Jonathan Drillet

Jonathan Drillet est metteur en scène et comédien. Il a déjà travaillé avec Jonathan Capdevielle sur deux spectacles (Adishatz-Adieu et La Coupe Bruce).
Il a évolué dans des univers toujours très différents les uns des autres, danse, théâtre public et privé, radio, télévision, arts visuels, travaillant aussi bien avec Ryan Kelly et Brennan Gerard que Raimund Hoghe, Alexis Fichet ou bien encore Jean Marie Besset, Vanessa Le Mat, ou Christophe Honoré…
Depuis 2008 il écrit et met en scène ses propres spectacles avec Marlène Saldana, dont Dormir Sommeil Profond, L’Aube d’une Odyssée (créé au CDN de Gennevilliers), ou plus récemment Fuyons sous la spirale de l’escalier profond (créé à la Menagerie de Verre).
Il se produit également avec Marlène Saldana, entourés de François Chaignaud, Pauline Jambet et Sexy Sushi, dans le spectacle d’un artiste plasticien, Théo Mercier Du futur faisons table rase.

Franck Saurel

Franck Saurel est né à Toulouse et a grandi à Tarbes dans les Hautes Pyrénées. Il commence le théâtre à 17 ans avec Mercedes Tormo où il rencontre Jonathan Capdevielle. En 1999, il intègre la troupe du Théâtre du Soleil sous la direction d’Ariane Mnouchkine. Lors de ces trois années dans cette troupe, il s’initie aux percussions coréennes, à la danse contemporaine sous la direction de Carolyn Carlson ainsi qu’au Kathakali à la Margy School au Kérala en Inde. Dans le même temps, il continue sa formation de capoeiriste, art martial dansé et acrobatique brésilien, art dans lequel il est aujourd’hui « instructeur ».
Parallèlement, il intègre des projets théâtraux aux univers très variés, de la compagnie de Paul Méfano (musique contemporaine), à L’emmerdeur de Francis Weber, et Cymbeline sous la direction d’Hélène Cinque.

Plus récemment, il participe à deux créations dans le domaine des arts de la rue: Les tambours de la muerte de la compagnie Transe Express (pièce dans laquelle il pratique le mât chinois) et Orphée de la compagnie Délit de Façade, dans laquelle il est marionnettiste.

Jonathan Capdevielle

Jonathan Capdevielle est né en 1976 à Tarbes en France et vit à Paris. Après des études de théâtre à Tarbes entre 1993 et 1996, il intègre l’École supérieure Nationale des arts de la marionnette.

Il a participé à plusieurs créations, dont, entres autres : Personnage à réactiver, œuvre de Pierre Joseph (1994), Performance, avec Claude Wampler (1999), Mickey la Torche, de Natacha de Pontcharra, traduction Taoufik Jebali, mise en scène Lotfi Achour, Tunis, (2000), Les Parieurs et Blonde Unfuckingbelievable Blond, mise en scène Marielle Pinsard (2002), Le Golem, mise en scène David Girondin Moab (2004), Le groupe St Augustin, Le Dispariteur, Monsieur Villovitch, Hamlet et Marseille Massacre (atelier de création radiophonique – France Culture), mise en scène d’Yves-Noël Genod (2004-2010), Bodies in the cellar, mise en scène de Vincent Thomasset (Mars 2013).
Au cinéma, il interprète le rôle de Nicolas dans le film Boys like us, réalisé par Patrick Chiha (sortie prévue au printemps 2014).

Collaborateur de Gisèle Vienne depuis ses premières mises en scènes, il est interprète dans toutes ses pièces. Dans celles réalisées par Étienne Bideau Rey et Gisèle Vienne : Splendid’s, de Jean Genet, Showroomdummies (création 2001 et re-écriture 2009) et Stéréotypie, et dans celles mises en scène par Gisèle Vienne I Apologize, Une belle enfant blonde / A young, beautiful blonde girl, Kindertotenlieder, Jerk, pièce radiophonique, Jerk, solo pour un marionnettiste, Éternelle idole et This is how you will disappear (création 2010).
Gisèle Vienne, Dennis Cooper, Peter Rehberg et Jonathan Capdevielle ont publié en 2011 un livre et un CD : Jerk / À TRAVERS LEURS LARMES aux éditions DISVOIR dans la série ZagZig en deux éditions, française et anglaise.

En septembre 2006, il crée avec Guillaume Marie We are accidents waiting to happen au Palais de Tokyo puis en 2007 la performance-tour de chant Jonathan Covering au Festival Tanz im august à Berlin, point de départ de la création de la pièce Adishatz/Adieu (création 2009).
En novembre 2011, il présente Popydog, créé en collaboration avec Marlène Saldana au Centre National de la Danse – Pantin. En août 2012, sur une invitation du festival far° – festival des arts vivants de Nyon (Suisse) il propose Spring Rolle, un projet in situ avec deux interprètes, Jean-Luc Verna et Marlène Saldana.

Julien Gaillard

Julien Gaillard, né en 1978, est auteur.

Après un bref passage à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, il devient comédien et travaille, entre autres, sous la direction de Christian Boltanski, d’Éloi Recoing et du compositeur Franck Krawczyk. Après avoir réalisé plusieurs maquettes de spectacles (sur Rimbaud, Mallarmé et Sarah Kane), il décide en 2010 de se consacrer quasi exclusivement à l’écriture. Ses textes se situent à la croisée du théâtre et de la poésie, dans cette zone indéterminée où le récit, la prose et le poème ne cessent d’être en quête d’un dialogue possible avec la temporalité propre du théâtre.

 En 2017 et 2018, La Maison et Le Corps du poète ont été mis en scène par Simon Delétang au Théâtre national de la Colline et au Théâtre national de Strasbourg.

En 2013, 2016 et 2020, Nita, La Maison et Sommeil du fils ont été mis en ondes pour France Culture par Laure Egoroff.

Son prochain texte, Sommeil du fils, sera créé prochainement au Théâtre national de la Colline.

 

 

Julien Gaillard ©DR

Agnès Sourdillon

Elève d’Antoine Vitez, Agnès Sourdillon, comédienne, a joué depuis une vingtaine d’années dans une quarantaine de spectacles, parcourant le répertoire classique et contemporain, avec des metteurs en scène tels qu’Alain Ollivier, Didier Bezace ou Patrice Chéreau. Elle a traversé six grands spectacles avec Valère Novarina et partage également une fidélité de travail avec le metteur en scène Charles Tordjman et un compagnonage avec des écrivains comme François Bon, Antoine Volodine, Bernard Noël, Yves Pagès, Arno Bertina… En outre, elle se consacre volontiers à de courtes formes expérimentales consacrées à des écritures contemporaines, tant dans le domaine de la poésie que du burlesque, ou approchant la danse et la musique. Elle prète régulièrement sa voix aux ondes de France-Culture et fait quelques échappées belles du côté du cinéma et de la télévision.

Pablo Gisbert

Après des études de philosophie à la faculté de Valence, Pablo Gisbert a étudié le théâtre et la mise en scène à Madrid.
En 2011, il est diplômé de l’Institut de Théâtre de Barcelone. La même année, il est finaliste pour le Prix National Marqués de Bradomín et gagne, en 2013, le Prix Sebastià Guasch à Barcelone pour son travail effectué, depuis 2005, avec la compagnie de danse La Veronal.
Pablo Gisbert se produit et présente ses pièces avec sa compagnie El Conde de Torrefiel – un projet scénique qui oscille entre théâtre et danse – dans différents lieux et festivals d’Espagne et d’Europe.

Nicolas Maury

Il suit des études théâtrales au Conservatoire national de région de Bordeaux, avant de rejoindre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris en 2001.
Depuis qu’il en est sorti, il a joué à plusieurs reprises sous la direction de Robert Cantarella, La maison des morts et Ça va de Philippe Minyana, La jalousie du barbouillé de Molière, Une belle journée de Noëlle Renaude ; Florence Giorgetti, Dormez je le veux de Georges Feydeau, Voilà et Les rêves de Margaret de Philippe Minyana; On ne saurait penser à tout d’Alfred de Musset, Suite de; de Frédéric Fisbach, Les feuillets d’Hypnos de René Char…
Il crée avec Noëlle Renaude un binôme auteur/acteur pour plusieurs projets dont Fouilles, L’enquête, Accidents, Correspondances à Théâtre Ouvert.
Il partage la scène avec la chanteuse Camille dans La dame de la mer d’Henrik Ibsen mis en scène par Claude Baqué; il joue dans Je peux/oui d’Yves-Noël Genod, Le Triomphe de l’amour de Marivaux mis en scène par Galin Stoev. Guillaume Vincent le dirige dans Histoire d’amour et Nous les héros de Jean-Luc Lagarce, L’Éveil du printemps de Wedekind, La nuit tombe de Guillaume Vincent.
Dans le cadre du Sujet à vif au Festival d’Avignon, il crée Son son (2013), et en 2014 il met en scène à la Ménagerie de verre 1979 – Soirée de Paris…

Fernando Renjifo

Fernando Renjifo est un auteur et metteur en scène espagnol, né à Madrid en 1972.
Son travail va du théâtre à la performance en passant par la création audiovisuelle pour le plateau.
Il met la plupart du temps lui-même ses textes en scène.
Il a étudié la philosophie, les langues et la linguistique et est autodidacte en matière théâtrale. Il a débuté l’écriture et la mise en scène dans les années 1990 et a fondé sa compagnie de théâtre La República, à Madrid. Ses origines espagnole et péruvienne – il a grandi à Lima – ont influencé son écriture et ses liens avec l’Amérique Latine. Il a également vécu et travaillé à Mexico et Rio de Janeiro.
En plus de son travail de dramaturge, il est aussi l’auteur de deux ouvrages de poésie.
Ses pièces ont été jouées dans des théâtres et des festivals en Europe, Amérique Latine et Moyen-Orient.

Solal Bouloudnine

Après des études à l’ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes), Solal Bouloudnine est aujourd’hui comédien.
Il a joué sous la direction de Jean-Pierre Vincent, Gilles Bouillon, Anne Alvaro, Arnaud Pirault, Alexis Moati, Alexandra Tobelaim, Dante Desarthe, Jean-Christophe Meuriss, L’IRMAR…
Il est l’un des cofondateurs de l’Outil, association qui recouvre les projets personnels de chacun de ses fondateurs, Baptiste Amann, Victor Lenoble, Olivier Veillon et lui-même .
En parallèle de ses activités théâtrales il travaille en tant que monteur et réalise des courts- métrages.

Robert Cantarella

Robert Cantarella est né à Marseille. Il y suit une formation aux Beaux-Arts puis devient ensuite élève d’Antoine Vitez à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot.
Il fonde en 1983 le Théâtre du Quai de la Gare, crée, en 1985, la Compagnie des Ours avec la volonté de faire découvrir ou redécouvrir les auteurs du XXe siècle.
En 1987, la création d’Inventaires de Philippe Minyana, à Nouvelles Scènes (Dijon) marque le début d’une amitié et d’un compagnonnage avec l’auteur, dont Robert Cantarella monte successivement Les Petits Aquariums (1989), Les Guerriers (1991), Drames Brefs 1 (1996), Anne-Laure et les fantômes (1999), Pièces (2001), Ça va (2005). Ensemble, ils cosignent la mise en scène du Sang chaud de la terre de Christophe Huysman.
Depuis 1989, Robert Cantarella a mis en scène des pièces aussi bien classiques que contemporaines, notamment Le Voyage d’Henry Bernstein, Divertissements touristiques de Noëlle Renaude, Sourire des mondes souterrains de Lars Nören, Le Siège de Numance de Cervantès (Festival d’Avignon, 2012), J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, Sa Maison d’été de Jane Bowles, Oncle Vania de Tchekhov, Hamlet de William Shakespeare, Le Chemin de Damas d’August Strindberg et Hyppolite de Robert Garnier pour le Festival d’Avignon 2007.
Depuis 1993, Robert Cantarella exerce également une activité régulière de formation tant en France qu’à l’étranger notamment à Berlin, Cannes, Avignon, Rabat, Lausanne ainsi qu’à la FEMIS à Paris.
En 1997, il est co-auteur avec Jean-Pierre Han, du manifeste Pour une formation à la mise en scène (Ed. Entre/Vues).
Il crée en 1999 l’Association Théâtres Écritures ayant pour objet la réalisation et la publication d’une revue intitulée Frictions, pour favoriser la réflexion et la recherche dans le domaine du spectacle. Par ailleurs, il collabore régulièrement à des revues littéraires, théoriques ou poétiques comme Vertigo, Lignes, Fusée, Communication, Frictions, If.
Il est nommé directeur du Centre dramatique national de Dijon en juillet 2000.
Il publie en 2004 sa première œuvre de fiction : Le Chalet aux éditions Lignes dirigées par Michel Surya et réalise en 2005 un premier documentaire Carrosserie.
De décembre 2005 à mars 2010, il a été co-directeur du CentQuatre à Paris, avec Frédéric Fisbach, un lieu de résidence d’artistes à l’emplacement des anciennes pompes funèbres de Paris.
Aujourd’hui, il continue de commander des nouveaux textes, à Christophe Honoré, Philippe Minyana et Noëlle Renaude et est lui-même l’auteur de performance comme Faire le Gilles sur les cours de Gilles Deleuze.