Solenn Denis
Après un bac théâtre où son professeur communiste à moustaches lui aura dit « Toi tu seras une grande», Solenn Denis rentre aux Cours Florent et obtient une licence de cinéma. Les corps des autres sur la scène mettent en lumière comme ça trépigne comme ça crie à l’intérieur, sous sa peau les mots. Alors, quand elle n’a pas de pain sur les planches, elle se met à écrire du théâtre, façonne des mots pour la chair.
Adoubée par Koffi Kwahulé qui lui dit «Mets-toi ça dans le crâne tu es une auteure », elle prend cette décision : comme on décide de rentrer dans les ordres, elle fera de sa vie des drames. Et tous les moyens sont bons.Corps, mots, photos, vidéos, whisky, cadavres exquis, sons, pour raconter ses histoires.
En quelques dates…
2015 : Résidence à La Chartreuse Bourse de la DGCA compagnonnage auteure/metteur en scène avec la Cie Des Docks Commande de texte et création pour le CDR du Préau (Normandie)
2014 : Création de SStockholm par le Collectif Denisyak (Glob Théatre de Bordeaux)
Création de Sandre par le Collectif Denisyak (Glob Théâtre de Bordeaux)
Publication de Sandre chez Lansman
Publication de Heils Angel aux Editions Moires (Recueil Microclimats 2.0)
2013 : Lauréate Beaumarchais SACD Théâtre pour Sandre
Lauréate Journées de Lyon des auteurs pour Sandre Lauréate Beaumarchais SACD / France Culture pour la pièce radiophonique Gender Dysphoria
Publication de Valse lente à L’avant Scène Théâtre (Recueil De bruits et de fureurs)
Création du Collectif Denisyak, pépinière de la Cie du Soleil Bleu
2012 : Lauréate Prix Godot pour SStockholm
Résidence à La Chartreuse Publication de SStockolm chez Lansman
Publication de Humains chez Lansman
Commande de texte pour le « Paris des femmes » au théâtre des Mathurins (Edition 2013)
2011 : Lauréate du CNT pour SStockholm
Guillaume Cayet
En 2015, il co-fonde avec Aurélia Lüscher la compagnie Le Désordre des choses avec laquelle il crée B.A.B.A.R. (le transparent noir), Les Immobiles, Neuf mouvements pour une cavale, La Comparution (la hoggra) et Grès (Tentative de sédimentation).
Il collabore aussi avec Julia Vidit (metteuse en scène et directrice du Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy-Lorraine), pour laquelle il écrit et adapte des pièces, notamment C’est comme ça (si vous voulez) de Pirandello. Il travaille également avec l’auteur et metteur en scène Guillaume Béguin et le Collectif Marthe.
En 2021, il tourne dans le cadre des OVNI (Objets valentinois non identifiés) de la Comédie de Valence son premier court métrage, « Déserter ».
À l’occasion des Quartiers libres de la Manufacture, une enquête poétique autour des travailleur·ses de la Métropole du Grand Nancy imaginée avec Julia Vidit, il écrit en 2022 les monologues Trois fois Saly et The Winner Takes All (je disparais) pour les acteur·rices Marie-Sohna Condé et Aurélien Labruyère.
En 2022 toujours, il écrit une série radiophonique pour France Culture, Nous étions grands ensemble et travaille à l’écriture de son premier roman, de son premier long métrage et de sa prochaine pièce de théâtre, Nos empereurs, un conte fantastique autour de la Françafrique.
En 2023, il écrit Jeune mort qui sera créé au Festival d’Avignon dans le cadre des Vive le sujet – Tentatives avec le musicien Karam Al Zouhir et prépare une série radiophonique pour France Culture. Il travaille également à travaille à l’écriture de son premier roman et de son premier long métrage. Guillaume Cayet travaille également à l’écriture de Nos empereurs, un conte fantastique autour de la Françafrique.
©Arnaud Foulon
Maj 24/05/24
Gaëtan Vourc’h
Il suit les cours de l’École du Passage de Niels Arestrup, puis rejoint l’ENSATT dans les classes de Nada Strancar et Alain Knapp pour le théâtre, Jean-Pierre Améris pour le cinéma ; il étudie également le théâtre à l’Université de Glasgow (Écosse).
Il joue, entre autres, sous la direction de Noëlle Renaude, Florence Giorgetti, Édith Scob, Christophe Huysman, Irène Bonnaud, Maurice Bénichou, Damien Caille-Perret, Nicolas Bigards, Agnès Bourgeois… Il a travaillé à plusieurs reprises avec Philippe Minyana, le plus récemment dans Cri et Ga cherchent la paix, mise en scène de Frédéric Maragnani…
Il participe depuis 2003 à tous les projets du Vivarium Studio – Philippe Quesne, notamment à L’Effet de Serge pour lequel il reçoit un Obie Award durant les représentations à New York (2010).
Gautier Boxebeld
Gautier Boxebeld est né un jeudi de 1985. À 25 ans, alors diplômé d’école de commerce et travaillant dans une agence de publicité, il participe aux Rencontres Internationales de Théâtre en Corse (ARIA) dirigées par Robin Renucci. Il décide alors de devenir acteur et poursuit sa formation en intégrant l’EDT 91 puis en participant à différents stages (théâtre, danse, marionnette, cinéma…).
Au théâtre, il joue sous la direction de Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier, Eugen Jebeleanu, Nicolas Kerszenbaum, Hala Ghosn, Bruno Bonjean, Vincent Dussart, Ivica Buljan, Mathieu Touzé, Yves-Noël Genod, Sébastien Amblard, Louise Hakim, Elise Truchard, Antoine Caubet, John Adams, Sarah Mordy, Lucille Paquis, Laurent Franchi…
Il est aussi marionnettiste sur des créations d’Emilie Flacher (cie Arnica) et danse pour le chorégraphe Thierry Thieû Niang.
Au cinéma, il tourne pour Cyprien Vial, Guillaume Senez, Pierre Schoeller, Anna Novion, Benjamin Parent, Hanna Ladoul, Elsa Bennett et Hippolyte Diard.
Il accompagne régulièrement des projets en tant que metteur en scène, intervient sur des actions culturelles, participe à la découverte des écritures contemporaines au sein du collectif A Mots découverts.
Il mène enfin une recherche personnelle pour faire se rencontrer le théâtre et le pistage qui est l’art de lire les traces laissées par les animaux sur le paysage.
©Aurélie Lamachère
Maj 27/09/23
François Praud
Passionné par le théâtre et la musique, François Praud intègre l’ESTBA en 2008 et travaille sous la direction de Marc Paquien, Catherine Marnas, Christophe Patty, Jacques Vincey, Éric Louis, Brigitte Jacques, Nuno Cardoso, Denis Marleau et Johannes von Matushka. Il suit parallèlement une formation de chant lyrique au Conservatoire de Bordeaux.
Il entre à la Comédie-Française en septembre 2010 en qualité d’élève-comédien. Il joue pour Alfredo Arrias, Jacques Allaire, Jérôme Deschamps, Catherine Hiegel et Laurent Pelly. En fin de saison, à l’occasion des cartes blanches accordées aux élèves-comédiens, il joue dans Peanuts de Fausto Paravidino mis en scène par Marie-Sophie Ferdane.
En septembre 2011, il intègre la troupe du Teatro Malandro et joue Moritz dans L’Éveil du Printemps sous la direction d’Omar Porras, puis Lyngstrand dans La dame de la mer d’Ibsen.
De 2014 à 2016, il travaille sous la direction de Didier Girauldon pour le spectacle Fratrie, écrit par Marc-Antoine Cyr.
Il fait partie du Munstrum Théâtre depuis sa création et a joué dans L’Ascension de Jipé, Le chien, la nuit et le couteau de Marius von Mayenburg et 40° sous zéro d’après Copi.
En 2018, il joue dans Au milieu de l’hiver… d’Anaïs Allais, créé au Grand T à Nantes puis à la Colline à Paris. La même année, il commence à travailler avec Marc Lainé dans le spectacle La chambre désaccordée pour lequel il créé également la musique.
Son premier album Indien Blanc sort également en 2018.
Il est actuellement en tournée dans la pièce musicale de Nosztalgia Express de Marc Lainé.
©Lisa Lesourd
Maj 1/09/22
Tiphaine Raffier
Après une formation initiale à l’ENMAD de Noisiel (Val-de-Marne), où elle travaille notamment avec Jean-Michel Rabeux et Rodolphe Dana, et l’obtention d’une licence en Arts du spectacle, Tiphaine Raffier intègre l’Ecole du Nord (à Lille) en 2006.
Elle y travaille sous la direction de Stuart Seide.
Elle joue en 2010 dans Quel est l’enfoiré qui a commencé la premier ? de Dejan Dukowski mis en scène par Stuart Seide et Autoportrait, Autofiction, Autofilmage, mis en scène par Bruno Buffoli.
La même année, avec six de ses amis de l’Ecole du Nord, elle crée le collectif Si vous pouviez lécher mon cœur. Sous la direction de Julien Gosselin , ils montent Gênes 01 de Fausto Paravidino.
En 2011, elle joue Miranda, dans Tristesse Animal Noir d’Anja Hilling avec le collectif Si vous pouviez lécher mon Coeur et dans Nanine de Voltaire, mis en scène par Laurent Hatat.
En avril 2012, suite à une proposition du Théâtre du Nord, elle écrit, met en scène et joue dans La Chanson, qu’elle crée lors du festival Prémices.
Elle travaille régulièrement au Théâtre du Prato avec Gilles Defacque, notamment dans Soirée de Gala, en tournée en 2013-2014.
Elle joue dans Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq, mis en scène par Julien Gosselin et présenté au Festival d’Avignon en juillet 2013.
En mai 2014, elle crée Dans le Nom au Théâtre du Nord, dans le cadre de Prémices #3.
La même année, elle collabore avec une équipe montréalaise, Les Petites cellules chaudes, pour l’adaptation française de leur spectacle, le Ishow.
En 2015, elle monte sa compagnie La femme coupée en deux.
Cette même année la pièce de théâtre La Chanson devient un scénario.
Accompagnée par la Maison de production Année zéro, elle tournera son premier court-métrage en 2016.
En Juillet 2016, elle jouera 2666 de Roberto Bolano au festival d’Avignon mis en scène par Julien Gosselin.
Patricia Allio
Patricia Allio est née en Bretagne, où elle étudie et enseigne la philosophie jusqu’en 2005, année où elle démissionne pour se consacrer uniquement à l’écriture et à la mise en scène.
En 2000, elle fonde l’association labri (Intervention et recherche dans le brut dans l’art et la langue). Dans ce cadre, elle mène des recherches, publie des articles dans des revues ou catalogues, et dirige plusieurs événements en Bretagne et à Paris, tels que l’exposition « L’art brut à l’abri », des performances sur les écrits bruts, et la première édition du Festival de films amateurs sur les sites d’art brut « Univers ordinaire de gens ordinaires » à Paris à la Halle St Pierre. A cette même période, elle écrit aussi sa première pièce Canimente et écrit pour la scène des textes pour enfants, dont le conte La même maison et la pièce Dessous de tables.
En 2004, c’est à partir des écrits bruts de Samuel Daiber qu’elle réalise sa première mise en scène, sx.rx.rx, à la Fondation Cartier, qui sera développée au TNB dans le cadre du Festival Mettre en Scène, puis à Bruxelles au KunstenFestivaldesarts en 2006. Cette même année, elle organise une exposition et publie L’art brut déplacé aux Editions Apogée, monographie consacrée à l’artiste brut Jean Grard. Puis, lauréate de la villa Médicis hors les murs, elle part à New York pour faire des recherches autour de Kathy Acker, dont elle adapte très librement pour la scène le roman Blood and guts in high school. Cette aventure donnera lieu à la performance Life is but a dream créée à la Fondation Cartier en 2007, puis le spectacle life is but a dream I présenté à Paris, en Italie et à Montréal, et enfin, Le sang des rêves, créé à Modène, puis au TNB, dans le cadre du Festival Mettre en Scène/Programme européen Prospéro.
En 2008, elle écrit et met en scène Habiter au Festival Corps de textes (Edition européenne). Le spectacle est ensuite présenté en Italie et au Portugal, le texte est alors publié en 2008, en version bilingue aux Editions Christophe Chomant. Cette même année, elle s’associe avec Eléonore Weber autour de Symptôme et proposition.
Alexandre Plank
Né en 1979, Alexandre Plank a étudié la philosophie à l’université du Bauhaus de Weimar et la dramaturgie à l’École supérieure du Théâtre national de Strasbourg.
Il travaille à France Culture depuis 2009. Il y produit et réalise des documentaires, des fictions et des ateliers sonores.
Également traducteur, il a traduit des œuvres de Michel Serres, Jacques Derrida, Paul Virilio, Bernard Stiegler et Marius von Mayenburg.
Depuis 2010 Alexandre Plank est membre de la Commission nationale d’Aide à la création de textes dramatiques.
Claude Poissant
Auteur, comédien et surtout metteur en scène réputé, Claude Poissant est le cofondateur du Théâtre PÀP (1978). Après avoir partagé pendant une douzaine d’années la direction de la compagnie avec René Richard Cyr et Marie-France Bruyère, il prend seul la direction du PÀP en 1999, avant d’inviter en 2007 le jeune metteur en scène Patrice Dubois à le joindre à la direction artistique. En 2014, un nouveau défi appelle Claude Poissant : tenir les rênes de la direction artistique du Théâtre Denise-Pelletier.
Toujours à la recherche de paroles fortes, il fouille dans toutes les dramaturgies pour faire connaître au public des pièces phares du théâtre d’ici et d’ailleurs. Parmi ses mises en scène marquantes, mentionnons au passage Le Traitement de Martin Crimp, Je voudrais me déposer la tête de Jonathan Harnois, Rouge Gueule d’Étienne Lepage, Tom à la Ferme de Michel Marc Bouchard, L’Hôtel des horizons de Reynald Robinson, Crime contre l’humanité et Le Goûteur de Geneviève Billette sans oublier Unity, mil neuf cent dix-huit de Kevin Kerr, dans une traduction de Paul Lefebvre.
Récemment, Claude Poissant a signé les mises en scène de Bienveillance de Fanny Britt, Marie Tudor de Victor Hugo et Cinq visages pour Camille Brunelle de Guillaume Corbeil, pièce qui a tourné autant au Québec qu’à l’étranger.
Claire Puygrenier
Claire Puygrenier a travaillé à plusieurs reprises sous la direction de René Loyon ; dans Tartuffe et Dom Juan de Molière, La Double inconstance de Marivaux, Antigone de Sophocle, Yerma de Federico García Lorca. Elle a joué des œuvres contemporaines (La bête dans la jungle d’Henry James adaptée par Marguerite Duras, Inspecteur La Guerre de Lise Martin, Preparadise Sorry Now de Rainer Werner Fassbinder, L’Opéra de la lune de Jacques Prévert, BMC d’Eugène Durif, Mademoiselle Marie d’Isabelle Habiague, Chez les Titch de Louis Calaferte, Vida y muerte del poeta Cervantes de Josef Szajna…) mises en scène par Yann Allégret, Josef Szajna, Jean-Louis Jacopin, Jose Manuel Cano Lopez, Arsenic cie…
Elle joue aux côtés de Dominique Boissel, Peter Bonke, Clément Bresson, Yedwart Ingey, Jacques Brücher, Igor Mendjinsky… en France (CDN de Nancy, d’Angers, de Rouen, au Théâtre du Nord, aux Célestins, aux Théâtre 14, Théâtre 95, au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine, à La Maison de la Poésie, au Théâtre de l’Atalante…) en Espagne et en Afrique de l’Ouest.
