Festival HORS LES MURS - le TNS invite Théâtre Ouvert

La Fusillade sur une plage d’Allemagne (Éd. Tapuscrit)

du 14 au 23 février 2018

Cinq personnes sont réunies autour d’une fosse, creusée dans une clairière. Elles n’expliquent pas les raisons de leur présence mais se lancent dans des récits, des histoires où il est question de guerre et de terreur. Peu à peu elles forment un réseau fictionnel, tissent une « toile » qui prend l’imaginaire au piège. Toutes ces histoires convergent vers la figure d’un adolescent, figure fantasmatique aux contours flous, aux motivations inexpliquées, potentiellement dangereux. Qui est-il vraiment ? Est-ce un jeu ? Un jeu qui les confronte à une terrible réalité et renvoie chacun à ses réactions face à des menaces réelles ou imaginaires…

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LA PRESSE EN PARLE

Cela peut paraître très abstrait mais le spectacle ne l’est pas, loin de là, entre la matérialité de la terre, les images de la forêt et la présence presque opaque des comédiens. Christine Friedel, Théâtre du blog

Un pari surprenant, tenu avec rigueur grâce au bel engagement des comédiens entièrement dévolus à leur vision de cauchemar. Véronique Hotte, hottello

La fiction est incertaine ? On s’en réjouit. Ce qui compte est ici l’émergence d’une langue autre, neuve, que Marc Lainé restitue avec un humour salutaire. Joëlle Gayot, Télérama , TT

Une écriture nouvelle en quête d’autres récits, d’autres formes caressant le poil du mystère. Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart

Marc Lainé profite des frontières brouillées entre imaginaire et réalité pour entretenir un climat anxiogène. Cette atmosphère de terreur tient à la performance des cinq comédiens.
Quand leurs visages expriment des rictus sardoniques et leur attitude corporelle un étrange détachement, leurs yeux transpirent l’inquiétude. Vincent Bouquet, Les Echos

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EXTRAIT

« Jusqu’au silence – le vrai silence, idéal.
La tranquillité effrayante d’une forêt au milieu de nulle part. De l’été – et c’est peut-être ça le plus rageant, non, ce qui cadre le moins avec ce qui va suivre : que le soleil brille à ce point, imperturbable. C’est peut-être ce qui cadre le moins : mourir en plein soleil, se faire tuer au beau milieu de l’été, alors que ceux de son âge prennent d’assaut les plongeoirs des piscines à ciel ouvert pour exécuter des séries de sauts de l’ange terriblement précis. »

— Extrait de « La Fusillade sur une plage d’Allemagne » de Simon Diard (Éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert, page 30)

mise en scène et scénographie Marc Lainé
lumières Nicolas Marie
vidéo Vincent Griffaut

avec Ulysse Bosshard, Cécile Fišera, Jonathan Genet, Mathieu Genet, Olivier Werner

Durée : 1h