ALLEZ VOIR AILLEURS Toute l’année, des bons plans chez nos partenaires !
MAISON DU GESTE ET DE L’IMAGE ATELIER THÉÂTRE | DU 8 NOVEMBRE AU 28 MARS
HAUT-PARLEURS )))
Que faire à Paris quand on a entre 14 et 18 ans ?
La Maison du Geste et de l’Image donne la parole à la jeunesse avec le parcours artistique HAUT-PARLEURS ))).
Dans cette 5e édition, elles·ils traverseront l’univers du cabaret avec la compagnie Ultimato. 50h d’ateliers théâtre, écriture, son, vidéo + 1 performance publique Du 8 novembre 2025 à 28 mars 2026 / 7 samedis de 13h30 à 17h30 + 1 stage vacances du 23 au 27 février
10€ seulement sur inscription (ouvert au Pass Culture)
Seul·e ou avec des ami·es venez échanger avec l’équipe artistique samedi 8 novembre à 13h30
Dix ans après la perte de sa mère, Théo Askolovitch aborde la thématique du deuil avec une grande délicatesse, une écriture parfois proche du stand-up, et rend avant tout un formidable hommage à la vie et à la puissance de celles et ceux qui restent.
OFFRE PRIVILÉGIÉE : Bénéficiez d’un tarif préférentiel à 20€ (au lieu de 26€) Réservation au 01 43 57 42 14 ou sur la billetterie en ligne avec le code FAMILLE (sélectionner le tarif à 20€ et annoncer le code à la billetterie lors du retrait des places) *Dans la limite des places disponibles.
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THÉÂTRE PUBLIC DE MONTREUIL SPECTACLE | DU 28 NOVEMBRE AU 11 DÉCEMBRE
UN JOUR SANS VENT (UNE ORESTIE)
Texte Milène Tournier et Eschyle (traduction Florence Dupont)
Mise en scène Céleste Germe
Conception Céleste Germe, Maëlys Ricordeau
Avec Aurelia Nova, Antoine Oppenheim, Maëlys Ricordeau
Das Plateau revient au TPM avec une nouvelle création autour de L’Orestie, mythe intemporel qui interroge les fondements de nos sociétés. Dans Un jour sans vent, les mots de la poétesse Milène Tournier s’associent à ceux d’Eschyle et composent, grâce à un travail visuel et sonore hypnotique, un fulgurant tableau des douleurs et des espoirs de notre monde actuel.
OFFRE PRIVILÉGIÉE : Bénéficiez d’un tarif préférentiel à 12€ (au lieu de 26€) Réservation sur la billetterie en ligne avec le code JARDIN *Dans la limite des places disponibles.
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THÉÂTRE DE LA BASTILLE – Hors les murs au Lycée Voltaire SPECTACLE | LE 9 DÉCEMBRE À 14H ET 19H
Théo a 22 ans et 66 jours pour se battre contre son cancer. Il se raconte, sur fond de rap, façon stand-up. Sans tricher, l’acteur balance : la douleur, la peur, la colère, la famille… Sa langue brute et ses yeux souriant offrent à ce spectacle intime une tendresse et un humour désarmants.
OFFRE PRIVILÉGIÉE : Bénéficiez d’un tarif préférentiel à 20€ (au lieu de 26€) avec le code VIE Réservation par téléphone au 01 43 57 42 14 ou sur la billetterie en ligne (sélectionnez le tarif à 20€ et annoncez le code lors du retrait des billets) *Dans la limite des places disponibles.
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Gaëlle Bien-Aimé lauréate du Prix RFI Théâtre 2022
>> Vous pouvez découvrir l’œuvre collective en accès libre à l’Hôpital Tenon
(No) Body is perfect est une œuvre d’art plastique et sonore collective créée dans le cadre d’ateliers avec des artistes amateur·rice·s. Projet initié par la compagnie For Happy People and Co, en partenariat avec l’hôpital Tenon (Paris 20ème), l’œuvre est une collaboration originale entre le metteur en scène Jean-François Auguste, la collaboratrice artistique Morgane Bourhis, l’autrice Olivia Rosenthal, le plasticien Aurélein Vieillard, et huit personnes inscrites dans un parcours de transition de genre.
L’œuvre plastique interroge la façon dont on se définit au sein de la société, comment on regarde les autres et comment on est regardé en tant que personne entière, dans son genre, dans son identité sociale, dans son apparence… Toutes ces « cases » induites par la société seront concrètement matérialisées dans cette production plastique collective. La multiplicité et singularité de chaque proposition artistique individuelle au sein de l’œuvre collective déplacera le regard des visiteur·rice·s : nous sommes toujours bien plus qu’une nation, une couleur, un sexe, une préférence, une religion.
La sensibilité du travail artistique mêlé à l’intimité des textes donnera à l’œuvre un écho fragile et palpable, au cœur de l’expérience vécue par les spectateur·rice·s.
Création 2022
Porteur·se·s de projet Morgane Bourhis, Jean-François Auguste
Plasticien Aurélien Vieillard
Autrice Olivia Rosenthal
Avec Alric, Camille, Chloé, Claudia, Emma, Inès, Leslie, Maxime
AVEC LE SOUTIEN de l’hôpital tenon, AP-HP Paris 20ème, de la DRAC-ARS Île-de-France dans le cadre du dispositif Culture à l’hôpital, de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, du Théâtre les Passerelles, Scène de Paris Vallée-de-la-Marne à Pontault Combault, du Fonds de dotation Capsule d’Art, de la Ville de Paris 20ème
REMERCIEMENTS UF d’Endocrinologie Médecine de la Reproduction, service de gynécologie obstétrique Médecine de la Reproduction
« Un jour, tu seras un homme » avec la MGI
Atelier
ADOLESCENCE, BANDE, ET VIRILITÉ « Un jour, tu seras un homme »
L’atelier proposé aura des allures de laboratoire. Ici, pas de production finie, mais des tentatives, des essais, des brouillons.
Il empruntera ses thématiques à celles du spectacle Seuilprésente à Théâtre Ouvert du 5 au 9 avril 2022, que Marilyn Mattei a écrite pour le metteur en scène Pierre Cuq et sa compagnie Les Grandes Marées : l’adolescence et sa représentation du masculin.
L’écriture dramatique sera au centre de ce laboratoire. De l’écriture au plateau, alternant entre exercices d’écriture à la table et improvisations théâtrales, cet atelier permettra de comprendre ce qui sous-tend l’écriture théâtrale contemporaine.
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Nous explorerons, au moyen d’exercices ludiques d’écriture et d’initation au jeu, des allers/retour entre la table et le plateau dans une pratique concrète de ce que veut dire écrire pour le théâtre, et l’expérimenter par le jeu. En plaçant les participant.es tantôt comme écricain.e ou comme metteur.sescène et acteur.ice de leur propre fiction, nous tenterons de saisir le chemin d’un texte, de l’écriture à sa représentation.
Ici, pas de résultat à obtenir, simplement de la recherche dans le plaisir, l’écoute, et dans un cercle de confiance. Les exercices proposés seront collectifs ou en petits groupes, et à l’écoute des envies de chacun.e.
Théâtre Ouvert fête les 50 ans de sa création. L’occasion d’inaugurer officiellement son nouveau site dans le quartier du haut Gambetta et de rappeler les missions de ce centre national des dramaturgies contemporaines. Rencontre avec sa directrice, Caroline Marcilhac
Vous êtes à la tête de Théâtre Ouvert depuis 2014. Quel a été votre parcours ?
Jusqu’en 2013, j’ai été codirectrice du festival Actoral, aux côtés d’Hubert Colas, son fondateur, avec qui j’ai aussi créé Montévidéo, toujours à Marseille. Auparavant, j’ai été directrice de production du Festival d’Avignon pendant 11 ans. J’y ai porté les créations d’artistes tels que Stanislas Nordey et Falk Richter, Jean-François Sivadier et Valérie Dréville ou encore Christophe Honoré. J’ai toujours été passionnée par les écritures contemporaines dans tous les champs artistiques.
« De Montmartre à Gambetta »
Votre projet a été retenu car vous souhaitiez conduire les évolutions de Théâtre Ouvert dans le respect de son histoire et de ses équipes. Cette année, vous célébrez justement « la jeunesse de ses 50 ans », dites-vous.
Micheline et Lucien Attoun ont contribué au renouvellement des dramaturgies contemporaines. En 1971, à l’invitation de Jean Vilar, ils transformaient la Chapelle des Pénitents blancs à Avignon en un lieu d’accueil des auteurs, offrant ainsi au public la possibilité de découvrir leurs textes mis en espace. Ils posaient les bases d’un dispositif, poursuivi Cité Véron à Paris, dès 1981. Entre le jardin d’hiver et la fameuse coupole d’or qui surplombait une piste de danse transformée en salle de spectacle, ils ont fait connaître Bernard-Marie Koltès, Jean-Luc Lagarce, Philippe Minyana, Noëlle Renaude, Michel Vinaver, Laurent Gaudé et tant d’autres. Cinquante ans plus tard, cet engagement conserve toute sa pertinence.
Plus que jamais ! Écrire et expérimenter le répertoire théâtral d’aujourd’hui est un chantier permanent. Nous travaillons d’ailleurs en partenariat avec certaines structures : Artcena, la SACD, La Chartreusede Villeneuve Lez Avignon, centre national des écritures du spectacle…
Nous poursuivons toujours un double objectif : d’une part, être dans la recherche et le développement de nouveaux textes et donner à voir leur dramaturgie, avant même qu’ils ne deviennent des spectacles et, d’autre part, programmer des créations abouties. La mise en œuvre de ces missions repose sur l’articulation entre un travail souterrain et une présentation publique.
Toutefois, l’époque a changé et nous adaptons nos outils – dont ce lieu fait évidemment partie – à différents modes d’écriture, à la création d’un répertoire. Des auteurs / autrices éprouvent le besoin d’être en prise avec le réel, de s’en imprégner plus fortement et de nouer des liens avec les populations. Pour favoriser cet ancrage territorial, les espaces du hall sont ouverts en journée aux habitants. C’est une maison en partage.
Ce nouveau lieu ouvre donc une nouvelle page d’histoire ?
Ce lieu est aussi riche de son passé. Guy Rétoré l’a investi pour y créer leThéâtre de l’Est Parisien. Le Tarmacy a ensuite fait rayonner la francophonie. Suite à un appel d’offre, l’État nous a attribué la jouissance du bâtiment qui nécessitait d’importants travaux, notamment en matière de sécurité et d’accessibilité. Le gros œuvre a été assuré par l’OPPIC (opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture), tandis que Théâtre Ouvert a assuré la maîtrise d’ouvrage concernant les aménagements liés à nos activités spécifiques.
« Théâtre d’essais et de création »
Une belle opportunité pour repenser l’organisation et la structure artistique du lieu. En fait, l’architecte Karine Petit a réinventé le lieu. Le foyer a été totalement modifié pour inciter les gens à venir s’y détendre, lire, travailler ou rencontrer des amis. Nous n’avions pas pignon sur rue à la Cité Véron. Ici, nous avons une vie de quartier très riche. Nous sommes implantés entre un collège et un Ephad : tout un symbole ! Et nous tenons à la qualité de l’accueil. Ce doit être un lieu vivant.
La grande scène (modulable jusqu’à 260 places) permet d’accompagner certains projets, qui faute de place suffisante, ne pouvaient être accueillis auparavant. Déjà modernisée, elle n’a quasiment pas été modifiée. En revanche, la petite scène (frontale, 95 places) a fait l’objet d’une réhabilitation. Clin d’œil : le gradin a été installé avec les banquettes de la Cité Véron ! Enfin, deux studios de travail réservés aux artistes ont été créés de toutes pièces.
Ce merveilleux outil permet de déployer nos missions : repérage, accompagnement et soutien, promotion et partage. Aujourd’hui, tout s’accélère, nous devons aussi raccourcir le temps entre la gestation d’une pièce et sa création sur scène. Par exemple, nous avons contribué à découvrir Baptiste Amann dès 2015. Depuis, il a construit son épopée, Des Territoires-Trilogie (7 heures), une grande fresque en forme de tragédie contemporaine, tant familiale qu’historique, où se superposent petite et grande histoire, drame intime et catastrophe collective. Après avoir été programmé dans le cadre du festival d’Avignon, cet événement ouvre notre saison, du 15 au 25 septembre.
Théâtre Ouvert est donc un lieu de programmation et de fabrique ?
Cette maison est non seulement dédiée aux auteurs / autrices, mais est habitée par eux tous. Le Théâtre est un lieu foisonnant et palpitant où s’écrit et s’expérimente un répertoire théâtral d’aujourd’hui, à la table et sur le plateau, à travers l’École Pratique des Auteurs de Théâtre (ÉPAT), les accueils studio et autres résidences, l’accompagnement dramaturgique de textes en devenir, l’édition, des chantiers ouverts. Montrer les auteurs / autrices au travail, dévoiler les processus de création fait partie de notre ADN. On fait des essais, des tentatives, car une dramaturgie doit s’éprouver au plateau.
C’est-à-dire ?
Nous devons contribuer au passage des textes sur scène par l’association active des publics. Des présentations publiques sont proposées à différentes étapes de la création. Outre des praticiens, nous mettons aussi des auteurs en lien avec des réseaux de production et de diffusion. Par exemple, Baptiste Amman, Nicolas Doutey, Simon Diard, Charlotte Lagrange, quatre auteurs que nous avons repérés, ont été à l’affiche du Festival d’Avignon. Nous renforçons des liens francophones, grâce au festival transatlantique Jamais Luqui permet à des metteurs en scène québécois de porter un regard sur nos auteurs / autrices et vice versa.
Dans un contexte où s’épanouissent les collectifs, vous défendez un projet caractérisé par l’accompagnement des parcours individuels des auteurs / autrices. Pourquoi ?
L’écriture de plateau, les pensées collectives sont effectivement une tendance de fond, qui correspond tout à fait à notre époque marquée par des crises sans précédent qui suscitent, sans doute, des besoins de rassemblement. Des auteurs émergent aussi individuellement. Avec près de 500 manuscrits reçus chaque année, nous répondons à leurs attentes pour les aider sur le chemin souvent difficile qui mène de l’écriture d’un texte à sa création. La solitude peut peser pour certains auteurs.
Nous accompagnons 40 à 50 auteurs / autrices par an, en prodiguant des conseils dramaturgiques personnalisés, en jouant les intermédiaires. Nous faisons de la promotion, notamment via le dispositif ÉPAT initié et des collaborations avec les écoles supérieures d’art dramatique (le CNSAD, l’École du Nord, l’ESAD, l’École supérieure de Bordeaux Aquitaine, le Studio d’Asnières ESCA, l’Université de Paris Ouest, l’école du TNB de Rennes) afin que les élèves-comédiens découvrent des auteurs / autrices vivants, ou pour que des œuvres actuelles soient au programme des concours. Nous œuvrons auprès des nouvelles générations pour leur donner le goût de l’écriture, favoriser l’éclosion de jeunes pousses.
« Un répertoire théâtral en résonance avec son temps »
Nous avons demandé à chacun de choisir un événement qui s’est passé au cours des 50 dernières années, un événement public, privé, intime, politique, sociétal, historique qui l’a marqué, afin de le mettre en écho avec le temps présent. Leurs textes ont résonné dans tous les espaces, accompagnés des comédiens Charlotte Clamens, Daniel Delabesse et Judith Henry. Après une semaine de travail, ce fut un week-end marathon prolifique avec des échanges constructifs et une réelle adhésion du public.
Absolument ! L’émergence de nouveaux auteurs / autrices et l’épanouissement de leur écriture passent aussi par la publication de textes. C’est indispensable à la constitution d’un nouveau répertoire (découvrir le catalogue édition Tapuscrit | Théâtre Ouvert). D’ailleurs, de nouvelles thématiques sont traitées, parmi lesquelles la ruralité, le post-colonianisme, les questions d’identité ou de genre. Les nouvelles générations se saisissent en effet de l’actualité brûlante, donnent à voir d’autres réalités, la diversité, les minorités, la marge. Ils font entendre les voix du monde.
Ainsi, pour les prochains spectacles, Sidney Alli Mehelleb / DEUG DOEN GROUP nous adresse-t-il un cri de révolte. Né d’une volonté de résilience, de joie et de révolution,Soldat.e Inconnu.epart de ce moment incompréhensible qu’a été la nuit du 13 novembre 2015, convoquant au plateau notre besoin immense de consolation depuis ces attentats du Bataclan. Aurélie Van Den Daele, la nouvelle directrice du Théâtre de l’Union, CDN du Limousin, en assurera la mise en scène du 4 au 17 octobre. Guillaume Cayet, quant à lui, traite de la colère née de l’humiliation, dans Grès (Tentative de sédimentation), du 16 au 20 novembre.
Une écriture singulière motivée par une urgence de dire, une nécessité. Une démarche spécifique. Une coloration particulière. Du sens. Nous soutenons des artistes qui, par leur regard poétique, nous touchent et nous déplacent, nous aidant à forger et légitimer de nouvelles représentations du monde, à entendre les mots de ceux qui n’ont pas voix au chapitre, à ouvrir des horizons sensibles. Nous portons attention à ceux qui sont éloignés des centres de décision. Par exemple, je suis membre du Jury Prix RFI Théâtre.
Que réserve l’inauguration ?
Cette soirée festive sera l’occasion de découvrir le lieu réhabilité. Après le succès rencontré au Festival d’Avignon, nous présentons la première francilienne de Des territoires-Trilogie. L’occasion de lancer la nouvelle saison, riche de découvertes, rencontres, temps forts, projets participatifs. ¶