Catherine Vidal

Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en interprétation, Catherine Vidal a fondé la compagnie Cœur battant et se consacre désormais à la mise en scène. L’adaptation théâtrale de l’œuvre Le grand cahier d’Agota Kristof lui vaut, ainsi qu’à son équipe, une reconnaissance unanime. Elle marque d’une pierre blanche les débuts de sa pratique, en 2009. 

Depuis, Catherine Vidal, qui s’intéresse à l’humain comme matière première textuelle et théâtrale, est régulièrement invitée par les théâtres à signer la mise en scène d’œuvres variées. Nommons quelques-uns de ses travaux : Robin et Marion d’Étienne Lepage au Théâtre d’Aujourd’hui ; Des couteaux dans les poules de l’Écossais David Harrower au Théâtre Prospero, production pour laquelle elle reçoit le prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre 2013 de la meilleure mise en scène à Montréal ; Avant la retraite de Thomas Bernhard et Je disparais de l’auteur norvégien Arne Lygre, également au Prospero ; ainsi que Le miel est plus doux que le sang de Simone Chartrand et Philippe Soldevila, pièce présentée au Théâtre Denise-Pelletier. 

Pour le jeune public, elle dirige Le cœur en hiver, adaptation pour le théâtre de marionnettes de La Reine des Neiges d’Andersen par Étienne Lepage au Théâtre de l’Œil (prix Louise-Lahaye). Après l’obtention de la bourse Jean-Pierre Ronfard, elle assure une première mise en scène au TNM avec l’adaptation de l’Idiot de Dostoïevski en collaboration avec son comparse de toujours Étienne Lepage. Elle cosigne ensuite une mise en scène avec Marc Beaupré en octobre 2018 au Théâtre de Quat’Sous : Chapitres de la chute, Saga des Lehman brothers de Stefano Massini. En 2019, sa première incursion dans la comédie classique avec Les Amoureux de Goldoni au Théâtre Denise-Pelletier est réussie avec brio, réjouissant public comme critique. Catherine Vidal est en préparation pour la mise en scène de Au sommet de la montagne de Katori Hall, présentée cette saison au Théâtre Jean-Duceppe.

©Julie Artacho

Maj : 23/09/21

Benoît Vermeulen

Stéphanie Chaillou

Stéphanie Chaillou vit et travaille à Paris.
Entre 2008 et 2011, elle publie aux Editions isabelle sauvage trois ouvrages de poésie contemporaine, Quelque chose se passe, Un léger défaut d’articulation et La question du centre ; en 2015, son premier roman L’homme incertain paraît chez Alma éditeur. Sélectionné pour le prix Première de la RTBF ainsi que dans la rentrée littéraire de la Fnac, L’homme incertain est adapté au théâtre par le metteur en scène Julien Gosselin, sous le titre Le père.

Alice ou le choix des armes est son deuxième roman.

Annabel Vergne

Annabel Vergne est née à Angoulême en 1972. Elle vit et travaille à Paris.
Diplômée en scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1995, elle collabore comme scénographe à des spectacles de théâtre et de danse, particulièrement avec les metteurs en scène Jean Boillot, Célia Houdart, Clyde Chabot, Romain Bonnin, Isabelle Ronayette, Vincent Ecrepont, Patricia Allio & Eléonore Weber, Sonia Ristic et auprès des chorégraphes Marie-Jo Faggianelli, Jean-Christophe Boclé, Hervé Robbe, Julika Mayer, Benoît Lachambre, Su-Feh Lee.

Depuis 2011, elle accompagne comme scénographe et costumière le metteur en scène Gilbert Désveaux pour Tokyo Bar de Tennessee Williams, puis pour La maison et le zoo d’Edward Albee, tous deux présentés au CDN de Montpellier en 2012 et 2014. Pour la danse, elle collabore actuellement avec la chorégraphe Françoise Tartinville sur ses dernières pièces : Emulsion Cobalt (2014) et Inversions polaires (2016).

Parallèlement à la scénographie, elle développe des projets artistiques personnels. En résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris (2000), elle réalise Un film de 8 minutes 30, recherche sur la notion d’habitation, diffusé au Palais de Tokyo (Paris), au Lieu Unique (Nantes), au Nacka Konsthall (Suède). Elle s’intéresse à la constitution des images à travers l’écriture et la parole. Elle organise avec l’artiste Olivier Bardin la série des Jeudis, huit propositions pour créer une image (Paris, 2000) puis l’exposition I want to see you, I want to talk to you in person (Ecole des Beaux-Arts de Nimes, 2001).

En 2006, elle cofonde avec Carole Perdereau, interprète et chorégraphe, l’association lisa layn, structure de production et de diffusion de projets artistiques polymorphes. Son premier projet arbres ciel colline d’après des textes de Rémy Zaugg, a été coproduit par le festival Entre cour et jardins et le Consortium de Dijon – département nouvelles scènes, et a été présenté à Dijon (2007), au FRAC – Ile de France / Le Plateau (2008), au Théâtre de la Cité Internationale – Paris dans le cadre des Week-ends à la Cité et lors du festival Plastique Danse Flore à Versailles (2009).

Pour la Nuit des musées 2009, elle crée un dispositif lumineux éphémère dans le Musée Zadkine à Paris. Cette proposition poursuit ses recherches sur les conditions de perception et les variations entre voir et percevoir. En 2015, en résidence au Parc Jean-Jacques Rousseau d’Ermenonville, elle développe ses nouvelles recherches sur les pierres et la miniature. Cette résidence a abouti à un atelier-promenade et une exposition de pierres-paysages dans le kiosque créé par Olivier Vadrot dans le Parc Ermenonville.

Annabel Vergne enseigne la scénographie depuis 2006 à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

Guillermo Pisani

Né à Buenos Aires, Argentine, il vit et travaille à Paris depuis 2003. Il est auteur, metteur en scène, dramaturge et traducteur. Actuellement artiste associé à la Comédie de Caen – CDN de Normandie, il a fondé la Compagnie LSDI en 2013.

Pièces

  • J’ai un nouveau projet, en cours d’écriture. Création en février 2018 à la Comédie de Caen – CDN de Normandie.
  • Le Système pour devenir invisible, Théâtre de Vanves, 2015.
  • Mexico, mise en scène de Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier,Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, 2013.
  • Namuncura, mise en espace d’Alain Françon, Théâtre Ouvert, 2009.
  • Dépaysage, mise en voix d’Alain Françon, Théâtre Ouvert, 2008.
  • (Jean) Louis 9, mise en scène de Cécile Fraisse dans les rues de Pontoise, 2007.
  • La Nostalgie du martin-pêcheur, mise en espace d’Adrien Béal, Théâtre de Vanves/Espace Gazier, 2005.
  • Otra que Mea Culpa, mise en scène de Mariana Armelín et Mariana Rovito,
  • Théâtre Del Otro Lado, Buenos Aires, 2002.
  • Dépaysage est publiée chez Théâtre Ouvert / Tapuscrit.

En tant que dramaturge, il a accompagné des créations de Marcial Di Fonzo Bo, Elise Vigier, Pierre Maillet et Adrien Béal.

Il a également collaboré comme auteur et dramaturge avec le chorégraphe espagnol Chevi Muraday.

Il traduit notamment le théâtre de Rafael Spregelburd : SPAM (à paraître chez L’Arche), Tout et Fin de l’Europe ; en collaboration avec Marcial Di Fonzo Bo : La Paranoïa, L’Entêtement et Lucide (publiées chez L’Arche), ainsi que La Estupidez/La Connerie et La Panique ; en collaboration avec Pierre Maillet : Bizarra, une saga théâtrale en dix pièces.

Ancien professeur auxiliaire de sociologie à l’Université de Buenos Aires et titulaire d’un master d’études théâtrales (Paris III-Sorbonne Nouvelle), il a publié plusieurs articles dans des revues et ouvrages spécialisés, en France, au Quebec et en Argentine. Il intervient également comme enseignant à l’Université de Caen et à l’ESAD à Paris.

Pauline Peyrade

Pauline Peyrade est écrivaine et coresponsable du département écriture de l’ENSATT. Ses textes ont été mis en scène entre autres par Cyril Teste (Ctrl-X, 2016), Das Plateau (Bois Impériaux, 2018 ; Poings, 2021), Anne Théron (À la carabine, 2019), Matthieu Cruciani (Princesse de pierre, 2019), Florent Siaud (Faust, projet collectif, 2021), Gaétan Paré (Poings, 2022), Émilie Capliez (Des femmes qui nagent, 2023)…

En 2015, elle présente un Sujet à Vif au Festival d’Avignon avec la circassienne Justine Berthillot. Elles créent ensemble Poings (2018), Carrosse (2019) et L’Âge de détruire (création en cours, 2024).

Le texte Poings est lauréat du Prix Bernard-Marie Koltès 2019. À la carabine reçoit le Grand Prix de Littérature Dramatique 2021, le Prix Godot 2022, le Prix Ubu du Meilleur texte étranger (Italie).

Pauline Peyrade est associée aux Quinconces-L’espal-scène nationale du Mans, Les Amandiers-CDN de Nanterre) et conseillère dramaturgique à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon.

Ses textes pour le théâtre sont traduits en sept langues et publiés aux Solitaires Intempestifs.

Son premier roman, L’Âge de détruire, paraît en 2023 aux éditions de Minuit. Il reçoit le Prix Goncourt du premier roman 2023. Vous pourrez découvrir le spectacle issu de ce texte en mars 2024 à Théâtre Ouvert.

PAULINE PEYRADE À THÉÂTRE OUVERT :

  • 0615366417 (avec France Culture) – 2014
  • Bois impériaux (mise en voix) – 2015
  • L’Age de détruire (avec Justine Berthillot, création) – 2024
  • Valentin (in Alann & Valentin, mise en espace par Rémy Barché) – 2024

©Mosi Espinoza

Maj 23/06/25

Marie-Eve Perron

Après l’obtention d’une Licence en Communication en 2001, elle entre au Conservatoire d’Art dramatique de Montréal, qu’elle termine en 2004.
Elle enchaîne ensuite les rôles au théâtre, notamment sous la direction de Frédéric Blanchette (Gestion de la Ressource Humaine, François Létourneau), Stanislas Nordey (Forces, d’August Stramm), Justine Heynemann (Le torticolis de la girafe, Carine Lacroix), Galin Stoev (Liliom de Ferenc Molnar) ainsi que l’auteur-metteur en scène Wajdi Mouawad (Forêts, Littoral, Le Sang des Promesses, Des Femmes).

Partageant sa vie entre le Québec et la France, elle incarne, à la télé française, le personnage de « Cathy-casses-couilles » dans l’adaptation française de la série québécoise Les invincibles. Elle cosigne également l’idée originale de la série-télé France Kbek, en plus d’y incarner le rôle principal féminin, rôle pour lequel on lui décernera le Prix de la Meilleure interprétation féminine au Festival SérieMania.
Au cinéma, elle est Fanny dans le film canadien-anglais What We Have réalisé par Maxime Desmons.

Artiste associée à la compagnie FILLE/DE/PERSONNE, elle signe l’écriture, l’interprétation et la mise en scène de deux spectacles solos : Marion Fait Maison (Prix « Coup de cœur », Festival Vue sur la Relève de Montréal ; Prix « Entrée en scène Loto-Québec », Ville de Montréal) et Gars, joués tout autant au Québec qu’en France.

Sylvain Bélanger

Sylvain Bélanger est né en 1972, à Montréal. Il a été diplômé de l’École nationale de théâtre en 1997, où il enseigne depuis 2008. En 2012, il est nommé à la direction du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Tant au Théâtre du Grand Jour qu’au Théâtre Aux Écuries, deux théâtres dont il est cofondateur, son instinct et sa sensibilité en ont fait une personnalité incontournable du paysage théâtral québécois.
Il est notamment reconnu pour ses mises en scène de Cette fille-là de Joan MacLeod, Moi chien créole de Bernard Lagier, accueillie entre autres à la Comédie Française, Félicité d’ Olivier Choinière, Yellow Moon de David Greig, Les mutants (idée originale de Sylvain Bélanger et Sophie Cadieux), L’enclos de l’éléphant d’Étienne Lepage), Billy (les jours de hurlement) de Fabien Cloutier ou encore Comment s’occuper de bébé de Dennis Kelly, J’accuse d’Annick Lefebvre et Unité modèle de Guillaume Corbeil.
Ses spectacles ont été acclamés tant par le milieu théâtral que par la critique. Sa reconnaissance l’a mené à collaborer avec le Centre d’essai des auteurs dramatiques (CEAD) et le Conseil des arts du Canada comme jury, à siéger au Conseil d’administration du Conseil québécois du théâtre ou encore sur des comités du Conseil des arts de Montréal et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Martin Faucher

Ayant complété en 1982 sa formation de comédien au Cégep de St-Hyacinthe, Martin Faucher signe sa première mise en scène en 1988 avec son collage de l’œuvre de Réjean Ducharme, À quelle heure on meurt?.

Il signe depuis plus de quarante mises en scène d’œuvres issues tant du répertoire classique que du répertoire contemporain. C’est ainsi qu’il a signé les mises en scène de : L’asile de la pureté de Claude Gauvreau, Du vent entre les dents de Emmanuelle Jimenez, Les quatre morts de Marie, Les sept jours de Simon Labrosse et Le collier d’Hélène de Carole Fréchette, Musique pour Rainer Maria Rilke de Sébastien Harrisson, Les mains bleues de Larry Tremblay, L’affaire Dumouchon de Lise Vaillancourt, Pierrette Pan, ministre de l’enfance et des produits dérivés et La bonne femme de Jasmine Dubé, Mille-feuilles de Pierre-Michel Tremblay, La terre est trop courte Violette Leduc de Jovette Marchessault. Il a également, mis en scène des textes de Jon Marans, Sarah Ruhl, Elfriede Jelinek, Frédéric Sonntag, Morris Panych, Charles Ludlam, Martin McDonaugh, Edward Thomas, Edward Albee, Paul Claudel, Corneille, Molière et Racine. S’intéressant au langage du corps et à la danse contemporaine, Martin Faucher a dansé pour les chorégraphes Daniel Léveillé, Harold Réhaume et Catherine Tardif.

Fortement impliqué dans sa communauté, Martin Faucher a siégé au conseil d’administration de la Fondation du Centre des auteurs dramatiques de 1994 à 2008 et a présidé le Conseil québécois du théâtre de 2005 à 2009. Martin Faucher est depuis 2014 directeur artistique du Festival TransAmériques de Montréal (FTA).

Marie-Josée Bastien

Marie-Josée Bastien est une metteuse en scène, comédienne et autrice. Elle est directrice artistique du Théâtre Niveau Parking à Québec depuis 2016.
Elle enseigne depuis 1997 au Conservatoire d’art dramatique de Québec ainsi que dans les différentes écoles d’acteurs de la province.
Elle fut également directrice artistique du théâtre Les Enfants terribles.
Interprète dans plus d’une cinquantaine de créations et productions théâtrales sur les différentes scènes du Québec et de l’Europe, elle a joué dans un répertoire allant de Wajdi Mouawad à Pirandello, de Margaret Edson à Yasmina Reza, tout en participant à plusieurs créations collectives de sa compagnie.
Metteuse en scène d’une trentaine de spectacles, on lui doit entre autres Act of god (écrit en collaboration avec Michel Nadeau), On achève bien les chevaux (tiré du roman de Horace McCoy), ou encore Macbeth de Shakespeare.
Elle est aussi l’autrice d’une quinzaine d’oeuvres dont certaines ont fait l’objet de tournées internationales, telles que Éclats et autres libertés ou La librairie.

Marie-Josée Bastien a reçu plusieurs prix et nominations aussi bien pour son jeu, ses talentsdramaturgiques que ses mises en scène.