Léna Paugam

Metteuse en scène, et comédienne formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique à l’issue d’une licence de Philosophie et d’un Master en études théâtrales, elle est l’autrice d’une thèse de doctorat soutenue en 2017 au sein du dispositif SACRe (Science Art Création Recherche) à l’université Paris Sciences et Lettres. Elle s’y intéressait tout particulièrement aux notions de rythme et de présence dans le jeu de l’acteur.

Elle a fondé, en 2012, la companie Lyncéus (devenu le Collectif Lyncéus en 2015), avec laquelle elle a notamment réalisé un cycle de huit pièces artistiques explorant le rapport entre désir et sidération dans les dramaturgies modernes et contemporaines. En 2014, elle est à l’origine du projet du Lyncéus festival, évènement in situ dédié aux écritures théâtrales émergentes et le codirige jusqu’en 2023.

En 2017, elle a également fondé la compagnie Alexandre basée à St-Brieuc dans les Côtes-d’Armor. Accompagnée par Peggy Loret-Barot en administration et production, elle y mène des projets de formes et d’échelles diverses (théâtre, musique, installations, conférences) avec un soucis d’équilibre entre ancrage territorial et rayonnement national.

Entre 2015 et 2018, Lena Paugam était artiste associée à La Passerelle, scène nationale de St-Brieuc. Aujourd’hui, elle est associée au Théâtre de Lorient – centre dramatique national (depuis 2023), aux Scènes du Golfe à Vannes (depuis 2024) et à la Comédie de Béthune (depuis 2025).

La compagnie Alexandre s’est fait notamment connaître en juillet 2018 avec Hedda, un monologue de Sigrid Carré Lecoindre, mis en scène et interprété par Lena Paugam.

En 2019, Lena Paugam crée Écho, ou la parole est un miroir muet de Xavier Maurel, un spectacle in situ, se jouant en forêt, avec une quinzaine de danseurs amateurs dirigés par le chorégraphe Thierry Thieu Niang.

En 2021, elle crée Je crains de me connaître en l’état où je suis / Andromaque d’après Jean Racine, et un nouveau solo De la disparition des larmes, de Milène Tournier.

En 2022, une création musicale composée avec le batteur Martin Wangermée et le guitariste Yann Barreaud à partir d’Ode Maritime de Fernando Pessoa, et la reprise en salle de Pour un temps sois peu, monologue de Laurène Marx créé en version in situ dans le cadre du Lyncéus Festival 2021.

Depuis 2022, la Compagnie Alexandre est conventionnée par la DRAC Bretagne. La compagnie alexandre propose plusieurs projets culturels en Côtes d’Armor : un laboratoire/atelier ouvert aux comédiens amateurs, ainsi que, chaque saison, plusieurs projets d’éducation artistique et culturels permettant à Lena Paugam d’articuler pédagogie et recherche en initiant de nouvelles collaborations artistiques et intellectuelles.

Lena Paugam est l’autrice d’Alice, ou le trouble, texte créé avec les élèves de l’ESAD/Paris au Théâtre 13 en 2023 et de Némo, ou les yeux infinis, d’après la bande dessinée Little Nemo, créé au Théâtre de Lorient en 2024. En 2024, elle a co-adapté et mis en scène La Confession d’un enfant du siècle, de Musset.

En tant que metteuse en scène, Lena Paugam a récemment créé le spectacle Gisèle Halimi, une farouche liberté, d’après le recueil d’entretiens réalisés par Annick Cojean. Ce spectacle, actuellement en tournée, est issu d’une commande et produit par La Scala-Paris.

 

©DR
MAJ 28/03/25

Lubin Labadie

Marie Dilasser

1999/ Elle en a par-dessus la tête de la France alors elle part un an en Irlande garder des enfants, travailler dans des pubs, écrire de nombreuses lettres, marcher dans Dublin où elle rencontre James Joyce, Samuel Beckett, J.M. Synge, William et Jack Butler Yeats. L’écriture l’attrape par le colback, alors elle décide d’y consacrer, autant que possible, la majeure partie de son temps.

2000/ De retour en France, elle s’inscrit en arts du spectacle à Rennes, longe les bords du canal Saint-Martin, rencontre Mathieu Bébin, Roland Fichet, Alfred Jarry, Francis Bacon, les poubelles de la cité judiciaires, les cousines Quéré, Odila Présulme, elle obtient ainsi une licence d’arts du spectacle, elle est déterminée à écrire pour le théâtre. Pourquoi le théâtre ? Elle n’en sait rien.

2003/ Elle rejoint le département écriture de l’ENSATT à Lyon, elle y rencontre Enzo Corman, Pauline Sales, Samuel Gallet, Magali Mougel, Julie Aminthe, Jean-Marie Clairambault, Ewa Brykalska, Olivier Neveux, Dominique Laidet, la théorie Queer, le trouble dans le genre, les traboules et Michel Raskine qui met en scène trois de ses pièces Me zo gwin ha te zo dour ou Quoi être maintenant ?, Le Sous-locataire et des années plus tard, Blanche-Neige, histoire d’un Prince.

2006/ Elle revient en Bretagne, achète des truies avec ses premiers droits d’autrice. Entre naissage et engraissage, elle écrit Les vieilles, mis en scène par Laurent Ziveri à Toulon, Echo-Système mis en espace par Sylvie Jobert à Grenoble et lu à Montréal, Crash Test mis en scène par Nicolas Ramond à Vénissieux et Paysage Intérieur Brut mis en scène par Christophe Cagnolari à Saint-Brieuc, Barbara Shlittler à Genève et Blandine Pélissier à Paris. Puis, pour des raisons qui la regardent, elle transforme l’ensemble de ses truies en pâtés et en rillettes…

2012/…pour gérer pendant 6 ans un bar-tabac-épicerie au-dessus duquel elle écrit Montag(n)es, mis en scène collectivement à Saint-Gelven dans un restaurant désaffecté, Intermondes, (Road-movie sqaw) mis en scène par Laurent Vacher à Mézières-les-metz, Supposée Ève mis en lecture par Laëtitia Guédon à Paris, Avignon (les Intrépides – SACD – 2016) et Genève, MADAM#2 Faire le mur, ou comment faire le mur sans passer la nuit au poste, mis en scène par Hélène Soulié au Carré d’Art à Nîmes, Blanche-Neige, histoire d’un Prince, prochainement mis en scène par Michel Raskine et présenté lors du Festival d’Avignon 2019

2019/ Elle anime des ateliers d’écriture, entame l’écriture de Roland.e.s et Barth.e.s (fragments amoureux), commande de texte de Laurent Vacher à partir des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes.

PUBLICATIONS Solitaires intempestifs : •Décomposition d’un déjeuner anglais •Me zo gwin ha te zo dour ou Quoi être maintenant ? •Un après-midi à la salaisonnerie (dans un recueil intitulé Confessions, divans et examens) •Blanche-Neige, histoire d’un Prince (à paraître) Espaces 34 : •Le chat de Schrödinger en Tchétchénie (dans un recueil intitulé Le monde me tue) Lansmann : •Les vieilles (dans un recueil intitulé Métiers de nuit)

Maïka Louakairim

Née en 1991 à Paris, Maïka Louakairim se forme d’abord en licence de Sociologie-Philosophie à la Sorbonne de 2009 à 2012. Elle intègre ensuite l’école du Studio d’Asnières dirigée par Jean Louis Martin Barbaz et Hervé Van Der Meulen, puis, en 2014, l’Ecole Supérieure des Comédiens par l’Alternance (ESCA) sous la direction d’Hervé Van Der Meulen et Tatiana Breidi. Elle se forme notamment aux côtés de Gilles David, Nathalie Fillion, Anne Delbée, Paul Desvaux… Elle sort de l’ESCA en 2017 en participant avec sa promotion au festival des Écoles du Théâtre Public à l’Aquarium. Ils y présentent LAC écrit par Pascal Rambert et mis en scène par Marie-Sophie Ferdane. Pour la saison 2017-2018, elle est membre de l’Académie de la Comédie Française. Elle y présente un seul en scène, La femme près de la boîte aux lettres qui se débat avec son parapluie, mis en scène par Gaël Kamilindi.

 

Maurice Fouilhé

Maurice  Fouilhé  a  commencé à travaillé pour le théâtre aux  côtés  de  Jacques  Nichet  et  Marie  Nicolas. Parallèlement, il a développé des « fidélités créatives » avec différentes compagnies dont la Compagnie EXIT (Hélène  Soulié) et la Compagnie des Hommes (Didier  Ruiz). Il travaille également à des projets d’éclairage architectural et urbain (muséographie, ouvrages d’art, quartiers, bâtis) et s’attache à proposer des illuminations en accord avec l’environnement et le développement durable.

Nini Bélanger

Elle nomme son approche hyperréalisme, car ses mises en scène sont motivées par la quête d’un jeu sans artifice, d’une vérité des lieux puisque certains spectacles de Nini Bélanger sont in situ, et d’une authenticité des propos du texte et de la rencontre avec le spectateur. À sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, elle fonde la compagnie Projet MÛ, avec laquelle elle réalise des œuvres percutantes, pour les adultes et la jeunesse, en employant un mode de création par cycles : le Cycle de la perte pour Beauté, chaleur et mort (2011) et Vipérine (présentée au CNA en 2013) ; le Cycle de l’adresse, dont fait partie Petite Sorcière.

Olivier Werner

Olivier Werner a suivi sa formation d’acteur et de metteur en scène à l’ENSATT, au TNS et à l’Institut Nomade de la Mise en scène.

Il vit entre la Suisse et la France.

Comme acteur, il a notamment travaillé sous la direction de Gérard Vernay, Jean-Marie Villégier, Lluis Pasqual, Christian Rist, Marc Zammit, Claudia Morin, Adel Hakim, Urszula Mikos, Simon Eine, Richard Brunel, René Loyon, Christophe Perton, Yann-Joel Colin, Jorge Lavelli, Daniel Janneteau, Yves Beaunesnes, Christophe Rauck, Marc Lainé …

Il a également mis en scène plusieurs spectacles sous les labels de la Comédie de Valence et du CDR de Vire, mais également avec l’ANNEAU, sa première compagnie, et FORAGE, sa compagnie actuelle: Pelléas et Mélisande (Maurice Maeterlinck), Les Revenants (Henrik Ibsen), Les perses (Eschyle), Les hommes dégringolés (Christophe Huysman, création collective), Béatrice et Bénedict (opéra – concert d’Hector Berlioz), Rien d’humain (Marie N’diaye), Mon conte Kabyle (Marie Lounici), Occupe-toi du bébé (Dennis Kelly), After the end (de Dennis Kelly), La pensée (Leonid Andreïev), Le vieux juif blonde (Amanda Sthers), Show room Nouveau drame (Suzanne Joubert), Semelle au vent (de Mali Van valenberg).

Au cours de son parcours, il a dirigé plusieurs stages de formation d’acteurs pour des CDN (Reims, Angers, Valence), pour des écoles de théâtre (HETSR de Lausanne, Conservatoire de Montpellier), également pour un public scolaire et universitaire (Lorient, Valence), pour un centre de réinsertion (Bondy) et pour des centres pénitentiaires (Fleury-Mérogis, Valence)

Fanny Balestro

Fanny Balestro a débuté le violoncelle à l’âge de six ans en région parisienne.
Elle s’est ensuite formée à Paris auprès de Xavier Gagnepain, Pascale Michaca et Romain Garioud et a finalement intégré la Haute École de Musique de Lausanne où elle obtient son Master d’Interprétation en 2015 dans la classe de Patrick Demenga.
Elle se produit aujourd’hui dans des formations aux univers musicaux très variés : orchestres symphoniques, chanson francophone, musique pop-folk ou expérimentale.
Elle se forme également à la danse classique puis contemporaine. Sa recherche de violoncelliste l’amène à aborder le jeu instrumental sous l’angle du geste chorégraphié, et à établir des parallèles entre le travail corporel du danseur et du musicien, (re)mettant son corps de musicienne en résonnance. Ce qui la mène tout naturellement à la création de sa compagnie MUance et de son premier spectacle ITIN-ER(R)ANCE.
Elle se confronte actuellement à l’apprentissage du métier de comédienne au sein de la Formation Professionnelle de la compagnie Vélo Volé à Paris, cet enseignement basé sur la corporalité et un entraînement physique exigeant correspondant en tous points à sa propre recherche artistique.
Elle travaille depuis peu avec la compagnie Tout un Ciel dont la nouvelle création sera jouée en mars 2020 au Théâtre de la Tempête (La Cartoucherie, Paris), s’associera en tant que violoncelliste et danseuse en 2020 à une création d’Annalisa Derossi en Allemagne, et vient de rejoindre la compagnie Bouquet de Chardons pour une reprise de rôle durant le Festival OFF d’Avignon 2019.

Sidney Ali Mehelleb

Après une formation d’acteur au Studio Théâtre d’Asnières et plusieurs années de travail au sein de la compagnie de celle-ci, Sidney travaille avec plusieurs metteurs en scène à travers toute la France. En parallèle, il commence à écrire pour la scène. Sa première pièce Babacar ou l’Antilope reçoit l’Aide à La Création du Centre National du Théâtre en novembre 2013. Il met en scène le spectacle en janvier 2017 au Théâtre 13 Seine Paris et le jouera en tournée.

Grâce à cette pièce, Le Centre National des Écritures du Spectacle – La Chartreuse Villeneuve Lez Avignon lui propose une résidence. Split voit le jour, une histoire d’amitié (entre deux basketteurs ayant réellement existé) brisée par le nationalisme montant en Ex-Yougoslavie. Grâce à Babacar ou l’Antilope toujours, Sidney devient auteur en résidence à La Nacelle Aubergenville, alors sous la direction de Eudes Labrusse.

Il y écrit une pièce «pour piscine» Le Saut de l’ange qui sera mis en scène par Aurélie Van Den Daele (directrice artistique du DEUG DOEN GROUP).

Avec le DEUG DOEN GROUP, Sidney joue, écrit et participe à la dramaturgie de la création Métamorphoses d’après Ovide et Ted Hugues. La collaboration avec Aurélie Van Den Daele continue lorsqu’elle lui commande une pièce. Ce projet s’appellera Soldat.E Inconnu.E. Pour le Théâtre, Sidney a écrit également Icham, Quatre par trois, Swing Ring, Maestra d’après Le Maître et Marguerite de M. Boulgakov.

Et pour le cinéma, De vrais p’tits moineaux (court métrage) et Portraits (long métrage).

Chaque année, Sidney mène des ateliers de transmission autour de l’écriture théâtrale, des ateliers de création et de jeu avec des enfants ou des adultes amateurs. Ces projets le conduisent à écrire pour le groupe qui participe à ces ateliers. L’objectif est de se mettre au coeur du processus de création, d’inspirations qui conduit au jeu, à l’écriture et à la créativité.

En tant qu’acteur, il joue d’abord pour la Compagnie Jean-Louis Martin Barbaz travaillant sous la direction de Chantal Deruaz, Patrick Simon, Hervé Van Der Meulen, Yveline Hamon et Jean-Marc Hoolbecq. Il travaille ensuite avec Valérie Castel Jordy, Adrien Béal et Laurent Pelly. Il travaille avec le DEUG DOEN GROUP, et joue dans Angels in America et dans L’Absence de guerre de David Hare. Il joue également sous la direction de Matthieu Dandreau, pour le projet Dionysos, et sous la direction de Pascal Neyron pour un cabaret au Bal Blomet.

Il a mis en scène Dis camion ! de Claire Barrabes, Big shoot de Koffi Kwahulé, Les pirates rescapés et Le Ventre et la Pendule, et Babacar ou l’Antilope.

Maj : 21/09/21

Sidney Ali Mehelleb ©Margot Simonney

Sébastien David

Né à Montréal, Sébastien David est auteur, metteur en scène et directeur artistique de La Bataille. Publié chez Leméac Éditeur, il a écrit Tes où Gaudreault précédé de Ta yeule KathleenLes morb(y)desLes haut-parleurs (Prix Louise-LaHaye 2018 et Prix du meilleur auteur au Festival Primeurs en Allemagne) et aussi Dimanche napalm (Prix du Gouverneur général en théâtre 2017) et Une fille en or. Il est aussi membre du conseil d’administration du Festival du Jamais Lu et fait partie du corps professoral de l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe, en plus d’enseigner régulièrement à l’École nationale de théâtre du Canada, dont il est diplômé en interprétation (2006).

 

©Julie Artacho

Maj 1/09/22