une résidence cet automne dans nos parages, l’auteur québécois Sébastien David mettra les derniers traits à un texte brillant-tout-neuf.
Lampes au front, une dizaine de jeunes actrices et acteurs entreront dans son atelier pour fouiller ses pages et y dénicher les pépites. Pour mener l’équipée : le metteur en scène français Thomas Quillardet, vaillant éclaireur des dramaturgies novatrices. Venez les voir à l’œuvre pour admirer les premières trames d’Une fin.
LE FILS EN VOITURE QUI REGARDE DROIT DEVANT
Je veux que chaque jour du reste de ma vie
Soit un film de Xavier Dolan
LA MÈRE EN VOITURE QUI PENSE AU PASSÉ
J’ai mis des condoms dans la boîte à gants
Résidence d’auteur organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Mise en voix Thomas Quillardet
avec les apprenti.e.s du Studio d’Asnières – ESCA
Clémentine Billy, Julia Cash, Juliette Malfray, Eugénie Pouillot, Théo Askolovitch, Steven Dagrou, Arthur Gomez, Soulaymane Rkiba, Ulysse Robin, Nino Rocher
C’est ma maison
Un certain Robert dont tout le monde parle, un être plutôt glissant, nocturne, invite une jeune fille dans sa maison, où vivent deux femmes dont l’existence a sombré depuis longtemps dans la torpeur et l’isolement. La maison, aux jeux d’ombres et recoins,
abrite les secrets d’une cohabitation impossible.
Dans le bar, autour d’un verre, les discussions sur Robert entre les clients et le barman vont bon train, alors que la serveuse, plus réservée, détient le souvenir d’un événement difficile à raconter. Dans une ambiance de polar ou de film noir, « C’est ma maison » met en place deux mondes, celui, public, de la société, et celui, intime de la famille, qui ont pour l ien le personnage de Robert.
Mise en voix par Simon Delétang
avec Daphné Biiga Nwanak, Mélody Pini, Ferdinand Regent, Yanis Skouta, Paul Fougere, Ysanis Padonou – élèves acteurs et actrices du Groupe 44 de l’École du TNS
Convulsions est le troisième volet d’une trilogie intitulée Face à la mort.
Il revisite un épisode de la « Tragédie des Atrides » où Atrée et Thyeste assassinent leur demi-frère ; torture, infanticide, adultère, vengeance, exil, chœur antique entonnant La mort est une fête… Tout est là pour une action qui se déplace d’un terrain de basket à un aéroport, destination America.
Mise en voix par Rémy Barché
avec Océane Cairaty, Romain Gneouchev, Romain Gillot Ragueneau, Elphège Kongombe Yamale, Claire Toubin – élèves acteurs et actrices de l’École du TNS
Par les routes
Par les routes est un poème routier. Un parcours deux à travers une partie de l’hexagone. Rien ne relie ces deux hommes si ce n’est cette seule information : ils viennent l’un et l’autre de perdre
leur mère. Ils quittent l’Ile-de-France, prennent des autoroutes, traversent des forêts, campent sur des aires de pique-nique, déjeunent à l’hôtel et croisent n certain nombre de personnes qui sont elles aussi en « mal de mère ». La perte de la mère comme
une convention du hasard serait le seul point d’aimantation de ces rencontres furtives.
Mise en voix Grégoire Strecker
Avec Julien Ziegler, Nastassja Tanner
De terre de honte et de pardon
Le jeune David, enfant, revisite son histoire. Il redonne voix aux souvenirs d’une vie familiale marquée par la violence et par le deuil et il évoque sa découverte des écritures, sacrées et profanes.
Dans son carnet, refuge salvateur, l’enfant écrit ou recopie des phrases. Les mots deviennent ainsi fondateurs de l’être en devenir et un dialogue se tisse entre les mythes bibliques et ce qu’il vit.
Construit par vagues, par boucles et par ellipses, De terre de honte et de pardon avance à la manière d’un psaume. Cette traversée d’un récit familial est aussi celle de l’héritage des Écritures.
à paraître en janvier 2018 aux Editions Espaces 34
avec Pierre-Félix Gravière
musique et création sonore Guillaume Léglise
La Traductrice
– Suzanne est morte, à l’angle de la rue Lecourbe et de la rue Cambronne.
– Je sais.
– C’est un drôle d’endroit pour mourir, non ?
Un homme reçoit un coup de téléphone, qui le somme de se rendre immédiatement à l’hôpital : sa femme vient de mourir, renversée par une moto.
Quelques mois plus tard, une question l’obsède : sa femme est morte à l’angle de la rue Lecourbe et de la rue Cambronne, en plein après-midi. Leur appartement, son travail, étaient à l’autre bout de Paris. Que pouvait-elle bien faire dans ce quartier ?
Mise en voix Marie Charlebois
avec Marie-Sohna Condé, Geoffrey Dahm, Jérémie Edery, Hiba El Aflahi, Marthe Fieschi, Émilie Incerti-Formentini, Hubert Lemire
Que nos vies (aient l’air d’un film parfait)
J’aimerais dire. Te dire à toi.
Ou t’écrire.
Tu n’es pas là et c’est toujours à toi que je parle.
Je t’écris depuis un endroit
D’une zone sensible aléatoire.
On y parle d’endroits
D’un théâtre des opérations à venir
De territoires aux contours mouvants
avec des frontières tracées à main levée
Un croquis de maisons, de soleil ou de nuages avec des chemins et des bonhommes
Un schéma technique très précis exécuté avec de très gros feutres.
Des personnages n’ont en commun qu’un territoire mouvant, où ils stationnent et se déplacent côte à côte. Un groupe d’artistes déboule dans ce paysage. Ils ont en poche la clef d’un lieu de travail en périphérie d’une petite ville, derrière un parking derrière un bowling. Ils racontent ces lieux qu’ils sillonnent. Ils témoignent des mutations, petits frottements ressentis au quotidien et qui un jour deviennent un changement palpable. Le paysage que l’on recompose, celui qui nous change, nous bloque. Et qui pourrait devenir la pièce qu’ils joueraient aujourd’hui.
Mise en voix Marie-Josée Bastien
avec Marie-Sohna Condé, Geoffrey Dahm, Jérémie Edery, Hiba El Aflahi, Marthe Fieschi, Émilie Incerti-Formentini, Hubert Lemire
Ce qui nous reste de ciel
À travers l’histoire de deux fratries, je m’interroge sur notre capacité de croyance. La croyance dans ce qu’on voit et qu’on est seul à croire. Seul à voir. Comment croit-on ? Comment est-on cru ? Quelle porosité entre la folie et la foi ? Je m’interroge sur notre faculté supposée à pouvoir affirmer le vrai et le faux. Sur nos nécessités de transcendance. Sur nos refus du réel et l’appel de l’invisible. Je crois qu’écrire cette pièce sur la croyance c’est finalement écrire sur le doute. Et donc sur l’amour.
Extrait
LOUIS.
Je t’ai réveillé cette nuit
Pour que dans la nuit
Toi et moi
Nous soyons les seuls à savoir
Je l’ai trouvée
Tu m’écoutes?
L’équation du monde
ANTOINE.
Quoi?
LOUIS.
L’équation du monde je regrette déjà de t’en avoir parlé tu ne comprends pas ce que ça veut dire
Mise en voix Sylvain Bélanger
avec Jean Edouard Bodziak, Marie-Sohna Condé, Geoffrey Dahm, Jérémie Edery, Hiba El Aflahi, Marthe Fieschi, Émilie Incerti-Formentini, Manon Kneusé, Hubert Lemire, Baptiste Relat