Festival Focus à Théâtre ouvert - F.T.O#4

Que faire des classes moyennes ?

Samedi 25 novembre 2017 à 19h

Au cas où ça intéresserait encore quelqu’un, en cherchant bien, j’ai trouvé une explication supplémentaire au fait que je parle de la classe moyenne plutôt que de la classe ouvrière, qui vient du fait que l’expression « classe ouvrière » n’excite plus grand monde, visiblement, alors qu’il y a foultitude de documentation récente disponible sur les classes moyennes, dont ce texte porte témoignage, foultitude suscitée en partie par la nécessité de redire chaque fois ce que pourrait bien être la classe moyenne, car personne ne le sait spontanément.

Le texte est publié aux éditions P.O.L

par Olivia Grandville

regards extérieurs Camille GrandvilleManuel Vallade 

Durée : 1h05
Petite Salle
Vendredi 24 novembre 2017 à 20h30

« Le témoignage d’un rêve européen »

Des histoires d’enfants abandonnés. Des histoires de collège. Des (premières) histoires d’amour. De la haine et de la violence à l’école. Du harcèlement. De l’injustice et de l’amitié. Des histoires de frontières et de générations. Des devoirs à faire. Des voyages à imaginer. Des rêves à attendre. Six jeunes roumains se livrent dans le texte d’Elise Wilk comme dans un journal intime. Six êtres humains qui essayent de comprendre le monde. Six adultes en devenir. Six voix de l’adolescence. Un « Éveil du printemps » contemporain et cru d’une Roumanie dans laquelle plus de cent mille enfants vivent seuls ou avec leurs grands-parents, oncles ou des membres de leur famille lointaine car leurs parents sont partis travailler en « Occident ». Une réflexion sur l’Europe d’aujourd’hui et les rapports de force entre individus, entre victimes et bourreaux. J’ai choisi de faire entendre ces voix en les associant à des films célèbres qui traitent du passage à l’âge adulte, comme les échos ou les monologues intérieurs des personnages de Billy Elliot ou de Elephant de Gus Van Sant, en passant par La Luna de Bertolucci ou Baccalauréat de Cristian Mungiu.

Eugen Jebeleanu

……

Trois garçons, trois filles, une année scolaire de septembre à juin. 

Miki, un nouvel élève, ne cesse d’être harcelé par deux de ses camarades de classe, Alex et Bobo. 

Le premier, l’idole des filles, se sépare de Lena pour sortir avec sa meilleure amie, Laura. Sur la dernière page de son cahier de mathématiques, Laura dresse des listes avec les noms des garçons qu’elle a embrassés et elle met une croix pour comptabiliser les jours depuis que ses parents sont partis travailler en Italie. 

Les parents d’Alex sont également partis, tout comme la mère de Miki. 

Bobo lui, voudrait que sa grand-mère ne meure jamais. 

Andra pense qu’elle est grosse et décide de ne plus sortir de chez elle. 

Lena tente d’échapper à l’amoureux de sa soeur… 

La pièce s’achève avec la fête de fin d’année. 

La nuit précédente, Miki a dérobé l’arme de service de son oncle. Il arrive à l’école habillé en noir, le pistolet de son oncle dans son sac à dos. Il monte dans la salle de classe, prêt à ouvrir la fenêtre et à tirer sur la cour qui dans quelques minutes sera remplie…

……….

Regard de la traductrice, Alexandra Lazarescou, sur le pièce 

Avions en papier est un texte coagulé autour de problèmes d’adolescents qui réagissent par un comportement confus, voire cruel. En cela, l’école devient un champ de bataille dont on survit. Ou pas. La pièce aborde ainsi un phénomène social qui semble sans remède : le harcèlement (physique, verbal et émotionnel) à l’école. En parallèle, chaque élève d’Avions en papier vit une histoire triste et douloureuse à l’endroit qu’il nomme « maison ». Les temps sont durs pour les parents mais encore plus pour les enfants qui ne peuvent profiter d’un cadre familial propice à l’épanouissement, qui vont à l’école sans amour et qui ne renoncent pourtant pas à le chercher. Le texte d’Elise Wilk aborde avec une sensibilité singulière les problèmes des jeunes à l’école et au sein de leurs familles. Par une construction intelligente qui permet d’entrer dans les pensées des personnages, Avions en papier explore d’une manière lucide et drôle le monde des adolescents à la recherche d’une place dans une société toujours plus dure et plus indifférente, où les parents, contraints de travailler à l’étranger, abandonnent leurs enfants. La violence et la cruauté qui traversent leurs relations cachent des traumatismes profonds, quand même les persécuteurs les plus endurcis espèrent encore qu’une merveille surgisse dans leurs vies. 

Avions en papier n’est pas une pièce sur les enfants dont les parents sont partis travailler à l’étranger. Ce sujet représente seulement l’arrière-plan du texte qui est en premier lieu une histoire sur l’adolescence en général. 

L’auteure ne se complaît jamais dans la noirceur. Elle écrit dans une langue subtile et légère malgré des personnages en souffrance, elle compose « à hauteur » des adolescents de 13 à 18 ans. Un texte entièrement dédié à ceux qui, après la séparation, se demandent comment vivre sans. 

La pièce d’Elise Wilk émeut par ce mélange paradoxal et parfaitement maîtrisé de fantaisie et de cruauté avec lequel elle évoque les problèmes des adolescents dans le contexte bien réel de la Roumanie contemporaine et parle avec force et subtilité des liens qui unissent des êtres confrontés à l’éloignement, à la perte de repères, au manque d’amour.

Fabulamundi Playwriting Europe

Cette pièce dans sa traduction française est présentée dans le cadre de «Fabulamundi. Playwriting Europe», projet de coopération mené de 2017 à 2020 entre théâtres, festivals et instituts culturels de toute l’Europe

Avec le soutien de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de de l’Union européenne

traduction Fanny Chartres et Alexandra Lazarescou

par Eugen Jebeleanu

avec Jules Bodin,  Lula Cotton Frapier, Yuming Hey,Marion Lambert, François PraudLou Valentini

création et régie son Rémi Billardon

Durée : 1H05
Vendredi 24 novembre 2017 à 19h

À partir d’un montage d’extraits de Chroniques des invisibles, cette lecture musicale revient sur la rencontre improbable entre deux univers – celui du théâtre et de ses feux, celui de la clandestinité et du combat pour sortir de l’ombre – et sur le parcours initiatique commun qui en a découlé. Parfois vocale, parfois synthétique, la voix musicale dialogue avec celle de de l’autrice et celle de la comédienne. Elle se fond dans le récit ou le bouscule, matière entre les lignes, bulle de souvenir où se donnent à entendre les invisibles. C’est une lecture poétique et musicale sur les porosités de notre époque, les questionnements qu’elle précipite, la conversion du regard qu’elle exige plus que jamais de nous. L’occasion de questionner poétiquement les politiques d’hospitalité de notre société. 

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Ils sont les invisibles, ceux que l’administration ne veut pas voir, ceux qu’on parque ou qu’on chasse, ceux qui se lèvent tôt et qui rentrent tard, qui habitent des campements ou des squats insalubres. Ils vivent ici. Ils travaillent ici. Mais ils sont privés d’espace public, évitent les lieux où sont les Blancs et ne fréquentent pas les cafés, les parcs, les cinémas ou les théâtres, par peur des rafles et des contrôles. Parce qu’ils sont sans papiers et sans toit, ils sont sans voix et sans visage.

Ils habitent une ville qui double les coutures de celle que d’autres arpentent au grand jour, librement.

En mai 2015, huit d’entre eux ont pris le risque de venir en pleine lumière. Eux, ce sont les « quatre-vingts d’Auber », les habitants d’un squat situé au 81, avenue Victor-Hugo, à Aubervilliers. C’était leur adresse, c’est devenu un spectacle et l’histoire d’une lutte pour la régularisation.

Récit littéraire et enquête anthropologique, Chronique des invisibles raconte cette aventure depuis les premières inquiétudes jusqu’à l’étrange vertige du succès. Il fait le récit de cette création et de cette lutte de deux années qui les aura conduits du squat au Festival d’Avignon.

Le texte est publié aux éditions Le passager clandestin 

de et par Barbara Métais-Chastanier
création musicale Sarah Métais-Chastanier
avec Julie MoulierSarah Métais-Chastanier

Durée : 40 min
Petite Salle
Festival Focus à Théâtre ouvert - F.T.O#4

Plus grand que moi, solo anatomique

Jeudi 23 novembre 2017 à 20h30

Plus grand que moi est un tableau impressionniste de notre époque à travers le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui, Cassandre Archambault, qui interroge sa place dans le monde, ce qu’elle a d’unique et ce qui la relie aux autres. Dans une performance aussi physique que verbale, elle met en scène les multiples dimensions de notre existence, du loufoque au tragique. À travers la géographie de son propre corps qu’elle mesure sous nos yeux, ce sont nos petitesses et nos grandeurs quotidiennes qu’elle explore, nos aspirations, notre quête de sens.

Plus grand que moi est un questionnement existentiel joyeux sur le déterminisme et sur le libre

arbitre, sur le mot Liberté à l’échelle d’une vie. Entre destin individuel et horizon collectif, c’est une prise de mesure de la tension qui agite chacun. C’est un pied de nez à notre époque anxiogène et grimaçante, un pacte imaginaire passé avec les spectateurs pour affronter ensemble le fracas du monde. C’est aussi un voyage entre rêve et réalité, une parole impertinente sur l’émerveillement d’être au monde, tout pourri qu’il soit.

……….

EXTRAITS 

Je m’appelle Cassandre Archambault. Je trouve que la vie est belle, je dois être dingue. Je suis dingue ? J’ai le droit de dire que la vie est belle ? A qui ? J’ai le droit de dire ça à notre époque ?

..

Je m’appelle Cassandre Archambault et si j’étends les bras et que je regarde autour — tout est plus grand que moi.

..

Je m’appelle Cassandre Archambault et je vis dans une ville où le mètre carré vaut minimum dix-mille euros.

Production Théâtre de l’Union-Centre Dramatique National du Limousin, Théâtre du Baldaquin
avec le soutien de La Chartreuse de Villeneuve Lez Avignon, CNES, de Faits & Gestes (accueil-studio au Foyer de Marminiac).

Projet bénéficiant du dispositif d’aide à la coproduction de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Avec le soutien de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de de l’Union européenne

avec Manon Kneusé

et la voix de Sylvain Creuzevault

chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq

création lumière Jean-François Breut, adaptée par Nina Tanné

création sonore Nourel Boucherk

décor construit par les ateliers du Théâtre de l’Union Alain Pinochet, Claude Durand

costume réalisé par l’atelier du Théâtre de l’Union Noémie Laurioux

scénographie Nathalie Fillion, conseillée par Charlotte Villermet

Remerciements à Marieva Jaime-Cortez

Durée : 1h
ZOOM A THEATRE OUVERT -
Z.T.O#2 -
C'est la Vie -
texte et conception Mohamed El Khatib -
collaboration artistique Fred Hocké -
avec :
Fanny Catel -
Daniel Kenigsberg -
Lieu : Théâtre Ouvert -
Ville : Paris -
Le 25 05 2016 -
Photo : Christophe RAYNAUD DE LAGE

C’est la vie

du 30 octobre au 7 novembre 2017

Dans la littérature dramatique, la tragédie de la perte d’un enfant est sans cesse rejouée. Véritable motif historique, on n’a pourtant jamais réussi à nommer les parents qui ont perdu un enfant.
Ces orphelins à l’envers qui héritent de leurs enfants sont les oubliés de la sémantique. Seul l’hébreu et l’arabe ont tenté de réparer cette injustice avec le terme Shakoul (littéralement l’ourse à qui on a pris ses petits) et Takal (dont on a coupé les bourgeons).
Nous allons tenter avec cette recherche esthétique, portée par ces deux acteurs, de contribuer à combler le vide terminologique et poser un premier drapeau sur ce territoire abandonné par la langue. 

Mohamed El Khatib

Le Point

Le Figaro

Scene web

I/O Gazette

Le Monde

Un fauteuil pour l’orchestre

Allegro théâtre

Toute la Culture

Une création du collectif Zirlib, en coproduction avec le Festival d’Automne, le

Théâtre de la Ville, le Bois de l’Aune-Aix-en-Provence, T le Centre dramatique national d’Orléans, le

Théâtre Liberté-Scène nationale de Toulon, le Centre dramatique national de Tours-Théâtre

Olympia et le Pôle Arts de la scène de la Friche la Belle de Mai-Marseille, Théâtre Ouvert-Centre

National des Dramaturgies Contemporaines.

Ce texte, soutenu par le Centre national du livre (CNL), est lauréat de la Commission

nationale d’Aide à la création de textes dramatiques-Artcena.

C’est la vie est publié par Les Solitaires intempestifs 

Remerciements : Bruno Clavier, Alain Cavalier, l’association À mots découverts et les

éditions Vies parallèles (Bruxelles).

Zirlib est conventionné par Ministère de la Culture et de la Communication – Drac Centre-Val

de Loire, « porté par la Région Centre-Val de Loire » et soutenu par la ville d’Orléans.

Mohamed El Khatib est artiste associé au Théâtre de la Ville de Paris, au Centre dramatique

National de Tours · Théâtre Olympia et au TnB (Théâtre national de Bretagne).

Une performance documentaire du Collectif Zirlib

avec Fanny CatelDaniel Kenigsberg

texte et conception Mohamed El Khatib

réalisation Fred Hocké, Mohamed El Khatib

assistanat de projet Coraline Cauchi

régie Olivier Berthel

Durée : 1h08
Dimanche 22 octobre à 18h

L’espace public est saturé d’opinions, d’ondes et d’infos. Six auteurs de fiction – trois Québécois, trois Français – vont utiliser leur outil de prédilection, les mots, pour se renvoyer la balle et remettre un peu d’ordre dans ce chaos. Ou pourquoi pas pour y rajouter un brin de pagaille et secouer le convenu – ce serait plutôt ça leur inclination. D’un continent à un autre, vous entendrez ici l’écho d’une vaste conversation poétique, politique et sans doute philosophico-ludique.

conception et dramaturgie : Marc-Antoine Cyr et Marcelle Dubois
mise en espace : Marcelle Dubois

avec 
du Québec : Geoffrey Gaquère, Annick Lefebvre, David Paquet
de la France : Julie Aminthe, Sylvain LeveyJulie Ménard

Durée : 1h30
Dimanche 22 octobre à 16h

– Suzanne est morte, à l’angle de la rue Lecourbe et de la rue Cambronne.

– Je sais.

– C’est un drôle d’endroit pour mourir, non ?

Un homme reçoit un coup de téléphone, qui le somme de se rendre immédiatement à l’hôpital : sa femme vient de mourir, renversée par une moto.

Quelques mois plus tard, une question l’obsède : sa femme est morte à l’angle de la rue Lecourbe et de la rue Cambronne, en plein après-midi. Leur appartement, son travail, étaient à l’autre bout de Paris. Que pouvait-elle bien faire dans ce quartier ?

Mise en voix Marie Charlebois

avec Marie-Sohna Condé, Geoffrey Dahm​, Jérémie Edery, Hiba El Aflahi, Marthe Fieschi, Émilie Incerti-Formentini, Hubert Lemire

Durée : 1h35
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#3

Que nos vies (aient l’air d’un film parfait)

Samedi 21 octobre à 20h

J’aimerais dire. Te dire à toi. 

Ou t’écrire. 

Tu n’es pas là et c’est toujours à toi que je parle. 

Je t’écris depuis un endroit

D’une zone sensible aléatoire. 

On y parle d’endroits

D’un théâtre des opérations à venir

De territoires aux contours mouvants

avec des frontières tracées à main levée

Un croquis de maisons, de soleil ou de nuages avec des chemins et des bonhommes

Un schéma technique très précis exécuté avec de très gros feutres. 

Des personnages n’ont en commun qu’un territoire mouvant, où ils stationnent et se déplacent côte à côte. Un groupe d’artistes déboule dans ce paysage. Ils ont en poche la clef d’un lieu de travail en périphérie d’une petite ville, derrière un parking derrière un bowling. Ils racontent ces lieux qu’ils sillonnent. Ils témoignent des mutations, petits frottements ressentis au quotidien et qui un jour deviennent un changement palpable. Le paysage que l’on recompose, celui qui nous change, nous bloque. Et qui pourrait devenir la pièce qu’ils joueraient aujourd’hui.

 

Mise en voix Marie-Josée Bastien

avec Marie-Sohna Condé, Geoffrey Dahm​, Jérémie Edery, Hiba El Aflahi, Marthe Fieschi, Émilie Incerti-Formentini, Hubert Lemire

Durée : 1h45
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#3

Ce qui nous reste de ciel

Samedi 21 octobre à 18h30

À travers l’histoire de deux fratries, je m’interroge sur notre capacité de croyance. La croyance dans ce qu’on voit et qu’on est seul à croire. Seul à voir. Comment croit-on ? Comment est-on cru ? Quelle porosité entre la folie et la foi ? Je m’interroge sur notre faculté supposée à pouvoir affirmer le vrai et le faux. Sur nos nécessités de transcendance. Sur nos refus du réel et l’appel de l’invisible. Je crois qu’écrire cette pièce sur la croyance c’est finalement écrire sur le doute. Et donc sur l’amour.

 
………
 

Extrait

LOUIS. 

Je t’ai réveillé cette nuit 

Pour que dans la nuit 

Toi et moi

Nous soyons les seuls à savoir

Je l’ai trouvée

Tu m’écoutes? 

L’équation du monde

ANTOINE. 

Quoi? 

LOUIS. 

L’équation du monde je regrette déjà de t’en avoir parlé tu ne comprends pas ce que ça veut dire

 
 
 

Mise en voix Sylvain Bélanger

avec Jean Edouard Bodziak​, Marie-Sohna Condé, Geoffrey Dahm​, Jérémie Edery, Hiba El Aflahi, Marthe Fieschi, Émilie Incerti-Formentini, Manon Kneusé, Hubert Lemire, Baptiste Relat

Durée : 1h20
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#3

Traversée d’une écriture québécoise

Samedi 21 octobre à 16h

Il n’y en a pas deux comme lui. De son esprit finement tordu s’éjectent des personnages-météores inattendus. Des flammèches, des fulgurances, des furies. De leurs tragédies, il tire un rire franc, loin du ricanement. De leurs névroses, il fait des triomphes. Car derrière ses figures flamboyantes se cachent des êtres qui tremblent et qui nous ressemblent. Auteur québécois déjà largement reconnu sur la scène internationale, David Paquet vient ici partager quelques extraits de sa production théâtrale, dont vont se saisir dix jeunes acteurs gourmands.

Extraits de textes de

Porc-épic (Dramaturges éditeurs, 2009)
2h14 (Leméac / Actes Sud, 2009)
Appels entrants illimités (Leméac / Actes Sud, 2015)
Le brasier (Leméac, 2016)
Papiers mâchés (2016, inédit)

montage et mise en lecture Nathalie Fillion

dramaturgie Marc-Antoine Cyr

avec Delia Espina-Dief, Thomas Keller, Jérémy Hoffman-Karp, Théo Hurel, Ulysse Mengue,  Chloé Lorphelin,  Olivier Lugo, Jérémy Torres, Agathe Vandame du Studio d’Asnières-ESCA

Durée : 1h10
Studio 1