Olivier Veillon
Olivier Veillon est sorti de l’ERAC (École Régionale d’Acteurs de Cannes) en 2007.
Puis il a joué dans des spectacles d’Alexandra Tobelaim, Renaud-Marie Leblanc, Bertrand Bossard, Jean-Pierre Vincent.
ll suit par ailleurs les travaux de l’Outil dont il est l’un des cofondateurs.
Il joue dans tous les spectacles de l’IRMAR.
Il monte Bone un projet « chorégraphique » au Festival Act’Oral 2013 à Marseille, en Allemagne et en Suède.
Pedro Cabanas
Né en Espagne, diplomé du Conservatoire Royal de Mons (1er prix), il poursuit sa formation au Conservatoire Royal de Liége.
Il joue au théâtre depuis une quinzaine d’années entre la Belgique et la France.
Il collabore entre autre avec Isabelle Pousseur, Anne Théron, Paul Camus, Virginie Strub, Caroline Logiou, Guillemette Laurent…
Au cinéma, il joue dans les longs-métrages De leur vivant de Geraldine Doignon, Une place sur la terre de Fabienne Godet, La guerre des ondes de Laurent Jaoui … et dans les courts-métrages L’Amérique du sud de Marjolaine Grandjean, Lili attend de Vania Leturq, Dans le noir de Catherine Libert …
En mars 2015, il jouera Enfonçures de Didier-Georges Gabily, mise en scène par Caroline Logiou, création au Théâtre La Balsamine (Bruxelles).
Julien Lacroix
Julien Lacroix est metteur en scène, interprète, dramaturge.
Au théâtre il travaille comme comédien avec Laurence Mayor, Florence Giorgetti, Jacques Vincey, Patrick Haggiag, François Wastiaux …
Il joue dans les trois créations de Lazare : Passé je ne sais où qui revient et Au Pied du Mur sans Porte ainsi que Rabah Robert (crée au Festival Mettre en scène au TNB – Rennes puis en 2014 au T2G à Gennevilliers et en tournée).
Il est membre du collectif De Quark dont le spectacle La Fête de Spiro Scimone tourne toujours (l’Echangeur–Bagnolet, 104, Théâtre de Vanves …) et prépare une nouvelle création Barbecues en 2015.
Il danse pour Toméo Verges dans Anatomia Publica (2012-2013).
Il crée trois performances En vacance au Musée des Abattoirs à Toulouse ainsi que dernièrement Fassbinderologie avec le romancier Alban Lefranc (Festival Hors- limites, Correspondances de Manosque..) et Julian et Julien avec le comédien Julian Eggerickx au Palais de Tokyo en 2014.
Il performe aussi avec Tomeo Verges (French Chicken au Palais de Tokyo), Robert Cantarella (au 104, à la Nuit Blanche, à la Ménagerie de verre). Il met en scène au Théâtre de Vanves un texte de Werner Schwab Excédent de poids; insignifiant : amorphe.
Il collabore régulièrement aux mises en scène de Florence Giorgetti et Robert Cantarella (Faust à la ménagerie de verre en 2013 ) et dernièrement avec Yair Barelli au Cndc d’Angers.
Il joue au cinéma pour Nicolas Klotz, Renaud Cohen, Pierre Duculot, Eric Veniard, Jalil Lespert.
Alexandre Théry
Alexandre Théry est diplômé en architecture à Paris en 1996 grâce à un travail et à un film sur le thème « danse et architecture : le corps comme outil de perception du lieu architectural et urbain ».
Parallèlement à ses études d’architecture, il se forme à la danse contemporaine, à la danse contact et à l’improvisation (composition instantanée).
Il développe un travail de danseur interprète et de performeur en participant à de nombreux projets en France et à l’étranger. Il collabore notamment pendant 4 ans avec Mark Tompkins sur le projet En chantier (2001-2005) qui consistait au suivi de toutes les étapes des travaux de démolition et de reconstruction du théâtre de la Cité Internationale à Paris et à la présentation de nombreuses performances sur le site même du chantier. Il travaille pendant deux ans avec David Zambrano comme interprète et assistant pédagogique à Amsterdam. Il participe aux créations de différents chorégraphes (Christophe Haleb, Geisha Fontaine, Fabrice Lambert, Karim Sebbar, Frantz Poelstra, Didier Silhol …) et coréalise plusieurs créations avec Carlos Pez (Belgique) et avec Viviana Moin.
Depuis 2008, il travaille comme performeur pour la danse, les arts plastiques (Magali Desbazeille), et il collabore en tant que comédien et danseur avec les compagnie Oh Oui ! (Joachim Latarjet) et 1 Watt (Pierre Pilatte), compagnie de théâtre de rue.
Marie Vermillard
Marie Vermillard est réalisatrice et vidéaste.
Elle a fait des études d’architecture, de travail social et d’art plastique. Elle a travaillé en qualité de scripte avec de nombreux réalisateurs de 1986 à 1996 (entre autres Eric Rochant, Eric Barbier, Arnaud Desplechin, Cédric Klapisch, Bartabas, Olivier Assayas, Pierre Salvadori, Agnès Merlet). Elle est réalisatrice à partir de 1992.
Elle a enseigné à l’école nationale supérieure d’art de Bourges en 2010/2011, dirige les ateliers « l’acteur, apprentissage de la caméra » au Cours Florent depuis 2012, est intervenante à la FEMIS depuis 2002, et dirige des ateliers à l’Ecole des Beaux-Arts de Tours.
Ses expositions : Galerie Duboys, installation vidéo, Paris, octobre 2014.
La Galeru, installation photographique en collaboration avec Joël Brisse, Janvier 2014.
Le mystère Lafont, résidence et exposition, Mas Lafont, Septembre 2013.
Arbres de vie, collège des Bernardins, projection « Je vis sur Terre » Mars 2013.
Dormeurs, dormeuses, Halle Roublot, Fontenay sous bois. Installation de vidéos : « Dormeuses », « Wild Thing », « Le cheval, l’homme et l’enfant » Septembre 2012.
Ses courts métrages : La voie lactée, 2014, 9’ – Devant derrière, 2013, 8’ – Je vis sur Terre, 2013, 10’ – 9 Kaïhus, 2012, 9’ – Aveuglés beuglent 2011, 23’ – Trac, 2009, 22’ Comédie de Saint Etienne.- Les derniers pas, 2008, 6’. Production ARTE.- Quelqu’un, 25′, 1995, 22′.- Reste, 1992, 22’.
Ses longs métrages : Noëlle Renaude et Nicolas Maury enquêtent, 2014, 53’ – Peintres à Cotonou, 2010, 55’. – Suite parlée, 2009, 77’ coréalisation Joël Brisse, Stella films – Petites révélations, 2006, 55’ Stella films. Festival Cannes 2006. – Imago, 2001, 100’ Gemini films. Festival de Locarno.- Lila Lili, 1999, 105’ Gemini films. Festival de Berlin – Festival de Belfort, Grand prix du festival d’Auch.- Eau douce, 59′, 1996.
Fin septembre, début octobre 2012 Noëlle Renaude et Nicolas Maury présentent 9 h de textes inédits à Théâtre Ouvert : “enquête, accidents”.
Spectatrice de la première partie, je filme les deux suivantes hors des règles du genre, sans préméditation, portée par l’écriture de Noëlle, la présence de Nicolas et mon attention, mon plaisir de spectatrice/cinéaste. Cette restitution subjective, partiale, fortement encouragée par Noëlle et Nicolas, est, je l’espère, aussi le reflet de leur travail singulier et inspirant. Noëlle Renaude et Nicolas Maury enquêtent est un drôle de film, un film/ricochet sur lequel je travaille seule depuis deux ans et dont la forme a constamment évolué. Il assemble l’enquête de Noëlle sur la naissance d’une écriture, l’inventivité de Nicolas en train de transmettre et mon expérience de filmeuse irrespectueuse.
Pedro Kadivar
Né en 1967 en Iran, Pedro Kadivar arrive en France à l’âge de seize ans. Étudiant à l’Institut d’études théâtrales de l’Université de Paris III-Sorbonne nouvelle, il travaille dès 1988 comme assistant à la mise en scène dans différents théâtres parisiens et fait ses débuts de metteur en scène avec Avis de décès de Heiner Müller au Théâtre du Rond-Point.
Au cours d’un voyage organisé à Berlin en 1992 pour un groupe de jeunes metteurs en scène, impressionné par sa rencontre avec Heiner Müller et par Berlin, Pedro Kadivar décide en 1996 de quitter Paris pour s’installer dans cette ville où il travaille comme assistant à la mise en scène au Deutsches Theater de Berlin et au Düsseldorfer Schauspielhaus à Düsseldorf.Il soutient en février 2002 à l’Université Humboldt de Berlin sa thèse qui sera publiée en France en 2004 sous le titre Marcel Proust ou Esthétique de l’entre-deux, aux éditions L’Harmattan.
En 2003, il met en scène à Berlin une version allemande de la pièce de Koltès Dans la solitude des champs de coton. Après vingt-et-un ans d’absence, il retourne en 2004 en Iran. Il dirige la même année une lecture-mise en espace de son texte Une très douce soirée au festival Frictions à Dijon. Il créé en 2006 au musée Pergame de Berlin sa Pièce d’automne-Un jour d’automne quelque part, dont la version originale française sera publiée en 2007 dans la revue Les temps modernes. Elle constitue le premier volet de sa Tétralogie de la migration qu’il écrira jusqu’en 2010. En 2007 il crée au musée Pergame de Berlin sa pièce Sprachlos (Vœu de silence). Le deuxième volet de sa Tétralogie de la migration, intitulé Pièce d’hiver-Une visite au musée, est lauréat de l’Aide à la création du CNT en 2008 et présentée par trois lectures-mise en espace différentes en 2008 et 2009 (CDN d’Orléans, Montévidéo à Marseille, TNP Villeurbanne). Le troisième volet, Pièce de printemps-Pays natal est présentée en lecture-mise en espace en 2011 au festival des Francophonies en Limousin et en avril 2012 à Budapest.
Artiste en résidence à l’Odéon-Théâtre de l’Europe pour une série de lectures et de performances (saison 2011-2012), boursier de la Maison des auteurs à Limoges (juillet-octobre 2012), Pedro Kadivar est invité en novembre 2014 au Festival Rencontres à l’échelle à Marseille pour la reprise de sa lecture-performance Abolition des frontières et une lecture d’un choix de fragments de sa nouvelle pièce.
La version intégrale du texte écrit pendant sa résidence à l’Odéon sera publiée en 2015 aux éditions Gallimard.
Stéphanie Béghain
Stéphanie Béghain a suivi une formation d’actrice à Toulouse et à Paris au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Elle poursuit son apprentissage depuis 20 ans au sein de collectifs, d’institutions et de compagnies de théâtre en pratiquant la tragédie, la danse, l’enseignement. Lectrice et actrice au Théâtre National de la Colline entre 1999 et 2008, elle a été interprète notamment dans les spectacles d’Alain Françon. Elle a crée avec Joris Lacoste 9 lyriques pour actrice et caisse claire et participe à la création de la pièce Purgatoire. Elle a co-réalisé, avec Olivier Nourisson, Hodinos, médailliste anatomanisé à la Villa Gillet à Lyon, puis x=us avec le Collectif B/N.
Elle joue entre 2007 et 2009 dans la compagnie de Gwenaël Morin (Les Justes d’Albert Camus, Lorenzaccio daprès la pièce d’Alfred de Musset). Depuis dix ans, elle réalise des lectures à haute voix avec les patients et soignants d’un hôpital de jour, et participe au collectif Encore heureux… Elle lit régulièrement dans des bibliothèques, librairies, hôpitaux, théâtres, musées, radios, des textes de théâtre ou non. Elle participe à la fabrication du film Salaud d’argent avec le groupe Faulkner au sein de la Coordination des Intermittents et Précaires. Travaille avec Isabelle Gressier et Olivier Derousseau, à la Fonderie au Mans et au Studio Théâtre de Vitry pour la pièce Et la terre se transmet comme la langue, poème de Mahmoud Darwich et une maison. Elle a récemment joué dans Les Aveugles de Maurice Maeterlinck mis en scène par Daniel Jeanneteau.
Pauline Guyonnet
Après une formation au cadre et à la lumière en BTS Audiovisuel, Pauline Guyonnet est reçue en 2005 à l’ENSATT.
Dans le cadre des ateliers-spectacle, elle travaille avec Philippe Delaigue, Guillaume Delaveau, Simon Deletang, Olivier Maurin, Christian Schiaretti, et elle crée les lumières pour Les Acteurs de Bonne Foi et L’Épreuve, de Marivaux, mis en scène par Marc Paquien.
C’est également à l’occasion d’un atelier qu’elle rencontre Marie-Christine Soma et fait plusieurs stages sous sa direction (Cher Ulysse, chorégraphié par Jean-Claude Gallota, Feux de Stramm mis en scène par Marie-Christine Soma et Daniel Jeanneteau).
Depuis sa sortie de l’ENSATT en 2008, elle assure la régie des créations lumières de Marie- Christine Soma pour Et pourtant ce silence ne pouvait être vide, mis en scène par Michel Cerda, Le Cerceau de Victor Slavkine mis en scène par Laurent Gutman. Elle assure également la régie lumière pour La Compagnie Sirènes, dirigée par Jacques Vincey (Madame de Sade de Mishima, Les Bonnes de Genet, La Vie est un Rêve de Calderon, et L’ombre d’Andersen). Elle fut également l’assistante de Marie-Christine Soma lors de la création lumière de Désolé pour la Moquette, écrit et mis en scène par Bertrand Blier au Théâtre Antoine. Elle effectue également la régie lumière et vidéo pour la compagnie Cheek By Jowl dirigée par Declan Donnellan sur le spectacle Ubu Roi d’Alfred Jarry.
Elle suit particulièrement des metteurs en scène depuis quelques années tels que Marie-Pierre Besanger, artiste associée a La Maison des Métallos (Et cependant tout arrive de Philippe Ponty, Permafrost de Manuel Antonio Pereira), Charlotte Bucharles (Un jour en été de Jon Fosse, Rouge d’Igor Bucharles), et Josephine Serre depuis la création de Volatiles. Dernièrement elle a fait la création lumière du spectacle Je suis fait du bruit des autres pour le Collectif 2 temps 3 Mouvements.
Marc-Antoine Granier
Après une formation dans le domaine du son, Marc-Antoine Granier se tourne vers la création sonore, la radio et la musique électronique.
Autodidacte du sampling, la musique est d’abord pour lui une affaire de curiosité, de mélanges des genres et d’influences multiples : de la musique concrète jusqu’aux sphères électroniques. Bruits électriques, technos, fréquences sinueuses, mélodies rêveuses, la composition sonore et musicale doit être « personnelle, colorée et inventive ».
Il met son savoir-faire au service de vidéastes, compagnies de danse ou pour des installations sonores. Parallèlement il développe des activités radiophoniques qui vont de la prise de son à la diffusion, où « écriture documentaire » et travail sonore s’entremêlent.
Il collabore et développe son travail avec la compagnie KompleXKapharnaüM depuis 2006.
Frédéric Hocké
Plasticien, il travaille l’image sous toutes ses formes : photographie, peinture, dessin, vidéo, animation, lumière, scénographie…
À coté d’un travail de recherche personnel principalement tourné vers la pratique photographique et l’installation, il travaille depuis de nombreuses années pour le spectacle vivant.
Il co-dirige la compagnie Sans Soucis et For Want Of A Better, collabore avec Habaquq, le Clair-obscur et anime avec Violaine de Cazenove un laboratoire en scénographie.
