Vendredi 25 mai 2018 à 20h30

« À GENOUX ! LES BRAS EN L’AIR ! ACCROUPI ! EN TORSION LATÉRALE ! CHAUD DEVANT, CHAUD ! À GENOUX ! LES BRAS EN L’AIR ! ACCROUPI ! EN TORSION LATÉRALE ! EXÉCUTION ! CHAUD DEVANT, CHAUD ! LE SERVEUR EXÉCUTE LES ORDRES DU CHEF DE RANG, LEQUEL EXÉCUTE LES ORDRES DU MAÎTRE D’HÔTEL. CHAUD DEVANT, CHAUD ! PRÉPARER LES TABLES ! DRESSER LE COUVERT ! INSTALLER LES CLIENTS ! À GENOUX ! CHAUD DEVANT, CHAUD ! »
Sonia Chiambretto, Supervision

Le texte de Sonia Chiambretto, Supervision, fait entendre les voix d’une population invisible, œuvrant dans l’hôtellerie et la restauration. Femmes de chambre, serveurs, barmen, ou cuisiniers, tous sont au service du client, dans un univers hiérarchisé, dur, sinon violent parfois. Employés le plus souvent sans visage, ils prennent ici corps et langue, le temps d’une déambulation dans un hôtel 5 étoiles, déambulation qui nous conduit de l’autre côté du miroir. Quand j’ai lu Supervision, j’ai été séduite aussi bien par son architecture ouvrant les espaces que par sa langue épurée, à l’os. Sonia Chiambretto s’est appuyée sur des entretiens anonymes, réalisés par une sociologue, Sylvie Monchatre, pour écrire ce texte qui relève d’une approche poétique et néanmoins fabrique du réel à son tour. Un réel qui nous propulse du côté du vivant.

Anne Théron

Production Université de Strasbourg dans le cadre d’un projet IdEx « Université et Cité »

Création dans le cadre de L’autre saison du TNS en février 2018

Êtes-vous qualifié pour servir ? de Sylvie Monchatr (Éd. La dispute Coll. Le Genre du monde) / 2010

d’après une enquête de Sylvie Monchatre

mise en espace Anne Théron

régie lumières Alex Ratz

avec Frédéric Fisbach, Julie Moreau, Adrien Serre

Durée : 55 min
Festival HORS LES MURS - le TNS invite Théâtre Ouvert

La Fusillade sur une plage d’Allemagne (Éd. Tapuscrit)

du 14 au 23 février 2018

Cinq personnes sont réunies autour d’une fosse, creusée dans une clairière. Elles n’expliquent pas les raisons de leur présence mais se lancent dans des récits, des histoires où il est question de guerre et de terreur. Peu à peu elles forment un réseau fictionnel, tissent une « toile » qui prend l’imaginaire au piège. Toutes ces histoires convergent vers la figure d’un adolescent, figure fantasmatique aux contours flous, aux motivations inexpliquées, potentiellement dangereux. Qui est-il vraiment ? Est-ce un jeu ? Un jeu qui les confronte à une terrible réalité et renvoie chacun à ses réactions face à des menaces réelles ou imaginaires…

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LA PRESSE EN PARLE

Cela peut paraître très abstrait mais le spectacle ne l’est pas, loin de là, entre la matérialité de la terre, les images de la forêt et la présence presque opaque des comédiens. Christine Friedel, Théâtre du blog

Un pari surprenant, tenu avec rigueur grâce au bel engagement des comédiens entièrement dévolus à leur vision de cauchemar. Véronique Hotte, hottello

La fiction est incertaine ? On s’en réjouit. Ce qui compte est ici l’émergence d’une langue autre, neuve, que Marc Lainé restitue avec un humour salutaire. Joëlle Gayot, Télérama , TT

Une écriture nouvelle en quête d’autres récits, d’autres formes caressant le poil du mystère. Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart

Marc Lainé profite des frontières brouillées entre imaginaire et réalité pour entretenir un climat anxiogène. Cette atmosphère de terreur tient à la performance des cinq comédiens.
Quand leurs visages expriment des rictus sardoniques et leur attitude corporelle un étrange détachement, leurs yeux transpirent l’inquiétude. Vincent Bouquet, Les Echos

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EXTRAIT

« Jusqu’au silence – le vrai silence, idéal.
La tranquillité effrayante d’une forêt au milieu de nulle part. De l’été – et c’est peut-être ça le plus rageant, non, ce qui cadre le moins avec ce qui va suivre : que le soleil brille à ce point, imperturbable. C’est peut-être ce qui cadre le moins : mourir en plein soleil, se faire tuer au beau milieu de l’été, alors que ceux de son âge prennent d’assaut les plongeoirs des piscines à ciel ouvert pour exécuter des séries de sauts de l’ange terriblement précis. »

— Extrait de « La Fusillade sur une plage d’Allemagne » de Simon Diard (Éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert, page 30)

mise en scène et scénographie Marc Lainé
lumières Nicolas Marie
vidéo Vincent Griffaut

avec Ulysse Bosshard, Cécile Fišera, Jonathan Genet, Mathieu Genet, Olivier Werner

Durée : 1h

Conférence de lancement du projet à Rome

Festival ZOOM à Théâtre Ouvert - Z.T.O#4

SAINT-FELIX, enquête sur un hameau français

Lundi 28 mai 2018 à 20h30

De l’enquête documentaire à l’irruption de présences fantastiques, Saint-Félix raconte l’histoire d’un petit village à la beauté hypnotique, en pleine mutation.

Saint-Félix naît d’une enquête menée dans un hameau du même nom, quelque part en France. La compagnie Babel a rencontré et interrogé ses vingt habitants, portant son attention sur les transformations du monde moderne par le prisme d’une petite localité. Les paroles de ces habitants (simples, lucides et violentes parfois), traversées par des questionnements liés à la nature, la mondialisation, la production de masse, l’identité ou l’appartenance, font grincer l’apparente sérénité des lieux.

Comment vit-on à Saint-Félix ? Et comment raconter le hameau sur un plateau de théâtre : représenter ses paysages, donner à voir et à entendre ses habitants ?

Sur scène, quatre comédiens se lancent dans la reconstitution de la vie du village. Saint-Félix devient un endroit semi-réel et semi-imaginaire, miroir des tensions du monde et lieu d’irruption de présences incongrues et fantastiques. Des personnages, parfois drôles et excessifs, voient le jour (les Doyens, l’Interviewer, l’Américain, la Femme du Sud, les Bios…) et le fantôme d’une jeune femme morte au village vient peu à peu hanter tous les esprits.

Entre documentaire et fiction, conte et enquête, de l’illusion du diorama au théâtre de marionnettes, Saint-Félix interroge un monde qui disparait mais aussi les fantasmes du regard citadin devant ce « paradis perdu ».

Production Compagnie Babel-Elise Chatauret

Coproduction Mc2 Grenoble ; Festival théâtral du Val d’Oise ; Le POC – Alfortville.

Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture.

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.

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La Compagnie Babel est en résidence artistique au Théâtre Roger Barat d’Herblay, avec le soutien de la Ville d’Herblay, de la DRAC Ile-de-France, du Conseil général du Val d’Oise et du Festival du Val d’Oise.

Action financée par la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle.

La création aura lieu le 4 décembre 2018 à L’apostrophe- Scène nationale Cergy-Pontoise & Val d’Oise dans le cadre du Festival théâtral du Val d’Oise

mise en voix par Élise Chatauret

dramaturgie et collaboration artistique Thomas Pondevie

avec Justine Bachelet, Solenne Keravis, Emmanuel Matte, Charles Zévaco

création sonore Lucas Lelièvre

Durée : 1h30
les 23 et 24 mai 2018 à 20h30

L’équipe artistique, l’auteur et sa traductrice ont mené durant 15 jours à Théâtre Ouvert une résidence dramaturgique pour expérimenter cette pièce et ses possibles résolutions scéniques dans le cadre d’une session de l’ÉPAT (École pratique des Auteurs de Théâtre).

Un Fils revient chez les siens, au sein de cette famille dont il s’est éloigné, entre une Mère (ou une Grand-Mère) envahissante, un Frère cadet qui souffre et un Père dont on ignore tout. De la simple visite jusqu’au dîner de famille, l’écriture pénètre les pensées parallèles et explore les non-dits de chacun. Que sait-on de nos proches ? Et les autres, ceux qui ne font pas partie de la famille, quelle est leur place ? A travers des dialogues imprégnés d’un humour acerbe, Pier Lorenzo Pisano nous amène à penser et peser le chantage de l’amour.

Tommy Milliot

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EXTRAIT

Mère : Tu sais, hier j’ai acheté un grand délice au citron à la pâtisserie, la pâtisserie en bas de la maison, j’ai fait la queue et pendant ce temps je le regardais derrière la vitre, je l’avais déjà repéré, tout blanc, crémeux, je le regardais, et la queue avançait, et les numéros des clients défilaient, moi je n’ai pas pris mon ticket numéroté tout de suite, je ne me rappelais pas qu’il fallait prendre un ticket pour la file d’attente, et alors une dame m’est passée devant, une petite vieille, et la file avançait, et je regardais le gâteau, et au dernier moment, pile au dernier moment la dame devant moi, celle qui était entrée après mais avait pris un ticket, a acheté ce gâteau-là, le délice, et je l’ai vu pendant qu’on l’emballait, mon gâteau, celui que moi je voulais, et ils ont mis un nœud rouge dessus, si énorme, si vulgaire, comme si c’était pour un anniversaire, et elle est partie avec, et j’entendais ses talons claquer le sol, des talons à soixante-dix ans, et le tintement, celui de la clochette à l’entrée, tu te rappelais toi qu’il y avait une clochette dans la pâtisserie en bas de la maison ? 
J’en ai pris un autre, celui à côté, le même, exactement le même, je ne pourrais pas dire qu’il était moins beau, il n’y avait pas de différence, mais… mais ce n’était pas le mien, tu comprends, ce n’était pas celui que j’avais choisi, et ils l’ont emballé, et ils l’ont enveloppé dans du papier, mais sans nœud parce que franchement c’est d’un mauvais goût le nœud, et je suis sortie, j’ai fait du bruit avec la clochette, et peut-être bien que moi aussi j’ai choisi le gâteau de quelqu’un d’autre, parce qu’ils ne m’ont pas laissé prendre le mien, va savoir où il a atterri le mien, quelqu’un a emporté un petit morceau de moi, ce petit, tout petit morceau qui était sur ce gâteau, ils l’ont emporté et ils l’ont mangé, pour l’anniversaire d’un neveu bien gras ou… va savoir.
 Bref, je t’ai mis une part de côté, il est très sucré, c’est une bonne pâtisserie celle en bas de la maison, ils se sont agrandis, on dirait une de celles qu’on voit dans les films…

Cette pièce a reçu le Prix Riccione – Pier Vittorio Tondelli 2017

Production Théâtre Ouvert
avec le soutien de la Région Île-de-France, de la Maison Antoine Vitez, de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union européenne, du projet movin’up spettacolo – performing arts 2017

MOVIN’UP PERFORMINGARTS 2017
By Ministry of Cultural Heritage and Activities and Tourism (MiBACT) – General Directorate for Performing Arts and GAI association for the Circuit of the Young Italian Artists

Pièce de Pier Lorenzo Pisano

traduit de l’italien par Federica Martucci

mise en espace de Tommy Milliot

avec Matthias Hejnar, Caroline Menon-Bertheux, Miglen Mirtchev, Adrien Serre, Agnès Sourdillon

Durée :
Festival ZOOM à Théâtre Ouvert - Z.T.O#4

Histoire de la littérature récente, Tome II

lundi 28 mai 2018 à 19h

Le tome I d’Histoire de la littérature récente tenait tout à la fois de l’essai, de l’enquête, du récit, forme hétérogène dans laquelle se mêlent, sur un mode léger et digressif, anecdotes, petites scènes romanesques et développements plus spéculatifs. Il s’agissait d’explorer l’idée reçue que la littérature disparaîtrait.

Le tome II explore un autre lieu commun récent : la littérature doit urgemment devenir un miroir du réel. C’est une injonction que l’on ne peut balayer d’un revers de main. Le narrateur décide de rendre sa tour d’ivoire transparente. Ce livre déchiffre les contradictions autour de cette affaire en utilisant la même méthode d’exploration zigzagante. Il peut aussi se lire comme un traité pratique de lecture et d’écriture, comme il est annoncé au dos du livre : cinq techniques pour réaliser un livre.

On veut les démêlés intégralement et dans le détail, une histoire qui nous redonne en relief les malentendus successifs et lumineux par lesquels passe toute personne à des moments X d’une société Y. On veut savoir à quoi ressemblent les idées en chair et en os ; quelle physionomie ont les dates de toutes les histoires, éprouver très vite la densité des sensations de quelqu’un en intégrale – ce qui nous donne à peu près F D (x) = f (x). On aimerait poser un point sur une carte, latitude, longitude ; suivre le cours en zigzag de notre volonté de savoir. On doit donc être à ras de terre et propulsé dans le ciel alternativement.

par Ludovic Lagarde

avec Laurent Poitrenaux

Durée :
Petite Salle

SE RENCONTRER

21 septembre 2017

LANCEMENT DU PROJET
Rome / juin 2017
au Ministère de la culture

PARIS / septembre 2017
à la SACD
Les auteurs français : Baptiste Amann, Alexandra Badea, Lucie Depauw, Nathalie Fillion, Lancelot Hamelin, Aurore Jacob, Magali Mougel, Pauline Peyrade, Guillaume Poix, Gérard Watkins

BARCELONE / octobre 2017
à la Sala Beckett – Obrador Internacional de Dramatúrgia
Les auteurs catalans : Marc Artigau, Carles Batlle, Clàudia Cedó, Guillem Clua, Ferran Joanmiquel, Josep Maria Miró, Esteve Soler, Victoria Szpunberg, Helena Tornero, Joan Yago

ROME / novembre 2017
au Teatro Argentina – Teatro di Roma
Les auteurs italiens : Francesca Garolla, Emanuele Aldrovandi, Davide Carnevali, Roberto Scarpetti, Industria indipendente (Erika Galli e Martina Galli), Fabrizio Sinisi, Livia Ferracchiati, Valentina Diana

VARSOVIE / novembre 2017
au Teatr Dramatyczny M.St. Warszawy
Les auteurs polonais : Elzbieta Chowaniec, Dana Lukasinska, Tomasz Man, Radoslaw Paczocha, Artur Palyga, Pilarski Przemyslaw, Malgorzata Sikorska-Miszczuk, Sandra Szwarc, Anna Wakulic, Maria Wojtyszko

BUCAREST / décembre 2017
au Teatrul Odeon
Les auteurs roumains :Alexa Bacanu, Bogdan Georgescu, Olga Macrinici, Mihaela Michailov, Alexandra Pazgu, Radu Popescu, Gabriel Sandu, Csaba Szekely, Elena Vladareanu, Elise Wilk

BERLIN / janvier 2018
à l’ Interkulturelles Theaterzentrum Berlin e.V
Les auteurs allemands : Katja Brunner, Werner Fritsch, Kai Grehn, Claudius Lünstedt, Jakob Nolte, Bonn Park, Kevin Rittberger, Katharina Schlender, Anne Jelena Schulte, Felicia Zeller

VIENNE / janvier 2018
au théâtre WERK X organisé par le Wiener Wortstaetten

Les auteurs autrichiens : Muhammet Ali Bas, Thomas Köck, Azar Mortazavi, Maxi Obexer, Thomas Perle, Volker Schmidt, Gerhild Steinbuch, Bernhard Studlar, Miroslava Svolikova, Robert Woelfl

PRAGUE / février 2018
Au département de musique et de danse de la faculté de Prague organisé par le Theatre Letí

Les auteurs tchèques : Tomáš Dianiška, David Drábek, Petr Kolečko, David Košťák, Lenka Lagronová, Vít Peřina, Kateřina Rudčenková, Jaroslav Rudiš, Roman Sikora, Petr Zelenka

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MOBPRO

Qu’est-ce que c’est ?

Le MobPro, ou Mobility Program, est un des modes d’actions spécifiques à Fabulamundi. C’est un programme de rencontres et de circulation des auteurs.

Chaque pays partenaire est représenté à travers un ou plusieurs auteurs lors des 8 MobPro qui auront lieu jusqu’en 2020.

Qu’est-ce qu’on y fait ?

Chaque pays organise un MobPro, c’est-à-dire trois journées de rencontres et de discussions. Des rencontres entre les auteurs, avec des professionnels, des discussions autour de « Beyond Borders » et de thématiques spécifiques, des réflexions autour du métier d’auteur.

Calendrier des Mob Pro

25, 26 et 27 avril 2018 : MobPro test à Londres, organisé par Creative Skillset.

Auteur français participant : Guillaume Poix.

18, 19 et 20 juillet 2018 : MobPro 1 à Barcelone, organisé par la Sala Beckett.

Auteur français participant :

Septembre 2018 : MobPro 2 à Rome, organisé par le festival Short Theatre.

Novembre 2018 : MobPro 3 à Prague, organisé par le Théâtre Letí.

Mai 2019 : MobPro4 à Berlin, organisé par ITZ

Juin 2019 : MobPro5, organisé par Wiener Wortstaetten

Été 2019 : MobPro6, organisé par Teatr Dramatyczny.

Août 2019 : MobPro7 à Pont-à-Mousson, organisé par La Mousson d’été

Novembre 2019 : MobPro8 à Targu Mures, organisé par l’Université des arts de Targu-Mures

La Truite

du vendredi 23 mars au samedi 14 avril

Un dimanche. Dans un petit village. Un couple, proche de l’âge de la retraite, qui vient de s’installer pour ouvrir une petite boulangerie bio.

Nouvelle maison. Nouvelle vie. Un dimanche, ils réunissent leurs trois filles et leur conjoint pour l’anniversaire du père. Mais il a surtout une annonce faire, importante, grave. L’aînée vient avec son conjoint, son bébé et la panoplie qui va avec, la cadette idem, la benjamine vient avec sa compagne.

La deuxième a aussi ramené une truite. Lacto-pesco-végétarienne, elle ne mangera pas la blanquette de veau. En fait, on va surtout parler de ça. Pourquoi elle ne ferait pas comme tout le monde ? Ça veut dire quoi «avoir des convictions?» Convaincue de quoi, au juste ? Est-il opportun d’affirmer ses convictions quand ça fait mal aux autres ?

La Truite est une pièce écrite pour les acteurs qui la jouent. Elle parle d’amour, de bouffe, de la famille, de la mort, d’amour, de générations, de valeurs universelles, de communautarismes, d’amour, d’aujourd’hui. Sa structure implacable, se compose de trois parties : entrée, plat, dessert.

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Avec La Truite, j’ai voulu parler de ceux qu’on ne remarque pas, à qui on ne s’intéresse jamais, rendus invisibles non par velléité politique comme on s’arrange des violents, des fous, des pauvres, mais tout simplement par omission, par manque d’intérêt. Ceux qui, de générations en générations pensent le monde, cherchent à le représenter ou se le représenter, mais en définitive ne le font jamais.

Baptiste Amann

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LA PRESSE EN PARLE

(…) Baptiste Amann précipite les tensions jusqu’à leur point ultime. Son texte, mis en scène avec subtilité, est plus convaincant quand il fouille l’anecdote pour en extraire l’acidité que lorsqu’il s’attarde du côté des généralités, comme le conflit générationnel. Mais ne mégotons pas. Ce n’est pas si souvent qu’on croise cette évidence : un auteur est là. Joëlle Gayot, Télérama, TT

(…) La Truite ne suit pas le chemin d’une énigme, elle traverse les courants des amours, conflits et enjeux d’une famille d’aujourd’hui dont les parents ont respiré dans leur jeunesse un air libertaire et l’ont légué en héritage à leurs filles, qui ne savent pas comment s’en dépatouiller. Histoire commune, direz-vous, souvent remise sur le métier du théâtre. Oui, mais le style fait la différence, et celui de Baptiste Amann impose sa teneur. Brigitte Salino, Le Monde (…)

La pièce, qui dure trois heures lesquelles passent comme l’éclair, décrit l’ordinaire parfois gai, parfois triste des familles d’aujourd’hui. On ne peut que louer la mise en scène de Rémy Barché qui, en s’attachant essentiellement au jeu des acteurs, rend la pièce attachante. Joshka Schidlow, Allegro Théâtre (…)

Entre monologues lyriques et échanges groupés qui témoignent d’une grande acuité sur la cellule familiale de notre époque, l’écriture affûtée de Baptiste Amann, à mi-chemin entre rire et gravité, croque sans caricature toutes les complexités des dynamiques familiales, à la fois cocon protecteur et piège sclérosant. Vincent Bouquet, Sceneweb

Coproduction La Comédie de Reims-CDN, Compagnie Moon Palace

Avec le soutien de Théâtre Ouvert–Centre National des Dramaturgies Contemporaines, de la Région Île-de-France, de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon-CNES, de l’ONDA , de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union européenne

Avec la participation du Jeune Théâtre National
Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques
D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

La Comédie de Reims et la compagnie Moon Palace remercient la compagnie MidiMinuit pour la mise à disposition de matériel.

Mise en scène Rémy Barché

Avec Suzanne Aubert, Marion Barché, Christine Brücher, Daniel Delabesse, Julien Masson, Thalia Otmanetelba, Samuel Réhault, Blanche Ripoche
et la voix de Baptiste Amann

Assistanat à la mise en scène Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie et costumes Salma Bordes
Lumière et régie générale Florent Jacob
Son Antoine Reibre
Régie plateau Mohamed Rezki

Durée : 3h20 (entracte compris)
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€