Festival Festival du Jamais Lu-Paris#3

John Doe ( I need a hero )

Vendredi 20 octobre à 20h

Un pavillon idéal / Un couple / Idéal /

un soir / Lui rentre du travail / Elle attend / a gardé le nourrisson /

la discussion dérape / dispute / rancœur / chacun rumine sa journée /

entre « baby blues » et « burn out » /

le lendemain matin à l’aube des gendarmes sonnent pour une perquisition…

C’est l’histoire d’un couple en crise, d’une traversée du désert….

C’est dans ce moment délicat que l’homme va faire imploser la routine en devenant sous le pseudonyme de John Doe lanceur d’alerte contre un cabinet d’audit et son implication dans des fraudes fiscales massives à travers les frontières. Quand le paradis n’est plus que « fiscal » c’est la descente aux enfers d’un couple… et peut-être l’occasion de se retrouver…

 

C’est donc l’autopsie d’un couple et d’un scandale mais aussi une réflexion sur cette société où l’homme ordinaire devient le dernier rempart contre des scandales financiers, éthiques, etc., au péril de sa vie de couple, familiale, professionnelle car s’impose à un moment donné l’arbitrage, le choix : dans quelle société voulons-nous vivre ? Et pourquoi l’homme ordinaire devient-il ce dernier rempart ? Qu’est-ce que cela révèle des maux de nos sociétés, de nos politiques, de nos démocraties…?

Mise en voix Geoffrey Gaquère

avec Baptiste Relat, Manon Kneusé, Marie-Sohna Condé, Jean-Édouard Bodziak, Hiba El Aflahi, Geoffrey Dahm

Durée : 1h10

Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime

Jeudi 28 septembre 2017 à 18h
Rapport d’enquête
Durée : 55 mn, le temps d’un cours au collège 
 
 
Un auteur nous livre son carnet de route après 3 jours d’immersion dans un collège, à la rencontre des élèves et des salariés de l’établissement.
Comment trouve-t-on sa place ? Comment l’aimerait-on ? Quelles similitudes entre la salle de classe et le «monde des adultes», dans un pays où la liberté s’effrite au nom de la sécurité, où l’ostracisme s’institutionnalise au nom de l’économie, où la solidarité semble vouloir s’écrire au passé ? Et si l’on avait le pouvoir de réécrire les règles du jeu ?
 
Le collège Gérard Philipe (Paris 18ème), classé REP (réseau d’éducation prioritaire), a accueilli Yann Verburgh, en mai 2016, sur le temps du Festival les Hauts Parleurs, pour 3 jours d’immersion. De la salle des profs au bureau de la proviseure, en passant par le réfectoire, le CDI et les casiers du gymnase, le recueil des rêves, des préoccupations et des témoignages des élèves et des salariés de l’établissement sur les questions de solidarité et d’exclusion, d’amour et de violence.

Carte blanche à l’auteur donnée par le collectif À Mots Découverts lors du Festival Les Hauts Parleurs #2, au Grand Parquet – en partenariat avec le collège Gérard Philipe (Paris 18ème) et avec le soutien du collectif La Bande à Léon

Avec le soutien de Théâtre Ouvert

Texte et jeu Yann Verburgh
 
 
Mise en scène Eugen Jebeleanu
 
Création sonore Rémi Billardon
Durée : 55 min
Studio 1

Ogres

du 22 septembre au 7 octobre 2017

Ogres propose un voyage au cœur de l’homophobie, aujourd’hui, dans le monde. Nous suivons comme un fil rouge, entre les différents cas traités, l’histoire de Benjamin, torturé et laissé pour mort dans un bois de Normandie. De la France à la Russie, de l’Ouganda à l’Iran, ce texte dresse un état des lieux d’une discrimination qui exclut socialement, qui tue directement ou indirectement, qui existe sous toutes sortes de formes, provoquant douleurs et souffrances. Au total 28 scènes, 14 destinations et 30 personnages, où se confrontent les points de vue des victimes, des agresseurs, des familles, des témoins.

Sceneweb

Sud-Ouest

Mon Tétras Lyre

Radio Campus -Pièces détachées

Production Compagnie des Ogres 

Coproduction FATP – Fédération d’Associations de Théâtre Populaire L’Étincelle-Théâtre de la ville de Rouen, Théâtre Ouvert 

Avec le soutien de l’aide à la création de l’Adami, de l’aide à la création de la Spedidam, d’Arcadi -Île-de-France, de la Chartreuse Cnes de Villeneuve lez Avignon, du Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis, du JTN – Jeune Théâtre National, de Confluences – lieu d’engagement artistique, de la Compania 28 et du Festival Temps d’Images de Cluj (Roumanie)

Cette oeuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre

Texte lauréat de l’Aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD, de l’Aide à la création du CnT – Centre national du Théâtre et de de l’Aide à la publication du CNL – Centre National du Livre 

Remerciements  Maison des Auteurs de la SACD, la Compagnie KonfisKé(e)

La pièce est publiée aux éditions Quartett

…………………….

HORS LES MURS

en partenariat avec l’Institut culturel roumain 

Lundi 2 octobre à 18h30 

Rencontre – débat autour du thème  Voyage au cœur de l’intolérance : faire surgir l’amour au milieu de la haine 

avec Mathieu Grizard, Eugen JebeleanuCaroline Marcilhac,  Mirella PatureauYann Verburgh 

Entrée libre 

mise en scène Eugen Jebeleanu

avec Gautier BoxebeldClémence LaboureauRadouan LeflahiUgo LéonardClaire Puygrenier

scénographie Velica Panduru
création sonore Rémi Billardon
création lumières Sébastien Lemarchand

Durée : 1h20

ALLER

BAPTISTE AMANN

Pologne/Varsovie

12 février 2018
au Teatr Dramatyczny
Mise en voix du premier volet de Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…) par Justyny Celedy
Avec Agnieszka Roszkowska, Mikołaj Chroboczek, Maciej Pesta, Maciej Wyczański
Traduction : Aleksandra Stelmach

Espagne/Barcelone

juillet 2018
Participation à la masterclass dirigée par Simon Stephens

France/Paris

23 mars – 14 avril
à Théâtre Ouvert
Mise en scène de La Truite par Rémy Barché

 

ALEXANDRA BADEA

Italie/ Roccelletta di Borgia

1er-7 février 2018
Résidence de travail autour d’Extrêmophile d’Alexandra Badea

Italie/ Castrovillari

juin 2018
au Festival Primavera dei Teatri
Sortie de résidence / mise en espace d’Extrêmophile par Saverio Tavano
Avec Emanuela Bianchi, Filippo Gessi, Andrea Naso
Traduction : Rossana Jemma

France/Paris

janvier 2018
à Théâtre ouvert
Résidence autour de Low Frequency Oscilations

mai 2018
à Théâtre Ouvert
Mise en espace de Low Frequency Oscilations

 

LUCIE DEPAUW

Italie/Milan

octobre 2017 & février 2018
à mare culturale urbano
Ateliers de danse menés par la chorégraphe Silvia Rampelli
à partir de Dancefloor memories de Lucie Depauw
Traduction : Benedetta Pettinelli

France/Paris

octobre 2017
à Théâtre Ouvert
Mise en voix de John Doe (I need a hero) par Geoffrey Gaquère

 

NATHALIE FILLION

Pologne/Varsovie

5 février 2018
au Teatr Dramatyczny
Mise en voix de Spirit par Aldona Figura
Avec Magdalena Czerwińska, Agata Góral, Martyna Kowalik, Katarzyna Pośpiech, Agnieszka Roszkowska, Łukasz Lewandowski, Kamil Szklany, Mateusz Weber.
Traduction : Aleksandra Stelmach

France/Paris

novembre 2017
à Théâtre Ouvert
Mise en scène de Plus grand que moi, solo anatomique de et par Nathalie Fillion

 

LANCELOT HAMELIN

Espagne/Barcelone

juillet 2018
à la Sala Beckett
MobPro1*
Thématique probable : l’immigration

 

AURORE JACOB

France/Paris

décembre 2017
à Théâtre Ouvert
Mise en espace d’ Alexandre Qui ?

décembre2017-mai2018
Atelier ALYCCE (Agir au Lycée pour la Culture et la Citoyenneté des Élèves) avec les élèves du lycée Edmond Rostand

février-mars 2018
Au TNS et à Théâtre Ouvert
Mise en espace de Sur/exposition

 

MAGALI MOUGEL

Italie/Rome

août-décembre 2017
au Liceo Aristofane di Roma
Atelier mené par Alessandra Cutolo autour de Lulu Projekt
Présentation au Teatro di Roma

 

PAULINE PEYRADE

Espagne/Barcelone

juillet 2018
à la Sala Beckett

 

GUILLAUME POIX

Royaume-Uni/Londres

25, 26 et 27 avril 2018
à GlassHill Studios
MobPro test* organisé par Creative Skillset
Rencontres confirmées : avec Rikki Beadle-Blair, Matthew Xia, Vicky Graham, Dennis Kelly

 

GÉRARD WATKINS

Pologne/Varsovie

19 mars 2018
au Teatr Dramatyczny [lien vers le bloc partenaires]
Mise en voix de Scènes de violences conjugales par Aldona Figura
Avec Zuzanna Grabowska, Paula Kinaszewska, Anna Szymańczyk, Sławomir Grzymkowski, Otar Saralidze, Sebastian Skoczeń, Marcin Sztabiński, Maciej Wyczański
Traduction : Aleksandra Stelmach

 

FOCUS A THEATRE OUVERT -


Lieu : Théâtre Ouvert -
Ville : Paris -
Le 24 11 2017 -
Photo : Christophe RAYNAUD DE LAGE

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Mardi 13 mars 2018

Beyond Borders?
Ouverture sur les dramaturgies contemporaines européennes

octobre-décembre 2017
Atelier mené par Isabelle Mouchard
avec des élèves du Lycée Professionnel Edmond Rostand (Paris 18e) et du Lycée Racine (Paris 8e)

Les élèves ont exploré pendant trois mois l’écriture de deux jeunes auteurs Elise Wilk (Avions en Papier) et Baptiste Amann (Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…)) afin de leur donner le goût de la parole au présent, de l’écoute, d’accepter sa singularité au sein d’un groupe.

Ces deux pièces traitent en toile de fond de notre difficulté à vivre ensemble, à accepter nos différences, à dépasser nos préjugés à l’école et au sein d’une fratrie. Elles interrogent l’impact que peut avoir l’environnement dans lequel nous vivons sur nos personnalités et nos rapports au monde.

Rencontre avec l’autrice roumaine Elise Wilk le 24 novembre 2017 avant la présentation de Avions en papier.

Rencontre à Rome

8 novembre 2017

Les auteurs italiens sélectionnés :

Francesca Garolla, Emanuele Aldrovandi, Davide Carnevali, Roberto Scarpetti, Industria indipendente (Erika Galli e Martina Galli), Fabrizio Sinisi, Livia Ferracchiati, Valentina Diana

au Teatro Argentina – Teatro di Roma

vendredi 25 mai 2018 à 19h

Nicole est de retour dans la région.
Elle refait sa vie avec son nouvel amant, Chat.
Mais Stéphane, son mari dont elle est séparée depuis quelques mois, voit en ce retour l’occasion de la reconquérir. Il commence à la suivre à son insu.
Qu’est-on prêt à faire pour conserver sa famille ?

…………………………………….

Ce soir est le grand soir mais déjà je trouve qu’il me dévore la bouche de façon étrange.

J’essaye de suivre sa mécanique.
Son corps est tendu de désir.
Mon corps est inerte, impassible sous ses doigts, impassible sous ses lèvres.

Je ne comprends pas. Je me concentre. Je vais bien finir par ressentir quelque chose.
Je caresse quand il caresse, j’enlace quand il enlace. Je suis sa mécanique.

Françoise Dô, A Parté

Production Compagnie Bleus et Ardoise
Coproduction Tropiques Atrium scène Nationale
Avec le soutien de la Direction des Affaires Culturelles de Martinique

Avec le soutien du théâtre de Vanves

Ce texte est lauréat du programme Ecritures de la Cité Internationale des Arts de Paris

La compagnie Bleus et Ardoise est en résidence de création à Tropiques Atrium Scène Nationale.

La sortie de création aura lieu en janvier 2019 dans le cadre du festival des petites formes.

mise en voix par l’autrice

avec Françoise Dô, Nelson-Rafaell Madel

Durée : 45 min
Petite Salle
Samedi 26 mai à 20h30
« Un » qui veut traverser est un héros sans identité précise. Il se définit juste par cette volonté de quitter son foyer. Il représente à lui seul la masse des migrants illégaux, d’où qu’ils partent. Sa nationalité importe peu, elle n’est jamais donnée. Il est d’un pays d’où il est interdit de partir. Il sera aussi bien ouvrier d’usine, géographe, journaliste. Au fil du récit, c’est comme s’il se démultipliait selon différentes trajectoires, comme s’il pouvait mourir et renaître. Ce texte est un récit choral où la narration est tissée dans les dialogues, sans que l’on puisse démêler tout ça en distinguant bien l’action de la parole. Si son sous-titre est « didascalie », c’est qu’il se définit avant tout comme la description d’un « geste » (un peu au sens épique) décrivant les actes et les circonstances dans lesquelles ces combats – sans arme mais bien mortels, ont lieu. Le nombre de corps nécessaire pour incarner la pièce est libre. Le soliloque est la solution la plus commode, elle revient à mettre en scène un « messager au présent », une sorte de conteur, incarnant et vivant chaque situation, étant à la fois l’observateur et l’observé. Mais il est clair aussi que la pièce appelle des voix multiples, sans que l’on puisse faire une distribution très stable. Ce texte laisse donc au metteur en scène sa part de dramaturgie.
Marc-Emmanuel Soriano

…………

EXTRAIT

Sur une plage il y en a un qui veut traverser, avec un autre qui ne veut pas le

faire traverser, non, sur la plage il y en a un qui doit traverser, avec un autre qui ne

devrait pas le faire traverser, non, sur la plage devant une barque qui clapote, il y

en a un qui ne peut que traverser, avec un autre qui ne peut que le faire traverser,

puisque la barque est à lui, apparemment, donc, d’un côté il y en a un qui pense

qu’il doit absolument traverser et de l’autre, un qui sait qu’il ne faut pas traverser,

non, regardant la barque, il y en a un qui croit qu’il va enfin traverser ce soir la

baie, et un autre qui sait qu’il y a peu de chance que ça arrive, à cause des courants,

à cause des tempêtes, à cause des garde-côtes, donc, un qui n’a pas le choix

de ne pas traverser, avec un autre qui n’a pas le choix de ne pas louer sa barque,

tant le désir de traverser est dévastateur, donc un qui va traverser, avec un autre

qui va lui faire croire qu’il va traverser

non, un qui donne tout ce qu’il a pour traverser avec un autre qui est obligé de

le faire traverser, non, un qui a décidé depuis longtemps qu’il ferait la traversée,

avec un autre qui lui demande s’il est sûr de vouloir partir, non, un qui s’approche

de la barque avec l’autre dedans qui rapièce son filet et qui sait très bien au premier

regard ce que vient faire là ce rôdeur, réserver une place pour une traversée la

nuit, encore un pense-t-il, mais il n’y a plus de place, il le lui dit à peine a-t-il posé

sa main fébrile sur la rame qui dépasse à l’avant de la pirogue

Mise en voix

par et avec Stanislas Nordey

Durée : 1h
Festival ZOOM à Théâtre Ouvert - Z.T.O#4

L.F.O. [low frequencies oscillations]

les 29 et 30 mai 2018 à 20h30

On vit dans l’ère du témoin, en pleine tempête médiatique. On se nourrit de témoignages. Mais qu’est-ce qui reste d’un témoignage ? Qui nous le transmet et qu’est-ce qui se perd dans ce processus de transmission ? Qu’est-ce qui a une valeur dans un témoignage : l’information ou l’émotion qu’il produit ? L’exactitude du récit ou l’authenticité de la source ? La sincérité ou la mise en scène ?

LFO (Low-frequency oscillation) est un générateur d’oscillation très basse fréquence, utilisé en musique pour commander des modulations lentes et périodiques sur un signal sonore. On se sert du principe de ce dispositif pour construire un flux d’écriture en direct en réaction immédiate à l’actualité du moment de la performance.

Ce dispositif est composé de trois artistes : une autrice (Alexandra Badea) qui écrit des textes en direct, un compositeur (Nihil Bordures) qui le transforme en matière sonore et le transmet plus loin à un acteur performeur (Thierry Raynaud) qui l’incarne sur le plateau. Un trio, un réseau, un téléphone arabe…

Pendant des mois on a constitué une base de données de textes théoriques liés à ce sujet, d’extraits de documentaires, de reportages et des monologues intérieurs. Pendant le temps de la performance en plus des textes écrits en live on puisera dans cette base pour créer une écriture immédiate. L’acteur-performeur Thierry Raynaud a la liberté totale du choix des textes et de leur durée, même dans les morceaux écrits en direct c’est lui qui décide ce qu’il restitue et ce qu’il efface. Cette partition évolue différemment chaque soir en fonction de son état d’esprit, de sa sensibilité et du moment présent.

avec Alexandra Badea, Nihil Bordures, Thierry Raynaud

Durée : 1h
Samedi 26 mai à 19h

Qui sont celles et ceux qui aident les réfugié·e·s et les sans-papiers ? Qui sont celles et ceux qui empêchent les expulsions, offrent de la protection, voire aident les migrant·e·s à traverser une frontière lorsqu’il n’y a plus d’autres solutions ?

Dans cette pièce documentaire, les témoignages présentés sont le fruit d’entretiens menés en Suisse, en Autriche et en Allemagne, avec des personnes déjà accusées d’assistance à l’immigration clandestine ou qui pourraient faire l’objet d’accusations si leurs activités venaient à être découvertes. Les récits de résistances d’hier et d’aujourd’hui s’entrecroisent, jalonnés par des textes de lois concernant l’aide aux migrant·e.s.

Cette pièce est lauréate de la sélection allemande d’Eurodram 2016

avec le soutien de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union européenne

Maxi Obexer est représentée par L’Arche, agent littéraire

Pièce de Maxi Obexer

collaboration artistique et dramaturgique Lars Studer
traduit de l’allemand par Charlotte Bomy et Katharina Stalder

mise en voix Marceau Deschamps-Ségura

avec Anissa Daaou, Eva Chico, Marceau Deschamps-Ségura, Marion Feugère, Lucie Grunstein, Alexiane Torres

Durée : 1h
Petite Salle