Tarifs : Spectacle
(Spectacle)

Le Prix de l’or
Récit intime et politique inspiré de la propre expérience de l’auteur en Roumanie, Le Prix de l’or explore l’univers de la danse sportive à l’âge de l’enfance et de l’adolescence, la découverte de la sexualité, la peur de l’échec, le deuil du père et l’effort pour gagner l’amour des parents. Ce manifeste offre une expérience de libération du corps et de l’esprit, dans la cadence des rythmes kitsch et glam des dix danses règlementaires.
EXTRAIT
5. QuickstepPerdre tout contact avec le sol pendant un instant C’est ça que tu cherches
Pendant des centaines d’heures d’entraînement
Des journées entières sans s’arrêter
De la sueur
De l’effort
Les muscles qui cèdent
Mais pas de larmes
Tu dois gagner le combat
Le combat dans les entraînements
Sur le parquet de danse en compétition
Le combat avec toi-même
Avec tes professeurs
Avec tes arbitres
Avec tes parents
Avec ta propre partenaire
Avec les autres couples de ton club de danse Chaque jour, chaque entraînement, chaque minute
À chaque danse
À chaque pas
Tu dois te dépasser
(…)
REVUE DE PRESSE
À LIRE :
Komitid, 13 octobre 2022 : « Intime et politique, Le Prix de l’or est passionnant et généreux, à l’image du réalisateur Eugen Jebeleanu, qui n’hésite pas à lui aussi exécuter des pas et des figures. À ne pas manquer ! »
Scèneweb.fr, 8 octobre 2022 : « La danse au fer rouge : Le Prix de l’or n’est assurément pas un spectacle comme les autres. À mi-chemin entre théâtre et danse, il fait partie de ces objets inclassables, fragiles mais touchants de sincérité, qui emportent à l’arraché en parvenant à tenir en équilibre sur le fil où ils n’ont cessé de cheminer. » Vincent Bouquet
Sur les planches, 6 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, en déroulant pour nous son enfance et son adolescence autour de la danse sportive, fait montre d’une sincérité désarmante et touchante. […] Ce spectacle étonnant de sincérité, de tendresse, de démonstration de danse constitue un espace où l’intime se mêle au collectif en irradiant des ondes positives. » Laurent Schteiner
À ÉCOUTER :
Tous en scène, 15 septembre 2022 : « Eugen Jebeleanu dans Le Prix de l’or revient sur son enfance en Roumanie, entre compétitions de danse sportive et douleurs familiales. »
De vive(s) voix, 12 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, metteur en scène et réalisateur roumain, navigue entre la Roumanie et la France, pour un art qui « guérit des blessures » : la danse sportive. »
CHRONIQUE DES COLLÉGIEN·NE·S
Travail mené avec les classes de 3’1 et de 3’3 du collège Marie Curie avec Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines dans le cadre de L’Art pour Grandir (Ville de Paris – Direction des affaires culturelles – Direction des affaires scolaires). Il retrace un an de travail avec les deux classes, entre venues aux spectacles et ateliers au collège.
« Cette pièce met en scène la voix, le corps, les mouvements, dans l’émotion souvent, mais aussi souvent avec une touche d’humour. Cette pièce est donc à la fois drôle et triste. »
« Je recommanderais cette pièce de théâtre car le parcours du metteur en scène est très intéressant. Il partage avec beaucoup de sincérité, d’honnêteté le récit de son enfance. J’ai beaucoup aimé le mélange des arts aussi : la présence des danseurs sur scène, la vidéo. »
« Je n’ai pas de personne à qui le conseiller car je pense que tout le monde peut le regarder et l’apprécier. »
Crédits photographiques ©Christophe Raynaud de Lage
Crédits vidéo ©Philippe Ulysse
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Centre du Théâtre Educationnel Replika, Compagnie des Ogres
COPRODUCTION La Halle aux grains – Scène nationale de Blois, la Maison de la Culture d’Amiens
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français – Ville de Paris
Et le Fonds de dotation Porosus
Écriture et mise en scène
Eugen Jebeleanu
Avec Eugen Jebeleanu
et deux danseur·se·s
Stefan Grigore, Laura Grigore
Collaboration artistique
Yann Verburgh
Chorégraphie
Stefan Grigore, Laura Grigore
Assistanat à la mise en scène
Ugo Léonard
Consultation dramaturgique
Mihaela Michailov
Scénographie
Vélica Panduru
Conception vidéo
Elena Gageanu
Création lumière
Sébastien Lemarchand
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 15 JUIN À 18H
À partir de 10 ans
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

Comme le nageur au fond des mers
Comme le nageur au fond des mers est un roman théâtral dans lequel l’empreinte du cinéma est forte.
Une fiction comme une enquête qui retraverse dans le monde d’aujourd’hui le mythe d’Orphée et d’Eurydice.
Alors qu’il est devenu amnésique, à la suite de la mort accidentelle de sa femme, un homme – ingénieur du son – décide pourtant de la ramener à la vie, et de modifier le passé, en se réfugiant dans l’ile de Milos où il·elle se sont aimé·e·s. Aidé dans cette enquête par des séries d’indices, d’enregistrements, notes cryptées… que lui a laissé son « ancien moi », et entouré par des médecins qui deviennent à son insu des personnages de son histoire, il reconstitue les éléments de son passé et rejoue véritablement l’histoire qui fut la sienne : celle d’un couple qui se déchire : entre lui, cet homme de cinéma attiré par les mythes éternels de la méditerranée et elle, la femme aimée, avocate à la Cour du droit d’asile inscrite dans l’urgence politique….
EXTRAIT
OFF GUNTHER : Nous sommes arrivés hier avec Ariane dans l’île de Milos. Nous avons prévu de rester quelques jours pour mes enregistrements. Ariane veut ensuite passer plus de temps à Athènes. Mais demain, elle ira faire de la plongée et je recueillerai des sons pour mes archives. Pour mon film mémorandum, dont elle se moque tant. Je suis ici au cœur de l’Europe méditerranéenne. Je ne le sais pas, je le sens. Il y a ici des chênes millénaires qui ont tout entendu. Ils constituent ce fameux sanctuaire qui doit se trouver non loin du théâtre antique. Je suis sûr de pouvoir y recueillir des échos, capter des présences.
On entend le bruit de la bande qui tourne dans le vide puis la voix reprend.
Voilà en partie ce que j’ai sauvegardé de notre premier voyage.
On entend de nouveau le bruit de la bande qui claque.
NOTE D’INTENTION
« Notre œil ne peut enregistrer toutes les images réelles de nos vies, notre oreille ne peut capter tous les sons. La plupart du temps, nous reconstituons les scènes manquantes pour assurer une continuité, une persistance. Mon processus de fiction se glisse précisément dans ces trous, du fond de la mémoire d’où je tire des fils. D’où j’imprime des sensations. […]
Comme le nageur au fond des mers parle de mort et de résurrection. Des noyé·e·s de la Méditerranée. Des fantômes qui rôdent dans ces eaux-là. Mythes d’hier, histoires d’aujourd’hui. On rejoue les vivants et les morts, ensemble
La pièce parle aussi de la folie d’une obsession amoureuse. D’un dédoublement de la personnalité où un moi du passé, au seuil de l’amnésie totale, charge son moi du futur de braver la mort afin de faire définitivement le deuil. Dire adieu. C’est une histoire d’amour à la fois folle, immense, et ratée. C’est aussi une renaissance. Le jeu. La vie. » – Bérangère Jannelle
CRÉATION EN JANVIER 2024 à la Maison de la Culture d’Amiens
©DR
PRODUCTION La Ricotta
COPRODUCTION (en cours) : Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; La Maison de la Culture d’Amiens ; le ZEF scène nationale de Marseille ; la scène nationale du Sud-Aquitain ; la Comédie de Valence
La Ricotta est conventionnée par le Ministère de la Culture DRAC Centre-Val de Loire et la Région Centre-Val de Loire
Administration de produciton : le petit bureau Virginie Hammel, Anna Brugnacchi
Texte et mise en scène Bérangère Jannelle
Avec Jade Fortineau, Felix Kyzyl, Emmanuelle Lafon, Elios Noel
Scénographie Alban Ho Van
Création sonore Félix Philippe
Création lumières Leandre Garcia Lamolla
Régie lumières Hervé Frichet
Régie générale Manuel Humaut
À partir de 15 ans
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 3 FÉV. À 20H30
SAM 10 FÉV. À 18H
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

Oasis Love
« Comme si faire parole était déjà faire émeute. ».
Pour l’autrice et metteuse en scène Sonia Chiambretto, le moteur poétique de sa pièce Oasis Love se trouve dans le sens de ce mot « émeute », littéralement : « créer de l’émotion ».
Pourquoi l’apparition des forces de l’ordre dans les cités périphériques aux grandes villes provoque-telle, toujours ou presque, dans un réflexe de fuite, la course des jeunes qui y vivent, et dans le même mouvement, la course des policiers ? Avec Oasis Love, Sonia Chiambretto pose cette question comme point de départ à son spectacle, forme résolument hybride, né d’un long travail de documentation, d’enquête et d’écriture sur l’ambiguïté de notre rapport à l’autorité. Oasis Love explore la puissance poétique de la coursepoursuite, de l’exaltation, des corps épuisés. Celle d’une jeunesse qui court et trouve son souffle et sa fraîcheur dans cette chose qui fait tourner le monde : l’amour. Sous nos yeux se construit alors un espace où se réinventent effrontément les règles du vivre ensemble, révélant quelque chose comme l’atlas sensible d’un grand ensemble devenant peu à peu une oasis futuriste.
EXTRAITS
Samba-la-Honda
— NI FLEUVE DE LAIT NI FLEUVE DE MIEL PUR NI OISEAU VOLANT À
VIVE ALLURE NI JET-SKI NI ZODIAC NI FLOW FRÈRE, DES BARRES DE BÉTON ET C’EST TOUT. Les filles, pour l’amour, elles veulent le décor, c’est ça le problème !
………………….
— Mettre un short quand t’es une fille c’est mal vu, moi je m’en bas les couilles je me mets un short. Sortir la nuit quand t’es une fille c’est mal vu, moi je m’en bas les couilles je sors la nuit. Se maquiller quand t’es une fille c’est mal vu, moi je m’en bas les couilles je me maquille. Jouer au foot quand t’es une fille c’est mal vu :
1. Par ta mère – T’arrêtes de chauffer les garçons !
2. Par ton frère – Bouge d’là j’te dis.
3. Par les voisines – C’est pas la fille de Fatima, en bas, qui joue au ballon ? Elle est en crise ou quoi ?
Moi je m’en bats les couilles, je joue au foot, je mets le but.
CRÉATION à Théâtre Ouvert, en coréalisation avec le Théâtre Nanterre Amandiers – Centre dramatique national et Le Festival d’Automne à Paris le 18 septembre 2023
PRODUCTION Le Premier épisode | Sonia Chiambretto & Yoann Thommerel
COPRODUCTON Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre Nanterre Amandiers – Centre Dramatique National, Comédie de Caen – CDN de Normandie, Festival d’Automne à Paris, Théâtre de Saint Nazaire – Scène nationale, Théâtre National de Strasbourg, Les Nouvelles Vagues, Fondation Agnès B
SOUTIENS (en cours) : DRAC Normandie, Région Normandie, Département du Calvados, Ville de Caen, Adami, Fonpeps
Administration de production Fanélie Honegger
Le texte de Oasis Love trouve son origine dans deux textes : Polices ! publié aux éditions de L’Ache en 2021 et Tu me loves ? paru aux éditions Filigranes, la même année, avec les portraits photographiques de l’artiste Marion Poussier.
Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale.
La compagnie Le Premier épisode est associée à la Comédie de Caen — Centre Dramatique National.
Conception, texte et mise en scène Sonia Chiambretto
Collaboration artistique Yoann Thommerel
Avec Théo Askolovitch, Sonia Chiambretto, Lawrence Davis, Déborah Dozoul, Émile-Samory Fofana, Felipe Fonseca Nobre, Julien Masson
Assistanat à la mise en scène Pierre Itzkovitch
Scénographie Léonard Bougault
Création lumière et régie générale Neills Doucet
Design typographique Julien Priez
Création son Thibaut Langenais
Création costumes Étienne Diop
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 23 SEPT. À 20H30
SAM 30 SEPT. À 18H
Relâche le dimanche
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

L’Âge de détruire
L’Âge de détruire, c’est un thriller du quotidien, le parcours d’émancipation d’une fille, Elsa, à travers les lieux et les objets qui composent le décor et les témoins silencieux de son histoire.
Justine Berthillot et Pauline Peyrade se retrouvent au plateau pour composer une « lecture – action », forme hybride inspirée de la frontalité de la performance, de l’esthétique de l’installation, du dépouillement de la lecture. Au plus proche de leurs écritures, de la page et du muscle, des gestes et de la littérature, elles portent ensemble l’histoire de la jeune Elsa, victime d’une mère abusive.
Composé en deux parties, le spectacle offre un récit visuel qui nous plonge dans l’appartement de la petite Elsa et de sa mère au moment de leur installation : le portrait d’un lieu et d’une femme en détresse, d’une mère abusive qui peine à habiter son espace de vie.
À l’intérieur de cela, surgit la littérature, frontale et dépouillée, qui explore la mémoire des murs, des corps et des voix qui hantent ces lieux, jusqu’à l’affrontement des deux femmes. Un geste tressé de corps et de mots qui dit les batailles du présent et les gestes d’une fille pour en finir avec l’héritage de la violence.
« L’âge de comprendre : l’âge de détruire… Et ainsi de suite. »
Virginia Woolf, Journal d’un écrivain
Justine Berthillot et Pauline Peyrade
Justine Berthillot et Pauline Peyrade explorent les territoires de rencontre entre le mouvement et l’écriture littéraire depuis 2015. D’une création à l’autre, elles composent des récits trandisciplinaires qui puisent leurs langages dans le théâtre, le cirque et la danse pour donner corps et mots à leurs obsessions partagées : les femmes en lutte et les violences du quotidien. Accompagnées par le scénographe James Brandily, elles développent des fables noires, des agrès, des espaces qui font résonner la puissance d’évocation et d’étrangeté des objets familiers–lit, baignoire, banquette de voiture, table de cuisine.
Dans L’Âge de détruire, Pauline Peyrade et Justine Berthillot font se répondre leurs écritures respectives de manière radicale, affirmée et différenciée – pour mieux les rassembler.
CRÉATION en janvier 2024 – Les Quinconces et L’Espal, scène nationale du Mans
TOURNÉE
15, 16 et 17 janvier 2024 à Les Quinconces & L’Espal, Scène nationale du Mans
Du 11 au 23 mars 2024 à Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
15 et 16 mai 2024 à la Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace
REVUE DE PRESSE (avant la création)
Diacritik, janvier 2023 : «Un choc, une fulgurance, un récit magistral : voici les quelques mots qui viennent immédiatement à l’esprit pour qualifier le puissant premier roman de Pauline Peyrade…»
L’Obs, mars 2023 : « Une telle douceur pour décrire une telle violence. Des mots si délicats pour désigner des maux si profonds. […] Ce premier roman magistral est une confession cinglante, mais qui prend son temps, s’attarde dans les détails, les descriptions minutieuses des décors et objets de la vie quotidienne… »
PRODUCTION Morgane
COPRODUCTION Les Quinconces & L’Espal, Scène nationale du Mans ; Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace ; Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble dans le cadre de l’accueil studio ; CN D à Lyon – Centre national de la Danse
SOUTIENS Le Château de Monthelon, atelier international de fabrique artistique ; La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – Centre national des écritures du spectacle ; la Région Île-de-France pour l’ÉPAT
REMERCIEMENTS Production Marie Pluchart, Julie Mouton, Frédéric Cauchetier / Triptyque Production, Rémy Barché, Clément Vercelletto
Production et diffusion Le bureau des écritures contemporaines (le BEC) Claire Nollez et Romain Courault
L’Âge de détruire est paru aux éditions de Minuit en 2023 et a reçu le prix Goncourt du premier roman 2023
D’après le roman L’Âge de détruire de Pauline Peyrade (ed. de Minuit 2023, Prix Goncourt du premier roman 2023)
Mise en scène Justine Berthillot, Pauline Peyrade
Avec Justine Berthillot, Pauline Peyrade
Scénographie James Brandily
Création sonore Michaël Selam
Création lumière et régie générale Aby Mathieu
À partir de 14 ans
LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM 16 MARS À 20H30
SAM 23 MARS À 18H
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

Les Enchantements
C’est l’été aux Enchantements. Accablé·e par la chaleur, chacun·e rêve d’un ailleurs : Dubaï ou Marseille, peu importe, tant qu’il y a la mer.
Alors que les darons sont au café et que les enfants défilent en direction de la piscine municipale irrémédiablement fermée, un plan en or voit le jour. Pour passer le temps et gagner de l’argent, deux groupes de jeunes font fleurir des piscines en haut des immeubles, se livrant à une course au bénéfice qui oppose filles et garçons. Avec le temps qui passe, l’eau s’infiltre entre les murs, les dalles et le béton pour reprendre ses droits.
MO – Ah ouais j’voulais savoir c’est vous qui avez défoncé la balançoire l’aut’fois nan ?
LU – La rouge là ah ouais ouais mais attends chte raconte c’est quand on était avec les autres là ils cherchaient les histoires de ouf moi tu m’connais j’veux pas d’problèmes mais jamais il s’approche ça y est c’est bon il fait quoi alors c’est pas j’marche vers lui genre j’vais t’enculer
MO – C’est pas ça qu’chte d’mande l’histoire j’la connais juste va réparer
LU – Chuis quoi moi réparateur de balançoires
MO – Tu casses tu répares
LU – Mais t’as fumé toi j’ai autre chose à foutre
MO – Tu casses tu répares
« Tu nous parles de la rue, mais la rue c’est ma vie,
Donc tu parles de ma vie fils de pute, applique-toi. »
Niro, Fort et vivant
Le texte naît avant tout du désir de mettre sur les plateaux une langue qui émane des quartiers populaires, mais qui s’insinue maintenant partout, est reprise dans diverses strates de la société. Elle est re-mâchée, ré-appropriée, régionalisée… Je veux ici célébrer cette langue et travailler son adaptabilité face à toutes les situations : si j’ai besoin d’un mot pour dire quelque chose de précis et qu’il n’existe pas, je l’inventerai. Le texte se veut au plus proche, en re-traduisant toutes ses consonances par le biais de mots écrits presque en phonétique, par la suppression de plusieurs éléments de ponctuation et par l’insertion d’oralités servant de respirations au sein des répliques.
J’ai aussi voulu travailler précisément la manière dont la parole fuse entre et à l’intérieur des groupes. J’ai pensé leurs interactions comme une machine qui doit péniblement se remettre en marche car écrasée par la chaleur. Il fallait que chaque prise de parole en entraîne une autre, même si c’est pour ne rien dire de primordial. Il est important de garder en tête que les silences indiqués dans le texte peuvent durer des dizaines de minutes, mais que le rythme des interactions reste, lui, très soutenu.
Il était important pour moi de montrer une face des quartiers populaires sans violence, sans adversité évidente et personnifiée. Les personnages des Enchantements ont une idée, et la mènent à bien. Ils ont la possibilité d’aller au bout sans être rattrapé.es par des choses qui, d’habitude, les contraignent dans les récits. » – Clémence Attar
REVUE DE PRESSE (avant la création)
Théâtre(s) N°33 : « Il y a bien la chaleur étouffante, engluant tout le monde, la piscine municipale fermée, la débrouille, la bricole, les idées foireuses des potes et le plaisir de l’entraide, le tout porté par un travail sur l’oralité d’une langue urbaine, inventive, fureteuse, avec ses saillies et coups d’éclat. »
Toutelaculture.com : « Si l’on comprend que le thème est celui de l’éco-anxiété, sa réalisation s’inscrit, elle, dans le réel. Une tranche de vie au goût de transpiration et d’asphalte brûlant qui pousse ces jeunes à trouver une solution avantageuse pour eux mais également pour la cité. »
© @tennysan_
PRODUCTION collectif STP
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIENS Lauréat 2022 de la fondation Entrée en Scène, Dispositif d’insertion professionnel de l’ENSATT, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
ACCUEIL EN RÉSIDENCE Le CENTQUATRE-PARIS, L’espace Arthaud, l’École Nationale Supérieur des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), Théâtre des Célestins
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Production et diffusion Sarah Corroyer
Administration Aziliz Edy
Texte Clémence Attar
Édité aux éditions Théâtrales
Une création du Collectif STP
Mise en scène Clémence Attar, Louna Billa
Avec Salomé Ayache ou Yasmine Hadj-Ali, Mama Bouras, Ryad Ferrad, Oumnia Hanader, Antoine Kobi, Clyde Yeguete
Scénographie Mathis Brunet-Bahut
Création sonore Amaury Dupuis
Costumes Françoise Léger
Création lumière Lou Morel
À partir de 13 ans
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

Gloria Gloria
Personne ne se méfie de Gloria. Elle mène sa vie en collant aux heures. Ses journées se ressemblent, faites d’horaires et d’obligations inamovibles. Ça commence par la routine habituelle : réveiller José, son mec, à coups d’insultes, se préparer, enfiler ses talons, rouler sa cigarette, jeter la poubelle, brancher ses écouteurs, partir au travail à pied, en regardant l’heure sur son portable.
Gloria tousse, vérifie sa tenue, suit le rythme de la musique et avance. De toute façon, elle est pressée. Donc elle s’en fout. Elle marche, en direction de chez Paule, la vieille femme dont elle s’occupe de nettoyer la merde. Elle n’a pas le temps, si ce n’est pour les coups de fils réguliers qu’elle adresse à Rita, sa meilleure amie à la vie à la mort.
La pièce raconte ce jour où, sans raison apparente, en sortant de chez elle, il fait nuit. Les choses se passent dans le même ordre que tous les jours, dans le même sens que tous les jours et dans le même silence que tous les jours. Mais ce jour-là, la mécanique de l’ordinaire s’enraye. L’irréparable se produit. Accidentel ou non, cet événement fait basculer Gloria dans une mouvement de destruction incendiaire. S’ensuit une furieuse mise en mouvement, dans laquelle ses pas martèlent le bitume, et où personne ne pourra se mettre en travers de sa route, ni faire obstacle à sa trajectoire nouvelle.
Gloria plonge, s’affranchit, sans filet et sans regarder en arrière. Un saut dans le vide qui l’amènera à ce grand final hollywoodien.
Et pour retracer l’histoire, il y a Rita qui va revenir pas à pas dans la routine, démêlant, détricotant, faisant ressurgir les êtres, les lieux et les actions pour tenter de comprendre cette journée impossible à résumer. Alors il faut reprendre du début, du tout début. Ça commence par un réveil qui sonne à 5h30. José ne l’entend pas. Gloria ouvre les yeux, tend le bras droit, attrape tabac, feuilles, filtres sur la table de nuit. Elle s’en roule une. Elle se la grille. Soupir de soulagement.
Gloria Gloria raconte vingt-quatre heures d’une émancipation qui émerge, chaotique et furieuse. Une sortie de route par l’excès, le désir et le feu.
EXTRAIT
RITA. – 6h40.
Tu retournes, encore, dans la salle de bains, te brosses les dents, sors le maquillage, te regardes dans le miroir, ris.
Tu ris encore, un peu plus fort, t’asperges le visage d’eau, te sèches en tâtonnant doucement, appliques le fond de teint sur ton visage, te regardes dans le miroir, te masses les joues, te masses le front, les tempes, respires profondément.
Soupir d’apaisement.
Fond de teint sur le cou et le décolleté.
Soupir de soulagement.
Tu mets de l’anticernes, puis du blush, bien rose, tu souris, attrapes un crayon noir, te dessines des sourcils à traits marqués, te redessines le visage, fard à paupières bleu nuit, eyeliner, tu agis très rapidement mais avec minutie, mascara, bien partout, deuxième couche, bien partout, highlighter, pour la lumière, baume à lèvres, pour hydrater, rouge à lèvres, bien rouge, gloss, pour briller.
Tu t’observes.
Tu expires.
C’est la fin du maquillage.
Tu pousses un grand soupir de soulagement.
Tu t’en roules une.
Tu te la grilles devant le miroir.
Soupir de soulagement, encore.
Tu prends du parfum, t’asperges le cou, asperges la pièce, les poignets, lances un regard vers la porte, la culotte.
Long soupir.
Playlist du spectacle :
NOTE D’INTENTION
« Gloria est née d’un grand mélange de tout un tas de choses que j’aime et qui m’ont construit, télescopant des souvenirs de mon enfance et des références issues de la culture savante comme populaire. Je voulais croiser Akerman et Almodóvar, Genet et Britney, la Divine de John Waters et la Bella du Dirty Weekend d’Helen Zahavi, la Vierge Marie et les drag queens, le menu Maxi Best-Of de McDo et la pensée queer et révolutionnaire… […]
Gloria déborde, déferle, outrepasse, casse des poignets, électrocute, fout le feu, au point que la page elle-même finit par lui laisser la place, par déborder, avec la taille grandissante des lettres, des tentatives formelles qui suivent le corps de celle qui met à terre son ancienne existence de soumission. Ces tentatives, qu’elles soient purement les miennes ou celles de mon personnage ayant pris sa liberté, lancent à la mise en scène le défi de s’en emparer. Le A4 de la page se fait toile blanche, comme la scène, pour exprimer ce qui importe : GLORIA, qui réécrit son nom, et par là même, le réinvente. » – Marcos Caramés-Blanco
Présentation du texte par l’auteur :
NOTE DE MISE EN SCÈNE
« Gloria n’est pas héroïque, la pièce déroule un récit où la morale, le bien et le mal, n’ont pas leur place. Elle progresse par tableaux successifs, denses, où l’écriture a été raclée jusqu’à ne contenir que des dialogues acérés. Gloria côtoie le monstrueux, parce que l’époque dans laquelle elle avance, droite, sur sa ligne, ne supporte pas les courbes, les formes et l’excès. Qui est monstrueux alors ? Ce qui empêche, interdit, juge, opprime, ou celle qui mobilise sa violence pour s’en échapper ? Gloria, durant cette journée, va s’enivrer d’excès, nous révélant à nous-mêmes notre immobilité et notre peur du chaos.
Il y a une joie immense à regarder cette femme avancer, la joie brûlante que peut provoquer la sororité. C’est une sœur que l’on voit se battre et se débattre avec une telle vigueur, qu’il y a l’énergie explosive d’un concert de rock, de punk dans ce récit. La pièce se termine avec Patti Smith s’époumonant dans les enceintes d’une voiture : AND HER NAME IS, AND HER NAME IS? AND HER NAME IS: G.L.O.R.I.A » – Sarah Delaby-Rochette
TOURNÉE
CRÉATION septembre 2023 – Théâtre Paris-Villette (Festival SPOT)
5 décembre 2023 – Scène nationale 61 – Alençon
7 et 8 décembre 2023 – TU de Nantes
Du 11 au 20 décembre 2023 – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
1er février 2024 – Halle aux grains – Blois
Du 3 au 13 avril 2024 – Théâtre des Célestins – Lyon
©Marie Charbonnier
COPRODUCTION Cie troisbatailles, Théâtre Paris-Villette, Théâtre des Célestins
PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre Paris-Villette
SOUTIENS ARTCENA, Théâtre de l’Élysée – Lyon, ENSATT, Jeune Théâtre National – Festival JT22, Prémisses Production, TNP Villeurbanne, Ville de Paris
Le spectacle bénéficie de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques ARTCENA. Il est lauréat de la maquette du Prix Incandescences 2022 organisé par les Célestins et le TNP de Villeurbanne et du dispositif « Écritures plurielles, Prémisses 2022 ».
Le texte a été sélectionné par les comités de lecture de la Comédie de Caen, du CDN d’Orléans, Troisième Bureau – Grenoble, et le Rideau – Bruxelles. Il a également été programmé dans des mises en lecture à la Mousson d’été, à Actoral – Marseille, Regards Croisés – Grenoble, et aux Actuelles du TAPS Strasbourg.
Le texte est publié aux Éditions Théâtrales en février 2023.
Texte Marcos Caramés-Blanco
Mise en scène Sarah Delaby-Rochette
Avec Thibaut Farineau, Lucas Faulong, Katell Jan, Benoît Moreira da Silva, Gaïa Oliarj-Inés
Costumes Mélody Cheyrou
Lumière Alice Nédélec
Scénographie Andréa Warzee
Son Thibaut Farineau
À partir de 13 ans
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

Zoé [et maintenant les vivants]
L’écriture de Théo Askolovitch évolue entre humour et tragique. Il décrit la vie telle qu’il la connaît, avec un sourire. Après 66 jours, monologue sur le combat d’un jeune homme face au cancer créé à Théâtre Ouvert, Théo Askolovitch poursuit son travail sur le thème de la réparation. Zoé [et maintenant les vivants] aborde le sujet du deuil, de la relation que l’on entretient avec les mort·e·s, et avec celles·ceux qui restent.
Dix ans après la perte d’un être cher, le père, la fille et le fils nous racontent avec délicatesse les étapes de leur reconstruction. Il·elle·s se rappellent l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après et dressent le portrait intime d’une famille qui résonne en chacun·e de nous.
EXTRAIT
Au loin la voiture se gare et en sortent les personnes en charge de transporter le cercueil.
Nola – Papa je crois qu’il y a un problème.
Lucien – Quoi ?
Nola – Regarde la tombe, c’est normal qu’il y ait une énorme croix dessus ?
Temps, les trois se regardent.
Lucien – Putain ils se sont trompés ces cons.
Sacha – Mais attends on fait comment là, parce que si mamie elle voit ça elle va mourir elle aussi !
Nola – Faut la faire enlever.
Sacha – Ouais mais on va pas ramener un pied de biche au milieu de toutes ces familles en deuil quand même !
Lucien – Si on met un grand drap sur le cercueil peut-être que la famille de maman le verra pas.
Sacha – T’es sérieux là papa ?
Lucien – Mais non… un peu.
Nola – Ah mais regardez, il y a une famille qui va vers le cercueil.
Sacha – Oh putain c’est pas le nôtre.
NOTE D’INTENTION
« Zoé [et maintenant les vivants], est mon deuxième projet d’écriture.
Après 66 jours – monologue et seul en scène sur le combat d’un jeune homme face au cancer – c’était logique de continuer à écrire sur le thème de la réparation, c’était une évidence. Cette fois-ci, j’ai voulu parler du deuil. De la résurrection.
J’ai décidé d’axer l’écriture sur trois personnages : le père, la fille et le fils. Dix ans après la perte d’un proche, une famille nous raconte les étapes de leur reconstruction. Ils retracent leur passé et racontent leur présent. Ils se rappellent : l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après. Ils se rappellent avec bonheur les souvenirs de celle qui leur a été enlevée. Ils racontent. À quel point passer de l’enfance à l’âge adulte peut-être brutal ?
Les trois personnages sont liés par leur histoire, mais chacun se répare différemment avec ses souvenirs. Le deuil est une période de cicatrisation, de guérison, d’un retour à la vie.
J’ai voulu travailler autour du prisme de chaque personnage, comment une même situation peut être vécue de différentes manières, comment la réalité de chacun peut être dissemblable ? Ce récit est un puzzle. Dans cette pièce, il n’y aura pas de chronologie entre les scènes. Ce seront des moments de vie, qui bout à bout formeront une histoire. Le texte alternera des monologues intimes de chaque personnage, des scènes de vie entre les trois protagonistes, qui confrontent des idées et des scènes de flashbacks qui retracent des moments de leur passé. J’ai pour habitude d’alterner dans l’écriture l’humour et le « tragique ». Raconter la vie comme je la connais, avec un sourire. C’est comme cela, je pense, que ces histoires peuvent résonner en chacun.
Depuis quelques années, je crois qu’inconsciemment je me dirige vers des projets qui parlent de la famille. La famille. C’est peut-être ce qu’il y a de plus important pour moi. Ce texte est une suite logique. J’ai poussé le curseur un peu plus loin.
Zoé (et maintenant les vivants) – titre provisoire est mon deuxième texte mais aussi ma quatrième mise en scène. Après Deux Frères, La Maladie de la famille M (textes de Fausto Paravidino) et 66 jours, je souhaite aussi me recentrer sur la mise en scène, proposer une scénographie plus léchée (après le plateau nu de 66 jours), tout en gardant le texte et les acteurs au centre.
Ce texte parlera de la relation qu’on entretient avec nos morts, et avec ceux qui restent. »
– Théo Askolovitch
REVUE DE PRESSE
Culture.blog SNES-FSU : « De la vie et de l’esprit, la mise en plateau de Zoé n’en manque pas. Quelle vitalité sur le plateau ! […] Un travail d’étape fort prometteur. »
Sur les planches : « Ce texte intimiste, de toute beauté, aborde le thème difficile d’un deuil vécu. Il est conçu sans dramaturgie excessive, avec beaucoup d’humour et d’à-propos. À cet effet, Théo Askolovitch nous ouvre son coeur meurtri en créant une oeuvre touchante aux accents patents de catharsis. »
©DR
PRODUCTION compagnie Saiyan, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIENS Comédie de Caen – CDN de Normandie, de la Région Île-de-France dans le cadre de l’ÉPAT
RÉSIDENCE Théâtre de l’Odéon – Théâtre de l’Europe, Théâtre de Suresnes Jean Vilar
Texte et mise en scène Théo Askolovitch
Collaboration artistique Marilou Aussilloux
Avec Théo Askolovitch, Marilou Aussilloux, Serge Avédikian
À partir de 12 ans
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
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Grand-duc
Parlons d’amour. Parlons par la même occasion de la mort, deux thèmes intimement liés. En l’occurrence, c’est à travers la mort qu’on parlera d’amour. Un homme est retrouvé nu, poignardé dans sa baignoire. Un inspecteur de police est chargé d’enquêter sur sa mort. Il se rend sur les lieux du crime et s’entretient avec les proches de la victime. À travers ces entretiens, se révèlent le manque d’amour, la solitude, le lien perdu entre les êtres. L’enquête devient peu à peu une quête de sens, vitale pour le policier, hanté par une voix mystérieuse et par l’image d’un grand-duc, superbe et terrifiant. Il est perché sur les cimes du désespoir.
EXTRAIT
Elle est dans un fauteuil en face de toi et elle ne te regarde pas.
Tu ne dis rien. Elle parle doucement, presque pour elle, elle dit, cette nuit, la dernière nuit, je me suis réveillée et je l’ai vu assis, là, réveillé lui aussi, les yeux grands ouverts. Il avait peur. Il disait tout bas, grand-duc, grand-duc. Son visage était tendu, il tremblait. Ses yeux fixes semblaient injectés de sang. Je lui ai demandé doucement de quoi il parlait. Il m’a répondu sans me regarder, il me regarde, il me fixe. Il n’y a rien, je lui ai dit. Là, il a dit, regarde. Sa voix était basse, presque un râle. Je le connais, il est beau, il est si beau, il est si majestueux. Grand-duc !
EXTRAIT D’ENTRETIEN
« LAURENT – Il y a une question que je ne t’ai pas encore posée. D’où vient cette fascination que ton texte exprime pour les grands-ducs ?
ALEXANDRE – Le grand-duc fait partie de ces animaux fascinants que sont les prédateurs invisibles. Vu de près le grand-duc a souvent une tête pas possible, un peu ridicule, mais sa présence la nuit n’a rien de ridicule. C’est un très grand rapace, magnifique, qu’on dit même aristocratique, d’où son nom, et pourtant complètement silencieux et imperceptible. Ses proies ne voient jamais la mort arriver. C’est un animal de légende, qui semble magique. […] Les animaux sont toujours présents dans mes pièces, sont même centraux, mais plus comme des figures, disons, mythologiques. Les animaux sont des vecteurs très forts de légendes, de récits, de fantasmes. On voit un animal et on projette immédiatement nos fantasmes. Ce qui compte dans mon écriture, ce n’est pas tant l’animal que comment les humains voient l’animal. Finalement, c’est comment on invente ses propres récits. Qu’est-ce que l’on voit dans le grand-duc… Est-ce que cette question a un écho dans ton travail, dans ta pratique au plateau ? Je ne sais pas quel fantasme tu as sur les animaux…
LAURENT – « Un animal qui parle ! » : c’est une belle définition de l’acteur. J’ai même l’impression paradoxale que, sur scène, le langage réveille la bestialité. Quand je joue ou dirige des acteurs, j’utilise souvent le lexique des cris animaux : miauler, siffler le texte ou le grogner, le pépier pourquoi pas ? Pour le grand-duc, il y a un terme très spécifique : la frouée. Ce qui m’intéresse c’est comment notre animalité originelle hante et ébranle nos corps debout. En scène nous sommes des chimères et le théâtre est le « descriptif d’un combat » entre la bête et l’homme. J’ai relu Kafka cet été. La Métamorphose bien sûr, mais j’aime énormément une de ses dernières nouvelles : le Terrier. « L’animal qui parle » et creuse est un être hybride, il a à la fois un visage et des griffes. Je crois que c’est l’incarnation hallucinée de la maladie qui le ronge, la mort qui le hante. C’est un peu comme notre rapace dans la pièce, non ? Le texte est une hallucination. »
©Hervé Bellamy
PRODUCTION Théâtre O
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, La Halle aux Grains – Scène Nationale de Blois, Théâtre de la Manufacture – Centre Dramatique National Nancy Lorraine
Accompagnement production En Votre Compagnie / Olivier Talpaert, Manuel Duvivier
REMERCIEMENTS Dorothée Cabrol, Anthony Devaux, Stéphane Ducreux, Laurent Jugel, Xavier Legrand, Frédéric Maragnani, Caroline Marcilhac, François Regnault
Texte Alexandre Horréard
Éditions Les Cygnes
Mise en scène et jeu Laurent Charpentier
Scénographie Gaspard Pinta
Création lumières Laïs Foulc
Création sonore Madame Miniature
Regard extérieur Delphine Cogniard
Conseil chorégraphique Alexandre Nadra
Images vidéo Inès Bernard-Espina
Projection Grabriele Smiriglia
Assistant à la scénographie Marius Belmeguenaï
Assistante à la mise en scène Laurie Coniglio
Assistant à la création lumières Cléo Grousset
Construction Robin Mustel (Collectif Contrevent)
Régie Son Samuel Charles
À partir de 14 ans
Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi 18 mars à 20h30
Samedi 25 mars à 18h
Relâche lundi 20 mars
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
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JUILLET 1961
Été 1961.
Chloé et Clarisse vivent dans le même quartier à la porte du centre-ville.
Chloé se prostitue pour boucler ses fins de mois et ce jour-là, son client s’avère être un inspecteur de police à la recherche de son père.
Clarisse, elle, rythme sa journée en naviguant entre son emploi du matin et celui du soir.
Pendant ce temps, leurs filles Mary et Dani, explorent la ville jusqu’à assister à d’inévitables violences, des soulèvements qui remontent jusqu’à leur quartier dans un implacable tempo.
NOTE D’INTENTION
« En 2017, je tombe sur un cliché pris par le photographe américain Garry Winogrand. Hantée par cette image, je plonge dans sa série de photographies prises durant les années 60. Un texte gonflait dans mon ventre nourrit par l’énergie, le mouvement, l’improvisation imposée par ces photos. C’est JUILLET 1961.
Mais pourquoi 1961? Pourquoi pas 1963, 1964, 1968 ? Ces années frappantes, saillantes, socialement aux Etats-Unis. Je choisis 1961 parce que c’est une année qui semble plane, une année moins visibilisée. Le but est que l’époque ne prenne pas le dessus sur le texte, mais qu’on reste en conscience du contexte de la Grande Histoire dans le lieu que j’ai choisi : Chicago.
Cette ville est un personnage de JUILLET 1961. Elle cristallise les tensions sociales et ethniques, puisque c’est de cela qu’il s’agit, de même que les ambitions de consommation, de liberté, de rencontres par le jazz.
À travers le regard de deux femmes, je veux interroger les mécanismes de l’immobilisme et du changement. Elles vivent sur le même territoire mais dans deux réalités parallèles. Écrasée par leurs besoins de travailler, elles déambulent dans la ville jusqu’à en devenir l’objet. Leurs enfants les confrontent à la réalité de leur condition sociale. Une génération qui dit non à la violence, et qui pour ce faire l’embrasse peut-être, cette violence. Jusqu’où serait-on prêt à aller pour s’émanciper de sa condition sociale ? De sa dite “assignation”?
Le jazz sera au cœur du projet grâce à mes partenaires le pianiste Roberto Negro et le batteur Sylvain Darrifourcq. Sur le plateau, Ecriture et Musique ne feront plus qu’un. L’axe musical sera travaillé à partir du texte sans en appuyer la narration. Modeler ensemble la prose et le son pour aboutir à une forme adaptable des grands théâtres au petit club, où l’on ne saurait plus dire si on assiste à un concert ou à une pièce de théâtre.
En 2021, soixante ans se seront écoulés depuis 1961, une nouvelle génération se confronte à l’héritage historique de leurs parents. Ce spectacle pourrait être accompagné de témoignages, conférences et expositions. » – Françoise Dô
REVUE DE PRESSE
À LIRE
La Terrasse « Ici, pas de dialogues, pas de situations jouées, pas d’échanges formalisés entre les personnages, mais des pages de littérature qui sont la matière d’un théâtre-récit polyphonique. Les corps, cependant, ont toute leur place sur scène. Ceux des comédiennes, comme ceux des musiciens : tendus, droits, relâchés, accroupis, se déplaçant d’un coin à un autre du plateau, ou immobiles, courbés, accroupis… Les quatre interprètes font preuve, chacun avec sa propre justesse, d’un grand investissement physique. À la faveur de ces pans d’écriture d’une acuité surprenante, notre imaginaire s’envole. Il rejoint immédiatement les rues de ce Chicago populaire. »
Hottellothéâtre : « L’écriture sensible résonne, saisissante et pertinente – analyse de soi dans la confrontation à la dureté du monde – récit d’une « avancée » chaotique en marche, alors que les scènes sont narrées ou seulement données à entendre : attente, peur, hurlements et mouvements de foule. Un spectacle expressif et talentueux dont les actrices – Rosalie Comby et Wanjiru Kamuyu – sont magnifiques, sculptées telles des statues vivantes et mouvantes, entre délicatesse et élan inventif. Une aventure scénique vibrante à l’aune des souvenirs, préjugés et colère contre l’inique inégalité des êtres, combat métaphorique des petites luttes contemporaines pour défendre la liberté, la vie. »
Delacouraujardin : « Françoise Dô a écrit ce texte après avoir été confrontée à une photographie de Garry Winogrand, prise dans les années 60. Photographe réputé pour ses photos de rue, shootées sur le vif, il laisse un témoignage impitoyable de l’Amérique de ces années et de ses violences. Violences sociales, violences ethniques, aussi. Sa pièce est écrite au scalpel, au moyen d’un intense mais passionnant vitriol, qui ne peut laisser personne indifférent. »
Jenaiquunevie : « Le texte de Françoise Dô est une eau forte, on sent la puissance de son acidité. Un texte violent, tripal. Il raconte une ville comme toutes les autres dans les USA profonds, racistes, de 1961. »
Scèneweb : « Avec une écriture ciselée, toujours d’une grande justesse, l’autrice dresse le portrait de ces femmes à travers leurs souvenirs, leurs préjugés et leurs rages. Des récits servis admirablement par la musique live. Les rythmes des voix et des instruments se répondent et s’entrecroisent pour offrir une création percutante sur les contradictions et les brutalités d’une société raciste et inégalitaire. »
La Terrasse, entretien avec l’autrice et metteuse en scène : « Comme mes précédents spectacles, Aliénation(s) et A Parté [édité chez Théâtre Ouvert éditions | TAPUSCRIT], cette nouvelle création porte les valeurs de ma compagnie, que j’ai nommée Bleus et Ardoise en référence d’une part aux bleus des corps, d’autre part à l’écriture, au texte, mais aussi aux dettes que l’on doit payer. En tant qu’autrice, j’aime faire entendre ce qui est tu, travailler sur les tabous intimes qui hantent la famille et la société. En tant que metteuse en scène, je privilégie une esthétique sobre et contemporaine. »
Un fauteuil pour l’orchestre : « De ce mariage du théâtre, de la fiction, et de la performance sonore naît une œuvre queer au sens où elle échapperait aux catégories, aux normes, une œuvre capable de poétiser, c’est-à-dire de faire advenir de nouvelles potentialités esthétiques, réflexives, de créer de nouveaux rapports entre les mots et le spectateur, dans une déliaison et un lâcher prise libérateurs. Officiant comme une puissante conjuration d’un passé qui justement catégorisait et interdisait. »
Madinin-art : « À l’entrelacs des narrations se mêle une bonne dose de déchronologie pour ajouter du piment à la réussite d’un spectacle qui a compris qu’au théâtre la forme et l’émotion doivent prendre le pas sur sur le fond et la raison. Ce n’est pas tant l’histoire que l’on raconte que la façon dont elle est racontée qui prime. Françoise Dô, en convoquant le public dans l’émergence du sens dans ce qui lui est proposé, lui rend hommage. Elle le considère comme « spect-acteur » dans un beau travail de déconstruction et de re-élaboration très réfléchi et très abouti. Oui le théâtre est vivant ! »
À ÉCOUTER
« L’Oreille est hardie », émission de La 1ère – France Info : « Au gré du texte qui prenait forme, le tissu musical se confectionnait, collant aux mots et aux ambiances voulues par Françoise Dô. À l’arrivée un spectacle au texte fort et aux ambiances sonores quelque peu étranges mais jamais en dissonance par rapport au récit. Un voyage parfois âpre mais toujours intriguant vers cette Amérique des années 1960 où il ne faisait pas toujours bon être Noir. »
©Blind972
PRODUCTION La Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national, Cie Bleus et Ardoise – Compagnie conventionnée par la DAC Martinique
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre de Vanves – Scène conventionnée d’intérêt national art et création pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts
AVEC LE SOUTIEN de la Direction des Affaires Culturelles de la Martinique, Ministère des Outre-mer, Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour les Outre-mer (FEAC), Printemps des comédiens dans le cadre du Warm Up, Cité Internationale des Arts de Paris, Tropiques Atrium – Scène Nationale de Martinique, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – Centre national des écritures du spectacle, ETC_Caraïbe, Les Francophonies – Des écritures à la scène, L’Odyssée/L’autre rive – ville d’Eybens, FACE Foundation, Services culturels de l’Ambassade de France de New-York.
REMERCIEMENTS à Adrien Chiquet, Alfred Alexandre et l’équipe d’ETC Caraïbes
Prix ETC_Caraïbe 2019
Lauréat de FACE Contemporary Theater/Residency Grant de la FACE Foundation.
Texte et mise en scène Françoise Dô
Éditions Théâtre Ouvert | TAPUSCRIT
Conseil dramaturgique Paul Emond
Collaboration artistique Denis Boyer
Avec Rosalie Comby, Wanjiru Kamuyu, Christopher Mack, Sylvain Darrifourcq, Roberto Negro
Création musicale Sylvain Darrifourcq, Roberto Negro
Création lumière Cyril Mulon
Costumes Jien Chung
Régie son Pierre-Emmanuel Mériaud
Régie plateau Yann-Mathieu Larcher
Création vidéo Richard Rampaly
À partir de 14 ans
Mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi à 18h
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

Salle des fêtes
Après sa trilogie Des Territoires, présentée et publiée par Théâtre Ouvert, l’auteur se penche sur les bouleversements du monde rural où se croisent néo-ruraux·ales, écologistes, agriculteur·trice·s et élu·e·s. Un microcosme explosif.
Baptiste Amann, qui a l’art de tisser des fresques à la fois intimes et politiques, signe avec Salle des fêtes une création aux couleurs vives de notre époque. Dans un puissant geste théâtral, il nous parle de bien commun, de précarité, d’écologie et plus que tout d’utopie.
Un trio de jeunes urbain·e·s se lance dans un nouveau projet de vie : racheter le site d’une ancienne usine dans un petit village à la campagne pour le rénover et l’habiter. Mais leur rêve de décroissance et d’habitat partagé va se heurter à une réalité de terrain. Cette acquisition devient le centre d’enjeux politiques auxquels il·elle·s ne s’étaient pas préparé·e·s. Dans le huis-clos de la salle des fêtes du village, il·elle·s sont forcé·e·s d’interroger leur utopie et à se confronter à la complexité des rapports entre bien commun et propriété privée, ambitions écologiques et précarité sociale.
NOTE D’INTENTION
« L’ailleurs est peut-être aujourd’hui moins l’espace de la conquête que celui du retour. Pour l’esprit aventurier contemporain, il convient finalement de trouver sa place, mais autrement.
Salle des fêtes propose ainsi une réflexion sur l’utopie comme cet autrement, mais aussi sur la dualité entre le fait d’agir et celui d’espérer. Quand il n’y a plus de « bonnes solutions », l’espoir est-il pour autant à proscrire ? » – Baptiste Amann
EXTRAIT
« MARION – Alors c’est étonnant depuis quelques années… chaque fois que j’entends le nom d’une saison j’ai du Vivaldi dans la tête. En fait c’est pire : j’ai la pub pour l’Opel Astra qui défile mentalement. J’ai un peu honte je dois dire. En matière de synesthésie c’est assez pauvre. J’aurais aimé être plus surprenante. C’est tout de même un sujet ça ! Ce fantasme à côté duquel on marche, et dont on s’éloigne à mesure qu’on grandit. Adolescente je voulais être Arthur Rimbaud sinon rien ; Rimbaud voyait des couleurs dans les lettres de l’alphabet. Moi, quand j’écoute Vivaldi, je vois juste une bagnole. »
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INFOS ET RÉSERVATIONS
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© Pierre Planchenault
REVUE DE PRESSE
À ÉCOUTER
L’émission « Par les temps qui courent », sur France Culture, lundi 23 janvier
L’émission « De vives voix », sur RFI, lundi 23 janvier
L’émission « Tous en scène », sur France Culture, samedi 7 janvier
À LIRE
Sur les planches, 19 janvier 2023 : « Après les Territoires – trilogie, Baptiste Amann nous revient à Théâtre Ouvert avec une belle création, Salle des fêtes. On ne peut qu’être séduit par la puissance de son oeuvre où l’intime tisse des liens précieux avec le bien commun dans un cadre politique et social, voire écologique bien établi. La force et la richesse de son propos nous poussent à la réflexion en nous interrogeant notre propre psyché. »
A2S Paris, 19 janvier 2023 : « Remarquablement interprété par dix comédiens et offrant de forts moments de mise en scène, ce spectacle, souvent drôle, et qui s’appuie sur de judicieux choix de musiques, est magnifique. »
Théâtral magazine, janvier-février 2023, entretien avec Baptiste Amann : « Les êtres un peu secoués font plus que me toucher, ils me guident. Les marginaux, handicapés, différents, ceux qui entretiennent un rapport au réel intense, éruptif, sont des gens que l’on stigmatise mais qui ailleurs, sont des chamans, des guides spirituels, des poètes. Ils sont par ailleurs la représentation vivante de tout ce que l’on espère quand on adopte une démarche artistique : le décalage, la surprise, la chose non convenue. Des incarnations poétiques de l’humanité. » – Baptiste Amann
La Revue du spectacle, 17 octobre 2022 : « Au travers des fictions incarnées par les attachants personnages de théâtre habitant la scène de cette Salle des Fêtes semblable dans son décor à beaucoup d’autres, c’est toute l’humaine condition qui se met à exister. Et Baptiste Amann, fidèle à ses valeurs – artistiques et humaines confondues -, s’en fait le chantre sensible dans une mise en jeu captivante composée de « tableaux vivants » plus vrais que nature.
La Terrasse, 15 octobre 2022 : « Après Des territoires – Trilogie, création remarquée du Festival d’Avignon 2021, cette nouvelle pièce de l’auteur et metteur en scène Baptiste Amann confirme son appétence à mettre à nu, à partir d’un lieu et de ceux qui l’habitent, la collision entre le rêve et la réalité. Il confirme aussi son vrai talent de poète, conteur contemporain éclairé. Et éclairant. »
L’Oeil d’Olivier, 13 octobre 2022 : « En choisissant comme unité de lieu, la salle des fêtes, sorte de nouveau forum plébéien, Baptiste Amann poursuit son travail de tissage, de maillage entre intime et politique, entamer avec Des Territoires. […] En révélant l’attachement de chacun à une terre, à une histoire familiale, aux liens qui les unit les uns aux autres, l’auteur et metteur en scène avignonnais signe une fresque humaine qui sent bon le terroir, l’authenticité d’un microcosme, où il est encore possible d’être vrai. »
Rue 89 Bordeaux, 12 octobre 2022 : « Avec Salle des fêtes, Baptiste Amann fait preuve une nouvelle fois d’une immense délicatesse pour traiter la condition humaine. Grâce également à ses dix comédiens, des fidèles vus dans d’autres pièces et des nouveaux, il affirme sa capacité à porter le théâtre sur des sujets peu traités avec une aisance déconcertante. Preuve d’une indéniable sincérité : “écrire pour”, parce qu’ ”écrire sur” piétine le sujet. »
TOURNÉE
Création 11-15 octobre – TnBA de Bordeaux
18-19 octobre 2022 – Le Méta – CDN de Poitiers
11-13 janvier 2023 – Comédie Béthune – CDN
17-29 janvier 2023 – Théâtre Ouvert
2-11 février 2023 – TPM – Théâtre Public de Montreuil – CDN
23-24 mars 2023 – Le ZEF – scène nationale de Marseille
4-7 avril 2023 – Comédie de Saint-Étienne – CDN
5 mai 2023 – L’Odyssée – Scène conventionnée de Périgueux
24-29 avril 2023 création de la version en décentralisation à la Comédie de Saint-Étienne
PRODUCTION L’ANNEXE
COPRODUCTION La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, La Comédie de Saint-Étienne, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Le Méta – CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Théâtre Dijon-Bourgogne – CDN, Théâtre Public de Montreuil – CDN, Le ZEF – scène nationale de Marseille, Scène nationale du Sud-Aquitain, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
AVEC LE SOUTIEN du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, DRAC et Région Sud, du Fonds SACD Théâtre.
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA.
L’ANNEXE est conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine, subventionnée par la Ville de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine.
Baptiste Amann est associé à La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, au Méta – CDN de Poitiers Nouvelle-Aquitaine ainsi qu’au Théâtre Public de Montreuil, Centre dramatique national (2022-2025). Il est également artiste compagnon du TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine.
Texte et mise en scène Baptiste Amann
Théâtre Ouvert éditions | TAPUSCRIT
Collaboration artistique Amélie Enon
Avec Olivier Brunhes, Alexandra Castellon, Julien Geffroy, Suzanne Jeanjean, Lisa Kramarz, Caroline Menon-Bertheux, Rémi Mesnard, Yohann Pisiou, Samuel Réhault, Marion Verstraeten
Régie générale François Duguest
Création lumière Florent Jacob
Création sonore Léon Blomme
Plateau et régie scène Philippe Couturier
Scénographie Florent Jacob
Construction décor Ateliers de la Comédie de Saint-Étienne
Costumes Suzanne Aubert, Estelle Couturier-Chatellain
Direction de production, diffusion Morgan Hélou
Mardi, mercredi 19h30
Jeudi, vendredi, samedi 20h30
Dimanche 16h
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
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