Loto

Du 7 au 17 Décembre 2021

Il est la vedette des salles des fêtes de province, le roi des soirées loto, qu’il anime avec fantaisie et brio. Elle est partie vivre en ville et a pris ses distances avec un monde rural dans lequel elle ne s’est jamais épanouie. Chacun·e a suivi son chemin. Mais voici l’heure des retrouvailles entre le père et sa fille. Attaché à son territoire et à sa culture populaire, le père a perdu de vue les rêves de sa fille. Le fossé s’est creusé entre elleux. Et voilà la jeune femme de retour au village pour tourner un documentaire. L’occasion, enfin, de se découvrir l’un·e l’autre ?

……

C’est un véritable loto que Rémy Barché a choisi de mettre en scène. Mais le déroulement de la soirée est perturbé, à coups de madisons endiablés, par un groupe de danseurs de salon, convaincus d’avoir priorité sur la location de la salle des fêtes. Dans cette ambiance de comédie musicale, la plume de Baptiste Amann excelle à extraire des situations les plus anodines tout le sel d’une dramaturgie pleine d’humanité, où les questions intimes et politiques s’entrelacent pour toucher à l’essentiel.

Création dans le cadre de la tournée Par les villages, dispositif hors-les-murs de la Comédie de Colmar

 

REVUE DE PRESSE

Un Fauteuil pour l’orchestre, 10 décembre 2021 :
« Le rire est là, une détente absolue, une leçon surprenante sur cette question curieuse et si recherchée du comment aller mieux. »

©André Muller
PRODUCTION Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace
Avec le soutien de l’Onda – Office national de diffusion artistique

Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi, samedi à 20h30

Relâche le 12 décembre

Texte Baptiste Amann
Mise en scène Rémy Barché

Avec  Arnaud Jolibois-Bichon, Bénédicte Mbemba 

et un groupe de volontaires : Alaïs Berger, Ondine Charbin, Esther De Villèle, Isabelle Girard, Yussef Larbaoui, Julien Louvet, Pierre-Alain Nilsson, Julien Ottavi, Léa Parisot, Julie Renault, Araks Sahakyan, Mélie-Alma Torrell, Martine Vinet, Véra Yakoubi

Collaboration artistique Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie et costumes Salma Bordes
Chorégraphie Anaïs Rouch
Lumière Thierry Gontier
Son Lucie Franz

Administration, production, diffusion
Agathe Cordray

À partir de 12 ans

Durée : 1H20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Ce silence entre nous

Du 1er au 12 décembre 2021

Composée de sept monologues traitant de la question de la maternité et de la transmission entre génération, Ce silence entre nous nous plonge dans des récits de vie troublants de vérité. Mihaela Michailov dresse le portrait de différentes femmes qui dessinent autant de parcours de vie : de la Vierge Marie, à la jeune femme tombée enceinte trop tôt luttant pour avorter, en passant par les questionnements de la future mère puis les aveux de celle qui ne voulait définitivement pas d’enfant, pour finalement se terminer avec l’ainée atteinte d’Alzheimer qui ne reconnaît plus sa fille. Si chacun de ces récits conserve sa propre autonomie narrative, la lecture de l’ensemble révèle des motifs qui résonnent entre chaque parcours singulier de ces filles devenues mères et bien souvent grand-mères.

« Le jour où ta mère t’a dit ce que sa mère lui avait dit Tu avais un casque sur les oreilles
Tu écoutais Björk
Mother Heroic
Et tu n’as pas entendu ce que tu étais censée entendre Et tu n’es pas devenue ce que tu étais censée devenir »

Cette question de la transmission – voulue ou induite, subie ou choisie – a guidé Mihaela Michailov dans son acte d’écriture : Peut-on se réaliser en tant que femme sans devenir mère, sans transmettre la vie ? Quelle liberté une femme peut-elle s’octroyer dans un monde dirigé par des hommes ? Comment les femmes entre elles se soutiennent- elles ou non dans ce processus d’émancipation ?

L’autrice porte un regard subtil sur un sujet délicat, en nous faisant tour à tour entendre la détresse ou l’espoir de ces femmes mais surtout les tabous qui continuent à hanter nos sociétés modernes : le viol, l’avortement, l’absence de désir d’enfant, la maternité comme forme d’émancipation, l’échec de la transmission, le poids du patriarcat et de la religion…

Au plateau, Matthieu Roy a décidé de travailler sur des tableaux qui se superposent au sens propre du terme en invitant le plasticien Bruce Clarke à penser et à réaliser avec lui l’installation scénographique dans laquelle évolue les trois comédiennes. Le plasticien met au service de la pièce sa recherche graphique autour de l’intime et du politique, avec des créations originales qui ont été pensées pour prendre vie et corps avec les comédiennes et évoluer sous le regard du spectateur.

Matthieu Roy souhaite avec ce spectacle relever le défi de proposer une esthétique visuelle forte et exigeante avec un dispositif indépendant en lumière, son et machinerie qui permet de présenter l’œuvre sur des plateaux de théâtre mais également dans des lieux non équipés pour aller à la rencontre de nouveaux publics.

Avec la création de Ce Silence entre nous, la compagnie Veilleur® souhaite faire découvrir l’univers singulier d’une autrice roumaine autour d’une thématique qui n’occupe pas toujours sa juste place sur les plateaux de théâtre, en résonnance avec la force poétique et politique de l’œuvre de Bruce Clarke.

NOTE D’INTENTION

« J’ai longuement hésité à recruter un comédien pour apporter un contre-point masculin à ces récits qui s’écrivent du point de vue féminin. Je pense que ce choix d’une distribution uniquement féminine marquera d’autant plus l’absence souvent incompréhensible des hommes sur ces questions existentielles et invitera également chaque spectateur à projeter ses propres figures masculines. » – Matthieu Roy

 

TOURNÉE

> 22 janvier au Centre Culturel Franco Nigerien, le CCFN Jean Rocuch, à Niamey au Niger
> 27 janvier au Théâtre de Thouars

 

REVUE DE PRESSE

La Croix, 8 décembre 2021 :
« Sept femmes. Sept corps. Sept parcours singuliers. Sept vies uniques, toutefois en parfaite résonance avec l’histoire de milliers d’autres. Dans un décor en construction, façonné à vue par les comédiennes elles-mêmes au fil des récits, elles subliment des monologues sur ce qu’elles sont, ce qu’elles vont être ou ce qu’elles refusent. »

Paniopanier.com, 7 décembre 2021 :
« Trois personnages, vêtues de noires pour mieux rappeler l’austérité de leur vie, […] sont en train de nous raconter, en de multiples scènes de la vie courante, comment elles n’ont pas écouté leur mère, comment elles n’ont pas souscrit au dictat du patriarcat, comment elles ont cherché à devenir libres malgré le joug qui pèse sur leur genre et sur leur sexe. […] Dans chacune des scènes monologuées, le féminin peut s’engouffrer et trouver matière à se réfléchir que ce soit en Roumanie ou chez nous. »

Scèneweb, 3 décembre 2021 : 
« Il sera question de maternité non désirée, d’injonctions sociales subies, d’avortements ratés, de parcours brisés et de viols tus. Et autant de portraits de femmes dressés sur les tabous du patriarcat, miroitant avec l’édifice polymorphe bâti au centre du plateau. »

De la cour au jardin, 3 décembre 2021 : 
« Je vous recommande vivement ce magnifique et bouleversant moment de théâtre. »
L’un de ceux qui marquent véritablement les esprits ! »

L’Humanité, 1 octobre 2021 : « Le visage de la mère s’étend en grand »

Les Trois Coups, 26 septembre 2021 :
« S’emparant d’un texte polyphonique, Matthieu Roy crée à son tour des échos entre langue française et roumaine, entre texte et contrepoints musicaux, entre matière sonore et visuelle. Fidèle interprète d’une belle partition textuelle, il assume le monologue sans jamais céder à la facilité. »

Scèneweb, 26 septembre 2021 :
(entretien avec Matthieu Roy) Le spectacle aborde avec beaucoup de sensibilité les questions du viol, de l’avortement, de l’émancipation. Il est porté par trois comédiennes touchantes, Ysanis Padonou, Iris Parizot et Katia Pascariu. 

RFI, 25 septembre 2021 :
Entretien croisé avec Mihaela Michailov et Matthieu Roy : « Francophonies: «Ce silence entre nous», un lieu, une émotion et une trinité de femmes » 

Hottellotheatre,  25 septembre 2021 :
« Un spectacle de grande délicatesse, à la manière de Matthieu Roy – intimité et distance -, à l’écoute de la détresse et de l’espoir féminins et des tabous persistants de nos sociétés modernes. »

L’Oeil d’Olivier, 25 septembre 2021 :
« Par touches, entremêlant les langues, Mihaela Michailov esquisse des visages, des personnalités autant ordinaires qu’exceptionnelles. » 

 

©Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Veilleur®
COPRODUCTION Scène Nationale d’Aubusson, Théâtre de Thouars – Scène Conventionnée, Théâtre de l’Union – CDN De Limoges, Les Zébrures d’Automne – les Francophonies des écritures de la scène, OARA.
SOUTIENS Institut Français, Région Nouvelle-Aquitaine, Maison Maria Casarès
Avec la participation Artistique du Jeune Théâtre National (JTN)
La Compagnie Veilleur® est conventionnée par le Ministère de la Culture (DRAC Nouvelle-Aquitaine) et subventionnée par la région Nouvelle-Aquitaine et la ville de Poitiers.
Ce silence entre nous est le fruit d’une commande d’écriture engagée à l’automne 2018 par Matthieu Roy et la compagnie Veilleur® dans le cadre du projet Visage(s) de notre jeunesse en Europe initié au cours de la saison croisée franco-roumaine organisée par l’Institut Français et soutenue par la Région Nouvelle-Aquitaine et la Scène Nationale d’Aubusson.

Texte Mihaela Michailov
Traduction Alexandra Lazarescou
Mise en scène Matthieu Roy
Distribution franco-roumaine Ysanis Padonou, Iris Parizot, Katia Pascariu

Collaboration artistique Johanna Silberstein
Plasticien Bruce Clarke
Lumière Manuel Desfeux
Costumes Alex Costantino
Espaces sonores Grégoire Leymarie
Construction décor Thomas Elsendoorn, Alain Pinochet

Administration Delphine Naissant
Administration, finance et développement Aurélie Gbeffa
Production et diffusion Anne-Laure Tardivel
Relations publiques et communication Norbert Liedts
Presse Olivier Saksik et Manon Rouquet, bureau Elektronlibre

Mardi, mercredi à 19h
Jeudi, vendredi, samedi à 20h
Dimanche à 16h
(Relâche le 6 décembre)

Tout public à partir de 15 ans

Durée : 1h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€
Grès (tentative de sédimentation), monologue musical de Guillaume Cayet. Jeu Emmanuel Matte, musique live Valentin Durup, production le désordre des choses. La passerelle du Pont de Menat 1 octobre 2021, Auvergne, France

Grès (tentative de sédimentation)

Du 16 au 20 Novembre

Comment se transforme l’humiliation en colère ? Comment se produit l’instant décisif ? Lorsqu’un corps décide de passer à l’action, de monter dans un bus pour lancer des pavés à la capitale. 

Grès est le récit d’une voix. Celle-ci se raconte, nous raconte. Sa trajectoire. De son travail, à sa voiture, les ronds-points, la nationale, la maison, les repas avec sa moitié et ses enfants …
Grès est l’histoire d’une tentative de sédimentation. De tous ces petits bouts d’incompréhension, de rage sourde, qui forment à l’intérieur de l’estomac une pierre dure et solide.
Grès est l’histoire de cette pierre. De cette pierre sortie du ventre du ressentiment.

« Les comme moi avaient connu les longues routes
Les bouchons interminables
Les gueguerres entre juilletistes et aoûtiens
Les vacances au bord de mer aligné·e·s comme des tombes Des corps polis qui sourient à la glacière
Fanta Coca Light
Consommer nous rendait vivant·e·s
Les karaoké sur une plage désertique qui lavaient nos plaintes
Les comme moi avaient connu ces moments éblouissants
Qu’illes se ressassaient en boucle à la reprise du travail
Attendant l’été prochain ou l’hiver suivant
En déplorant les morts qui n’y auraient pas droit
Et parfois
Les comme moi se délassaient dans de petites fugues quotidiennes Pour oublier un instant
L’éternel retour du pointage
du parking
de l’usine
du rendement »

Un spectacle musical

« Depuis gamin j’écoute du rap.
Depuis gamin mon écriture est attirée par la poésie urbaine.
Je découvre La canaille lors d’un concert il y a quelques années. Depuis, leurs chansons ne me quittent plus. Je rêve d’une association artistique avec le groupe. Je les rencontre. On échange. Nos visions du monde concordent, dialoguent. On décide de travailler ensemble.

Je propose à Valentin Durup (le musicien et compositeur du groupe) de rejoindre Emmanuel Matte (acteur) sur Grès. L’idée est de poursuivre le travail entrepris avec Neuf mouvements pour une cavale, monologue itinérant sur l’histoire du paysan Jérôme Laronze. Poursuivre avec une forme qui puisse être présentée dans des salles et s’adapter à tous types d’espaces non-théâtraux.

Artiste-associé à la Comédie de Clermont-Ferrand, il nous semblait en effet important de continuer à amener l’écriture contemporaine et nos spectacles, ailleurs que sur les plateaux théâtraux.

Grès prend donc la forme d’un monologue musical. Le texte, alternant récit et poème, se prête parfaitement à cette forme. Sur scène, l’acteur prend en charge le récit d’un vigile, accompagné par les créations musicales de Valentin Durup. La création-vidéo d’Antoine Briot dialogue, sous forme de projections et de mapping au sol, avec le récit, ainsi que les lumières de Juliette Romens. »

– Guillaume Cayet

 

TOURNÉE
>> 17 octobre : La Halle aux Grains, en coréalisation avec la ville de Brioude
itinérance Comédie de Clermont-Ferrand
>> 7 novembre : salle des fêtes de Saint-Pierre-Roche
en coréalisation avec Le Poulailler
itinérance Comédie de Clermont-Ferrand

 

REVUE DE PRESSE

À ÉCOUTER

France Culture, Fictions / Théâtre et Cie (1h) : à écouter ici.

À LIRE

Le Canard Enchaîné, 20 juillet 2022 : « Quelque chose se dérègle et prend forme, comme une colère. Guillaume Cayet, au texte et à la mise en scène, à une très belle trouvaille : son héros évoque les « comme moi ». On pense bien sûr aux gilets jaunes. Faire le plein de super, aller au boulot, remplir le Caddie, prendre le repas avec « ma moitié » et les enfants, tout ça. Les « comme moi » se rebellent et se retrouvent sur des ronds-points. Et lancent des pavés contre les vitrines. » 

Détective sauvage, 19 juillet 2022 : « […] pour un temps suspendu, la colère devient hypnotique, le social rejoint l’existentiel, et la lutte devient encore plus nécessaire. Car le texte de Cayet est tout sauf une simple prise de parole à la première personne : véritable œuvre d’unification politique, elle aura tout de même éclairé avec une grande finesse structurelle et dramatique la sédimentation des forces populaires face à la domination des élites. »

Médiapart, 12 juillet 2022 : « Guillaume Cayet compose un théâtre résolument démocratique au service des sans voix, dont la radicalité n’est que la réponse modérée à l’expression d’une violence officielle inouïe qui culpabilise dans les discours, détruit dans les lois et mutile dans la rue. Dans une langue puissante proche de la tragédie antique, « Grès (tentative de sédimentation) », drame social, se fait conte fantastique pour évoquer très justement le déni national. Comment expliquer sinon par l’inconscient ce refus de voir la réalité ? »

Toutelaculture.com, 22 novembre 2021 : « Guillaume Cayet nous montre que pour se soulever face à un ordre jugé injuste, le combat est d’abord intérieur. Le pré-gilet jaune doit alors réapprendre à rêver tout en déconstruisant la morale intégrée. 

A2S, Paris, novembre 2021 : « Ce spectacle prenant, plein d’intensité, prend appui sur un superbe texte de Guillaume Cayet : un récit en forme de monologue au plus près du réel, mais avec, de temps en temps, des envolées poétiques. ». À télécharger ici

 

Mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi, samedi à 20h30

Texte et mise en scène Guillaume Cayet
Avec Emmanuel Matte (jeu) et Valentin Durup (musique live) en alternance avec Caetano Malta

Scénographie Salma Bordes
Création vidéo Antoine Briot
Création lumière Juliette Romens
Costumes Cécile Box
Régie Clémentine Gaud ou Nicolas Hadot

Tout public à partir de 15 ans

Durée : 1h15
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Les cinq fois où j’ai vu mon père

Du 17 au 29 janvier 2022

CRÉATION

CO-ACCUEIL AVEC LE THÉÂTRE NANTERRE-AMANDIERS

Combien de fois ? L’enfant devenu grand compte sur les doigts de sa main. Cinq fois. Il aura vu son père cinq fois. Un jour, le père a quitté son île natale, Haïti, pour gagner sa vie aux États-Unis. Sans jamais se retourner. Guy Régis Jr questionne l’absence, la mémoire, le silence, le mystère et les traces laissées là, avant qu’elles ne s’effacent. Des mots pour remonter le temps, repriser les trous de mémoire, s’inventer des histoires, vérifier l’authenticité des souvenirs lointains. Et puis élargir la focale. Penser que l’acte de partir est une déchirure intime mais aussi la marque de fabrique d’une île ravagée par des politicien·ne·s cupides et tortionnaires, une île balayée par des catastrophes économiques et naturelles. La poésie de Guy Régis Jr – elle est ici confiée à l’acteur Christian Gonon de la Comédie-Française – parvient à conjurer le sort. Pour apprendre à vivre, à devenir un être libre.

NOTE D’INTENTION

« Dans mon travail, depuis des années, mère, père, fils, fille, défilent, s’entrechoquent indéfiniment. Je ne cesse d’établir la famille comme si elle était la clef du problème humain. C’est encore une fois le cadre de cette pièce. Le sujet est personnel, voire intime. Alors qu’il concerne bien d’autres. Car nous avons chacun subi une absence quelque part.
Je souhaite ici faire une radiographie de la famille, de ces familles qui ne jurent que par leur départ du pays pour des destinations multiples, vers là où ça va mieux : Etats-Unis, Canada, France, etc. Tout au long de ma vie, et aujourd’hui encore, j’ai vu passer une vraie flopée de familles misant tout dans la partance. Et c’est cela que je questionne ici. Des gens qui s’effacent d’une vie dans l’espoir de revivre une autre, laissant tout derrière eux. Sans se rendre compte de l’absence que cela génère.  »
Guy Régis Jr

EXTRAIT

– Tu m’aimes, c’est vrai ?
– Je t’aime mon enfant. Je t’aime tant. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime en piles, tu sais.
– Pourquoi, alors, pourquoi je ne te vois pas ?
– Je ne sais pas mon enfant. Je ne sais pas. Mais je t’aime.
– Tu m’aimes.
– Oui, je t’aime. Je t’aime en piles.
– Et ma maman, tu l’aimes aussi ?
– Mon enfant. On ne parle pas de ces choses-là. De ta mère. Elle ne sait pas ce qu’elle veut. Un jour, peut-être, je t’expliquerai
 
CRÉATION le 17 janvier à Théâtre Ouvert
TOURNÉE
25 et 26 mars 2022: représentations au Tropiques Atrium, Fort-de-France
1er et 2 avril 2022 : représentations à L’Artchipel, Basse-Terre
Diffusion au Théâtre de Liège
 

REVUE DE PRESSE

À LIRE

Sibellehaiti.com, 31 janvier 2022 : « Il pleut avec poésie l’incompréhension, les doutes et les douleurs que les subites apparitions et disparitions d’un père créent dans la vie d’un enfant. Il pleut de nombreux applaudissements. »

L’Humanité, 24 janvier 2022 : « Son écriture intense, sensible et hautement poétique, capte les moindres frémissements de l’âme humaine. Guy Régis Jr a confié ce monologue intérieur avec vue sur la vie à Christian Gonon, de la Comédie-Française. Son jeu, dépouillé d’artifice, tout en subtilité, laisse éclore la langue de l’auteur. De la belle ouvrage. »

Théâtre du blog, 19 janvier 2022 :  « Une mise en scène sobre et réussie qui doit beaucoup à la présence de Christian Gonon. Il se glisse avec humour, élégance et une émotion retenue dans cette langue concrète et poétique, mais sans pathos. Il est à la fois cet enfant avec toutes ses questions et cet adulte qui revient avec lucidité sur son passé. Un spectacle à voir mais aussi un texte à lire… »

L’Oeil d’Olivier, 18 janvier 2022, « Père en défaut » : « Faisant le pont entre histoire intime, liée à un contexte social particulier, et une dimension plus universelle, qui touche nombreux pays aux économies fragiles, instables, il signe de son écriture poétique, imagée, belle, un spectacle saisissant, captivant, un seul-en-scène vibrant. »

Scèneweb, « 20 têtes d’affiche pour la rentrée 2022 », 3 janvier 2022 : « Dans Les cinq fois où j’ai vu mon père, l’auteur haïtien Guy Régis Jr souhaite « faire une radiographie de la famille, de ces familles qui ne jurent que par leur départ du pays pour des destinations multiples, vers là où ça va mieux : Etats-Unis, Canada, France, etc. Tout au long de ma vie, et aujourd’hui encore, j’ai vu passer une vraie flopée de familles misant tout dans la partance. Et c’est cela que je questionne ici. Des gens qui s’effacent d’une vie dans l’espoir de revivre une autre, laissant tout derrière eux. Sans se rendre compte de l’absence que cela génère. »

Entretien de Guy Régis Jr pour Scèneweb, 17 novembre 2021

L’Oeil d’Olivier, 26 avril 2021 : « Guy Régis Jr : Au fil de l’écriture, des thématiques viennent alimenter le corps du texte, lui donner un sens, une direction. La traversée, l’exil, la fuite, font partie de sujets que j’avais envie de traiter depuis longtemps. C’est dont logiquement que j’ai intégré le voyage vers cet ailleurs de jeunes gens fuyant un pays où ils ne peuvent s’épanouir. »

Remue.net, octobre 2018 « Les mots sont seuls au monde » : « Guy Régis Jr : Mon mot et moi, ensemble nous sommes seuls au monde. Je parle donc je suis. Car nous puisons ensemble dans la même réalité. Nous dépendons du même climat, de la même atmosphère. Mon mot dit ma soif, ma peur, ma raison, ma déraison. Mon mot témoigne de mon histoire, de tout mon parcours. A chaque mot que je dis dans ma langue il témoigne de son évolution, son histoire, son parcours. »

À ÉCOUTER

De vives(s) voix, RFI, 27 janvier 2022 : « À travers ces cinq rencontres, il tente un portrait de cet homme qui apparaît et disparait « comme un oiseau », et veut comprendre sa propre histoire. »

 

©Nathania Périclès
PRODUCTION NOUS Théâtre
COPRODUCTION Théâtre Ouvert Centre National des Dramaturgies Contemporaines, l’Artchipel – Scène Nationale de Guadeloupe, Tropiques Atrium – Scène Nationale de Martinique.
Avec le soutien financier de l’Institut français à Paris, , la DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France, la Ville de Paris. Et le soutien de la Comédie Française, du Théâtre de la Tempête, du Théâtre des Doms, de l’ONDA, de la Radio Métropole et de la Radio Haïti Inter
D’après Les cinq fois où j’ai vu mon père de Guy Régis Jr ©Éditions Gallimard
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA

Texte et mise en scène Guy Régis Jr

Avec Christian Gonon de la Comédie Française
Assistanat à la mise-en-scène Kim Barrouk, Hélène Lacroix
Création sonore Hélène Lacroix
Images Raphaël Carloone
Régie générale Sam Dineen

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi à 20h
Samedi à 18h

Tout public

Durée : 1h00
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€

Transe-maître(s)

Du 9 au 12 juin

En s’exprimant à l’école dans sa langue natale plutôt qu’en français, Dzitri, nouveau au collège, hérite du signal, collier honteux dont on ne peut se défaire qu’en dénonçant un ou une camarade surpris.e dans la même situation. Refusant la délation il choisit de s’en débarrasser. Il est alors convoqué, au milieu de la cour, devant toute l’école rassemblée, pour une drôle de séance de moquerie générale.

Transe-maître(s) aborde la question de l’héritage de la langue, plus précisément de la langue française ; langue que Paris imposa au reste de la France, langue que la France imposa à l’empire colonial. La pièce évoque le signal, objet aujourd’hui disparu des manuels d’histoire. Encore appelé signe, symbole ou signum, le signal était un collier fait d’un ou de plusieurs objets répugnants que l’instituteur, en signe de punition, accrochait au cou l’élève qui était surpris.e en train de parler sa langue natale au lieu de s’exprimer en français. L’élève devait ensuite surprendre un autre de ses camarades dans la même situation pour s’en débarrasser. Le signal passait alors de cou en cou. L’élève qui avait l’objet en sa possession à la fin de la récréation, de la demi-journée, ou de la journée, était puni.e : séance de moquerie générale suivie de punitions corporelles, retenues, corvées, devoirs supplémentaires, etc… En servant de rempart face aux autres langues, que ce soit en Occitanie ou en Bretagne, ce procédé était utilisé afin d’humilier l’élève et ridiculiser sa langue, accessoirement entretenir la délation entre les élèves et empêcher la solidarité de groupe. Il a participé à la destruction, la sous estimation, au rejet, au reniement de sa langue et aux ethnocides. Dans l’empire colonial l’École française va s’inspirer de ces mêmes pratiques.
Transe-maître(s) met en scène le jeune Dzitri. Nouveau au collège, il suscite la curiosité. Il hérite du signal, mais il choisit de s’en débarrasser. Il est donc convoqué ce midi, au milieu de la cour, devant toute l’école rassemblée, pour une drôle de séance de moquerie générale.

Production Compagnie Soliloques
Coproductions Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgie Contemporaines, CDN de Normandie – Rouen, Festival Passages- Metz dans le cadre du projet européen Bérénice
Avec le soutien de Commune de Lattes – Théâtre Jacques Coeur, La Chartreuse – CNES, DRAC Auvergne Rhône-Alpes, CITF, Artcena – Aide à la création, Institut Français de Paris, Le Printemps des comédiens, SPEDIDAM, ADAMI
Avec la participation artistique de Jeune Théâtre National, ENSATT – Lyon
Le texte Transe-maître(s), paru aux Éditions Théâtrales 2018, est :
Lauréat Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2018
Lauréat aide à la création Artcena 2018
Prix Text’Avril 2019
Finaliste Grand Prix de la littérature dramatique 2019
Sélection 2019 du comité de lecture Troisième Bureau – Grenoble
Sélection du comité de lecture du Tarmac – Paris

Toute la culture

I/O Gazette

Théâtre du blog 

À écouter : Podcast De vive voix

Reportage France 3 Lorraine – résidence de création à Metz – Novembre 2020

Teaser Transe-maître(s)

 

© Marc Ginot

Texte, mise en scène Elemawusi Agbedjidji

Jeu Astrid Bayiha, Marcel Mankita, Athaya Mokonzi, Elemawusi Agbedjidji, Baptiste Jamonneau, Amandine Gay

Création lumières et régie générale Guillaume Tesson

Création sonore Anna Walkenhorst

Scénographie et costumes Camille Kuntz

Production Pauline Pascalin

Collaborations artistiques Baptiste Jamonneau, Allassane Sidibe

 

Le 9 juin à 19h30 Le 10 et 11 juin à 20h30 Le 12 juin à 16h

Durée : 1h20
Grande Salle

Rapports sur toi (de mon chaos est née une étoile filante)

Du 2 au 5 juin

Rapports sur toi – de mon chaos est née une étoile filante a été spécialement écrit par son auteur pour les élèves de la Classe de la Comédie. Très personnelle sans être véritablement autobiographique, la pièce est une manière de répondre par la création à un évènement insupportable.
Composée en 12 tableaux, elle est le journal d’une année de deuil vécue par un groupe d’amis qui ont perdu l’un des leurs au moment de quitter le lycée pour entrer dans la vie étudiante. Pleine d’humour et de mélancolie, de vitalité, elle saisit l’effet du temps qui passe, lorsqu’il cicatrise lentement les blessures les plus vives.

La pièce se passe dans un vestiaire abandonné. C’est l’un des plus beaux chants de vie qu’il m’ait été donné de lire. Nous sommes allés au bout de nos forces pour tenter de la faire apparaître dans toute son acuité. Mission stimulante et délicate, tant le texte pousse au bout la confiance accordée à l’athlétisme affectif de l’acteur, le pouvoir du langage poussé dans ses retranchements, l’art du glissement, de la rupture, des grands écarts émotionnels.

© Christophe Raynaud de Lage

 

Production : Cie Moon Palace
Coproduction : Comédie – CDN de Reims
Spectacle de sortie de la Promotion 19 des élèves de la classe de la Comédie créé en juin 2019.
Ce texte a été spécialement écrit pour les élèves de la promotion 2017-2019

Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles.

Texte Baptiste Amann
Mise en scène Rémy Barché
Son Antoine Reibre
Lumières Didier Saint-Omer
Vidéo Cyrille Molé

Régie générale, régie plateau François Picard
Régie son Stéphane Larose

Production Laurence Lang

Distribution Anne-Mary Augustinov, Alann Baillet, Joséphine Cantalejo, Arthur Girard, Lucie Joulé, Danae Monnot, Valentin Paté, Léa Sarlet, Max Unbekandt, Rosine Vokouma

 

…..

Le 2 et 3 juin à 18h
Le 4 juin à 17h
Le 5 juin à 16h

À partir de 15 ans 

 

Durée : 2H15
Grande Salle
 Matthew Henry from Burst

Paradis

Du 25 au 27 mai 2021 à 19H

Tout a commencé en bas de chez moi. La ville où j’habite accueillait le temps d’un week-end la crème des romanciers à succès. Des micros avaient été installés sur chaque place pour des lectures publiques, ou des entretiens. En marchant, je suis tombée sur un garçon syrien qui voulait prendre la parole. Il ne parlait ni français, ni anglais. J’ai tout de même compris qu’il voulait parler dans un micro. Il préparait sur son ordinateur ce qu’il voulait dire. Il venait de Syrie et c’était un moment de grand chaos. Évidemment il n’a jamais eu le micro. Il ne comprenait pas pourquoi, et moi non plus. C’est le point de départ d’une amitié et d’une enquête rocambolesque : pendant deux ans je me suis acharnée à essayer de sauter par-dessus la barrière de la langue, pour enfin comprendre ce qu’il voulait nous dire ce jour-là.

Sonia Chiambretto

© Matthew Henry from Burst

Production Le Premier épisode
Coproduction Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, La Comédie de Caen – CDN de Normandie Soutien : MC93 – Maison de la culture de Seine-Saint Denis Bobigny

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Texte Sonia Chiambretto

Mise en scène Sonia Chiambretto et Yoann Thommerel

Avec Sonia Chiambretto, Marcial Di Fonzo Bo, Ada Harb, Pierre Maillet, Rami Rkab

Scénographie Frédéric Hocké et Patrick Laffont de Lojo

Création lumières et régie générale Nicolas Barrot

Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agent littéraire. 
Durée : 1h00
Grande Salle
Festival Théâtre Ouvert à la MC93

Jeanne & le orange & le désordre

Jeudi 24 septembre 2020 à 19h

“qu’est-ce qui se passe

quand même la langue

ne t’a pas prévue”

Est-on encore une mère quand il n’y a plus l’enfant, est-on encore une femme sion faillit en tant que mère, est-on encore quelqu’un sans mot pour se dire ?
Jeanne : une tentative de langue, de partage du monde déserté par la parole d’une femme en décalage, qui doit tout renommer avec joie et non sans peine. La parole est au centre, abrupte, en tension avec la technicité de l’élocution et de l’interprétation sur le fil, près de l’effondrement.

Il n’y a pas de mot pour désigner le parent qui a perdu son enfant. Comment prendre la parole quand la langue ne nous a pas prévus ? A-t-on encore une identité quand on n’a plus de définition ?

Le vouloir bien-faire, le sentiment d’inadéquation, la joie de nommer ce qu’on partage, l’indignation face à ce que la langue n’a pas nommé et qu’elle met dans des cases. Plateau nu, technique de l’acteur extra quotidienne jusqu’à l’étouffement, et élocution allant au bout d’elle-même, qui surfe sur des citations spoken word, chant et one woman show.

Coproduction, soutiens : TU Nantes, CDN d’Angers, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre Paris-Villette / Le Grand Parquet, La semaine du son, Propulse, Centre culturel Jacques Franck (Bruxelles), Labo Victor Hugo, l’Étincelle/ Ville de Rouen, Art et déchirure

Texte, mise en scène, interprétation Louise Emö
Lumière, dramaturgie Clément Longueville

Création La PAC (La ParoleAuCentre)

Durée : 1h
Hors les murs
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Mercredi 23 septembre 2020 à 19h

Un homme et sa femme vivent dans un faubourg de bord de mer que les déchets ont envahi. Ils entendent dire un jour que des réfugiés, fuyant le pays voisin en guerre, arrivent en ville. Sans doute certains voudront-ils s’installer chez eux.

Que faire ? Installer une barrière ? Se réjouir de cette nouvelle compagnie ? Surgissent deux femmes, une mère et sa fille au parler étrange. Les territoires dès lors vont se redistribuer…

Production La tribu évanescente
Avec le soutien de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Théâtre des Quartiers d’Ivry – Centre Dramatique National Val-de-Marne, La Ferme Godier – CIE Issue de secours, Collectif Kahraba & Hamana Artist House (Liban), Théâtre Tournesol et Théâtre Monnot (Liban)
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Texte Hala Moughanie
mise en scène Imad Assaf
Lumière Vivien Niderkorn
Son et vidéo Didier Léglise
Avec Soleïma Arabi, Murielle Colvez, Marianne Deshayes, Miglen Mirtchev

Durée : 1h15
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival HORS LES MURS - le TNS invite Théâtre Ouvert

La Fusillade sur une plage d’Allemagne (Éd. Tapuscrit)

du 14 au 23février 2018

Cinq personnes sont réunies autour d’une fosse, creusée dans une clairière. Elles n’expliquent pas les raisons de leur présence mais se lancent dans des récits, des histoires où il est question de guerre et de terreur. Peu à peu elles forment un réseau fictionnel, tissent une « toile » qui prend l’imaginaire au piège. Toutes ces histoires convergent vers la figure d’un adolescent, figure fantasmatique aux contours flous, aux motivations inexpliquées, potentiellement dangereux. Qui est-il vraiment ? Est-ce un jeu ? Un jeu qui les confronte à une terrible réalité et renvoie chacun à ses réactions face à des menaces réelles ou imaginaires… 

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LA PRESSE EN PARLE

Cela peut paraître très abstrait mais le spectacle ne l’est pas, loin de là, entre la matérialité de la terre, les images de la forêt et la présence presque opaque des comédiens. Christine FriedelThéâtre du blog

Un pari surprenant, tenu avec rigueur grâce au bel engagement des comédiens entièrement dévolus à leur vision de cauchemar. Véronique Hottehottello

La fiction est incertaine ? On s’en réjouit. Ce qui compte est ici l’émergence d’une langue autre, neuve, que Marc Lainé restitue avec un humour salutaire. Joëlle GayotTélérama , TT

Une écriture nouvelle en quête d’autres récits, d’autres formes caressant le poil du mystère. Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart

Marc Lainé profite des frontières brouillées entre imaginaire et réalité pour entretenir un climat anxiogène. Cette atmosphère de terreur tient à la performance des cinq comédiens.
Quand leurs visages expriment des rictus sardoniques et leur attitude corporelle un étrange détachement, leurs yeux transpirent l’inquiétude. Vincent BouquetLes Echos

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EXTRAIT

« Jusqu’au silence – le vrai silence, idéal.
La tranquillité effrayante d’une forêt au milieu de nulle part. De l’été – et c’est peut-être ça le plus rageant, non, ce qui cadre le moins avec ce qui va suivre : que le soleil brille à ce point, imperturbable. C’est peut-être ce qui cadre le moins : mourir en plein soleil, se faire tuer au beau milieu de l’été, alors que ceux de son âge prennent d’assaut les plongeoirs des piscines à ciel ouvert pour exécuter des séries de sauts de l’ange terriblement précis. »

— Extrait de « La Fusillade sur une plage d’Allemagne » de Simon Diard (Éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert, page 30)

mise en scène et scénographie Marc Lainé
lumières Nicolas Marie
vidéo Vincent Griffaut

avec Ulysse BosshardCécile FišeraJonathan GenetMathieu GenetOlivier Werner

Durée : 1h