Florence Weber

Florence Weber est comédienne et metteure en scène. Elle se forme notamment à l’école Arts en Scène de Lyon de 2009 à 2011, puis intègre l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris de 2012 à 2015. A sa sortie, elle collabore en tant que comédienne avec le Collectif L’Improbable et la Compagnie MC-Art, et explore ses propres créations, naviguant entre installation plastique, performance invisible, collage vidéo et mise en scène théâtrale.

Originaire d’Alsace, elle revient à Strasbourg en 2018 et y fonde la Compagnie Dissonance(s) : « Comme les vies à nu, les corps brisés, les cheveux dans la soupe, les pavés dans la mare, les clochards aux feux rouges, les femmes trop fardées et les enfants méchants. ». Elle joue et met en scène le spectacle Un Corps Qui Bat (2019/2023), mène divers ateliers de pratique artistique au sein du TJP-CDN de Strasbourg (2020/2022) et intervient au niveau de la direction d’acteur·ices pour différents projets scéniques et audiovisuels. 

 

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MAJ 23/04/24

Jessica Guilloud

Le travail de Jessica Guilloud navigue entre fiction et documentaire ; un de ses enjeux principaux est de raconter des histoires intimes pour en aborder les enjeux politiques. Produire des savoirs situés. Ses pratiques sont nourries de ses différentes formations en sciences sociales, littérature et arts dramatiques. 

Jessica est artiste interprète, co-auteure et réalisatrice de documentaire.

Dès son jeune âge, elle pratique la flûte traversière, entretient un sens de l’humour espiègle et de grandes capacités vocales. Elle se forme au CRR de Lyon en musique classique, dans les licences de Lettres Modernes et d’Anthropologie à l’Université Lumière Lyon 2, puis en Art dramatique au Conservatoire royal de Mons en Belgique.

En parallèle, elle est maçonne et travaille bénévolement dans des collectifs solidaires de lutte pour la régularisation, le droit au logement, l’antiracisme, l’antisexisme… Elle poursuit sa volonté de politiser sa pratique artistique et son mode de vie. 

Depuis 2020, elle est accompagnée de sa chienne Johnny dans la plupart de ses projets. 

De 2021 à 2023, elle était co-porteuse du collectif théâtrale Mégafeux, et actrice dans son spectacle La Litière, une science-fiction post-punk queer – spectacle à destination de lieux et de réseaux alternatif et non-institutionnels. Elle est comédienne dans des films : avec Johnny dans Mourir à Ibiza de Léo Couture, Mattéo Eustachon et Anton Balekdjian (6 prix au FID Marseille) en 2022, puis dans Chico de Théo Abadie en 2023. 

Elle réalise en ce moment Ceux qui me restent, son premier documentaire soutenu par la SCAM.

Elle travaille avec Laurène Marx depuis mars 2023, d’abord comme regard extérieur pour Je vis dans une maison qui n’existe pas, puis comme co-auteure de Jag et Johnny. Elle est interprète de ce même texte depuis septembre 2023, accompagnée de sa chienne Johnny. 

Amandine Grousson

Amandine Grousson est artiste interprète indisciplinaire et boxeuse.
Elle vit et travaille entre Marseille et le reste de la France. Elle jouit d’une formation à la fois théorique en Art dramatique, avec un bac option Théâtre et une licence en Lettres et Arts du spectacle, et d’un parcours professionnel à l’école de Théâtre A ainsi qu’à travers nombre de stages, avec notamment Etienne Pommeret, le Birgit Ensemble, le Collectif In Vitro, Simon Delattre, Manon Worms, Hakim Bah… En tant qu’actrice, elle navigue avec plusieurs compagnies sur un répertoire d’écritures contemporaines dans notamment Crises de L. Norén (cie Träumer, qu’elle co-crée en 2012 à Strasbourg), Les Idiots, de C. Galéa (cie Coup de Chien), LA BALLE, de Marion Bouquet (cie Le Veilleur) et Requin Velours.
En tant qu’auteure-interprète, elle s’aventure dans la rue avec Parfum Subtil (2022), une déambulation qui questionne la place des femmes dans l’espace public, ainsi que dans les bars et les appartements avec des écritures de plateau collectives comme Chasse à la Grive (2019) ou Tout le monde s’appelle Maurice (2018).
Sa sensibilité aux disciplines du mouvement la pousse à explorer des formes hybrides. C’est dans la création d'(ÂME)SOEUR (2022) qu’elle rencontre la danseuse, metteuse en scène et chorégraphe Esther Meunier Corfdyr, qui l’invite à danser dans Promenade Chorégraphique (2020) et Dors (en cours). Récemment, elle assiste Laurence Mayor à la mise en scène et au travail du corps de Balto ou l’ivresse des libellules, écrit et interprété par Sarah Ulysse.
Enfn, elle est pédagogue auprès de différents publics au sein d’écoles, de collèges, de lycées, d’universités et de centres socio-culturels depuis 2014. Aujourd’hui, Amandine mène un travail d’écriture scénique sur les liens sororaux, avec la complicité de l’auteure et metteuse Magalie Ehlinger et l’actrice Sarah Ulysse.

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MAJ 23/04/24

Cécile Mourier

Cécile Mourier est une artiste gender queer, actrice et metteuse en scène.
Elle se forme au Conservatoire d’art dramatique de Strasbourg de 2010 à 2013 et suit en parallèle une licence en arts du spectacle à l’Université de Strasbourg. Elle co-dirige la compagnie Coup de Chien à Strasbourg et met en scène Les Enfants d’après Edward Bond (2016), Les idiots de Claudine Galea (2018) et Quartier 3 : Destruction Totale de Jennifer Haley (2021).
Elle joue pour différentes compagnies ici et là ; la cie Conférence pour les arbres, Sorry Mom, Les Méridiens, G2L compagnie, Dinoponera Howl Factory, la cie S’appelle Reviens, La Part des Anges… Elle tourne aussi pour Alain Tasma, Clément Michel, Adèle Perrin, Alix Poisson, Kim Massee, Bruno Garcia, Medhi Fikri.
Elle mène également des actions artistiques avec divers publics ; adultes amateurs, adolescent.e.s, personnes détenues, personnel médical et personnes précaires. La plupart de ses œuvres sont empreintes de questions queer et de militantisme.

 

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MAJ 23/04/24

 

Mécistée Rhea

Mécistée Rhea est un·e artiste non-binaire franco-espagnol·e, basé·e à Strasbourg. Après un DNSEP à la Haute Ecole des arts du Rhin, iel fonde la Cie Conférence pour les Arbres, notamment soutenue dans ses créations par la DRAC Grand-Est et l’Agence Culturelle du Grand-Est, et dont iel reste la directeurice artistique. Iel co-signe le texte de la pièce À la tâche à venir (Celle d’enterrer le monde), avec Nanténé Traoré, publiée à la rentrée littéraire 2024 aux éditions Gorge Bleue.

Comédien·ne, performeur·se, metteur·se en scène et plasticien·ne, Mécistée mène un travail autour de l’effondrement. Depuis plusieurs années, iel crée de multiples imaginaires de l’après, défendant que c’est dans ces écritures que l’on trouve des armes face à la fin du monde. C’est l’acte de connexion qui est au centre de son discours politique et artistique, celui de créer des liens entre les territoires amis, sans passer en terre hostile.

 

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MAJ 23/04/24

Mathilde Weil

Mathilde Weil intègre en 2017 la promotion 2020 du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Au théâtre, elle travaille notamment avec les collectifs La Capsule (Elvire Jouvet 40, Elsa…), Géranium (Les êtres en quête, PLAY LOUD…), La Fièvre (Syd ou l’importance des merveilles, HIERENCORE…), ou encore avec la Compagnie Marée Basse (Et puisque départir nous fault, Le Beau Temps…).

Au cinéma, elle travaille notamment sous la direction de Sandrine Kiberlain (Une jeune fille qui va bien), d’Eric Gravel (À plein temps), de Philippe Garrel (Le Grand Chariot), de Marine Lévéel (L’Homme à la Mercedes Pourpre), ou encore Paul Rigoux (RAPIDE)…
Elle compose la bande originale de plusieurs courts (Marée Haute de Dimitri Scotto, Un Noël en famille de Jules Thin) et moyens-métrages (Les Crocs de Laura Puech et Charlotte Lévy), ainsi que de spectacles (Ophélie Tournante d’Emmanuel Pic, Les Putains Meurtrières mis en scène par Julie Recoing)…

En 2018, elle met en scène RETOUR, écrit par Emmanuel Pic.

MAJ 13/02/24

Vincent Dissez

Vincent Dissez est formé à l’atelier de Didier-Georges Gabily et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. En sortant du Conservatoire, il poursuit l’aventure du Groupe Tchang avec Didier-Georges Gabily et joue sous sa direction dans Phèdre(s) et Hippolyte(s) et Gibier du Temps.

Ensuite, il joue entre autres sous la direction de Bernard Sobel; Jean-Marie Patte; Jean-François Sivadier; Hubert Colas; Marc Paquien; Anne Torres; Christophe Perton; Jean-Louis Benoît… Pour le Festival d’Avignon, il crée en 2001 en collaboration avec Olivier Werner et Christophe Huysman Les Hommes Dégringolés de Christophe Hyusman et joue également pour Jean-Baptiste Sastre.

Il travaille aussi régulièrement avec Cédric Gourmelon, Stanislas Nordey, Sylvain Maurice, Catherine Marnas, Christine Letailleur, Clément Hervieu-Léger et Julie Duclos. Dernièrement il a joué sous la direction de Anne Théron (Iphigénie de Tiago Rodrigues créé au Festival d’Avignon 2023); Pascal Kircsh (Grand Palais de Julien Gaillard et Frédéric Vossier); Pascal Rambert (Mon Absente, texte du metteur en scène).

Également interprète pour la danse contemporaine, il crée pour le Festival d’Avignon 2013 Perlaborer avec la danseuse Pauline Simon; et travaille avec les chorégraphes Mark Tompkins (Show Time) et Thierry Thieû Niang sur un texte de Patrick Autéaux (Le Grand Vivant) créé au Festival d’Avignon 2015.

Depuis septembre 2014, il est artiste associé au projet du TNS sous la direction de Stanislas Nordey.

MAJ 13/02/24

Anne Paceo

Anne Paceo est une leadeuse et compositrice féconde qui a su créer un style singulier, identifiable dès les premières mesures. En témoignent sa nomination à l’ordre des «Chevaliers des Arts et des Lettres» en 2021, ses 3 Victoires de la musique et sa discographie prolixe.

Battre la mesure pour abattre les distances… Sillonner les espaces rythmiques comme les espaces géographiques… C’est l’essence de sa musique. Entre Nords et Suds, Ests et Ouests, elle ne cesse de parcourir le monde, en quête de nouvelles cultures et de nouvelles sonorités.

Anne passe les trois premières années de sa vie à Daloa en Côté d’Ivoire, bercée par les percussionnistes qui répètent à côté de la maison familiale. À 10 ans elle découvre la batterie, qui deviendra son refuge. À 13 ans, c’est un hasard qui lui fera rencontrer le jazz lorsque sa mère décide de déménager à Paris. Musique dont elle tombera éperdument amoureuse, représentant pour elle la liberté, l’abolition des frontières, la rencontre dans son essence la plus vraie. D’abord repérée comme accompagnatrice, elle joue et enregistre depuis ses 19 ans auprès des plus grands noms de la scène musicale française et internationale.

De 2005 à 2009, elle étudie la batterie, la composition et le jazz au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Dré Pallemaerts et Riccardo Del Fra.
Elle est choisie pour représenter le Conservatoire à l’International Association for Jazz Education à New York et a l’occasion de jouer avec la légende Michel Legrand.

Depuis 2008, elle a publié 9 albums.

MAJ 13/02/24

Hélène Francisci

Dès son plus jeune âge, Hélène Francisci se passionne pour les mots. Les mots lus, écrits, racontés, chantés, interprétés. Elle se tourne donc naturellement vers le théâtre où elle se forme au Conservatoire de Rouen, à l’Ecole du Théâtre Des Deux Rives puis elle est diplômée de l’Ecole du Théâtre national de Chaillot. Au théâtre, elle travaille sous la direction de Laurent Berger, Sophie Lecarpentier, Philippe Bouclet, Catherine Delattres, Maryse Ravera, Pierre Vial, Eric Petitjean, Fabienne Rouby, Thomas Germaine, Laetitia Botella, Pierre Delmotte et Yann Dacosta, avec qui elle a collaboré sur de nombreux projets. Elle monte en parallèle ses propres spectacles. En 2015, elle crée avec ses comparses de théâtre le Collectif Les Tombé(e)s des Nues.

Elle est également lectrice et formatrice de théâtre et de lecture à voix haute. Chanteuse, elle s’est formée auprès de Christiane Legrand, et s’est produite aux apéritifs concerts du Théâtre National de Chaillot. Elle est diplômée d’une licence de lettres modernes et d’une maîtrise de théâtre.

MAJ 13/02/24

Maxime Gleizes

Maxime débute sa formation théâtrale au sein du Conservatoire d’art dramatique du 13e arrondissement de Paris avec François Clavier, formation qu’il poursuit ensuite en Biélorussie, au sein de l’Académie des Arts de Minsk.
Il sort diplômé en 2018 de la promotion 37 de la Classe Libre du Cours Florent, où il a reçu les enseignements de Jean-Pierre Garnier et Félicien Juttner. Maxime joue dans de nombreux lieux (Théâtre du Rond-Point, Théâtre 13, Théâtre RTBD de Minsk, Théâtre Lepic, Théâtre des Bouffes du Nord, Théâtre de la Tempête ,Théâtre de la Flèche, Lavoir Moderne Parisien…) sous la direction de Jean-Pierre Garnier, Sébastien Pouderoux, André Oumanski, Julie Brochen, Igor Mendjiski et Félicien Juttner entre autres. Maxime est passionné d’échecs et de boxe. Il chante et joue également du handpan.

MAJ 13/02/24