Florence Weber

Florence Weber est comédienne et metteure en scène. Elle se forme notamment à l’école Arts en Scène de Lyon de 2009 à 2011, puis intègre l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris de 2012 à 2015. A sa sortie, elle collabore en tant que comédienne avec le Collectif L’Improbable et la Compagnie MC-Art, et explore ses propres créations, naviguant entre installation plastique, performance invisible, collage vidéo et mise en scène théâtrale.

Originaire d’Alsace, elle revient à Strasbourg en 2018 et y fonde la Compagnie Dissonance(s) : « Comme les vies à nu, les corps brisés, les cheveux dans la soupe, les pavés dans la mare, les clochards aux feux rouges, les femmes trop fardées et les enfants méchants. ». Elle joue et met en scène le spectacle Un Corps Qui Bat (2019/2023), mène divers ateliers de pratique artistique au sein du TJP-CDN de Strasbourg (2020/2022) et intervient au niveau de la direction d’acteur·ices pour différents projets scéniques et audiovisuels. 

 

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MAJ 23/04/24

Kelig Le Bars

Née en 1977, et originaire de Nantes, c’est d’abord par un rapide passage par la scène rock que Kélig Le Bars découvre la création lumière pour le spectacle. Elle intègre l’école du Théâtre National de Strasbourg en 1998 où elle suit notamment les enseignements de Jean-Louis Hourdin, Yannis Kokkos, Laurent Gutman, Stephane Braunschweig.

Depuis sa sortie de l’école en 2001, elle crée les lumières pour les spectacles de Eric Vigner, Sylviane Fortuny, Christophe Honoré, Christophe Rauck, Guy-Pierre Couleau, Giorgio Barberio Corsetti, Jacques Bonaffé… Grâce au Jeune Théâtre National elle rencontre plusieurs metteurs en scène de sa génération dont elle signe plusieurs créations et qu’elle accompagne depuis fidèlement. Depuis, elle a donc travaillé pour Olivier Balazuc, François Orsoni, Julia Vidit, Vincent Macaigne, Alice Laloy, Julien Fišera, Chloé Dabert, Marc Lainé, Le Groupe Incognito, Julie Bérès, Guillaume Vincent, Lucie Berelowitsch, Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre, Lazare, Tiphaine Raffier, Matthieu Cruciani…

Travaillant souvent à partir de la structure même des lieux qui accueillent les spectacles, elle dessine des espaces singuliers pour des lieux aussi illustres que le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre National de Chaillot, Le cloitre des Carmes, Le cloitre des Célestins et la cour du Lycée Mistral pour le Festival d’Avignon.

A L’Opéra, elle met en lumière L’Italienne à Alger de Rossini pour l’Opéra de Montpellier (m.e.s. E. Cordoliani), crée pour Eric Vigner les lumières de l’Orlando de Haendel pour l’Opéra Royal de Versailles. Pour Guillaume Vincent, elle éclaire en 2016 Curlew River de Britten et Le Timbre D’argent de Camille Saint-Saens à L’Opéra Comique en 2017. Elle travaillera cette saison aux cotés de Matthieu Cruciani pour Le Journal d’Hélène Berr monodrame de B. Foccroulle pour l’Opéra National du Rhin.

Cette année, on pourra voir son travail notamment dans Avant la terreur de Vincent Macaigne, La Réponse des Hommes et Némésis de Tiphaine Raffier, Je vis dans une maison qui n’existe pas de Laurène Marx, Un soir de gala de Vincent Dedienne, La Tendresse de Julie Bérès, et au Festival d’Avignon In avec Noé Soulier pour sa nouvelle chorégraphie Close Up.

Kelig le Bars est chargée de cours à l’Institut d’Etudes Théâtrales, Censier/ Sorbonne nouvelle depuis la rentrée 2018.

Flavien Beaudron

Flavien Beaudron est né à Alençon en 1999. Après s’être formé à la danse et au théâtre tout au long de sa scolarité, il décide de suivre des études d’Arts du spectacle à l’Université de Caen, en Normandie, qu’il complète avec une année d’étude en danse à l’Université de Lille.

En 2018, il fonde le collectif La Grenade Égarée avec plusieurs étudiants de sa promotion. Cette même année, il met en scène Lucrèce.s Borgia, une réécriture moderne et contemporaine de la pièce éponyme de Victor Hugo.

S’enchaînent de nouveaux projets : Incendie de l’amour – une réécriture autour de la figure de Cyrano de Bergerac -, et Garde à nous. Il les présente dans plusieurs lieux, et lors de différents festivals : Caen, Fresnay-sur-Sarthe, Alençon, etc.

Son action artistique est accompagnée par diverses actions culturelles. Il donne des ateliers d’écritures au lycée Jeanne d’Arc de Caen, autour de la figure d’Hernani, donne des ateliers de théâtre amateurs à Carpiquet, écrit pour des collèges…

Enfin, depuis l’année 2021, il s’essaye à l’assistanat à la mise en scène dans différents projets. C’est d’abord Céline Orhel, artiste associée du CDN de Caen, qui lui propose de l’accompagner sur son seul en scène My Story. Cette même année, il assiste Elise Vigier sur la création Anaïs Nin, qu’il accompagne jusqu’au Festival In d’Avignon.
Lors de la saison 2022/2023, il est assistant à la mise en scène sur le spectacle M comme Méliès de Marcial Di Fonzo Bo et d’Elise Vigier – directeur du CDN de Caen pour l’un, artiste associée au projet de direction pour l’autre – Molière jeune public 2019.

Pour la saison 23/24, il travaille notamment avec Theo Askolovitch en tant qu’assistant à la mise en scène à Théâtre Ouvert (Paris) sur la création Zoé [et maintenant les vivants], et Céline Ohrel sur sa prochaine création Summertime. Il travaille également avec Élise Vigier pour sa prochaine création Nageuse de l’extrême, Portrait d’une jeune femme givrée à la Comédie de Caen / Théâtre Ouvert, Paris. Il travaille en parallèle sur sa prochaine création Shopping and Fucking.

Ondine Trager

Fille de circassiens, Ondine Trager découvre très tôt le cirque. Elle y pratique le jonglage ainsi que le fil de fer à l’école de cirque d’Annie Fratellini. Elle suit ses parents dans leurs aventures circassiennes : au Cirque Baroque, chez Archaos et au Cirque Romanès… Après un baccalauréat littéraire, elle débute ses études universitaires à Strasbourg en arts du spectacle, option théâtre, sous la direction d’Olivier Neveux et intègre en 2011 l’École nationale supérieure d’Art dramatique du Théâtre national de Strasbourg en section Régie/Création.

A la fin de ses études, Ondine se dirige vers la conception lumière et collabore avec Jean-Marc Eder (La grâce, 2015 et Freetime, 2016), avec le chorégraphe Tomeo Vergés (Coming out, 2015, Meurtres d’intérieurs, 2016 et PRIMAL en 2018), avec Antoine Gindt (pour l’opéra Iliade l’amour, 2016), avec Benjamin Abitan et le Théâtre de la démesure (Une piètre imitation de la vie, Temps de pose, Le grand trou, 2018), avec Marie Marfaing (Lignes de fuite, 2017), avec le collectif Milieu de terrain (Dénivelé, 2021), avec Paul Schirck (Cosmik-Debris, 2019).

De projets en projets, Ondine oriente son travail vers une pensée dynamique de la lumière et joue avec les mouvements rythmiques du plateau. Par sa présence cinétique et visuelle la lumière participe à la dramaturgie d’ensemble. Quand l’occasion se présente, Ondine active la lumière à vue et devient performeuse d’une conduite lumière. C’est dans le prolongement de ces recherches qu’elle collabore aujourd’hui avecAntoine Cegarra (Hantologie(s), Cantique Quantique, 2021, Le renard de l’histoire, 2022), avec Akiko Hasegawa (Haré Dance, 2023), avec Juliette Steiner pour la Cie Quai n°7 (AphrodIT, 2018, Services, 2020, Une exposition, 2024).

© Laetitia Piccarreta
MAJ 23/04/24

 

Camille Nozay

Camille Nozay est une artiste plasticienne basée à Strasbourg.
Particulièrement sensible à la texture sous toutes ses formes, le textile est son médium de prédilection et l’expérimentation occupe une place primordiale dans son processus de création. Elle puise souvent son inspiration du quotidien et des petits rien récoltés qui deviennent sa matière première.
Après un cursus en Design de Mode et Environnement et différentes expériences dans le milieu de la mode parisienne en tant qu’assistante styliste, elle intègre la Haute Ecole des Arts du Rhin (68).
Diplômée en Design Textile en 2020, elle collabore depuis avec des compagnies de théâtre françaises pour lesquelles elle est costumière et scénographe.
Elle coordonne et anime également des ateliers artistiques donnés à M33 – ateliers multidisciplinaires et partagés avec dix autres membres – à Strasbourg.

 

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MAJ 23/04/24

Karine Dumont

Karine Dumont est artiste sonore, compositeure de musique électroacoustique et improvisatrice. Après des études littéraires, elle obtient un Premier Prix de composition électroacoustique à l’unanimité ainsi que le prix Henri Tomasi au CNR de Marseille. Elle suit des stages logiciels à l’IRCAM (Paris), à l’INA (Paris), de documentaire sonore de création à Phonurgia Nova (Arles), et techniques au CFPTS de Bagnolet. Elle compose principalement avec le théâtre, et opère directement au plateau avec le Kolletif Singulier et les Antliaclastes avec qui elle est également manipulatrice. Outre les musiques de scène, elle compose des pièces électroacoustiques et radiophoniques. Elle poursuit ses recherches sur les nouveaux modes de composition sonore, notamment dans le domaine de la lutherie mais surtout dans le cadre d’une écriture scénique dans laquelle elle pose la question du geste et du croisement entre les différentes disciplines artistiques.

MAJ 13/02/24

Anouk Maugein

Anouk Maugein est diplômée de l’école Camondo à Paris en 2016. À sa sortie, elle est assistante scénographe au sein de l’Atelier Maciej Fiszer sur les opéras Pygmalion et L’Amour et Psyché mis en scène par Robyn Orlin et créés à l’Opéra de Dijon. En 2018 et 2019 elle est scénographe sur différentes expositions au Musée de Cluny à Paris. La même année, elle est également l’assistante scénographe de Marc Lainé sur divers projets : L’enfant Océan mis en scène par Frédéric Sonntag, Noztalgia express mis en scène par Marc Lainé, L’Opéra Moniuszko à Varsovie. Elle co-signe avec Marc Lainé la scénographie de L’Absence de père, mis en scène par Lorraine de Sagazan. Elle signe à la rentrée 2020 la scénographie du spectacle D’autres mondes mis en scène par Frédéric Sonntag.En 2021, elle crée la scénographie du spectacle de Lorraine de Sagazan, Un sacre et la scénographie du spectacle Vie de voyou, mis en scène par Jeanne Lazar.

MAJ 13/02/24

Mathilde Domarle

Après un parcours en Arts Appliqués, Mathilde Domarle se dirige vers le spectacle vivant et commence ses études au lycée Guist’hau à Nantes, où elle obtient un DMA (Diplôme des Métiers d’Arts) en régie lumière. Elle poursuit son parcours en conception Lumière à l’ENSATT et obtient le diplôme en 2019. Elle a travaillé comme assistante aux côtés des éclairagistes Julie-Lola Lanteri (Les Beaux Ardents, Midi nous le dira) et Philippe Berthomé (Les Liaisons dangereuses, Le Monstre du Labyrinthe, Le Camion) et Kelig Le Bars (Les Sentinelles, La Tendresse). En 2020, elle crée les lumières de spectacles de danse, Killing Time, de la compagnie Duck-Billed, et de cirque avec Bambou Monnet et Gwenn Buczkowski pour L’Hiver Rude, et de théâtre pour Dédale d’un soupeur de Fugue 31. En 2022, elle reprend la régie lumière du Firmament de Chloé Dabert. En 2021, elle met en scène BEAT / Mexico City Blues, forme musicale et immersive autour des poètes et poétesses de la Beat Generation. En parallèle de son travail dans le spectacle vivant, elle est aussi peintre et a exposé ses toiles à Roubaix, Nantes, Lyon et en Italie.

 

MAJ 13/02/24

Lucas Collet

Éclairagiste sortant de l’ENSATT en 2023, pendant sa formation, Lucas Collet collabore notamment avec Lorraine de Sagazan, Jamie Bradley, le collectif INVIVO et Cie La Belle Meunière. 
Il est aussi diplômé du DMA Régie du spectacle Option Lumière de Paris, ainsi que du CET du Conservatoire d’Amiens et du DET du Conservatoire de Lille
Par ailleurs il a travaillé avec le Théâtre de la Tempête, le Deug Doen Group, le CDN de L’Union, Le Cirque Electrique, la Compagnie L’oriel, le Collectif Odradek et la Cie À 4 Heures du Matin. 
Fort de ses expériences d’éclairage de théâtre, danse, cirque, concert et cabaret, ses conceptions s’inscrivent dans une esthétique à la frontière des genres en mêlant lumière et vidéo.

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MAJ 10/01/24

Amaury Dupuis

Après un BTS audiovisuel et une école d’ingénieur, Amaury Dupuis entre à l’ENSATT en conception sonore en 2020. Il y collabore avec des metteur·euses en scène comme Maurin Olès ou Céline Champinot. Il participe ensuite à la conception sonore d’un spectacle mis en scène par Sébastien David, en collaboration avec l’École Nationale de Théâtre du Canada à Montréal.

 

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MAJ 10/01/24