Alexandre Castres
Alexandre Castres se forme successivement au Conservatoire National de Danse de Nantes, au Conservatoire de Musique et de Danse de la Rochelle et à l’Acting Studio de Lyon.
Sa double formation ainsi que son goût pour la vidéo le conduisent à travailler comme danseur, comédien et vidéaste. Il collabore notamment avec la compagnie de danse contemporaine L’Esquisse, les chorégraphes Joëlle Bouvier et Régis Obadia au CNDC d’Angers, Dominique Petit, Samir Akika, la compagnie DCA Philippe Découflé et, entre 2001 et 2006, Pina Bausch au Tanztheater de Wuppertal.
Parallèlement, il chorégraphie ses propres pièces et réalise quatre films, dont un long-métrage.
Nicolas Bouchaud
Nicolas Bouchaud est comédien depuis 1991. Il travaille d’abord sous les directions d’Étienne Pommeret, Philippe Honoré… puis rencontre Didier-Georges Gabily qui l’engage pour les représentations de Des cercueils de zinc. Suivent Enfonçures, Gibiers du temps, Dom Juan / Chimères et autres bestioles. Il joue également avec Yann Joël Collin dans Homme pour homme et l’Enfant d’éléphant de Bertolt Brecht, Henri IV (1e et 2e parties) de Shakespeare ; Claudine Hunault Trois nôs Irlandais de W.-B. Yeats ; Hubert Colas, Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht ; Bernard Sobel, l’Otage de Paul Claudel ; Rodrigo Garcia, Roi Lear, Borges + Goya ; Théâtre Dromesko, l’Utopie fatigue les escargots ; Christophe Perton, le Belvédère d’Odon von Horvath…
Jean-François Sivadier l’a dirigé dans : l’Impromptu Noli me tangere, la Folle journée ou le Mariage de Figaro de Beaumarchais, la Vie de Galilée de Bertolt Brecht, Italienne scène et orchestre, la Mort de Danton de Georg Büchner, le Roi Lear de Shakespeare, La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau créée au TNB en 2009, Noli me tangere de Jean-François Sivadier, création au TNB en 2011, Le Misanthrope de Molière, créé au TNB en 2013.
Il joue et co-met en scène Partage de Midi de Paul Claudel, en compagnie de Gaël Baron, Valérie Dréville, Jean-François Sivadier, Charlotte Clamens à la Carrière de Boulbon pour le Festival d’Avignon en 2008. Il crée en 2011 au Festival d’Avignon, Mademoiselle Julie de Strindberg mise en scène Frédéric Fisbach avec Juliette Binoche. Il adapte et joue La loi du marcheur (entretien avec Serge Daney) mise en scène d’Eric Didry en 2010 au Théâtre du Rond Point et en tournée ; il met en scène Deux Labiche de moins pour le Festival d’Automne en octobre 2012 ; il joue dans Projet Luciole de Nicolas Truong au Festival d’Avignon et en tournée ; il adapte et joue Un métier idéal, d’après John Berger et Jean Mohr, mise en scène d’Eric Didry en 2013 à la Comédie de Clermont-Ferrand, au Théâtre du Rond Point et en tournée . Au cinéma, il a tourné pour Jacques Rivette Ne touchez pas à la hache, pour Edouard Niermans, La marquise des ombres, Pierre Salvadori Dans la cour, Jean Denizot La Belle Vie…
Marie-Christine Soma
Après avoir étudié la philosophie et les lettres classiques, puis avoir été régisseur-lumière au Théâtre National de Marseille – La Criée, où elle assiste Henri Alekan sur Question de géographie de John Berger, Marie-Christine Soma se consacre à partir de 1985 à la création lumière.
En 1989, elle assiste Dominique Bruguière pour la création de Le Temps et la Chambre de Botho Strauss par Patrice Chéreau.
Elle crée des lumières pour Marie Vayssière, François Rancillac, Alain Milianti, Jean-Paul Delore, Michel Cerda, Éric Vigner, Arthur Nauzyciel, Catherine Diverrès, Marie-Louise Bischofberger, Jean-Claude Gallotta, Jacques Vincey, Frédéric Fisbach, Niels Arestrup, Éléonore Weber, Alain Ollivier, Laurent Gutmann, Daniel Larrieu, Alain Béhar, Jérôme Deschamps…
En 2001 débute la collaboration artistique avec Daniel Jeanneteau : Iphigénie de Racine, La Sonate des spectres de Strindberg en 2003, Anéantis de Sarah Kane, Adam et Eve de Boulgakov en 2007.
En 2008, elle signe avec Daniel Jeanneteau la mise en scène de Les Assassins de la Charbonnière d’après Labiche avec le Groupe 37 de l’École du TNS, puis de Feux, trois pièces courtes d’August Stramm, créé au festival d’Avignon, et en 2009 de Ciseaux, papier, caillou de Daniel Keene au Théâtre national de la Colline.
En 2010 elle adapte et met en scène Les Vagues de Virginia Woolf d’abord au Studio-Théâtre de Vitry puis en 2011 au Théâtre National de la Colline où elle est artiste associée.
En 2013 elle crée les lumières de la pièce d’Ibsen Les Revenants mise en scène par Thomas Ostermeier au Théâtre Vidy-Lausanne.
Intervenante à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs en section scénographie de 1998 à 2007 (Atelier de Françoise Darne) et à l’ENSATT à Lyon de 2004 à 2009 (Section dirigée par Claire Dehove) ainsi qu’au département Arts et Spectacle à l’Université Paris-Ouest à Nanterre (2011-2012).
De 2008 à 2012, elle dirige le Comité de lecture du Studio-Théâtre de Vitry.
Massimo Sgorbani
Massimo Sgorbani étudie la philosophie et la dramaturgie. Scénariste pour la télévision et le cinéma, il remporte dans le domaine du théâtre de nombreux prix dont le prestigieux « Premio speciale della giuria » de Riccione pour Angelo della gravità.
En 2008, le Teatro Franco Parenti de Milan organise « Focus sur un auteur : Massimo Sgorbani » : dix jours pendant lesquels sont représentés sept de ses textes.
Le Piccolo Teatro de Milan produit, en 2013, Blondi. Il est édité chez Ubulibri sous le titre Teatro di Massimo Sgorbani, et chez Editoria&spettacolo sous le titre Due pezzi quasi comici.
Ludovic Lagarde
Ludovic Lagarde, metteur en scène, est depuis 2009 à la direction de la Comédie de Reims, Centre dramatique national.
C’est à la Comédie de Reims et au Théâtre Granit de Belfort qu’il réalise ses premières mises en scène.En 1993, il crée Soeurs et frères d’Olivier Cadiot. Depuis 1997, il a adapté et mis en scène plusieurs romans et textes de théâtre de l’auteur : Le Colonel des Zouaves (1997), Retour définitif et durable de l’être aimé (2002) et Fairy Queen (2004).
En 2008, il a mis en scène les opéras Roméo et Juliette de Pascal Dusapin à l’Opéra-Comique et Massacre de Wolfgang Mitterer au théâtre São João de Porto ainsi qu’au festival Musica à Strasbourg.
A la Comédie de Reims, Centre dramatique national, il crée en mars 2010 Doctor Faustus Lights the Lights de Gertrude Stein en compagnie du musicien Rodolphe Burger.
Au Festival d’Avignon 2010, il crée Un nid pour quoi faire et Un mage en été d’Olivier Cadiot.
En janvier 2012, Ludovic Lagarde présente à la Comédie de Reims l’intégrale du théâtre de Georg Büchner – Woyzeck, La Mort de Danton, Léonce et Léna – repris au Théâtre de la Ville en janvier 2013.
En mars 2013, il met en scène au Grand Théâtre du Luxembourg et à l’Opéra-Comique La Voix humaine d’après le livret de Jean Cocteau. Il crée Lear is in Town pour la 67ème édition du Festival d’Avignon, d’après Le Roi Lear de William Shakespeare, dans une traduction de Frédéric Boyer et Olivier Cadiot.
En 2014, il met en scène Le Regard du nageur, écrit et interprété par Christèle Tual, Quai ouest avec des comédiens grecs au Théâtre National de Grèce à Athènes et L’Avare avec Laurent Poitrenaux, les acteurs du Nouveau collectif et les élèves de la classe de la Comédie. En décembre, à Théâtre Ouvert, il crée Futur, ancien, fugitif, roman d’Olivier Cadiot paru en 1993, avec Laurent Poitrenaux qui pilote un outil vidéo créé pour l’occasion par Cédric Scandella. Pour le festival Reims Scènes d’Europe, Ludovic Lagarde créera La Baraque, texte commandé à l’auteur Aiat Fayez dans le cadre du projet TERRORisms de l’UTE, en février 2015.
Metteur en scène de théâtre, il réalise également depuis 2001 des mises en scène d’opéra.
Il mène aussi une importante activité de transmission et de pédagogie dans différentes écoles (école du Théâtre National de Strasbourg, Conservatoire Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes).
Manuel Vallade
Manuel Vallade débute sa formation de comédien en 1997 au Conservatoire régional de Nantes avant de rejoindre en 1999 l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg.
Il sort en juin 2002 avec la création de Hamlet Machine, mise en scène par Ludovic Lagarde. Puis, il travaille sous la direction de François Cervantes dans Les Nôs européens . En 2003, il joue au Théâtre de Gennevilliers dans Innocents coupables d’Alexandre Otrovski, mis en scène par Bernard Sobel, puis dans Violences de Gabily, dirigé par Yann Joël Collin. Depuis 2004, il participe régulièrement aux mises en scène d’Hubert Colas : Sans faim , Hamlet, Chto, Face au mur, Mon képi blanc .
En 2006, il joue sous la direction d’Yves Beaunesne dans Dommage qu’elle soit une putain de John Ford; et de Mathieu Bertholet dans Case study houses .
En janvier et février 2015, il a joué dans Sauver la peau, monologue de David Léon, sous la direction d’Hélène Soulié.
Dans le domaine de la danse, il travaille avec les chorégraphes Vincent Dupont, Incantus, Plongée et collabore avec Olivia Grandville sur ces deux dernières pièces : Le cabaret discrépant et Cinq Royanji.
Il a tourné au cinéma sous la direction de Isabelle Czajka, Daniel Siccard, Sébastien Betbeder, Damien Gault, Pascale Ferran.
Letizia Russo
Letizia Russo est née à Rome en 1980.
Son activité d’auteur commence en 1998 avec la pièce Niente a nessuno, présenté en 2000 dans le cadre du festival Per Antiche Vie, dirigé par le Théâtre National de Rome.
Tomba di cani (Tombeau de chien) a reçu le Prix Tondelli 2001 et a été présenté pour la première fois en 2002, à la Scène National de Pistoia -Théâtre du Temps Présent.
Asfissia (Asfixie), a été montée en septembre 2003 au Studio du Piccolo Teatro de Milan par Giuseppe Marini. Dead End (Voie Morte), commande du festival Shell Connections, mis en scène en juillet 2004 au National Theatre de Londres, en anglais, la version italienne Binario morto a été jouée à la Biennale de Venise en 2004 dans une mise en scène de Barbara Nativi.
Babele (Babel), a été jouée à Naples puis à Rome.
En Italie, Primo amore (Premier Amour) est présenté en 2005 dans le cadre du festival de théâtre Garofano Verde dans une mise en scène de Paolo Zuccari, reprise en 2008 pour le festival Teatri delle Mura de Padoue.En 2010, Luigi Siravo en propose une autre mise en scène à Milan et Rome.
Le texte est présenté en France, en lecture, dans le cadre de Face à Face en 2011, au festival Actoral.
Letizia Russo est également dramaturge et traductrice.
Un recueil de ses pièces est publié en 2007 par Ubulibri, avec une préface de Franco Quadri.
Laurent Poitrenaux
Laurent Poitrenaux a effectué la majeure partie de sa formation à l’École Théâtre en Actes dirigée par Lucien Marchal.
Au théâtre, son parcours de comédien l’a amené à travailler avec différents metteurs en scènes tels que Christian Schiaretti, Thierry Bedart, Eric Vigner, Yves Beaunesne, Didier Galas ; Daniel Jeanneteau avec lequel il joua Iphigénie, et qu’il retrouvera bientôt pour un projet tiré de L’Illiade lors de la prochaine biennale de la danse à Lyon 2014 ; François Berreur avec lequel il créa entre autre Ébauche d’un portrait à Théâtre Ouvert et qui lui valut le prix du syndicat de la critique ; Arthur Nauzyciel avec qui il créa récemment Jan Karski au Festival d’Avignon 2011 et La Mouette au Festival d’Avignon 2012 dans la Cour d’Honneur ; Ludovic Lagarde avec lequel il travaille régulièrement depuis de nombreuses années, entre autre sur plusieurs adaptations de textes d’Olivier Cadiot, tels Le Colonel des Zouaves, Fairy Queen et plus récemment Le Mage en été créé au festival d’Avignon 2010.
Récemment il a joué, toujours avec Ludovic Lagarde, Une Trilogie Büchner présenté au Théâtre de la Ville et Lear is in Town créé au festival d’Avignon 2013 à la Carrière Boulbon. Il jouera prochainement, sous sa direction, L’Avare de Molière.
Dernièrement, il a participé à la création de la dernière pièce de Philippe Minyana, mise en scène par Marcial Di Fonzo Bo, Une Femme à la Colline – théâtre national.
Au cinéma, il a travaillé avec Claude Mouriéras, Sigried Alnoy, Christine Dory, Patrick Mille, Gilles Bourdos, Christian Vincent, Sophie Fillières et plus récemment avec Agnès Jaoui dans Au bout du conte, Isabelle Czajka dans D’Amour et d’eau fraîche et La vie Domestique, et Mathieu Amalric dans La Chambre bleue.
©Alexia Vic
Jean-François Auguste
Jean-François est diplômé́ du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2000, il crée la compagnie For Happy people & Co en 2007 dont il est le directeur artistique. Il met en scène une vingtaine de spectacles avec sa compagnie ou pour des tiers dont : Love is in the Hair de Laetitia Ajanohun, création 2019 lors du Festival Théâtral du Val d’Oise. Gulliver, le dernier voyage co-mise en scène Madeleine Louarn, librement inspiré des Voyages de Gulliver Jonathan Swift, création 2021 lors du Festival d’Avignon, théâtre Benoît XII, Tendres fragments de Cornélia Sno de Loo Hui Phang, création 2016 à la Ferme du Buisson.
Depuis plus de 10 ans, il poursuit son engagement en travaillant sur la question des « humanités » par le prisme d’un théâtre documenté. Dans ses créations, en collaboration avec des auteurs, il aborde des thèmes de société en immersion avec les populations concernées. Ces rencontres se font au travers d’ateliers artistiques et permettent de poser les axes dramaturgiques. Les écritures scéniques sont guidées par le propos porté sur scène et envisagent tous les médias.
Il joue en tant qu’acteur dans les mises en scènes de Marcial Di Fonzo Bo ; Bruno Geslin ; Pierre Maillet ; Jan Fabre ; Pascal Rambert ; Jean-Baptiste Sastre ; Marc Lainé ; Joël Jouanneau ; Marie Rémond… Il tourne pour le cinéma et la télévision dans 120 battements par minute de Robin Campillo ; Ainsi soient-ils saison 3 de Rodolphe Tissot ; Djinns de Hugues Martin ; La chambre obscure de Marie-Christine Questerbert, Une promesse de Jean-Loup Hubert. Il reprend en automne 2022 le spectacle Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée… mis en scène par Brune Geslin et Pierre Maillet au Théâtre de la Bastille.
Maj 24/02/2023
