Marion Stenton

Marion Stenton est dramaturge et écrivaine. À sa pratique d’écriture se joignent le jeu et la mise en scène, ainsi que la réalisation de courts-métrages documentaires. Elle se forme à l’École Normale Supérieure en théâtre et cinéma, et mène en parallèle une recherche sur le polylinguisme sur la scène contemporaine. En 2018, elle écrit et soutient un mémoire sous la direction d’Alexandra Moreira da Silva, « Ce que parler veut dire : pratiques et usages de la langue maternelle et de la langue étrangère sur la scène contemporaine », appuyé sur sa propre expérience grandissant dans un milieu bilingue.

En 2019, elle assiste la création de Um outro fim para a Menina Julia de Tiago Rodrigues au Théâtre national Dona Maria II à Lisbonne avant d’intégrer l’École du Théâtre national de Strasbourg en dramaturgie. Là-bas, elle y rencontre Claudine Galéa qui l’accompagne dans son travail d’écriture, et assiste les créations de Maelle Poésy et Séverine Chavrier en tant que dramaturge.  Elle écrit Colosse pour une mise en scène d’Antoine Hespel. Elle écrit le spectacle d’entrée dans la vie professionnelle du groupe 46 de l’école du TNS, donnez-moi une raison de vous croire,  mis en scène par Mathieu Bauer, puis continue sa collaboration artistique avec cette équipe pour Paléolithique Story dont elle co-signe le texte.

Avec l’équipe de Paléolithique story, elle participe à une résidence territoriale « de l’ère préhistorique à l’ère radiophnique » et mène des ateliers d’écriture avec des classes de lycéen·ne·s.

Dernièrement en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignons, elle poursuit son travail de recherche d’une écriture dramatique qui puisse se faire court-circuit du réel avec nous nous reposerons et SUGAR. Elle écrira prochainement pour un spectacle d’Antoine Hespel, une forme parlée-chantée avec le musicien Baptiste Mayoraz.  Elle écrit et collabore avec la metteuse en scène Laure Marion et le collectif LOUVES pour une création prochaine intitulée SPLENDEURS ET MISÈRES, et entame actuellement une collaboration avec Nasser Djemaï pour la dramaturgie de Macbeth

 

©Jean-Louis Fernandez

Maj 23/05/23

Émilie Lacoste

Émilie Lacoste découvre le théâtre à la sortie de sa formation en classes préparatoires littéraire dans le cadre d’un stage d’observation aux côtés de Juliette Des- champs et Macha Makeïeff. En Septembre 2016 elle intègre l’école de jeu les Enfants Terribles conjointement à un master de Lettres modernes à la Sorbonne-Université (Paris IV). Elle en sort diplômée en 2019.

Elle assiste l’auteur et metteur en scène Yan Allegret sur le spectacle On prend le ciel et on le coud à la terre. En septembre 2018 elle devient élève-comédienne pour la metteuse en scène Elisabeth Czerczuk. En janvier elle monte son premier texte, Stockholm au théâtre de Clichy et à la Machine du Moulin Rouge.

En septembre 2019 elle intègre le master professionnel de mise en scène et dramaturgie de l’Université Paris Nanterre et continue sa formation aux côtés des dramaturges Sabine Quiriconi, Christophe Triau et Thomas Pondevie et des metteur·se·s en scène David Lescot, Agnès Bourgeois et Marie-Christine Soma. À l’issu de ce master, elle assiste le metteur en scène Eric Vigner pour la création et la tournée de son dernier spectacle, Mithridate de Racine.

Elle intègre en Septembre 2021 l’Académie de la Comédie Française dans le cadre de laquelle elle assiste Louis Arène sur sa création Le Mariage Forcé. À la Comédie Française elle met aussi en scène deux lectures avec des comédiens de la troupe. C’est au Studio Théâtre qu’elle monte en juillet son adaptation du Tartuffe, Et Tartuffe?.

Diplômée de l’Académie fin juillet 2022 elle retrouve Éric Vigner qu’elle assiste dans la création de son Dom Juan A4 d’après Molière au théâtre Saint-Louis à Pau.

En mars 2023 elle présente au Nouveau Gare au théâtre son dernier texte Carré Bleu puis à Théâtre Ouvert dans le cadre du festival ZOOM #8, qu’elle interprète sous la direction de Pierre Louis-Calixte de la Comédie Française. En mai 2023 elle est dramaturge aux côtés de Bénédicte Nécaille dans une adaptation des fables de La Fontaine.

 

©Comédie Française

Maj 28/04/23

Constance de Saint Remy

Constance de Saint Remy est autrice, dramaturge et metteuse en scène. Après sa formation universitaire à la Sorbonne-Nouvelle, elle intègre la promotion VI de l’École du Nord, sous la direction de Christophe Rauck, dont elle sort diplômée en 2021. Sa pièce M. in China / Made in Marilyn est mise en maquette au Théâtre du Nord, par Mikaël Serre. Elle est aussi l’une des lauréates du dispositif Prémisses en 2021. Sa pièce pour le jeune public, D’où vient le nom des roses, est publiée en avril 2022 à l’École des Loisirs. Actuellement, elle travaille en tant que dramaturge, avec Timothée Lerolle, sur une adaptation de Lolita, ainsi qu’avec Guillaume Vincent pour sa prochaine création, Vertige (2001-2021). Elle met aussi en scène sa pièce, Lettre à une deuxième mère, interrogeant l’héritage de Simone de Beauvoir, et qui sera créée en mars 2023 au Théâtre de l’Athénée.

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[ENGLISH VERSION] Constance de Saint Remy is a playwright, dramaturge and stage director. After her studies at the Sorbonne-Nouvelle, she joined the 6th school year of the Ecole du Nord, under the supervision of Christophe Rauck. She graduated in 2021. Her play M. in China / Made in Marilyn was staged by Mikaël Serre at the Theatre du Nord. She is one of the laureates of the Premisses call for projects 2021. Her play for children, D’où vient le nom des roses (From where the rose names come from) was published in April 2022 by the Ecole des Loisirs. As a dramaturge, she is working with Timothée Lerolle on a stage adaptation of Lolita, and with Guillaume Vincent on his last show : Vertige (2001-2021). She is also staging her last play, Lettre à une deuxième mère (Letter to a second mother), exploring Simone de Beauvoir’s legacy. The show will be put on in March 2023 at the Théâtre de l’Athénée.

©GuillaumeWeil

Maj 21/04/2023

Bérangère Jannelle

Le nom de la compagnie La Ricotta vient d’un court métrage de Pier Paolo Pasolini, poète, essayiste, dramaturge et cinéaste à laquelle la compagnie rend un hommage amusé.

Après des études de lettres et de philosophie, Bérangère Jannelle entre très jeune sur les plateaux en tant qu’assistante à la mise en scène de Klaus Michael Grüber (en France et en Allemagne), de Carlo Cecchi (en Italie), de Stéphane Braunschweig et Arthur Nauzyciel en France. Elle devient alors autrice, metteuse en scène de théâtre, scénariste et réalisatrice travaillant aussi bien en France qu’en l’étranger.

Au cœur de ses oeuvres, il est toujours question d’enfance, de rituels, de mémoire intime et collective et de paroles.

En 2001, elle crée sa première pièce Décaméron présentée au Festival d’automne à Paris. Depuis lors, elle crée une quinzaine de pièces et devient artiste associée à de multiples théâtres, Centres dramatiques nationaux et scènes nationales notamment le Théâtre de Lorient – Centre dramatique national de Lorient (2000-2004), la Comédie de Reims (2004-2008), le Théâtre de la Ville (2009-2012), la scène nationale de Saint Nazaire ( 2009-2015) la Scène nationale de Châteauroux (2011-1017), le Centre dramatique national de Rouen (2013-2017), le Centquatre à Paris (2015), la MC2 : Grenoble (2016 2019), la Comédie de Reims (2021). Elle participe à plusieurs éditions du Festival d’Automne à Paris (de 2001 à 2015) et est compagnonne de la scène nationale du Sud Aquitain (2020-2023…).

Multilingue, Bérangère Jannelle est présente sur les scènes internationales et nourri un partenariat de longue date avec l’Institut français. Elle a crée des pièces en Italie (Décaméron 2001- Teatro Garbiladi Palermo), au Brésil (O adversatio 2012 à São Paulo, puis 66 Gallery au Festival de Brasilia), en Russie (Goriot au Théâtre de Perm), en Afrique de l’Ouest, Bénin, Togo, Burkina Faso (Afrika democratik room, Récréathrales 2016) en Allemagne (Gespräche 2018)…

Le projet artistique de La Ricotta consiste à écrire pour le monde contemporain, en faisant théâtre de tout. Les sciences humaines et sociales documentent en profondeur le travail pour être  métamorphosées de manière joueuse et sensible. Après avoir mis en scène des pièces de plateau et signé de nombreuses adaptations : Deux champs fondent aujourd’hui la démarche de la compagnie pour la création: « La fabrique théâtrale des savoirs » ( Z comme zigzag 2015, Melancholia europea 2017, Afrika democratic room 2016 Conversations 2019 Les Monstres 2021, Une histoire de l’argent racontée aux enfants et à leurs parents 2023). Cette recherche se fait en pleine coopération avec des habitant·e·s, des enfants, des adolescent·e·s aussi bien que des chercheur·euse·s sur différents territoires.

Le champ de l’écriture par la fiction avec des épopées à la fois intimes et collectives est devenu majeur et fonde désormais pleinement le travail de Bérangère (Lucy in the sky est décédée 2020, Comme le nageur au fond des mers 2024, Le monde en réparation en résidence d’écriture à La Chartreuse). Ici, l’écriture pousse le récit du côté du roman, du cinéma en imbriquant les temporalités, les lieux, faisant de la parole un gage de survie.

Dans les deux cas, c’est la relation au spectateur actif qui anime l’oeuvre. Il est en effet, l’interlocuteur principal de toutes les œuvres.

Lauréate de la villa Medicis, Bérangère réalise son premier film en 2006. En tant que réalisatrice, elle réalise plusieurs longs métrages documentaires (« Sans Terre » produit par Morgane Production et la chaîne voyages, « Les Lucioles » produit par Tamara films (Prix du jury au FIFIB), Markowicz, appartement n°7 produits par Tamara films, BIP TV et soutenu par le CNC). Elle est co-scénariste de longs métrages de fiction avec Idir Serghine (« Notre Royaume »), Antoine Barraud (« Le dos rouge », « Les trois sœurs ») et sous contrat d’écriture pour un film de fiction (Tamara Films, CNC, Procirep, Région Bourgogne Franche Comté). Ses films ont été projetés dans de nombreux festivals et achetés notamment par le Musée d’art contemporain de Bolzano (Italie) le MACBA à Barcelone.

 

Maj 22/05/23

Padrig Vion

Originaire de Bretagne, Padrig intègre en 2017 la promotion 38 de la Classe Libre du Cours Florent. En 2018, il participe au Prix Olga Horstig au théâtre des Bouffes du Nord dirigé par Julie Brochen, et il joue « Fantasio » au théâtre du Train Bleu pour le Festival d’Avignon.

En 2019, il rentre au CNSAD. Il y a suivi les classes de Valérie Dréville et Nada Strancar, avant de participer aux créations des spectacles Merlin ou la Terre dévastée mis-en-scène par Camille Bernon et Simon Bourgade et Le rameau d’or de Simon Falguieres.

Au théâtre, il joue dans Le conte d’hiver de William Shakespeare mis en scène par Agathe Mazouin et Guillaume Morel, créé au CNSAD et programmé au TGP en mai 2025. En septembre 2024, il joue dans l’adaptation scénique de La confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset par Léna Paugam et Pierre Koestel. En octobre 2024, il participe en tant que comédien au festival du Jamais Lu-Paris.

Au cinéma, il a tourné dans Au revoir là-haut d’Albert Dupontel, La douleur d’Emmanuel Finkiel, Captives d’Arnaud des Pallières, ou prochainement Monsieur Aznavour de Grand Corps Malade et Mehdi Idir. Il fait également en 2024 la voix française du héron dans Le Garçon et le Héron de Hayao Miyazaki.
En 2022, il écrit et met en scène sa première pièce pour deux acteurs, Drame Bourgeois, suivi en 2023 par Murmures. Ses deux premiers textes sont programmés à Théâtre Ouvert en 2024.

©Natacha Lamblin

Maj 21/05/24

Laëtitia Ajanohun

Laëtitia est née à Liège d’une mère belge et d’un père belge d’origine béninoise. Diplômée de l’Institut National supérieur des Arts du Spectacle en Belgique. En 2019, elle écrit Love is in the Hair, une commande de la cie For happy people & co. Avant cela, elle a écrit On m’a donné du citron, j’en ai fait de limonade (lecture performance en 2018 au Festival les Francophoniriques du Théâtre des Doms à Avignon, au Festival Massilia Afrapéa à Marseille) ; De l’autre Côté (co écrit avec Olivier Favier 2017) ; Alenda (créé au Festival ça se passe à Kin en 2017) ; Le Décapsuleur (édité aux éditions Passage(s) et lu au Festival Avignon 2017/Lectures RFI) ; Les mots sont manouches (édité aux éditions Lansman dans la scène aux ados) ; La Noyée (édité aux éditions L’Harmattan) ; L (créé au Tarmac des auteurs, joué au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa).

Elle est autrice associée au Tangram Scène Nationale d’Évreux jusqu’en 2022.

En tant que comédienne, elle a joué entre autre sous la direction de Dieudonné Niangouna, Jean-Paul Delore, Jurij Alschwitz, René Bizac, Sylvie de Braekeleer.

 

Maj 24/02/2023

Gaëlle Bien-Aimé

Gaëlle Bien-Aimé est journaliste, auteure, comédienne, humoriste, co-fondatrice de Acte, École d’Art Dramatique.
Elle est également activiste et membre de l’Organisation Féministe Nègès Mawon.
En 2006, elle intègre « Le Petit Conservatoire, école de théâtre et des arts de la parole » où elle passe trois ans à étudier les arts de la scène. En 2010 elle commence à suivre des stages en Ethnodrame « Théâtre et Rituel » à l’École Supérieure d’Acteur de Cinéma et de Théâtre (ESACT) à Liège, en Belgique.
En novembre 2015, elle prend une formation intensive en humour à l’École Nationale de l’Humour de Montréal.
Gaëlle a à son actif 4 pièces de théâtre, 2 monologues et un spectacle de stand-up.

Elle est lauréate du Prix RFI Théâtre 2022.

 

©David Duverseau

Maj 26/09/22

Souleymane Bah

Souleymane Bah, né en 1973 à Conakry en Guinée, est docteur en Sciences de l’information et de la communication de l’Université Lumière Lyon 2 et licencié en journalisme de l’Université de Conakry. Il mène de front une carrière artistique, journalistique, politique et de consultant en communication.

Il débute le théâtre au lycée en fondant la troupe Djibril Tamsir Niane dont il est administrateur et comédien, avant de passer à la mise en scène et à l’écriture. Après avoir vécu longtemps en France, il est interdit de séjour dans son pays. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018 et est invité à présenter son texte Jamais d’eux sans proie au festival Visions d’exil 2018. Sa pièce Danse avec le Diable est lue au festival d’Avignon 2019 (cycle RFI « Ça va, ça va le monde ! »), jouée aux Récréâtrales (Ouagadougou) et au festival Sens Interdits (Lyon). Il est lauréat de la bourse Nora de l’ACCR, de la SACD, du Prix RFI 2020. Les premières versions de ce texte ont été écrites au cours de résidences à La Chartreuse Villeneuve-lès-Avignon et à La Cité du Mot – Charité sur Loire, dans le cadre du Programme NORA – ACCR 2019. Il a fait l’objet d’un laboratoire d’exploration en août 2020 à l’atelier des artistes en exil. Il reçoit le prix RFI Théâtre pour ce texte en 2020.

 

©Christophe Péan

Maj 21/09/22

Julie Aminthe

Julie Aminthe est autrice pour le théâtre. Depuis sa formation au sein du département Écriture Dramatique de l’École Nationale Supérieure des Arts et des Techniques du Théâtre (Lyon), elle collabore avec plusieurs compagnies et structures artistiques (Espace 600, Compagnie Arnica, Théâtre Massalia, Compagnie La Magouille, Collectif Eskandar, etc.), tout en orchestrant des ateliers d’écriture, notamment à l’Université Stendhal-Grenoble III.

Six de ses pièces, dont trois destinées à la jeunesse, sont publiées aux éditions Quartett : Une famille aimante mérite de faire un vrai repas, À pas de Lou, Mario del Bandido, Jours de Gala, Avec Nous l’Apocalypse et Feuferouïte (Faut faire entendre).

 

©Baptiste Souleyreau

Maj 1/09/22

Lydie Tamisier

Le parcours artistique de Lydie Tamisier commence à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle où une véritable stimulation intellectuelle la pousse à écrire sa première pièce, Diana, qui bénéficie du soutien du collectif À mots découverts et grâce à laquelle elle intègre en 2018 le parcours écrivain.es-dramaturges de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon.

Pendant sa première année à l’ENSATT, elle écrit La Vision des choses, une pièce sur le monde de l’entreprise et la violence des techniques de management. En 2020, elle termine Le Temps libre, ou la mélancolie de la fragile splendeur vitale, une pièce montée à l’ENSATT par Laurent Gutmann et sélectionnée par le comité Collisions. Au printemps 2021, elle rédige son mémoire création À la recherche de la fragile splendeur vitale, et sort diplômée de l’ENSATT avec la mention très bien et les félicitations du jury.

À l’automne 2021 elle reçoit une commande de Alougbine Dine, metteur en scène et directeur de l’École Internationale de théâtre du Bénin (EITB) à Cotonou et Laurent Gutmann, metteur en scène et directeur de l’ENSATT à Lyon. Elle écrit Ce n’est qu’un adieu, mis en scène par Laurent Gutmann et Jardin de pierres, mis en scène par Didier Sedoha Nasségandé. Les deux spectacles sont actuellement en tournée au Bénin et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.

Elle était associée au NEST-CDN de Thionville pour la saison 21-22.
Manger à Thionville a été mis en voix en novembre 2023 par Rémy Barché, à Théâtre Ouvert, lors du FOCUS #9. 

Son texte L’odeur des tissus est publié aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert en décembre 2023. 

©DR

Maj 13/12/23