Proposition de rachat

samedi 12 décembre à 20h

Proposition de rachat décrit le grand chambardement qu’aucun villageois n’a vu venir : la mère Serrant, qui avait quelques terrains dans le village, est morte ; ceux-ci reviennent à son fils, qui en fera don à son propre fils…

éditions Théâtrales

réalisation Christophe Hocké

Assitant à la réalisation Félix Levacher

création musicale Nicolas Jorio

avec Dan ArtusMarie-Pierre CaseyChristiane Cohendy,Jean-Louis Coulloc’hEléonore JoncquezFrançoise LebrunFlorence Loiret-Caille,  Christine Murillo, Anne-Sophie Sterck

Durée : 1h10
Festival Radio sur un plateau

Coups de coeur du Bureau de lecture de France Culture

Samedi 12 décembre à 18h

Soirée proposée par la S.A.C.D, France Culture et Théâtre Ouvert

En présence de membres du Bureau de lecture et des auteures sélectionnés : 

Céline Delbecq : L’enfant sauvage (à paraître le 15 décembre chez Lansman)

Sandrine Roche Feutrine (inédit)

Violaine Schwartz Comment on freine (Ed. P.O.L)

Durée : 1h30
Studio 1
vendredi 11 décembre à 20h

Red line dévoile les coulisses des négociations climatiques, l’ambiguïté du pouvoir, les techniques de manipulation, la manière dont on écrit les engagements nationaux sur le réchauffement climatique. Au centre, deux personnages : un ministre de l’écologie et une jeune négociatrice perdus tous les deux dans le système qui les oblige à trahir leurs idéaux et à revoir leur propositions au rabais.

Comment résisteront-ils dans ce contexte ? Ont-ils encore une marge pour faire marche arrière ? Quelle est la solution pour réussir à limiter le réchauffement climatique à deux degrés ? Et surtout quelle est notre réponse personnelle ?

mise en voix Marie Rémond

avec Benoît CarréFlorent CheippeMarie Rémond,  Anne-Laure Tondu 

Durée : 1h

La Fusillade sur une plage d’Allemagne

3, 4, 5, 7, 8 décembre 2015

Le texte de Simon Diard est un piège. C’est un dispositif gigogne, kaléidoscopique, dans lequel il faut accepter de se perdre. Plusieurs récits s’enchaînent et se croisent, se superposent et se répondent en écho, comme dans un étrange trip, une expérience hallucinatoire. Simon Diard fait naître des images terrifiantes et pourtant étrangement familières, des visions glaçantes qui se développent et se métamorphosent dans notre conscience comme des gouttes de sang dans l’eau claire.
Ce n’est sans doute pas un hasard s’il conclut sa pièce avec le morceau 
Being for the Benefit of Mr. Kite! des Beatles, un morceau de la période psychédélique des quatre génies de Liverpool.
Le texte de Simon Diard s’apparente à une transe psychédélique. Une transe et peut-être un voyage initiatique au bout duquel l’auteur nous confronte à une ultime situation-limite, pure et tranchante comme un diamant, une dernière énigme qu’il ne vaut mieux pas prendre le risque de résoudre.

Marc Lainé

La distance qui sépare le fantasme de l’acte n’est-elle pas impénétrable ? Et celle qui sépare la planification mentale de la simple rêverie ? A partir de quand une pulsion menace-t-elle de se matérialiser en actes ? Peut-on lire dans les lignes incertaines d’une conscience ? Et comment être certain qu’on discerne le vrai du faux ? La réalité de la fiction ? La description de faits réels de la projection imaginaire ? Peut-on percer de l’extérieur les intentions et les désirs les plus occultes ? Faut-il préférer au risque de laisser en vie un meurtrier en puissance celui d’éliminer un innocent ?
Simon Diard

Note de Marc Lainé, dimanche 15 novembre 2015

Dans quelques jours, nous allons présenter à Théâtre Ouvert une mise en espace d’une pièce de Simon Diard qui s’appelle La Fusillade sur une plage d’Allemagne. En travaillant sur ce texte, nous avons découvert un matériau complexe, volatile, qui échappait à toute « résolution », mais dont le pouvoir de fascination tient précisément au fait d’offrir une infinité d’interprétations possibles.

La Fusillade sur une plage d’Allemagne ne traite pas directement, factuellement, de l’actualité immédiate ou récente. Pourtant, les attentats du 13 novembre orientent le regard et l’écoute que nous portons sur elle.

La violence des récits de la première partie de La Fusillade sur une plage d’Allemagne devrait être inimaginable. Elle ne l’est plus. Elle envahit désormais nos écrans, nos imaginaires, nos vies. En revanche, la situation que propose Simon Diard dans la deuxième partie de sa pièce est beaucoup plus difficile à imaginer et donc à représenter : comment envisager qu’un « groupe de personnes » décide de mettre à mort un individu sans autre « justification » que des récits, des fictions ? Et qu’est-ce que nous révèlent alors ces fictions sur ceux-là même qui les inventent pour légitimer leur volonté de tuer ? Qu’est-ce qu’elles nous apprennent de leur peur, de leur paranoïa, de leur haine, de leur propre désir de mort ?

Notre époque saturée et terrorisée par la violence et ses représentations peut-elle faire naître parmi nous des meurtriers aussi monstrueux que ceux qui nous menacent ?

Je crois que ce sont les questions que pose la pièce de Simon Diard et que nous sommes plus que jamais sommés de faire entendre.

Les derniers mots prononcés dans la pièce sont : »Ich weiss nicht. » Je ne sais pas.

Le texte est paru aux éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert et est finaliste du Grand Prix de littérature dramatique 2015

Rencontre avec l’auteur et l’équipe artistique les 3 et 8 décembre à l’issue des présentations 

Production Théâtre Ouvert avec le soutien de la Région Ile-de-France 

Avec le dispositif d’insertion de l’Ecole du Nord, soutenu par la Région Nord-Pas de Calais et la DRAC Nord-Pas de Calais et la participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA

mise en espace Marc Lainé

avec Ulysse Bosshard, Bénédicte CeruttiJonathan GenetMathieu GenetOlivier Werner

et la participation de Noé Fabre

lumières Nicolas Marie

Durée : 45 min
© DR

Pénurie des corps (Testínség)

24 novembre 2015

La pièce est conçue comme une symphonie de souvenirs incarnés par trois personnages qui évoquent parallèlement leur drame. L’intrigue se dessine progressivement à travers des monologues fragmentés ou juxtaposés qui évoquent les passions vécues par chacun.Le style minimaliste de l’auteur porte une réelle charge poétique et musicale et contribue à donner de multiples dimensions à l’histoire d’un meurtre fatal.

Les pièces de ce jeune auteur hongrois ont déjà été traduites en sept langues et jouées (en dehors de la Hongrie) dans plusieurs pays dont l’Allemagne, l’Autriche et la Roumanie. Ses écrits ont été couronnés par une vingtaine de prix et de bourses en Hongrie où il est considéré comme une figure majeure de la jeune génération.

La mise en voix sera suivie d’une rencontre avec la traductrice et l’équipe artistique

En partenariat avec Ecritures du monde

avec le soutien de l’Institut français de Budapest, l’Institut hongrois de Paris, l’Institut National des Langues et Civilisations  Orientales

POUR POURSUIVRE : 
Le 25 novembre à 19h 
Table ronde autour du théâtre hongrois contemporain 
avec notamment par Ilona Kovacs, universitaire hongroise et traductrice littéraire, Csaba Mikó, écrivain et auteur dramatique,  Mohamed Kacimi, écrivain , auteur dramatique et traducteur, Thomas Szende, professeur à l’INALCO. 
Institut hongrois de Paris
92 rue Bonaparte – Prais 6e
Entrée libre  

 

Traduit du hongrois par Ilona Kovacs et Mohamed Kacimi 

par Blandine Savetier

avec Hélène MorelliJulie PilodGurshad Shaheman

Durée :
Festival Focus à Théâtre Ouvert F.T.O#2

Seuls les vivants peuvent mourir

Samedi 21 novembre à 20h

Seuls les vivants peuvent mourir construit une dramaturgie dans une zone de l’espace-temps où les choses fuient, s’estompent, s’échappent. Nous sommes dans ces moments de la vie, où la confusion des personnes, des mots et des actes est persistante. Cette confusion est contagieuse. Nous sommes à ce moment de la vie où les êtres s’amenuisent, où la vie hoquette et commence à faire défaut, où le présent se mélange aux souvenirs.

Aurore Jacob réussit, par sa langue et sa construction dramaturgique, à nous faire entendre concrètement la confusion de ces moments. Elle nous conduit en lisière de cette fin de vie dans une apesanteur qui allège le tragique de l’histoire, sans pour autant en diminuer la profondeur.

Ces instants décisifs réactivent le récit familial et les connections intimes de notre rapport à la mort. À travers une apparente quotidienneté des échanges, elle saisit sur un mode mineur l’intensité des enjeux et creuse ainsi, grâce à une stylistique et une composition rigoureuse, le compte à rebours qui est en route, pour chacun de nous.

Madeleine Louarn

Théâtre de l’entresort

Le texte est paru aux éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert

Production Théâtre Ouvert

Théâtre Ouvert poursuit avec Aurore Jacob un parcours qui a commencé il y a quelques années et s’est concrétisé avec la parution de sa première pièce Au bout du couloir à droite et la mise en espace de celle-ci par la chorégraphe Olivia Grandville à l’initiative de Théâtre Ouvert créée en 2014 dans le cadre du Focus à Théâtre Ouvert.

Cette mise en espace a été été reprise en 2015 au TU-Nantes dans le festival Flash Danse # 4 et à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon.

par Madeleine Louarn

avec Chloé DabertStéphanie FarisonCharline GrandPierre-Félix Gravière, Benjamin Monnier

Durée : 1h
Festival Focus à Théâtre Ouvert F.T.O#2

KATRINA – Isle de Jean Charles, Louisiane

Samedi 21 novembre à 18h

Isle de Jean Charles est une langue de terre située aux confins de la Louisiane. Elle est la première victime d’une érosion côtière qui ronge la région depuis des siècles, décuplée par les effets des tempêtes qui balaient régulièrement le Golfe du Mexique. Avec elle, une communauté d’Indiens issus de trois tribus – Biloxi, Chitamacha et Choctaw – coule doucement. 
Pêcheurs de père en fils, les Indiens d’Isle de Jean Charles ont comme autre particularité de parler partiellement le français des Cajuns, descendants de Français chassés d’Acadie par les Anglais en 1755 et réfugiés en Louisiane. On y va. On y passe, un jour.

Frank Smith, écrivain et vidéaste, joue à merveille de la langue et des sons, en mêlant enquête, poésie et récit pour décrire le quotidien déclinant des habitants de cette île.

Diacritik

Site de Frank Smith

Editions de l’Attente

Les Inrocks

Mediapart

Charybde 27

Le Devoir

Remue.net

L’Obs

Le Monde

Le texte est paru aux éditions de l’Attente

création sonore originale Gilles Mardirossian

Durée : 1h
Petite Salle
Samedi 21 novembre à 16h

Le monde a changé, dit-on. Mais en quoi ? Une chose est sûre : les événements du 11 septembre 2001 ont révélé que notre monde, celui de l’Occident, est moins stable et plus vulnérable que nous ne le pensions. Certes, la destruction des Twin Towers à New York visait le cœur du système économique des États-Unis mais c’est, au-delà, tout le système politique et social des démocraties occidentales qui est atteint par cet attentat et ses répercussions.

Extrait du courrier de Michel Vinaver adressé à Pascale Gateau le 1er décembre 2015 : 

(…) J’ai assisté le 21 novembre 2015 à la reprise, à Théâtre Ouvert, de la mise en espace de mon 11 septembre 2001 par le Collectif ildi ! eldi. Le parti de ne pas nommer les locuteurs avant leur prise de parole (malgré la didascalie de tête) ajoute au caractère explosif du texte, qui est rendu magnifiquement dans cette production. En revanche, il transforme la pièce en un objet quasi abstrait. On pourrait rêver d’un spectacle composé de la mise bout à bout des deux versions, l’une d’abord avec les noms, puis l’autre sans, dans le même dispositif, avec les mêmes lecteurs…

La petite revue

N.B. A la création à Los Angeles, trois lectures s’enchaînaient non stop ! 

Cette mise en espace a été créée en juin 2015 dans le cadre de Zoom à Théâtre Ouvert

Le texte est paru chez L’Arche Editeur

Production Théâtre Ouvert

par le Collectif ildi ! eldi

avec Sophie CattaniOdja LlorcaGrégoire MonsaingeonAntoine Oppenheim

Durée : 45 min
Vendredi 20 novembre à 20h30

« Soit nous faisons de notre vie un roman, soit on ne s’en sortira jamais »
Douglas Coupland. Génération X

Pour cette pièce répondant à une commande d’écriture sur l’après chute du mur de Berlin, Dirk Laucke s’intéresse aux oubliés de la réunification dans une sorte de road-movie statique situé non loin de la frontière entre l’Allemagne et la Tchécoslovaquie. Un ancien conducteur de char de la RDA, un couple de paumés qui fait du trafic de cigarettes et de CD de musique néonazi, un loup, un camion rempli de réfugiés chinois… Des destins sacrifiés qui s’accrochent à leurs rêves dans l’attente de les voir se réaliser et qui s’agitent pour s’en sortir. Dans ce monde de la débrouille et du chacun pour soi, la langue est rude, directe, et devient même le lieu du refuge quand la fiction est le seul salut.
Simon Delétang

Dirk Laucke, né en 1982 dans l’ex-RDA, est considéré comme l’un des représentants les plus emblématiques de sa génération en Allemagne. Critiques et public sont unanimes à reconnaître ses talents de dramaturge. Il pointe, dans ses pièces, une société allemande à deux vitesses en donnant la parole aux individus oubliés de la réunification.

Fabulamundi

Maison Antoine Vitez

Production Théâtre Ouvert

Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez,  de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme culture de l’Union Européenne

par Simon Delétang

avec Julien AlloufPierre BauxDeborah Marique, Victoria Quesnel

Durée : 1h
Vendredi 20 novembre à 19h30

Dans un salon de coiffure en banlieue, la coiffeuse reçoit la visite de sa mère, qui souhaite l’inviter à fêter un anniversaire dont on ne sait s’il est celui d’une naissance ou d’une mort. Les gestes de la coiffure (shampoing, coupe, teinture, séchage) sont à la fois la tentative et l’échec du contact, un effleurement sensuel et destructeur entre les deux femmes, par lequel le corps de la mère (Puce), obèse, passif, par opposition à celui de sa fille (Bouboule), très maigre, tente de changer d’apparence. Leur conversation est rythmée par une radio grésillante qui interfère dans leur tentative de (se) parler, les bruits des voisins, qui tous les soirs se lancent dans une étrange course poursuite à la recherche de leur bébé perdu, et par les coupures de courant, qui les plongent dans une obscurité inquiétante et rédemptrice.

Mediapart

Production compagnie Pétrole
Co-production Studio-Théâtre de VitryComédie de Reims, Théâtre Ouvert avec le soutien de la Région Ile-de-France.
Avec le soutien du Théâtre de Vanves, de la SPEDIDAM

La pièce sera créée en mars 2016 au Studio-Théâtre de Vitry

trad. du croate par Christine Chalhoub

par Clara Chabalier

avec Pauline JambetCaroline Darchen

avec les voix de Clara ChabalierAlexandre PalluPierre et Anselme Barché
création sonore Julien Fezans
création lumière Philippe Gladieux

Durée : 1h
Petite Salle