Steve Gagnon

Auteur, metteur en scène, comédien et codirecteur artistique de la compagnie Jésus, Shakespeare et Caroline, Steve Gagnon se démarque par sa langue poétique extrêmement concrète et accessible.

Diplômé du Conservatoire de Québec en interprétation (2008), on lui doit la pièce La montagne rouge (sang), créée au Carrefour de théâtre de Québec et récipiendaire de la bourse Première œuvre en 2009. En 2013, à La Licorne, il joue dans sa propre pièce, Ventre, aux côtés de Marie-Soleil Dion et met en scène En dessous de vos corps, je trouverai ce qui est immense et qui ne sarrête pas, produit par La Manufacture. Il présente ensuite aux Écuries son œuvre Fendre les lacs – lauréate du prix du meilleur texte dramatique 2016-2017 remis par l’AQCT. En 2017, il réinvestit La Petite Licorne avec son solo Os, La montagne blanche (2017). La pièce, qu’il interprète également, remporte le Prix Marcel Dubé en 2018.

En 2012, Chaque automne jai envie de mourir, recueil de nouvelles coécrit avec Véronique Côté, est en nomination pour le Prix des libraires du Québec. En 2015, il publie l’essai Je serai un territoire fier et tu déposeras tes meubles.

Comme interprète, on a également pu le voir dans Tout ce qui tombe et Ines Pérée et Inat Tendu, deux productions du Théâtre des Fonds de tiroirs. En 2011, au Théâtre La Bordée, il devient Roméo dans Roméo et Juliette et Tom dans Tom à la ferme de Michel Marc Bouchard. La même année, il monte sur scène pour Les enfants de la pleine lune, présentée au Prospero. En 2016, il joue dans la production Moby Dick au Théâtre du Nouveau Monde puis, en 2018, dans Oslo chez Duceppe. On le retrouve au TNM en 2022 dans Un ennemi du peuple. Il endossera les habits d’Albert Camus dans ce même théâtre en 2023.

À la télévision, il a été de la distribution des séries LAuberge du chien noir et Ruptures à Radio-Canada. Il a également joué dans O, Fugitifs et Plan B.

Il crée en 2022 avec le metteur en scène Vincent Goethals Anna, ces trains qui foncent sur moi, un grand projet théâtral franco-québécois.

 

©Julien Faugère

Maj 1/09/22