Adrien Rouyard

Originaire de Haute-Savoie, Adrien Rouyard intègre le Cours Florent à l’âge de 20 ans. Il y suit les enseignements de Laurence Côte, Antonia Malinova, Jerzy Klesyk et Jean-Pierre Garnier. Au cours de sa troisième année de formation, il est admis à la Classe Libre, promotion XXXVI.

Il intègre l’École du Nord en 2015 où il travaille avec Christophe Rauck, Cécile Garcia Fogel, Jean-Pierre Garnier, Alain Françon, Guillaume Vincent, Thomas Quillardet, Lorraine de Sagazan, Maguy Marin… Dès sa sortie de l’École du Nord, il joue – avec toute sa promotion lilloise – dans Le Pays Lointain (Un Arrangement) mis en scène par Christophe Rauck présenté au Festival In d’Avignon 2018.

À l’automne 2018, il joue de nouveau sous la direction de Christophe Rauck dans Ben oui mais enfin bon écrit par Rémi De Vos. Pour la saison 2019/2020 on le retrouve dans De l’ombre aux étoiles de Jonathan Châtel et dans la Réponse des Hommes de Tiphaine Raffier, spectacle toujours en tournée. En 2021 il joue dans Droit de Visite (hors les murs du Théâtre National de La Colline), spectacle écrit et conçu par Alexandra Badea et dirigé par Madalina Constantin. En 2022, retour au Festival In d’Avignon pour Richard II, mis en scène par Christophe Rauck.

 

 

©Maya Zardi

Maj 1/09/22

Julie Aminthe

Julie Aminthe est autrice pour le théâtre. Depuis sa formation au sein du département Écriture Dramatique de l’École Nationale Supérieure des Arts et des Techniques du Théâtre (Lyon), elle collabore avec plusieurs compagnies et structures artistiques (Espace 600, Compagnie Arnica, Théâtre Massalia, Compagnie La Magouille, Collectif Eskandar, etc.), tout en orchestrant des ateliers d’écriture, notamment à l’Université Stendhal-Grenoble III.

Six de ses pièces, dont trois destinées à la jeunesse, sont publiées aux éditions Quartett : Une famille aimante mérite de faire un vrai repas, À pas de Lou, Mario del Bandido, Jours de Gala, Avec Nous l’Apocalypse et Feuferouïte (Faut faire entendre).

 

©Baptiste Souleyreau

Maj 1/09/22

Maryse Lapierre

Maryse Lapierre est comédienne et metteuse en scène. Elle fait partie de la promotion 2003 en jeu du Conservatoire d’art dramatique de Québec.

À titre de comédienne, elle a joué dans une vingtaine de productions. Entre autres, on a pu la voir dans CHS, Cyrano de Bergerac, La Cerisaie, Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, Jocaste Reine, Faire lamour et Venir au monde.

Au cours des dernières années, elle a signé la mise en scène de Lhiver dedans, Mme G, Extras et ordinaires, Terre Promise (tableau qui s’inscrivait dans le parcours déambulatoire Où tu vas quand tu dors en marchant…? présenté dans le cadre du Carrefour international de théâtre de Québec), Hypo, spectacle sélectionné pour la meilleure mise en scène aux Prix Théâtre 2018, et Les Plouffe, une coproduction du Théâtre du Trident et du Théâtre Denise-Pelletier, prix de la meilleure mise en scène au Prix Théâtre (2020).

 

©Julie Artacho

Maj 1/09/22

Lydie Tamisier

Le parcours artistique de Lydie Tamisier commence à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle où une véritable stimulation intellectuelle la pousse à écrire sa première pièce, Diana, qui bénéficie du soutien du collectif À mots découverts et grâce à laquelle elle intègre en 2018 le parcours écrivain.es-dramaturges de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon.

Pendant sa première année à l’ENSATT, elle écrit La Vision des choses, une pièce sur le monde de l’entreprise et la violence des techniques de management. En 2020, elle termine Le Temps libre, ou la mélancolie de la fragile splendeur vitale, une pièce montée à l’ENSATT par Laurent Gutmann et sélectionnée par le comité Collisions. Au printemps 2021, elle rédige son mémoire création À la recherche de la fragile splendeur vitale, et sort diplômée de l’ENSATT avec la mention très bien et les félicitations du jury.

À l’automne 2021 elle reçoit une commande de Alougbine Dine, metteur en scène et directeur de l’École Internationale de théâtre du Bénin (EITB) à Cotonou et Laurent Gutmann, metteur en scène et directeur de l’ENSATT à Lyon. Elle écrit Ce n’est qu’un adieu, mis en scène par Laurent Gutmann et Jardin de pierres, mis en scène par Didier Sedoha Nasségandé. Les deux spectacles sont actuellement en tournée au Bénin et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.

Elle était associée au NEST-CDN de Thionville pour la saison 21-22.
Manger à Thionville a été mis en voix en novembre 2023 par Rémy Barché, à Théâtre Ouvert, lors du FOCUS #9. 

Son texte L’odeur des tissus est publié aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert en décembre 2023. 

©DR

Maj 13/12/23

Yanis Skouta

Yanis Skouta est né à Créteil. Il intègre le Cours Florent en 2012.

En parallèle, il participe à la première saison de 1er acte avec le Théâtre National de la Colline. Il intègre la promotion 44 du Théâtre National de Strasbourg sous la direction de Stanislas Nordey section jeu en 2016. Il y travaille notamment avec Stanislas Nordey, Roland Fichet, Frédéric Vossier, Claude Duparfait, Françoise Bloch, Véronique Nordey, Christine Letailleur, Blandine Savetier, Bruno Meyssat, Lazare, Loïc Touzé et Eddy d’Aranjo. Il en sort diplômé en 2019. Pour sa sortie, il joue dans Mont Vérité de Pascal Rambert au Printemps des comédiens, puis dans L‘Orestie d’Eschyle mise en scène par Jean-Pierre Vincent au festival IN d’Avignon.

Il collabore actuellement avec Sophie Lagier sur nes 01 de Fausto Paravidino, et avec Lazare sur Passé je ne sais où – qui revient. Il a également joué sous la direction d’Éric Vigner dans Mithridate de Racine, et jouera bientôt dans En travers de sa gorge de Marc Lainé à la Comédie de Valence.

Il crée en 2019 sa compagnie Me revient le manque dans laquelle il développe ses propres projets d’écriture et de jeu.

 

©DR

Maj 27/08/24

Marie-Ève Milot

Marie-Ève Milot est comédienne, metteuse en scène et autrice. À titre d’interprète, elle a participé à plus d’une vingtaine de productions théâtrales. On a pu la voir à la Colline dans Les barbelés d’Annick Lefebvre et Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe (en collaboration avec Annick Lefebvre), sous la direction d’Alexia Bürger. Elle a campé une dizaine de rôles dans diverses séries télévisées dont Les pays den haut et elle joue présentement dans la série dramatique 5e Rang. Codirectrice artistique du Théâtre de l’Affamée avec Marie-Claude St-Laurent, elle a coécrit plusieurs pièces dont SapphoGuérilla de lordinaire (finaliste au Prix Michel-Tremblay 2019), Chienne(s)branchée/Unplugged (finaliste au Prix Louise-LaHaye 2017) et Cour à Scrap – portrait dune famille reconstituée. Elle a mis en scène les quatre dernières créations de sa compagnie, ainsi que Sissi de Nathalie Doummar au Théâtre de la Licorne. Elle a fait paraître La coalition de la robe, un documentaire indiscipliné écrit avec Marie-Claude Garneau et Marie-Claude St-Laurent. À trois, elles occupent la direction littéraire de La Nef, la collection de théâtre féministe des Éditions du remue-ménage. Membre du comité directeur du Chantier féministe d’Espace GO au printemps 2019, elle a collaboré à l’étude menée par les chercheuses du RéQEF et a participé à la création du Prix Jovette-Marchessault. 

 

 

©Pascale Méthot

Maj 1/09/22

Marianne Dansereau

Diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada profil Interprétation en 2014, Marianne Dansereau est actrice et autrice. 

À titre d’autrice, elle signe d’abord Hamster (prix du texte le plus prometteur du Festival ZH en collaboration avec le Centre des auteurs dramatiques en 2014 et prix Gratien-Gélinas en 2015), créé au Théâtre La Licorne en 2018. Elle écrit ensuite Savoir compter, présenté à la salle Jean-Claude Germain du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en 2017, et Dalot(s) (premier prix du concours littéraire du Carrefour international de Théâtre de Québec en 2012).

Elle participe à l’édition 2017/2018 du festival Actoral à Marseille et à Montréal, ainsi qu’à divers projets collectifs dont Vendre ou Rénover : combat théâtral autour des classiques de la dramaturgie

Elle collabore à plusieurs soirées du Festival du Jamais Lu de Montréal et de Québec ainsi qu’à l’émission Plus on est de fous, plus on lit sur les ondes d’Ici Première. Elle a également publié une nouvelle littéraire aux éditions Québec/Amérique dans le recueil D’autres mondes.

Elle développe son premier texte destiné à l’enfance, La même bottine, à l’Arrière Scène, centre dramatique pour l’enfance en Montérégie.

Depuis avril 2020, Marianne Dansereau est codirectrice du Théâtre P.A.F. avec sa complice Gabrielle Lessard.

 

©Guillaume Boucher

Maj 1/09/22

Steve Gagnon

Comédien, auteur et metteur en scène, Steve Gagnon est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec.

Il s’est fait connaître par ses rôles dans les séries Ruptures, Plan B, L’échappée, Ma mère et dans la populaire quotidienne STAT en plus d’interpréter de nombreux rôles au théâtre, notamment dans Lysis mise en scène par Lorraine Pintal, Je t’écris au milieu d’un bel orage m.e.s. par Maxime Carbonneau, Un ennemi du peuple m.e.s. par Édith Patenaude, ainsi que Mody Dick m.e.s. par Dominique Champagne.

À titre d’auteur, Steve Gagnon reçoit en 2008 la bourse Première Œuvre, pour sa pièce La Montagne rouge, également finaliste pour le Prix du Gouverneur général en 2011. Se sont ensuivies les pièces Ventre et En dessous de vos corps, je trouverai ce qui est immense et qui ne s’arrête pas. En 2015 paraît l’essai Je serai un territoire fier et tu déposeras tes meubles, publié par Atelier 10. OS : La Montagne blanche, s’est mérité le prix Marcel-Dubé en plus d’être finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général en 2017. Sont ensuite parus aux Éditions l’Instant même les pièces Pour qu’il y ait un début à votre langue, Les étés souterrains, ainsi que Anna, ces trains qui foncent sur moi. Et aux Éditions La Bagnole en 2023, le livre jeunesse 22 guimauves autour du monde.

 

©Jean-Sébastien Sénécal
MAJ 01/10/24

Marilou Leblanc

Marilou Leblanc, jeune autrice québécoise, femme queer et grosse, mais avant tout fille de région. La région, c’est quelque chose qui la définit : ça transparaît dans ses référents, sa manière de penser, son parler. Elle respire le joual, la bonne franquette et le chalet. Elle ne s’en cache pas, elle est aussi une grande sensible, une éternelle nostalgique et une amoureuse.

 

©Jule Artacho

Maj 1/09/22

Louise Levêque

Louise Levêque se définit comme conceptrice de « poèmes vivants ». À la tête de la compagnie Vivre dans le feu, elle travaille la frontière du réel et du poétique comme espace d’imaginaire et de liberté impliquant le public, coauteur de l’œuvre qui se joue.

De formation théâtrale, Louise pense ses pièces comme des expériences sensorielles. Ceci la conduit à investir différents champs disciplinaires (littérature, musique, performance, magie, arts plastiques) et à s’entourer d’experts en fonction des projets. Elle a collaboré notamment avec la compagnie de magie nouvelle 14:20, le compositeur de musique concrète et acousmatique Eric Broitmann, le collectif de musique Les Vibrants Défricheurs et le violoniste Frédéric Jouhannet, le collectif de théâtre d’objet Aïe, Aïe, Aïe, la compagnie de chant lyrique Stein-Lein-Chen.

Chaque nouvelle création est l’occasion d’imaginer un dispositif spécifique impliquant le public : des banquets spectacles (Pantagruel, 2011, Russie, mon Amour, 2013), une installation plastique et numérique immersive (Plus loin, CENTQUATRE, 2014), des formes performatives (Le Projet Harms, performance poétique et musicale en constante évolution, La Bibliothèque Vivante), des randonnées spectacles (Adieu, L’Appel de la forêt, Sauvage(s)). Dans ses formes scéniques (L’Ailleurs, peut-être, 2014 / Le Violon du fou, 2017 / KAOS, 2020), elle utilise la technique et la musique contemporaine pour plonger le public dans un écrin et créer les conditions d’implication des spectateurs. Ces expériences sensibles, proposées aux acteurs et aux spectateurs, rendent possible le lien entre réel et fiction. Chaque proposition repose sans cesse cette question : comment faire de sa vie un poème ?

 

Maj 23/08/22