Grégoire Durrande
Diplômé de l’ENSATT en réalisation sonore, il participe à différents projets d’école, dirigés par Matthias Langhoff, Simon Deletang et Arpàd Schilling.
A partir de 2012, il créé les bandes sons de différents spectacles (Lambda de la Cie Moebius, Les Accapareurs m.e.s. Clément Carabédian / Histoire de Vies m.e.s. Isabelle Lombard / Les inquiets et les brutes m.e.s. Olivier Martinaud / Pharmakos m.e.s Jonathan Moussali, Les Bâtisseurs d’Empire m.e.s. Vincent Ecrepont / Babacar ou l’Antilope m.e.s Sidney Ali Mehelleb).
Il collabore régulièrement avec le DEUG DOEN GROUP pour lequel il élabore les bandes sons des spectacles Angels in America et Métamorphoses, L’Absence de guerre et Glovie. Il propose également des installations e créations musicales personnelles (Mix’Cuisine, CharlieBeat-Box avec Charles Robert) et conseille et réalise des dispositifs sonores sur mesure (Monodisco de Philippe Ménard, Loop Machine de Julien Barathay). Il travaille également en tant que régisseur son de tournée pour le théâtre, la musique et la danse (Où j’ai laissé mon âme m.e.s. François Duval / Parfois jerêve que je vois du collectif INVIVO /Ah Q! de Tao Yu / Radio Manie avec Guy-Loup Boisneau / Threads composition de Roque Rivas, Je suis un pur produit de ce siècle de Lise Cassaza).
Aujourd’hui, Grégoire Durrande poursuit son travail de créateur sonore dans différents projets personnels et collaborations artistiques et participe au fonctionnement et aux créations du collectif INVIVO.
Édith Patenaude
Finissante du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2006, Édith Patenaude s’est aussitôt lancé dans la création, dirigeant et jouant dans Tape à la Caserne Dalhousie, puis co-créant Les Arbres, à Premier Acte. Avec Les Écornifleuses, dont elle assure la direction artistique, elle participe à Cinq filles avec la même robe, puis écrit et joue dans Barbe bleue et la maison dans la forêt s’est allumée. Elle assure la mise en scène de leur troisième production, L’absence de guerre, pour lequel elle remporte le Prix de la mise en scène des Arts et de la Culture de Québec. Elle joue aussi régulièrement, en plus de signer la mise en scène d’Ils étaient tous mes fils au Conservatoire d’art dramatique de Québec. En parallèle, elle assure aussi la direction artistique du Jamais Lu Québec de 2012 à 2015. En 2015, elle est à la barre de sa propre création, Le monde sera meilleur, au Théâtre Périscope. Elle s’attelle également à l’adaptation et la mise en scène du roman-culte 1984 de Georges Orwell, pour laquelle elle recevra une double nomination à la mise en scène aux Prix de la critique à Montréal et Québec. À Québec, elle sera d’ailleurs battue par elle-même puisque le Prix sera attribué à sa mise en scène de Mes enfants n’ont pas peur du noir. En 2018, elle signe la mise en scène d’Oslo de J.T. Rogers au Théâtre Jean-Duceppe.
Éloïse Bouton
Éloise Bouton est journaliste indépendante, autrice, militante féministe et LGBT+
Diplômée d’un master d’anglais et d’un master de journalisme, Eloïse Bouton a notamment travaillé pour Les Inrockuptibles, Causette, L’Obs, Le Parisien magazine, Femme Actuelle et L’Express.
Depuis l’adolescence, Éloïse Bouton s’investit dans différentes structures associatives, féministes, anti-racistes ou LGBT+. Elle a milité entre autres chez Osez le Féminisme, La Barbe et Femen.
En 2013, elle mène une action individuelle pro-avortement avec Femen à l’église de la Madeleine à Paris. Un an plus tard, elle est condamnée pour exhibition sexuelle, une décision dont elle fait appel. Sa condamnation est confirmée par la Cour d’appel de Paris en 2017 et elle se pourvoit en cassation. Elle se bat depuis pour faire changer la loi sur l’exhibition sexuelle, qui entraîne la condamnation de femmes torse nu dans l’espace public alors que ce n’est pas le cas des hommes.
Lassée du militantisme collectif, elle part de Femen en 2014 et continue à militer sans étiquette.
Depuis 2012, elle anime des ateliers, des groupes de parole et donne des conférences sur les violences, le hip hop ou le féminisme.
En 2015, elle lance Contre Coups, une compilation caritative de 12 femmes contre les violences faites aux femmes. Elle lance la même année le Tumblr Paye Ton Troll, inspiré du célèbre Paye Ta Shnek de Anaïs Bourdet, qui dénonce le cyberharcèlement et les violences en ligne, et fonde Madame Rap, premier média en France dédié aux femmes dans le hip hop.
En 2016, elle accompagne l’Association Agir pour la santé des femmes (ADSF) lors de maraudes en Ile-de-France et recueille pendant six mois les propos de femmes en précarité́.
En 2017, elle présente ses textes, accompagnés des photographies d’Erwan Balanant, à la Villa des Arts à Paris.
En 2017, elle co-écrit avec D’ de Kabal le film Le Bruit de nos silences, sur la déconstruction du masculin, diffusé sur France Ô le 6 mars 2018.
En 2018, elle co-fonde avec D’ de Kabal House of Consent, média payant qui vise à accompagner et informer sur la sexualité, le consentement, les violences et les liens qui peuvent exister entre les trois.
Pierre Giafferi
Né en 1986, Pierre Giafferi est comédien, metteur en scène, réalisateur, auteur et scénariste. Après une formation à l’Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques, section réalisation, il intègre le Cours Florent et sa Classe Libre. Puis il est reçu au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2013) où il travaillera avec Sandy Ouvrier et Jean-Paul Wenzel. En tant que comédien, il a joué sous la direction de Jean-Paul Wenzel (Antigone 82, MC2 Grenoble), Lena Paugam (Les coeurs tétaniques et Les Sidérées , au T2G et TNB), Benjamin Porée (Trilogie du Revoir de Botho Strauss, au Théâtre des Gémeaux et tournée, Andromaque de Racine et Platonov de Tchekhov au théâtre de Vanves), Thibaut Wenger (La Cerisaie , Tchekhov, au Varia de Bruxelles et Strasbourg), Sylvain Levitte (Nothing, la tragédie du Roi Lear d’après Shakespeare, Avignon), Clément Poirée (Homme pour Homme de Brecht, au théâtre de la Tempête et Chalon sur Saône), Sterenn Guirriec (Partage de Midi de Claudel à la Scène Watteau), Clément Bondu (Hamlet/Ophélie de Bondu, ENSAD Montpellier et La musique/ La liberté d’après Baal de Brecht), Francis Huster (César, Fanny, Marius de Pagnol, tournée France, Belgique, Suisse), Pierre Niney ( Si près de Ceuta de Niney, Ciné 13), Fanny Sidney (Le dindon de Feydeau).
Au cinéma, il tourne dans les court-métrages de Aurélien Peilloux et Blandine Lenoir. En 2015, il a tourné dans le film La Danseuse de Stéphanie Di Giusto, présenté au festival de Cannes 2016 en sélection Un Certain Regard. Il a aussi tourné pour les Talents Adami Cannes 2016 sous la direction de Sylvain Chomet ainsi que dans le long métrage Aurore de Blandine Lenoir.
Marcial Di Fonzo Bo
Né à Buenos Aires, il s’installe à Paris en 1987.
De 1991 à 1994, il suit la formation d’art dramatique de l’Ecole du Théâtre National de Bretagne. Avec quelques acteurs de cette promotion il participe à la création du Théâtre des Lucioles. Au sein de ce collectif d’acteurs, il met en scène de nombreuses pièces, s’attachant à des auteurs contemporains tels Copi, Leslie Kaplan, Rodrigo García, Lars Norén, Fassbinder, Spregelburd ou Philippe Minyana.
Comme comédien, il est dirigé par de nombreux metteurs en scène, entre autres, Claude Régy, Matthias Langhoff, Rodrigo García, Olivier Py, Jean-Baptiste Sastre, Luc Bondy ou Christophe Honoré. Au cinéma, il tourne avec Claude Mourieras, Emilie Deleuze, Christophe Honoré, Stéphane Guisti, François Favrat, Maïwenn et Woody Allen.
En 1995, il reçoit le prix de la révélation théâtrale du syndicat de la critique pour son interprétation du rôle-titre de Richard III mis en scène par Matthias Langhoff. En 2004, le même syndicat de la critique lui décerne le prix du meilleur acteur pour Muñequita ou jurons de mourir avec gloire de Alejandro Tantanian mise en scène par Matthias Langhoff.
À partir de 1999 il entame une collaboration à la mise en scène avec Élise Vigier. Ensemble, ils mettent en scène plusieurs pièces de Copi, dont la création de La Tour de la Défense à Paris et au Festival d’Avignon, puis à Barcelone et à Moscou.
En 2008, il entame une collaboration de longue haleine avec l’auteur argentin Rafael Spregelburd : La Connerie (2008), La Paranoïa (2009) et L’Entêtement (2011) et avec Pierre Maillet La Panique (2009) et Bizarra (2012).
En 2010, il coécrit Rosa la Rouge avec la chanteuse Claire Diterzi. Pour le festival d’Automne 2010, il signe la mise en scène de Push up de Roland Schimmelpfennig, et au Théâtre de Paris, La Mère de Florian Zeller pour laquelle Catherine Hiegel reçoit le Molière 2011 de la meilleure interprète. La même année il met en scène La Grotta di Trofonio à l’opéra de Lausanne.
En 2012, il met en scène Lucide au Théâtre Marigny à Paris et Cossi fan tutti de Mozart à l’Opéra de Dijon sous la direction musicale de Christophe Rousset. En mars 2014, il met en scène au Théâtre National de la Colline Une Femme de Philippe Minyana, Et il réalise son premier film de fiction pour Arte, Démons de Lars Norén puis crée au Théâtre du Rond-Point la version théâtrale.
En 2015 il prend la direction de la Comédie de Caen-Centre Dramatique National de Normandie.
Il monte avec Elise Vigier Dans la République du Bonheur de Martin Crimp et Vera de Petr Zelenka.
En 2016 il crée Demoni de Lars Norén au Teatro Stabile Di Genova en Italie.
En 2017 il crée Eva Peron et L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi au Théâtre National Cervantès de Buenos Aires.
En janvier 2018, toujours avec Elise Vigier, il coécrit M comme Méliès d’après des écrits et des films de Georges Méliès.
En avril 2018 il met en scène l’opéra King Arthur d’Henry Purcell sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón au Grand Théâtre de Genève.
Geoffrey Dahm
Geoffrey Dahm est né en 1991 à Avignon. Formé aux Cours Florent ainsi qu’au CFA des comédiens à Asnières (ESCA) il signe, en 2012 sa première mise de scène de L’Éveil du Printemps de F. Wedekind. Par la suite il travaille en tant qu’acteur avec Nicolas Briançon (Roméo et Juliette), Ema Drouin (À Quoi rêve Peter?, Le garçon qui veillait), Jean-Louis Martin Barbaz (Mariages), Hervé van der Meulen (Une dernière soirée de carnaval, Beaucoup de bruit pour rien), Yann Reuzeau (De l’ambition), Frédéric Andrau (Intégral dans ma peau), Mani Soleymanlou (Trois), Anthony Thibault (La loi de la gravité), Mathieu Touzé (Un garçon d’Italie) ainsi qu’Alain Batis (Rêve de printemps). Il met en espace les lectures de Recracher/ Vomir de Marilyn Mattei et du Principe d’Archimède de Josep Maria Miro i Coromina. En 2014 il est sélectionné et participe à l’atelier Ier Acte initié par Stanislas Nordey au Théâtre National de la Colline. En 2015 il travaille sous la direction de Jean-François Sivadier au Festival d’Automne, pour les Talents Adami dans Portrait de famille, puis au festival IN d’Avignon pour Paroles d’acteurs. La même année, il participe à un stage à la biennale de Venise auprès de Pascal Rambert. En 2017 après avoir été finaliste du concours d’écriture Matteo Latino par l’EU Collective Plays, son texte R.O.U.G.E est sélectionné par les EAT pour une lecture/maquette présentée durant la saison 2017_2018 du Théâtre 13 dans une mise en espace de Lucie Brandsma. La même saison son texte Mathilde (ou comment sauver sa peau) est mis en voix au Théâtre 13 par Nelson Rafaell Madel dans le cadre des Mardis Midi après avoir été sélectionné par le comité de lecture tout public des EAT. Par ailleurs, elle est la même année, lauréate du prix Esther 2018 et de l’aide à la création d’ARTCENA.
Parallèlement, il est aussi un membre actif du collectif À mots découverts ainsi que de Jeunes Textes en liberté.
Gwendoline Soublin
Née en 1987, Gwendoline Soublin est autrice, comédienne et scénariste. De 2015 à 2018, elle est étudiante dans le département Écrivain Dramaturge à l’ENSATT (Lyon). Elle a notamment écrit Swany Song (2014 – Encouragements ARTCENA), et Vert Territoire Bleu (2016), sélectionné par le label Jeunes Textes en Liberté (mise en espace Hakim Bah, en partenariat avec la MC93) et par le comité le Plongeoir du Glob théâtre Bordeaux. En 2016, en résidence à la Sala Beckett à Barcelone, dans le cadre de l’Obrador d’Estiu, elle écrit une première version de Pig Boy 1986-2358, traduite en anglais/catalan/tchèque/allemand/roumain. La pièce est lauréate des Journées des Auteurs de Lyon 2017, publiée en janvier 2018 aux éditions Espaces 34, et sera créée en 2020 par Philippe Mangenot.
Elle écrit des textes pour la jeunesse : Les Monstres (2015) en résidence à la Chartreuse-CNES et lue pendant La Belle Saison ; Tout ça Tout ça (éditions Espace 34), en résidence au théâtre Am Stram Gram de Genève. Elle travaille également avec des marionnettistes de l’ESNAM (Coca Life Martin 33CL – solo marionnettique) et la Collective (120H). Elle anime des ateliers d’écriture. En 2017-18, elle a fait partie du projet TOTEM(s) initié par la Chartreuse.
Certains de ses textes ont été primés et remarqués par Artcena, les journées d’Auteurs de Lyon, Eurodram, le Taps, la Comédie-Française, France Culture, la Mousson d’été, Jeunes Textes en Liberté, le prix Scénic Youth, le prix Ado du théâtre… Ils ont fait ou feront l’objet de mises en scène lors des saisons 2018/19/20 par : Philippe Mangenot, Justine Heynemann, Anne Courel, Johanny Bert, Anthony Thibault, Marion Lévêque et Coline Fouilhé.
Maj 21/09/22
Karim Kadjar
Acteur irano-suisse né à Téhéran en 1972. Après des études secondaires à Genève et à St.Gall (Suisse), il part à Paris se former artistiquement sous l’œil bienveillant de Zakariya Gouram au sein de la Cie. R.I.D.E.A.U.. Il poursuit sa recherche autour du jeu d’acteur sous la direction d’Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. En 1998, il fonde, avec le metteur en scène Christophe Ramirez, le Théâtre de l’Herbe Tendre et crée plusieurs spectacles, dont le « Petit Bois » d’Eugène Durif. Depuis, il joue entre autres pour Matthias Langhoff, Philippe Goyard, Florence Lavaud, Betty Heurtebise, Laurance Henry, Delphine Bailleul et Dorian Rossel. Depuis 2013, son champ d’action s’élargit au cinéma, à la fois par le jeu et l’écriture.
Jade Herbulot
Après des études de littérature à l’École Normale Supérieure de Lyon, elle se forme comme comédienne au Studio-Théâtre d’Asnières, et entre au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris en 2011. Elle poursuit également un doctorat sous la direction de Christian Biet en Arts du spectacle à l’Université de Nanterre. Elle co-fonde en 2014 avec Julie Bertin Le Birgit Ensemble qui présente Berliner Mauer : vestiges, au Théâtre Gérard Philipe CDN de Saint-Denis en février 2015, (repris en 2016 au Théâtre des Quartiers d’Ivry). Elle a créé le projet Les Trois Mousquetaires — La Série avec Clara Hédouin en 2012 et travaille depuis au sein du Collectif 49 701 comme auteure, metteuse en scène et comédienne.
Kevin Keiss
Kevin Keiss est auteur, traducteur, dramaturge et metteur en scène. Il est également enseignant, spécialiste des théâtres antiques. Il a été programmé au Festival d’Avignon 2016 pour Ceux qui errent ne se trompent pas, pièce écrite à la Chartreuse en collaboration avec Maëlle Poésy (Éditions Actes Sud-Papiers), puis pour Sous d’autres cieux en 2019. À la Chartreuse, il a également été accueilli pour des projets aux côtés de Laëtitia Guédon, Élise Vigier ou en tant que membre du Collectif Traverse. Pour le jeune public, il est l’auteur de deux textes, Love me tender (Éditions En Acte(s)) et Je vous jure que je peux le faire (à paraître chez Actes Sud), sélectionné par Momix 2018. Son texte Ce qui nous reste de ciel a été sélectionné au Jamais Lu Paris 2017, et est depuis traduit en espagnol et en anglais, et édité chez Actes Sud.
