Festival Festival du Jamais Lu-Paris#5

L’atelier québécois

samedi 12 octobre 2019 à 16h

Je nous ai inventé une fin. Il nous reste six mois. C’est le soleil. Il est en constante expansion. Il a toujours été destiné à devenir ce qu’on appelle une « géante rouge », un phénomène normal dans la vie d’une étoile qui se déroule habituellement sur quelques milliards d’années. Mais là, c’est maintenant et c’est inexplicable. Est-ce une tragédie ? Non, seulement le cours normal des choses.

Au long d’une résidence cet automne dans nos parages, l’auteur québécois Sébastien David mettra les derniers traits à un texte brillant-tout-neuf.

Lampes au front, une dizaine de jeunes actrices et acteurs entreront dans son atelier pour fouiller ses pages et y dénicher les pépites. Pour mener l’équipée : le metteur en scène français Thomas Quillardet, vaillant éclaireur des dramaturgies novatrices. Venez les voir à l’œuvre pour admirer les premières trames d’Une fin.

LE FILS EN VOITURE QUI REGARDE DROIT DEVANT

Je veux que chaque jour du reste de ma vie

Soit un film de Xavier Dolan

LA MÈRE EN VOITURE QUI PENSE AU PASSÉ

J’ai mis des condoms dans la boîte à gants

Résidence d’auteur organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec

Mise en voix Thomas Quillardet

avec les apprenti.e.s du Studio d’Asnières – ESCA
Clémentine Billy, Julia Cash, Juliette Malfray, Eugénie Pouillot, Théo Askolovitch, Steven Dagrou, Arthur Gomez, Soulaymane Rkiba, Ulysse Robin, Nino Rocher

Durée : 1h30
Studio 1

Hors les murs à la MC93

du 23 au 27 septembre 2020

Théâtre Ouvert va inaugurer une nouvelle page de son histoire en déménageant début 2021 au 159 avenue Gambetta, dans le 20e arrondissement de Paris. C’est dans ce nouvel écrin qu’il déploiera sa vocation toujours renouvelée de théâtre d’art et d’essai en prise avec son territoire et en résonance avec les voix du monde.

Dans l’intervalle, son équipe répond joyeusement à l’invitation de la MC93 pour rendre visible son travail sur les nouvelles écritures scéniques pendantle mois de mars 2020 en salle Christian Bourgois.

 

Lundi 25 novembre à 20h30

Un texte écrit quelques jours avant la représentation. En prise avec l’actualité, en réaction au bruit du monde. Deux voix qui se parlent sans face-à-face. D’un bout à l’autre du globe, de deux endroits où ça brûle. Deux êtres perdus dans le chaos contemporain, noyés dans l’actualité qu’ils subissent en direct.

Une correspondance virtuelle comme cri de résistance, comme tentative de raconter l’incompréhensible. Une écriture qui prend appui sur les images qui circulent sur internet au moment des faits pour créer une fiction poétique, pour transcender le réel immédiat. Comment avaler la cruauté du monde et surtout comment la transmettre ? Comment réagir à la violence médiatique ? Quels seront les événements ? Quels seront les endroits dont les deux personnages invisibles parlent ? On ne le sait pas encore. On le saura le jour où le premier mot du texte tombera. C’est l’actualité qui décidera.

Sur le plateau, juste l’autrice et un musicien. Pas de parole incarnée. L’autrice réagit par une écriture automatique, en direct, aux derniers événements du jour, elle réajuste le récit, elle articule la circulation de la parole et elle fait progresser l’histoire. Le musicien suit l’écriture en créant une musique improvisée. Un autre type de dialogue se crée entre les mots projetés sur l’écran et le son. Une multiplication de réactions par rapport à l’actualité.

Alexandra Badea

par et avec Alexandra Badea
et Benjamin Collier (guitariste)

Durée : 1h
Vendredi 15 novembre à 20h30

Le musicien Valentin Durup, présent sur le plateau dans la mise en voix de Grès, travaille également avec Marc Nammour. Ils sont tous deux membre du groupe La Canaille, que nous avons décidé d’inviter lors de cette soirée.

Marc et Valentin accompagneront la prochaine création de la compagnie Le Désordre des choses prévue pour février 2021, La comparution pièce sur les violences policières.

avec Marc Nammour, Olivier Bergeret, Jérôme Boivin, Valentin Durup, Thibaut Brandalise

Durée : 1h30
Festival Focus à Théâtre Ouvert - F.T.O#6

Soirée Réminiscence – Effervescences

Samedi 30 novembre à 20h

Au programme

– À 20h, les vingt élèves-comédiens, de la promotion X de l’École du Théâtre National de Bretagne, s’empareront d’extraits de Tapuscrits sous la direction de Laurent Poitrenaux.

avec Hinda Abdelaoui, Olga Abolina, Louis Atlan, Laure Blatter, Aymen Bouchou, Clara Bretheau, Valentin Clabault, Maxime Crochard, Amélie Gratias, Romain Gy, Alice Kudlak, Julien Lewkowicz, Arthur Rémi, Raphaëlle Rousseau, Salomé Scotto, Merwane Tajouiti, Maxime Thebault, Lucas Van Poucke, Mathilde Viseux, Lalou Wysocka

– Puis, DJ Bo fera trembler une dernière fois les murs de la Coupole.

…………..

Exprimez-vous !

Tout au long du festival, Théâtre Ouvert expose sur ses murs 12 questions dramatico-futuristes, une proposition des écrivains et artistes Sonia Chiambretto & Yoann Thommerel, en lien avec le Groupe d’information sur les ghettos (g.i.g). Ces questions sont extraites d’un questionnaire en cours d’écriture à l’invitation du Théâtre National de Strasbourg, dans le cadre de ses 50 ans et de son projet « TNS 2068 ! ».

Venez répondre ou en poser de nouvelles !

Durée : indéterminée
dimanche 13 octobre 2019 à 16h

J’ai vu ça.

Un soir d’hiver, alors qu’elle rentre chez elle en voiture après son travail, Nour, une aide à domicile de cinquante-cinq ans, est confrontée à un phénomène lumineux aussi beau qu’étrange au milieu des vignes rémoises. Cet événement, indéfinissable et peu partageable avec son mari Paco, lui ouvre des horizons nouveaux et vient déstabiliser son « inaltérable légalité quotidienne ». Nour part en quête d’une explication.

 

Comment un objet mystérieux qui sitôt apparu disparaît, peut-il troubler quelqu’un.e au point de modifier durablement son rapport au monde et à sa propre existence ? En quoi l’observation de l’espace peut-elle susciter une parole scientifique et poétique qui engage autant notre rêverie que notre soif de comprendre, de savoir qui nous sommes, où nous (en) sommes ?

À travers une partition sonore et graphique, ce texte fantastique veut interroger le sentiment de vertige qui naît de la rencontre entre nos existences humaines précaires et le cosmos, l’« impalpable ». L’inexplicable.

Pour mieux tenter de dire nos vies d’ici-bas ?

Tu n’as rien vu tu as rêvé tu n’as rien vu tu rêves.

Mise en voix Nini Bélanger

avec Jade Herbulot, Karim Kadjar, Constance Larrieu, Maïka Louakairim, Cyril Metzger, Bénédicte Wenders

Durée : 1h45
dimanche 13 octobre 2019 à 18h30

Nous voilà entré·e·s dans une ère où tout est simplifié, prémâché, mutualisé, cerné, décortiqué pour nous, tweeté à notre place en peu de mots, hashtagué pour écraser nos pauvres cerveaux surchauffés.

Mais nous ne sommes pas dupes.

Le monde est bien plus vaste qu’on nous le fait croire, et plus multiple.

Nos pensées s’expriment en bien plus de signes que la case ne le permet dans le formulaire. Les sujets débordent, les contradictions s’empilent, les nuances s’insèrent dans les marges, dans les interstices, les flous.

Nous vous proposons donc d’entrer joyeusement dans la complexité des choses.

À partir de mots qui font l’actualité brûlante, des réalités, des visions, des vibrations qui s’entendent de manière distincte en France et au Québec, quatre binômes d’autrices et d’auteurs issus des deux côtés de la grande flaque vont monter au tréteau, se lover dans les phonèmes, s’inventer des coups de gueule et fabriquer ensemble du verbe, du sens, de la fête.

avec

DU QUEBEC Véronique Côté, Sébastien David, Marcelle Dubois, Édith Patenaude

DE LA FRANCE Claire Barrabès, Geoffrey Dahm, Kevin Keiss, Pauline Peyrade

direction Marcelle Dubois

dramaturgie Marc-Antoine Cyr

musique Fred Costa

Durée : 1h30
Vendredi 22 novembre à 20h30

Aurélie Bocage, commissaire d’exposition, a présenté le travail photographique de Magda, la révolutionnaire égyptienne qui a posé nue. Durant le vernissage, quelque chose s’est passé. Avec difficulté, Aurélie tente de le raconter. Plusieurs voix se mêlent à la sienne.
À la croisée du théâtre et de l’installation muséale, entre différentes temporalités, nous découvrons les décombres de ces multiples paroles.

 

Dans un dispositif hybride où le regard distancé du théâtre rencontre la proximité de l’espace d’exposition, nous proposons une immersion dans ce vernissage qu’Aurélie Bocage reconstruit fragments par fragments, et où les spectateur.trice.s se trouvent confronté.e.s directement à des paroles et des situations critiques, qu’ils-elles doivent évaluer ou recevoir.

Production Compagnie Theatrum Mundi, Les Chants égarés

Le spectacle est soutenu par Mains d’OEuvres, le Jeune Théâtre National, ARTCENA, Labellisé «Rue du Conservatoire» (Association des élèves et des anciens élèves du Conservatoire)

Mise en scène Anissa Daaou et Marceau Deschamps-Ségura

Avec Anissa Daaou, Marceau Deschamps-Ségura, Lucile Jégou, Asja Nadjar, Romaric Olarte, Cécile Elma Roger

Scénographie Zoé Pautet

Costumes Blandine Achard

Lumières et régie Quentin Maudet

Photographie Loïc Bernard-Chabrier

Durée :
Festival Hors les murs à la MC93

La mer est ma nation

jeudi 26 mars à 20h

Un homme et sa femme vivent dans une ville que les déchets ont envahie. Arrivent deux femmes, des étrangères fuyant un pays en guerre, que les habitants imaginent mettre à distance en improvisant une frontière incongrue. La rencontre entre les individus offre l’opportunité de penser le positionnement de chacun vis-à-vis de tous et de négocier alliances et désaccords afin de recomposer une société dont l’équilibre interne est singulier.

Mise en voix Imad Assaf

avec Miglen Mirtchev (distribution en cours)

lumière Vivien Niderkorn
son et vidéo Didier Léglise

Durée :
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Hors les murs à la MC93

Passé – je ne sais où, qui revient

21 mars à 20h30

Le 8 mai 1945, deux faits mineurs survenus à Sétif et à Guelma déclenchent le plus grand massacre de l’histoire de France contemporaine, en temps de paix : au moins 20 000 et probablement 30 000 algériens sont tués par des européens.

La Mère raconte cette douleur sans nom. Elle habite le lieu du souvenir.

C’est le centre rayonnant de la mémoire. Elle est en relation avec le monde invisible. L’absence de son père, tué à une manifestation, est devenue une rêverie de l’éternité.

Son fils Libellule est un jeune homme enjoué et gourmand. Il est acteur, il refuse ses rendez-vous… avec le réel. Sa tête est un lieu de réunion. À la frontière de la veille et du sommeil, dans l’intériorité, il conçoit l’univers. Autour de son lit flotte la voie lactée ; l’œil est fait de la même matière que les étoiles. Les morts bondissent dans son cœur, deviennent flammes, pensées dévorantes et les esprits s’emparent de ce qui dort.

Le spectacle a été créé en mai 2018 pour L’autre saison au Théâtre National de Strasbourg avec les élèves comédien.ne.s, scénographes-costumier.e.s, régisseurs-créateurs du groupe 44

En 2007 la pièce a reçu le soutien du Centre National du Livre . Passé je ne sais où qui revient est édité aux Voix Navigables

Mise en voix Lazare en collaboration avec Anne Baudoux

Avec Claire Toubin , Paul Fougère , Yanis Skouta , Océane Cairaty , Romain Gneouchev , Ferdinand Régent – Chappey , Simon-Elie Galibert

Lumières Simon Drouart
Son Vincent Dupuy
Costumes Aliénor Duran

Durée : 1h20
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€