L’EPAT est un espace d’exploration des nouvelles écritures, modulable, qui s’adapte en fonction des rencontres et des problématiques.
Les auteurs choisis par Théâtre Ouvert sont invités à remettre sur le métier leur texte avec la collaboration d'artistes de plateau, "un maître d'oeuvre", des interprètes, durant une session de quinze jours à trois semaines.
Ce travail de laboratoire est à la fois rigoureux et libre, puisqu’affranchi de toute contrainte de production.
Le déroulement de la session dépend des attentes de l’auteur, des questions dramaturgiques que soulèvent son écriture, des désirs du metteur en scène et des propositions des comédiens.
Le maître d’œuvre, avec son équipe, est là pour se mettre au service d’une écriture et la stimuler ; l’auteur est dans l’attente d’échanges, disponible aux retours critiques et susceptible de réécrire certains passages sur le vif, dans l’urgence de la session, ou une fois le travail en commun assimilé.
Parfois, il peut y avoir une rencontre entre l’auteur et l’équipe artistique et la collaboration peut se poursuivre jusqu’à la création.
Certaines sessions sont prises en charge par une équipe d’élèves comédiens, avec laquelle Théâtre Ouvert collabore sur un temps long.
Il s’agit là d’un double apprentissage, celui de tester la théâtralité de l’écriture d’un auteur et celui d’initier de jeunes comédiens au travail de mise en jeu d’un texte contemporain.
Sessions de l'EPAT
du 1er au 16 septembre 2014 : Saga, de Jonathan Capdevielle
du 26 au 30 janvier et du 16 au 21 février 2015 : Les mains froides, de Marilyn Mattei
les 5 et 6 février et du 17 au 21 février : Je me marre #2, extraits de Pamphlet contre la mort de Charles Pennequin
du 9 au 13 février et du 23 au 27 février 2015 : Des Idiots nos héros et Nevers for ever, de Moreau ; Au bout du couloir à droite et Souvenirs au bord de mère, d'Aurore Jacob
du 4 au 23 mai 2015 : Des cow-boys, de Sandrine Roche
du 22 au 26 juin et du 7 au 12 septembre 2015 : Le début est comme une entaille, d'après le roman de Marie Darrieussecq Il faut beaucoup aimer les hommes.
du 19 au 24 octobre et du 26 novembre au 8 décembre 2015 : La Fusillade sur une plage d'Allemagne, de Simon Diard
du 2 au 7 novembre 2015 : Effleurement, d'Asja Srnec Todorovic
du 4 au 18 décembre 2015 : L'Immobile, de Stéphane Bonnard
du 22 février au 5 mars 2016 : Sur/exposition, d’Aurore Jacob
du 28 mars au 1er avril et du 23 au 25 mai 2016 : C’est la vie, texte et conception Mohamed El Khatib
du 25 avril au 13 mai 2016 : Pour en finir avec Steve Jobs, d’Alban Lefranc
du 13 au 20 mai 2016 : Procné, de Guillaume Vincent
du 11 au 18 juin 2016 : Alice ou le choix des armes, de Stéphanie Chaillou
du 20 au 25 juin et du 10 au 22 octobre 2016 : Anticorps, de Magali Mougel
du 12 au 17 septembre et du 3 au 7 octobre 2016 : Pourtant, personne n'est mort, de Laureline Le Bris-Cep
du 19 au 23 septembre 2016, du 5 au 7 janvier et les 21 et 22 mai 2017 : C'est bien au moins de savoir ce qui nous détermine à contribuer à notre propre malheur, de Guillermo Pisani
du 13 au 19 octobre et du 7 au 11 novembre 2016 : Convulsions, d'Hakim Bah
du 3 au 8 avril et du 18 avril au 6 mai 2017 : Des territoires (…D’une prison l’autre…), de Baptiste Amann
du 25 au 30 janvier, du 18 au 22 avril 2017 et du 27 au 30 mai 2017 : La 7ème vie de Patti Smith, de Claudine Galea