Festival Focus à Théâtre Ouvert F.T.O#5

Meeting Point (work in progress)

Samedi 24  novembre à 20h30

Sur les murs d’une maison de famille, dans des cadres de bois ornés de rosaires et de crucifix, ricoche le visage souriant d’un fils trop tôt arraché aux siens, jeune pour l’éternité.

Elle existe, cette maison, et ressemble à s’y méprendre à des dizaines de milliers d’autres dans la même région…

Ses volets en bois sont percés de cœurs, ses rideaux et ses nappes brodés rouge et blanc déclinent et inversent à l’infini un même motif.

Sur une commode, la reproduction d’une pietà de Bartholdi, enfant du pays, auteur de la Statue de la Liberté, incarnation du rêve américain…

Comme dans les contes de fées, la maison est située à l’orée d’une forêt, laquelle déploie son ombre sur une terre riche et fertile, mais scarifiée par les guerres, et volontiers sacrifiée par les nations qui l’ont tour à tour revendiquée en opposant le couperet des frontières à son identité multiple, en faisant barrage au flux et au brassage de ses langues, légendes et traditions.

En ses coins et recoins, elle conserve la trace de ses habitants passés, représentants d’une population à laquelle on a souvent fait violence en lui plantant dans le cœur un drapeau aux couleurs changeantes – tantôt françaises, tantôt allemandes.

Cette maison familiale depuis longtemps désertée et soudain réinvestie constitue le décor à la fois fantasmatique et réel, aux contours forcément fluctuants, de Meeting Point. En effet, les paroles de nouveaux arrivants – au nombre de quatre, deux Français et deux Allemandes, appartenant à deux générations – ne sauraient tarder à réveiller la mémoire des murs.

Création du spectacle prévue à l’automne 2020

Production epik hotel (direction artistique Catherine Umbdenstock)
Coproduction avec La Comédie de l’Est – CDN de Colmar
avec le soutien du Goethe-Institut

mise en voix Catherine Umbdenstock

avec Christophe Brault, Charlotte Krenz, Lucas Partensky, Pascale Schiller

Durée : 1h15
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#4

La prochaine fois, nous choisirons la nuit

Vendredi 26 octobre à 20h

Du trajet quotidien à la bifurcation. De l’individu au collectif, ou comment des personnes que rien ne relie se retrouvent à marcher ensemble. Comment ces bifurcations éveilleront l’oeil des caméras et de la sécurité. Comment la fiction d’une insurrection se construira à partir d’accidents de parcours. Et comment finalement contre toute attente cette assemblée décidera de s’arrêter de marcher. Car n’est-ce pas cela aujourd’hui le plus révolutionnaire, décider simplement de s’arrêter ?

…..

Le groupe PETROL (Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone et Michel Simonot) fut créé en 2005 lors de leur résidence au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis.

Après leur première pièce traitant des émeutes, L’extraordinaire tranquillité des choses, publiée aux Editions Espaces 34 et mise en scène par Michel Simonot, le groupe a continué à se voir et travailler ensemble autour de préoccupations politiques contemporaines.

Petrol est un groupe dont les principes fondateurs sont la recherche et l’expérimentation littéraire collective. Il n’oppose pas l’individuel au collectif, il postule la confiance et l’émancipation possible à travers les forces vives de chacun : chaque texte – quelle que soit sa présentation ou sa forme – est le résultat d’un travail collectif dont l’auteur unique est Petrol. Les singularités des auteurs sont appelées à s’épanouir dans le groupe. Il appose sa propre signature. Il s’agit d’une position politique.

En dix ans, au fil de rencontres, échanges et résidences, Petrol a produit une dizaine de textes, dont KTM , « Roms et Juliette » (Ed. Théâtrales), Un Koltès ou Merry go Round (Ed. Théâtrales).

Tous ont fait l’objet de lectures, mises en scène, en onde, sont édités ou traduits.

Mise en voix Olivier Kemeid

avec Brigitte Barilley, Emilie Chevrillon, Samuel Churin, Olivier Constant, Vincent Debost, Radouan Leflahi, Leilani Lemmet, Eugénie Pouillot, Jérémy Torres, Camille Trophème

Durée : 50 min
Samedi 27 octobre à 18h30

Les indiens.
Oui, je sais, on ne dit pas les indiens.
On ne dit plus les indiens.
Mais justement, j’aimerais bien dire les indiens.
J’aimerais bien qu’on en parle.
Janvier 2016, je retourne pour la première fois chez les Yaquis, peuple amérindien du Mexique, où j’ai passé la première année de ma vie.Avril 2016, j’assiste à une cérémonie chamanique menée par Chris dans sa villa de Los Angeles surplombant la ville. Il a fait un stage avec un guérisseur amazonien dans la forêt et maintenant il peut conduire les cérémonies sans s’embarrasser des problèmes liés à la tradition (dit-il).
Août 2016, Standing rock, plus grand rassemblement d’amérindiens depuis 1876 pour s’opposer au passage d’un pipeline sur les terres Sioux (Lakota).
Les indiens, c’est un road movie qui va du Mexique au Québec en passant par les Etats-Unis. C’est un chant, une interrogation sur notre rapport à l’authenticité.

Mise en voix Isabelle Leblanc

Durée : 1h
Festival ZOOM à Théâtre Ouvert- Z.T.O#5

MADAM#2 : FAIRE LE MUR – Ou comment faire le mur sans passer la nuit au poste ?

Vendredi 24 mai 2019 à 19h30

MADAM – Manuel d’Auto Défense À Méditer, est un projet de territoire inédit, entre enquête anthropologique, écriture contemporaine et sciences. Présenté comme un carnet de voyage, il se décline en 6 chapitres ou épisodes. Des centaines de femmes sont rencontrées. Six autrices, six actrices, six chercheuses et une anthropologue sont associées au projet. De cette sculpture sociale en faveur de l’égalité et de la diversité, nous présentons le second chapitre qui met sur le devant de la scène les graffeuses

Toutes ces femmes qui donnent leur énergie à la ville, qui imprègnent leurs idées, leurs colères et leurs joies sur les murs, qui changent les longs discours en un dessin sur un rideau de fer, qui font de la ville un terrain d’expression, comment s’organisent-elles ? Contre quoi luttent-t-elles ? Avec qui ? Que défendent-t-elles ?

Ces artistes grâce à qui la ville devient plus vivante, qui soulèvent des questions au détour d’une rue, sur un volet, une plaque d’égout, une pompe à incendie, une boîte aux lettres, la façade de pôle emploi ou des assurances, de quoi rêvent-elles ? Que disent-elles d’elles et des autres femmes ? Qu’est-ce qu’une graffeuse a à dire d’autre qu’un graffeur ? Qu’est-ce qui change ? Comment s’équipent-elles une fois que tous les commerces ont fermé, que tous les achats-ventes ne se font plus que sous le manteau, à la sauvette, qui s’occupe des enfants une fois qu’elles ont quitté leurs appartements, qu’elles sont sorties de leurs immeubles ? Quand la ville n’est plus seulement un espace de commercialisation, de marchandage, de consommation, vers quels supports se dirigent-elles ? Quand la ville prend son autre visage, plus en creux, où se planquent-elles ? Se donnent-elles rendez-vous ? Ont-elles des plans ? Est-ce qu’elles bossent le lendemain ?

Marie Dilasser

Production EXIT

Coproduction Carré d’Art – Musée d’Art Contemporain – Nîmes / Théâtre le périscope – Nîmes / Le Sillon – Scène Conventionnée d’intérêt national – Clermont l’Hérault / Résurgence, Saison des arts vivants – Lodève

Soutiens DGCA (compagnonnage autrices), SACD, DRAC et Région Occitanie (au titre des compagnies conventionnées), DRAC (Politique de la Ville), Conseil Départemental de l’Hérault (Cohésion sociale), Ville de Montpellier, DRDDF.

Avec le soutien du Théâtre de la Reine Blanche

 

 

conception, mise en scène, texte vidéo et interview Hélène Soulié
avec Mounya Boudiaf et la politologue Françoise Vergès
regard sociologique Loréna Favier
vidéo Maia Fastinger
lumières Maurice Fouilhé

Durée : 1h
Petite Salle
Vendredi 17 mai 2019 à 20h30

Caroll est à son micro. Le matin très tôt. La bataille commence.
Caroll est beau. Caroll est belle.
Caroll est les deux et sauvage.
Caroll anime une émission-radio inconnu(e) du grand public.
Caroll y crie son amour du monde, son amour de l’autre et transcende les souvenirs de la Grande et de la petite Histoire.
Caroll, à travers ses mots et tout son corps, mène une bataille féroce pour réaliser son œuvre d’art. Un monde meilleur.
Caroll envoie également de la musique comme on envoie des balles perforantes.
Pendant que la musique nous touche, se déroule devant les yeux de Caroll un monde en état d’urgence. Ce monde est un couple, IL et ELLE. Des sentinelles de l’opération du même nom. Un homme et une femme, anonymes, ici et maintenant.
Ils sont là pour sécuriser le monde, pour le sauver si besoin et pour panser les plaies… Peut-être aussi pour être là quand le massacre sera là, pour tirer dans le tas dans certains cas, pour apaiser peut-être, peut-être pour se sauver si besoin.

In Soldat Inconnu(e)

Production DEUG DOEN GROUP et la FERME DE BEL EBAT-Théâtre de Guyancourt

Avec le soutien d’ARTCENA, du Théâtre de l’Aquarium et du Théâtre de La Renaissance – Oullins Lyon Métropole.

Texte lauréat de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques – mai 2018

par Aurélie Van Den Daele

avec Sidney Ali Mehelleb, Émilie Cazenave, Malek Lamraoui

création sonore et interprétation Grégoire Durrande

Durée : 1h05
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#4

L’atelier québécois

Samedi 27 octobre à 16h

Au long d’une résidence menée cet automne dans nos parages, l’autrice québécoise Rébecca Déraspe oeuvre à peaufiner les contours de son texte inédit.

Lampes au front, une dizaine de jeunes actrices et acteurs issu.e.s du Studio d’Asnières entreront dans son atelier pour fouiller ses pages et y dénicher les pépites. Pour mener l’équipée : le metteur en scène français Rémy Barché, toujours paré à enluminer les textes les plus neufs.

Venez les voir à l’œuvre pour admirer les premières trames de Ceux qui se sont évaporés.

avec la collaboration artistique du Studio d’Asnières – ESCA

mise en voix et direction de labo Rémy Barché

avec les apprenti.e.s du Studio d’Asnières – ESCA : Aksel Carrez, Ghislain Decléty, Inès Do Nascimento, Steffy Glissant, Constance Guiouillier, Nicolas Le Bricquir, Pier-Niccolo Sassetti, Irène Voyatzis

Durée : 1h30
Studio 1

Jusqu’où te mènera Montréal ?

Lundi 8 octobre à 20h

Sept auteurs de tous les horizons se sont fait donner comme mission d’arpenter, pendant plusieurs semaines, un quartier qui ne leur était pas familier. De l’immigrante congolaise à l’Autochtone, ils répondent à de malicieuses consignes d’écriture qui détournent la forme d’un guide touristique. De par leurs plumes acérées et rêveuses, ils nous font découvrir la ville de Montréal d’un tout nouvel angle, en plus d’éveiller en tout citadin l’envie de partir à la recherche de ce qui l’entoure. Réflexions lapidaires, envolées poétiques, dialogues suaves et autres cartes postales insolites brossent ce portrait vivifiant et percutant d’une ville qui nous est à la fois familière et étrangère – qu’on y est déjà mis les pieds ou non.

Coproduction Festival Jamais Lu, Théâtre Aux Écuries, Festival Trans Amériques

 

Tournée française soutenue par le Conseil des arts du Canada, le

Conseil des arts et des lettres du Québec, le

Centre culturel canadien et le Conseil des arts de Montréal

 

Présentation les 5 et 6 octobre 2018

dans le cadre du 35ème Festival des francophonies en Limousin

L’équipe à Paris et Limoges

 

CONCEPTION et MISE EN SCÈNE

Martin Faucher

 

AUTEURS-PERFORMEURS

Sébastien David, Alexis Diamond, Anne-Marie Guilmaine,

Pierre Lefebvre, Marie Louise Bibish Mumbu

 

COMÉDIENS

Alex Bergeron, Marie Bernier, Nahka Bertrand, Sharon Ibgui, Etienne Lou,

Papy Maurice Mbwiti

 

MUSIQUE LIVE
Jean-Alexandre Beaudoin
, Vincent Carré, Benoît Landry

 

LUMIÈRES

+ assistante à la mise en scène + régie

Marie-Aube St-Amand Duplessis

Direction de tournée Fanny Brossard-Charbonneau

……………………

 

L’équipe à Montréal

CONCEPTION et MISE EN SCÈNE Martin Faucher

 

AUTEURS Sébastien David, Alexis Diamond, Anne-Marie Guilmaine, Thomas Hellman, Pierre Lefebvre, Melissa Mollen Dupuis, Marie Louise Bibish Mumbu

 

COMÉDIENS Alex Bergeron, Nahka Bertrand, Etienne Lou, Papy Maurice Mbwiti

 

MUSIQUE LIVE Jean-Alexandre Beaudoin, Vincent Carré, Benoît Landry

 

LUMIÈRES + assistante à la mise en scène + régie + direction de tournée

Marie-Aube St-Amand Duplessis

 

 

 

Durée : 1h50
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Jeudi 29 et vendredi 30 novembre à 20h30

Paul a rendez-vous chez lui avec son ami d’enfance Pierre quand So, adjointe de Matt, arrive. Paul ne connaît ni So ni Matt, mais eux ont pris leurs renseignements : le comportement de Paul a retenu leur attention. Matt tient à le rencontrer pour son projet qui consiste à réformer la portée et l’endroit du politique dans le monde. Paul n’a à sa connaissance pas plus à voir avec la politique que n’importe qui, et il n’est pas bien sûr de comprendre ce dont il s’agit. Ce soudain intérêt mondial n’est pas forcément déplaisant, mais il va quand même lui falloir faire une petite présentation.

Production Théâtre Ouvert avec le soutien de la Région Île-de-France

mise en espace Alain Françon

avec Pauline Belle, Rodolphe Congé, Evelyne Didi, Julia Faure, Philippe Fretun, Pierre-Félix Gravière

Durée : 1h30

CONVULSIONS

18 janvier ➡︎ 9 février 2019

Dans Convulsions Hakim Bah prend appui sur un épisode de la tragédie des Atrides pour traiter des violences familiales, conjugales, sociales et économiques. Tout est question de possession, de territoires à conquérir et d’exil, entre un terrain de basket et un aéroport. L’écriture vive, brute et concrète agit sans discourir, avec humour. L’auteur fait preuve d’acuité de vue tant dans la description des pulsions humaines que dans celle de l’agressivité du monde des leaders.

……………

Atrée et Thyeste torturent et tuent leur frère bâtard pour ne pas avoir à partager l’héritage familial avec lui. Atrée bat sa femme et la trompe avec celle du voisin. Thyeste, amoureux d’Érope finit par la séduire. Plus tard, Atrée, Érope et leur bébé se rendent à l’ambassade américaine pour effectuer les démarches nécessaires à leur installation aux États-Unis. Le test ADN obligatoire pour l’obtention du visa révèle que l’enfant n’est pas le fils d’Atrée…

 

……………

 

« Le ventre est encore fécond d’où sortira la bête immonde. »
Grands peurs et misères de troisième Reich, Berthold Brecht

J’aime l’écriture d’Hakim Bah, il fait partie d’une génération d’auteurs qui insuffle une vitalité nouvelle et une urgence à prendre la parole sur les plateaux.

Ils sont la preuve vivante de la nécessité, pour penser et cultiver l’humain en nous, de tout ce qui n’est pas nous : l’étranger, le différent, l’autre.

Pour Convulsions Hakim Bah s’inspire de Thyeste, la tragédie de Sénèque. Il en fait un conte d’anticipation effrayant dans lequel on peut gagner une green card par tirage au sort, où l’ADN parle et où l’humain est possédé par un mot, Greedy (le cri de guerre du monde de la finance), pour l’appliquer à tous les compartiments de sa vie, jusqu’au plus intime.

La violence est dans chaque scène, elle va jusqu’à l’épuisement, elle va au bout de son absurdité.

Comme si l’auteur avait voulu en exprimer l’essence, mais à peine un filon est-il épuisé, qu’apparaît un nouveau, et ça continue, ça creuse plus profond. À la lecture on est pris dans ce maelström.

 

J’ai d’abord éprouvé un grand plaisir à lire la pièce. Cette langue fait naître un plaisir ambigu chez le lecteur, qui accepte presque malgré lui de plonger dans cette décharge de violence, qui se tisse à un humour abrupt et burlesque. Voyeur essayant de calmer la montée d’une drôle de culpabilité, je me suis fait prendre par l’histoire.

Mais si Hakim Bah reprend l’inexorable descente aux enfers des fils de Tantale, c’est sans doute pour témoigner d’une chose très simple. Une chose que nous vivons dans nos chairs et avec laquelle nous « dealons » au quotidien, passant de la colère à l’écœurement avant qu’une immense fatigue nous gagne face au gâchis provoqué par la répétition des mêmes erreurs, des mêmes horreurs, toujours…

 

Hakim Bah tord le mythe de Thyeste et d’Atrée pour accoucher d’une pièce à la fois intime et éminemment politique. Notre époque est cool et monstrueuse, notre monde techno-globalisé à l’agonie. Nous n’avons pas retenu la leçon depuis Sénèque et nous célébrons jour après jour la victoire du verbe avoir sur le verbe être. Ce faisant, nous nous condamnons à l’anthropophagie et à l’inhumanité.

 

Frédéric Fisbach

Production Ensemble Atopique II

Coproduction Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines

 

Avec le soutien de la MC93-Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis, de la Comédie de Saint Etienne-Centre dramatique national, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

Avec l’aide à la création de l’association Beaumarchais-SACD, le soutien de l’Adami, de la Spedidam et de La Culture avec la Copie Privée.

 

Texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques-ARTCENA

 

L’auteur a reçu le prix RFI Théâtre 2016

 

Le texte est édité par Théâtre Ouvert/Tapuscrits (Editions) – Coédition RFI

Mise en scène Frédéric Fisbach

 

dramaturgie Charlotte Lagrange

scénographe Charles Chauvet

créatrice lumière Léa Maris

créatrice son Estelle Lembert

assistant à la mise en scène Imad Assaf

 

 

 

 

 

avec Ibrahima Bah, Maxence Bod, Madalina Constantin, Lorry Hardel, Nelson-Rafaell Madel, Marie Payen

Durée :
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Cassandre ou le monde comme fin de la représentation

vendredi 22 février à 20h

Cassandre ou le monde comme fin de la représentation de Kevin Rittberger traite de la représentation possible ou impossible des problématiques de l’Afrique, et des réfugiés vues par les Occidentaux.

Comment incarner un destin individuel d’aujourd’hui et lui rendre sa tragédie, comment donner voix à des personnages enfermés dans une typologie ou une fonction et qui souhaitent pourtant y échapper ? La pièce traverse différentes formes – pièce didactique, documentaire, tragédie contemporaine versifiée – comme autant de tentatives d’approcher ces questions de l’intérieur, de l’extérieur, avec une distance juste, de parler de l’indicible, de trouver une forme à l’irreprésentable. Avec nos outils du plateau- les différents codes de jeu, les endroits de parole, les adresses, les rapports entre les êtres, entre le corps et la voix- nous avons tenté, collectivement, d’incarner ces tentatives, de vivre en groupe l’expérience de cette traversée des mers comme du langage.

Anne Monfort

avec le soutien de Fabulamundi Playwriting Europe avec le programme Europe Créative de l’Union européenne

Traduction et maître d’œuvre Anne Monfort

avec les élèves-comédiens de l’ESAD : Salomé Benchimol, Claire Bosse-Platière, Mona Chaïbi, Thomas Christin, Baptiste Fèbvre, Antoine Forconi, Alexandre Hamadouche, Fanny Kervarec, Olivia Mabounga, Angie Mercier, Babissiry Ouattara, Joséphine Palmieri, Tom Pezier, Margot Viala

Durée : 1h30