Frédéric Fisbach
Après une formation de comédien au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Frédéric Fisbach accompagne les premières années de l’aventure de la compagnie de Stanislas Nordey jusqu’au Théâtre Nanterre-Amandiers. Il crée sa première mise en scène en 1992 au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, Les Aventures d’Abou et Maïmouna dans la lune d’après Bernard-Marie Koltès. À la suite de ce spectacle il fonde sa compagnie l’Ensemble Atopique et devient artiste associé de la Scène Nationale d’Aubusson.
En 1994, il monte L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, avant de s’intéresser à Maïakowsky, Kafka, Racine, Corneille et à Strindberg.
Lauréat de la villa Medicis hors les murs en 1999, il séjourne au Japon, découvre les arts traditionnels de la scène et rencontre l’auteur dramatique Oriza Hirata, dont il mettra en scène Tokyo Notes et Gens de Séoul.
De 2000 à 2002, il est artiste associé au Quartz de Brest, il crée Les Paravents de Jean Genet avec la compagnie de marionnettistes traditionnels japonais Youkiza et Bérénice de Racine avec le chorégraphe Bernardo Montet.
Il est ensuite nommé directeur du Studio-Théâtre de Vitry en 2002 puis est codirecteur avec Robert Canterella du Centquatre, à Paris, de 2006 à 2009.
Artiste associé du Festival d’Avignon en 2007, il propose pour la Cour d’honneur une installation, performance de trois jours et trois nuits où il convie le public à des conférences, ateliers de pratiques théâtrales et à la représentation de Les Feuillets d’Hypnos de René Char. Il présente aussi Les Paravents de Jean Genet. Au Festival d’Avignon 2011, il monte Mademoiselle Julie d’August Strindberg avec notamment Juliette Binoche. En 2013, il y met en jeu Corps… d’après le roman d’Alexandra Badea.
En novembre 2013, il a mis en scène Elisabeth ou l’Equité d’Eric Reinhardt au théâtre du Rond-Point.
Il met en scène des opéras, contemporains ou classiques, Forever Valley en 2000, suivi par Kyrielle du sentiment des choses, Agrippina, et Shadowtime. Il est également interprète de 2005 à 2012 dans Hippolyte de Robert Garnier, Phèdre de Racine, en 2009, et dans Images latentes en 2010.
Il réalise un long métrage en 2007, La Pluie des prunes qui reçoit le Prix du meilleur film au Festival du film de Genève.
Vincent Guédon
Il a notamment travaillé avec Cédric Gourmelon, Haute surveillance de Jean Genet et Dehors devant la porte de WolfganBorchert ; Stanislas Nordey, Violences de Didier-Georges Gabily ; Nadia Vonderheyden, Gibiers du temps de Didier-Georges Gabily ; Pascal Kirsch, Uomini e no de Vittorini, Pauvreté, richesse, homme et bête de Hans Henny Jahnn, Princesse Maleine de Maeterlink, et Solaris, de Stanislas Lem.
Il a participé au travail du collectif Humanus Gruppo basé à Saint-Jacques de la lande avec lequel il joue dans La Conquête du Pôle sud de Manfred Karge, puis Quai Ouest de Bernard-Marie Koltès dans les mises en scène de Rachid Zanouda. Avec Jean-François Sivadier, il joue dans : Noli me tangere, La Folle journée ou le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Italienne Scène et Orchestre de Jean-François Sivadier, La Mort de Danton de Georg Büchner, Le Roi Lear de Shakespeare, Le Misanthrope et Dom Juan de Molière, Portrait de famille d’après Les Atrides, L’Ennemi du Peuple, de Ibsen, et Sentinelles, de Jean- François Sivadier. Il a travaillé également avec la chorégraphe Catherine Diverres, Le Double de la bataille et le chorégraphe Saburo Teshigawara, Luminous. En 2005 il a joué Lenz de Büchner au studio des quatre vents à Bourg en Bresse.
En 2005 il écrit la pièce Premier village (non-publié) que Cédric Gourmelon met en scène. Il publie aux éditions d’Ores et déjà les textes Ce qu’on attend de moi (2014) et Le monde me quitte (2016), ainsi que Dernières sommations (2024), et La mort de Jean-Marie de Balma (mai 2024).
MAJ 06/09/24
Garance Clavel
Garance Clavel commence sa carrière dans deux courts métrages en 1993, 14 Juillet, de Marie Tikova et Tombés du Ciel, de Shaïne Cassim.
En 1996, elle tient le rôle principal dans Chacun cherche son chat, de Cédric Klapisch . Elle obtient pour ce dernier deux nominations en 1997 au César du meilleur espoir féminin et au prix Michel-Simon.
Au cinéma, elle a travaillé à plusieurs reprises sous la direction de Guillaume Nicloux : Une affaire privée, Holiday, La Religieuse et de Pierre Salvadori : Après vous, Dans la cour …
Au théâtre, elle a notamment joué dans Après la répétition, d’Igmar Bergman mis en scène par Louis-Do de Lencquesaing; Phèdre, de Racine sous la direction de Luc Bondy et La Promise, de et par Xavier Durringer.
Depuis 2013, elle fait régulièrement des lectures sur France Culture : Lettre aux morts, de Michael Guinzburg, Les treize morts d’Albert Ayler1, Gaza, D’ici là, de Frank Smith, La Coquille, de Mustapha Khalifé, Participe Présent, d’Oscarine Bosquet, L’Annulaire de Yōko Ogawa …
Johnny Hostile
Formation au conservatoire d’Angoulême.
Prix international décerné par l’Institut de Musique Électro-Acoustique de Bourges (IMEB) en 2004.
En résidence de création à Madrid en 2005.
Il signe avec la maison de disque Naïve en 2009 avec sa formation John and Jehn.
Il fonde le label POP NOIRE en 2011. Nominé au Mercury Price 2013 et Victoire de la Musique 2013. Réalise, co-écrit et collabore sur plusieurs albums pour Lescop, The Savages, Étienne Daho.
Il poursuit un travail comme auteur de musique de films avec la société de production Walter Film.
Asja Srnec Todorović
Auteure dramatique, metteuse en scène, scénariste, romancière, elle vit et travaille à Zagreb (Croatie).
Ses pièces sont lues, mises en ondes et jouées tant en Croatie, où elle a monté ses propres textes au théâtre ITD (Zagreb), qu’à l’étranger (Royaume-Uni, France, Allemagne).
Elle a reçu le prix de la meilleure pièce radiophonique de la BBC (1997), le prix Marulić (1992), et le prix du président de l’université de Zagreb (1988).
En 2000, elle reçoit le prix du Meilleur texte dramatique au Festival International du Théâtre de Chambre d’Umag pour la version originale d’Effleurement.
Ses autres pièces traduites en français sont : Mariages morts (Les Solitaires intempestifs), Bienvenue aux délices du gel et Respire ! (Editions l’Espace d’un instant), ainsi que Failles et Compte à rebours (textes non publiés).
Un extrait de Respire ! figure dans Une parade de cirque – anthologie des écritures théâtrales contemporaines de Croatie, réalisé sous la direction de Nataša Govedić.
Mariages morts a été mis en scène au Théâtre National de Bretagne en 1994 par Christian Colin, puis mis en lecture par Stanislas Nordey au Théâtre Gérard Philippe en 1998.
Bienvenue aux Délices du Gel a été présenté au Festival Regards croisés de Grenoble en 2005 et diffusé sur France Culture.
Respire ! a été lu au Festival Regards croisés (2006) et mis en scène par Dominique Dolmieu (2014). Failles a été créé par Miloš Lazin, dans le festival Nous n’irons pas à Avignon 2009.
Laura Bazalgette
Laura Bazalgette suit tout d’abord les cours du Conservatoire national de région de Bordeaux, puis intègre l’École Florent en 2003. Elle se forme auprès des metteurs en scène Frédéric Maragnani, Christophe Huysman, Sandrine Lanno en tant qu’assistante. Son travail est recentré sur la mise en scène, la vidéo, les installations.
Elle met en scène Outrage au public de Peter Handke (2005), Le Fils de Jon Fosse (2007), Atteintes à sa vie de Martin Crimp (2010). Elle crée la compagnie Fond Vert (2012) pour concevoir et mettre en scène ses créations dont les multiples influences puisent dans les arts plastiques, le cinéma, la littérature… Elle met en scène en février 2013 Séries, performance à partir de poèmes de F. van Dixhoorn, création à La Manufacture Atlantique à Bordeaux, puis conçoit la même année un work in progress, Solaris Project à l’invitation de l’Atelier international du Grand Paris…
Vidéaste, elle réalise Intérieur d’après le texte de Maurice Maeterlinck, vidéo sélectionnée aux Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid 2013, présentée au Palais de Tokyo (Paris, décembre 2012), et Haus der Kulturen der Welt (Berlin, juin 2013). REM, installation-vidéo est présentée à la Manufacture Atlantique à Bordeaux en octobre 2013 ; en décembre 2014, elle y met en scène Bedford Park…
Yann Verburgh
Après un bref passage au CELSA de la Sorbonne, Yann Verburgh décide de se consacrer au théâtre. D’abord en France, puis en Roumanie où il est le directeur artistique de la Compagnie 28, au sein de laquelle il intervient également en tant qu’acteur et auteur de concept scénique.
En 2014, il écrit son premier texte dramatique, Ogres, sur le thème de l’homophobie aujourd’hui dans le monde, lauréat de l’Aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD, lauréat de l’Aide à la création du CnT, en résidence à la Chartreuse-Cnes. Ogres est lu à la Comédie Française (Sélection coup de cœur du Bureau des lecteurs), à la Chartreuse (Huitième Nuit de la Chartreuse et Rencontres d’été 2015), à l’Apostrophe (Journées Théâtre du présent), au Théâtre de l’Aquarium (Lundis en coulisse), à la Maison des Auteurs de la SACD, en Roumanie (Festival Temps d’Images de Cluj) et une maquette de ce texte, mise en scène par Eugen Jebeleanu, est présentée à Théâtre Ouvert, au mois de novembre (FTO#2).
En 2015, Yann Verburgh écrit trois nouveaux textes : La neige est de plus en plus noire au Groenland, sur le thème de l’obsolescence programmée, sélectionné par Le Jamais Lu France (Festival Texte en Cours) et invité en résidence par le CDN du Poitou-Charentes (Écritures Théâtrales en Chantier) ; Après CHARLIE, commande des Ateliers de théâtre intergénérationnel de la ville de Paris, sur le thème « Nos racines, nos diversités » (mise en scène Catherine Hubeau – Mairie du 10èmes, Théâtre du Gymnase, Couvent des Récollets) ; ALICE, texte jeune public qui questionne le rôle du conte dans la construction identitaire face au genre (traduction et mise en scène Eugen Jebeleanu – Théâtre Gong de Sibiu, Roumanie).
Victoria Quesnel
Après une formation au Conservatoire de Bordeaux, Victoria Quesnel intègre l’École du Nord (Lille). Elle y travaille sous la direction de Stuart Seide, qui met en scène Quel est l’enfoiré qui a commencé le premier ? de Dejan Dukowski dans lequel elle joue en 2009.
Elle travaille ensuite sous la direction de Laurent Hatat, Simon Delétang, Cécile Backès ou Arnaud Anckaert.
Depuis 2010, elle fait partie du collectif Si Vous Pouviez Lécher Mon Coeur avec lequel elle crée Gênes 01 de Fausto Paravidino, Tristesse Animal Noir d’Anja Hilling, Les Particules Elémentaires de Michel Houellebecq, 2666 de Roberto Bolano et enfin Joueurs, Mao 2, Les Noms de Don Delillo mis en scène par Julien Gosselin en 2018.
Victoria travaille également avec Tiphaine Raffier avec qui elle crée le spectacle La Chanson en 2012 et Dans le Nom en 2014, ainsi que dans le court métrage La Chanson, sélectionné à la quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes en 2018.
En 2021, elle créera le nouveau spectacle de Julien Gosselin, Le Passé, d’après Leonid Andreev.
©Sylvain Gripoix
Maj : 22/09/21
Michel Vinaver
Né en 1927 à Paris.
Il est d’abord romancier avec Lataume et L’Objecteur publié en 1950 et 1951 chez Gallimard.
Entre 1953 et 1980, il est cadre supérieur, puis directeur général de Gillette.
Il mènera son activité de cadre et celle d’écrivain de front.
Sa première pièce, Les Coréens, est créée en 1956 par Roger Planchon.
D’autres pièces – Par-dessus bord, La Demande d’emploi, Les Travaux et les Jours, 11 septembre 2001 – et d’autres grands metteurs en scène (Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Alain Françon…) suivront.
Il a également adapté de nombreux auteurs classiques ou contemporains : Sophocle, Euripide, Shakespeare, Dekker, Gorki, Erdman ou encore Botho Strauss.
De 1982 à 1991, il est professeur dans les départements d’études théâtrales de Paris III puis Paris VIII.
En 2012, il publie sa correspondance avec Albert Camus, des lettres échangées entre 1946 et 1957 sur, notamment, le thème de l’engagement.
Simon Delétang
Simon Delétang a 37 ans, il est metteur en scène et comédien. Il débute par une Licence en études théâtrales à lʼUniversité Paris III Censier. Il fait ensuite partie de la 61ème promotion de lʼENSATT dont il sort en 2002 (il y met en scène La Chair est triste, hélas…, et Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès) puis intègre ensuite lʼUnité nomade de mise en scène du Conservatoire National Supérieur dʼArt Dramatique entre 2005 et 2007.
Directeur du Théâtre Les Ateliers à Lyon de 2008 à 2012, il a mis en scène Le Guide du Démocrate dʼaprès Eric Arlix et Jean-Charles Massera, Chef dʼoeuvre de Christian Lollike, Angoisse cosmique de Christian Lollike, Le 20 Novembre de Lars Norén, For ever Müller, dʼaprès lʼoeuvre et les entretiens accordés par Heiner Müller (2009), Froid de Lars Norén (2009), On est les champions de Marc Becker (2008), Ou je tue le monde ou le monde me tue, Shopping and Fucking de Mark Ravenhill (2006), Petit camp dʼaprès Pierre Mérot (2005), Woyzeck de Georg Büchner (2003), Fairy Queen dʼaprès Olivier Cadiot (2002)…
De 2009 à 2012, Simon Delétang est membre du Collectif artistique de la Comédie de Reims CDN. Il y a mis en scène Manque de Sarah Kane ainsi que (der) Misanthrope dʼaprès Molière, Goethe et Bataille.
En tant que comédien, il a joué dans les spectacles de Ludovic Lagarde, Claudia Stavisky, Michel Raskine, Richard Brunel, Philippe Delaigue, France Rousselle, Eric Vautrin, Paulo Correia et Eric Massé.
Il a aussi réalisé de nombreuses mises en espace parmi lesquelles : Electronic City de Falk Richter (2003), Notre pain quotidien de Gesine Danckwart (2004), Le Poil pubien de Wilfrid Happel (2006), Le Test de Lukas Bärfuss (2007), ADN de Denys Kelly (2009), Le 20 novembre de Lars Norén (2009), Rose is a rose is a rose is a rose de Ivana Sajko, Les Mains fortes de Marco Calvani (Actoral, 2010), 9 petites filles de Sandrine Roche (Huset Teater,Copenhague, 2011), Seule(s) de Julien Gaillard (Théâtre Ouvert, 2012).
Il intervient régulièrement dans les écoles supérieures dʼart dramatique (ENSATT, Ecole du Théâtre National de Bretagne, Ecole de la Comédie de Saint-Etienne) ainsi quʼau Conservatoire national de région de Lyon, dont il fut le parrain de la promotion 2010-2013.
En 2015 il a créé un Fils de notre temps d’après Ödön Von Horvath aux Célestins-Théâtre de Lyon avec sa compagnie Kiss my kunst.
