Festival ZOOM #7

Le Commun des mortels

Jeudi 19 mai à 20h30

En 2019, Keti Irubetagoyena propose à la romancière Olivia Rosenthal de travailler à quatre mains autour d’un verbe du quotidien, « manger ». Très vite, la décision est prise de traiter ce thème sous un angle un peu particulier : considérer non pas l’ingestion de nourriture mais son éjection. S’intéresser au négligé et au tabou, à ce qui est méprisé ou jugé ignoble : la défécation, et étudier celle-ci dans son extraordinaire banalité, comme ce qui constitue chacun·e en tant que corps vivant.
Trois années de recherche plus tard et des heures d’entretiens dans les poches, les deux artistes se retrouvent sur scène pour inviter le public à réfléchir avec elles à ce que représente ce geste-même de « se retrouver face à face à extrapoler sur nos excréments ».
A mi-chemin entre le séminaire de littérature, la master-class « bien-être » et le duo de clowns, Le Commun des mortels interroge le rapport complexe que notre société entretient à son corps – corps individuel bien sûr, corps collectif surtout.

EXTRAIT

« Quand Keti m’a demandé de travailler sur la merde, j’avoue que je n’étais pas chaude. Je me suis demandé pourquoi elle m’avait choisie, moi, j’ai même été un peu vexée. Je lui ai expliqué que malheureusement c’était un sujet que je ne connaissais pas. Pas bien, je veux dire. Je sais que ça peut paraître bizarre. Parce que le sujet, caca, tout le monde le connaît. Et même le connait très bien. Et même ça n’est pas un sujet. C’est d’ailleurs ça le problème. Personne ne parle de caca. C’est vrai, ça. »

À CONSULTER

Un blog documentaire accompagne la proposition (carnet de route d’un projet au long cours), que le public peut consulter en ligne avant le spectacle ou encore longtemps après celui-ci, sur le site du Théâtre Variable n°2.

©Catherine Tambrun
PRODUCTION Théâtre Variable n°2
COPRODUCTIONS Collectif Traffic, Comédie Poitou-Charentes – CDN, EUR ArTec
AVEC LE SOUTIEN du Collectif 12 – Mantes-la-Jolie, du Théâtre du Cloître – Bellac, de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon et l’aide au Compagnonnage Auteur du ministère de la Culture
Lauréat du Projet Traffic, projet collectif de soutien à la création et à la diffusion des arts du récit | Chahuts – Bordeaux, Maison du Conte – Chevilly- Larue, Centre des Arts du Récit en Isère, Forum Jacques Prévert – Carros, Temps de vivre/Rumeurs urbaines – Colombes, Théâtre des sources – Fontenay-aux-Roses, le Strapontin – Pont-Scorff, soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication / DGCA et la DRAC Île-de-France.
Ce travail a également bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme d’Investissements d’avenir ANR-17-EURE-0008.

Texte
Olivia Rosenthal
Mise en scène
Keti Irubetagoyena
Avec
Keti Irubetagoyena, Olivia Rosenthal
Graphisme
Philippe Bretelle
Dramaturgie documentaire
Rémi Ciret
Collaboration artistique
Nicolas Fleury, Fatima Soualhia Manet

_________

JEUDI 19 MAI À 20H30

À partir de 14 ans

 

Durée : 1h00
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #7

Borderline love

Jeudi 12 et vendredi 13 mai à 20h

Une jeune fille confie sa vie à une autrice. Son amoureux l’a quittée pour ne plus subir son amour dangereux et violent – le seul qu’elle connaisse – et elle veut trouver les mots pour s’adresser à lui. Elle a été élevée par un père psychopathe et misogyne, et une mère victime de sa beauté et du harcèlement constant des hommes. Elle veut raconter de quelle façon les femmes se passent l’amour comme une maladie, à force d’abus et de temps passé davantage à survivre qu’à vivre. Borderline Love sera son dernier geste pour le récupérer et lui faire comprendre. Cela devra devenir une pièce si grande et si inoubliable qu’il ne pourra pas l’ignorer et lui pardonnera fatalement.

EXTRAITS

Quand on pisse sur une prise électrique on se plaint pas ensuite.
Bah oui c’est ça m’aimer c’est pisser sur une prise électrique.
Au début ça soulage mais après tu regrettes.
Rigole pas, c’est EXACTEMENT ça.
Il y a des femmes je sais… elles disent qu’on est pas des objets.
Que les femmes ne sont pas des objets.
C’est parce qu’elles sont moches.
Ce n’est pas être un objet qu’être l’objet d’un désir.
Un couteau aussi c’est un objet mais c’est dangereux et tout le monde craint les couteaux.
Je suis un objet dangereux, un objet du désir dangereux et je n’ai peur de rien.
Ni de la viande, ni du couteau…
 
REVUE DE PRESSE

Scèneweb.fr, 16 mai 2022 : « une langue vivante, abrupte, incandescente – un terme souvent galvaudé mais qui ici s’impose avec évidence –, férocement drôle aussi. »
©DR
Ce spectacle est dédié à Gisèle
PRODUCTION Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines
AVEC LE SOUTIEN de la Région Île-de-France
ACCOMPAGNEMENT Émilie Ghafoorian-Vervaët – FAB (FABRIQUÉ À BELLEVILLE)
L’ensemble de l’œuvre dramatique de Laurène Marx est représenté par l’agence Althéa des éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’autrice.

Texte Laurène Marx
Mise en espace Fanny Sintès
Avec Ella Benoit, Laurène Marx, Jeanne Azar, Fanny Sintès
Création sonore Nils Rougé

Durée : 1h30 (estimée)
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #7

Trois fois Saly

Samedi 21 mai à 20h

Trois fois Saly est l’itinéraire de trois femmes. Trois travailleuses du « care » (soin). Trois monologues qui s’entrecroisent pour raconter, chacun à leur façon, le quotidien de trois Saly. La première est cadre de service à l’hôpital public, la deuxième est auxiliaire de vie, la troisième est femme de chambre… Leurs chemins, au fur et à mesure de la pièce, se croiseront quand, en ville, une manifestation ayant comme mot d’ordre « Le silence des tâches » sera annoncée.

Ce texte s’inscrit dans Quartiers Libres, projet d’enquête théâtrale sur les travailleur·se·s développé par Julia Vidit, directrice du Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy Lorraine. Quartiers libres donnera lieu à une constellation de pièces écrites par Guillaume Cayet et dans quelques années, à une fresque sur les modifications du travail mise en scène par Julia Vidit.

EXTRAITS

La grève ici c’est un meurtre
Oui
Un meurtre
Nous
Nous
Nous
Nous les salies
Nous les tâches
Nous les silences
Nous les silences tâchés
Nous les sales silencieuses
Nous les silences salis
Nous les trois fois silence
Nous les trois fois tachées
Nous les trois fois salies
Nous les trois fois rien
Nous les trois fois tout
PRODUCTION la Manufacture – CDN Nancy Lorraine
Entretiens réalisés dans la cadre de Quartiers Libres par Guillaume Cayet et Marie-Sohna Condé avec le soutien des structures de la Métropole du Grand Nancy : CHRU de Nancy, Maternité Régionale Universitaire, CIDFF, AGI Foyer d’accueil spécialisé à Vandoeuvre-lès-Nancy, Hôtel Mercure, EHPAD Saint-Rémy, Home Alliance, All Services-Essey-les-Nancy
Le texte Trois fois Saly est lauréat de l’aide à la création d’ARTCENA 2023

Texte Guillaume Cayet
Avec Marie-Sohna Condé

Durée : 1h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #7

Lettre à moi (plus tard)

Vendredi 20 mai à 20h

NINE est aux portes de la trentaine. Elle replonge dans ses journaux intimes écrits lorsqu’elle avait une dizaine d’années. Dedans y est raconté son quotidien de pré-adolescente au début des années 2000 : le passage à l’euro, son entrée au collège, ses premiers désirs, son admiration pour Britney Spears, mais aussi sa confrontation à la dépression de son père et les disputes fréquentes de ses parents. Dans des « lettres à moi plus tard », Nine petite se demande si elle deviendra un jour actrice, et si elle aura un mari et des enfants. De son côté, NINE grande tente d’organiser sa vie et de saisir le trouble qu’elle traverse face aux injonctions sociales qui entourent sa vie d’adulte. Ses rêves d’enfant sont-ils fabriqués par la société ? Comment à la fois y être fidèle, et toutefois réussir à s’en émanciper ?

EXTRAIT

NINE : Nine. Tu vas te battre pour ce que tu veux. Tu vas pas avoir peur de prendre des risques, d’agir à l’instinct. Fidélise tes amitiés, sois positive pour les autres, abuse des bonnes choses, n’écoute pas les frustrés, les aigris et les coincés, rentre tard et seule, affirme tes désirs, fais l’amour où tu veux et quand tu veux, ne dis pas tout, comprends que tu ne peux pas aimer tout le monde et que tout le monde ne peut pas t’aimer, échoue avec panache, enivre- toi, vole sans scrupules dans les grandes enseignes, nage jusqu’à la bouée, dis oui aux contrées inconnues, triche quand c’est nécessaire, envoie chier les cons, continue de lire, continue d’écrire, continue de jouer, continue de danser, crois en la magie, dis des conneries plus grosses que toi, doute et recommence, souris, pardonne à Papa, découvre Maman, et sois plus gentille avec Luke.

NOTE D’INTENTION

« Sur fond de culture pop et populaire, ce presque solo nous plonge dans l’errance d’une génération égarée dans les certitudes de sa feuille de route. Le théâtre permet la rencontre avec ce qui nous est impossible : se retrouver soi-même à 10 ans, et ainsi faire le point sur tout ce qui s’est perdu, tout ce qui perdurera et ce qui reste à inventer. » – Laureline Le Bris-Cep

PRODUCTION ET DIFFUSION Léa Serror – Les Singulières
COPRODUCTIONS Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le dispositif Studio des auteurs SACD, Théâtre de Lorient – CDN, le Cratère – scène nationale d’Alès (en cours)
AVEC LE SOUTIEN du CENTQUATRE

Texte et mise en espace
Laureline Le Bris-Cep
Avec
Laureline Le Bris-Cep et Antonia Berger
Regard extérieur
Katia Ferreira
Scénographie
Laureline Le Bris-Cep, Christel Lechaux

Production et diffusion Léa Serror – Les Singulières

À partir de 10 ans

Durée : 1h15
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #7

Cathédrale des cochons

Vendredi 13 mai à 20h30

LECTURE MUSICALE

D’une prison haïtienne, une voix s’élève. Elle scande, dans une seule longue phrase, les malheurs du pays : pauvreté, famine, catastrophes naturelles, pouvoir corrompu, église hypocrite.
C’est un cri. Un poème dramatique qui ne cherche pas l’esthétisation de la misère et de la violence politique, car le poète les vit, du fond de son cachot de Port-au-Prince. Sa parole emprisonnée résonne d’autant plus qu’on l’a bafouée, empêchée, retenue. Éminemment théâtral par son oralité et son rythme, un poème partition pour un homme au souffle long, comme pour un chœur puissant.
Jean D’Amérique pousse ce cri en écho à d’autres confrères et consœurs poètes emprisonné·e·s d’hier et d’aujourd’hui : Federico García Lorca, Aslı Erdoğan, Nâzım Hikmet… et la force de son verbe rejoint la subversion de Jean Genet et l’allant d’Aimé Césaire.

EXTRAIT

je connais ces trois jours de juillet à Port-au-Prince
où la colère n’a pas attendu le bus
pour aller au travail dans la rue
ces trois jours de juillet rouge
où la faim s’est suicidée dans les supermarchés
sans demander permission à un portefeuille
la lumière parfois un pain chaud
la violence seule boulangerie

La mise en lecture musicale du texte donne à entendre la perspective d’une voix aux prises avec les ténèbres, un cri nourri de colère qui émerge des abysses pour exploser les barreaux, la nuit barbelée. Il s’agit de mettre en lumière l’urgence de cette parole qui s’élève contre l’oppression, dans le même esprit que la seule et longue phrase qui compose la pièce.

NOTE D’INTENTION

« Mon personnage, au-delà du récit de sa ville meurtrie par la violence, mène le pari d’une parole érigée contre la répression. Il fait résonner les mots pour essayer de retrouver un souffle, une lumière. C’est là sans doute une perspective qui rejoint ma démarche d’écriture théâtrale : créer des personnages dont la parole poétique est la première arme d’existence. »
Jean d’Amérique

REVUE DE PRESSE

Médiapart, 15 novembre 2022 : « Courage, désespoir, rage, talent, combattivité, espoir : les mots reprennent sens »

©DR
PRODUCTION Comédie de Caen – CDN de Normandie
Texte sélectionné par les comités de lecture de Troisième Bureau, du conservatoire de Lyon et de la Comédie de Caen
Lauréat de l’Aide nationale à la création d’Artcena et du Prix Jean-Jacques Lerrant des Journées de Lyon des Auteur·rice·s de Théâtre

Cathédrale des cochons, texte publié aux éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’auteur. 

Texte, mise en espace et jeu
Jean D’Amérique
Musique (guitare)
Lucas Prêleur
Regard extérieur
Céline Ohrel
Création lumière et son
Baptiste Galais

Durée : 1h00
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
66 jours © C. Raynaud de Lage

66 jours

Jeudi 25 novembre à 20h

Carte blanche à Sonia Chiambretto qui vous présente Théo Askolovitch, comédien et auteur d’un premier texte inédit.

66 jours
MISE EN VOIX
de Théo Askolovitch

Seul en scène, un jeune homme raconte, jour après jour, le cancer qui l’a envoyé à l’hôpital. Il rit pour faire semblant de ne pas avoir peur, il parle trop fort pour dompter sa colère et sa haine. Pourquoi lui ?
Il rudoie sa famille mais la garde tard le soir. Il se souvient de sa mère qu’une maladie lui a pris quand il avait quatorze ans. Il pense aux pièces qu’il voudrait encore jouer. Il espère qu’une victoire de l’équipe de France en coupe du monde le soignera aussi bien que ses chimiothérapies. Il est drôle, quand il ne pleure pas. 

« Vous savez comment c’est quand on se fait des paris dans sa tête du genre « Si je mets cette boulette de papier dans la poubelle du premier coup tout ira bien » ?
Moi je suis en train de faire la même chose avec l’équipe de France et je me dis « si on gagne je guéris, si on perd … et bah on perd »
Je sais que ça n’a aucun sens je sais, mais bon… à croire que Messi c’est le cancer et que Mbappé c’est la chimio.
Je vous laisse, ils sont arrivés, je vais essayer de voir le match même si je sais qu’au bout de dix minutes je vais devoir retourner dans la chambre faire mes soins… Rien ne m’empêchera de savourer cette coupe du monde. »

________________________

Lettre à une jeune poétesse 
LECTURE PERFORMANCE
de Sonia Chiambretto

L’autrice présente une lecture performance de sa lettre issue du recueil, Lettres aux jeunes poétesses, paru aux Éditions de l’Arche en 2021.

« Le poème régénère le regard sur les choses ».
Le texte est paru aux Éditions de l’Arche, dans la collection « Des écrits pour la parole ».
Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale https://www.arche-editeur.com/

 

REVUE DE PRESSE 66 jours

Télérama, 20 avril : « Un sujet pas franchement hilarant, que ce comédien, formé au théâtre à l’Esca d’Asnières notamment, réussit à livrer sans pathos, mais avec une force, une sincérité et une drôlerie désarmantes, le tout servi par un texte brut comme un morceau de rap. »

Le Monde du ciné :  « L’alchimie entre les émotions est réfléchie dans un langage éloigné du théâtre traditionnel. La plaisanterie arrive toujours à point nommé pour adoucir la dureté des mots, des scènes. L’autodérision est assumée et exploitée à son juste niveau. Un des coups de maître réside en le fait que la maladie n’est jamais dédiabolisée malgré le ton employé sur ce sujet intime voire tabou. On sera bouleversé à plusieurs instants puis rattrapé par le rire. » 

Transfuge, 10 février : « Le geste vif, nerveux, la présence irradiante, Théo Askolovitch brûle les planches du théâtre. Derrière les rires, les larmes, les répliques faciles parfois, le jeune comédien offre une magnifique leçon de vie. Un spectacle nécessaire, un nom à retenir, une révélation à n’en pas douter  ! »

Vanity Fair, 10 février : « On se surprend à rire beaucoup de cette histoire qui n’a pourtant rien de marrant. Théo Askolovitch a du talent – il n’en est d’ailleurs pas à sa première production – et de l’énergie à revendre. Alors qu’en bande sonore passent des extraits de matchs de foot – sa passion -, il saute sur place, boxe dans le vide… Il nous l’assure d’ailleurs, un sourire en coin : il aurait pu être un champion du ballon rond, si la maladie ne l’avait pas stoppé dans sa lancée. La salle rit. Théo Askolovitch ne se prend jamais au sérieux. C’est d’ailleurs certainement ce qui l’a sauvé. »

©DR
66 jours
PRODUCTION Saiyan
COPRODUCTION Comédie de Caen – CDN de Normandie
Avec le soutien de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Lettre à une jeune poétesse 
PRODUCTION Le Premier Épisode
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Nanterre-Amandiers et La Nouvelle Vague
Avec le soutien de la Région Île-de-France
 
Texte
 
Texte et jeu Théo Askolovitch
Mise en voix François Rollin
avec la Collaboration amicale de Ludmilla Dabo
Administration Juliette Chambaud
Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

POLICES ! Tu m’loves ?

Mardi 23 et mercredi 24 novembre à 20h

Mot d’ordre, action brutale, polices de caractères, montage poétique. De la police de proximité dans les quartiers aux émeutes dans les grandes villes du monde, de la manifestation pacifique des Algériens à Paris en octobre 1961 au survol des drones sur les zones dites « sensibles », du témoignage d’une candidate au concours d’entrée au sein de la Police nationale à la patrouille d’un robot-policier dans les rues de Dubaï, l’ensemble fait s’élever une constellation de voix. Il révèle de façon saisissante toute l’ambiguïté de notre rapport à l’autorité.

– Tu m’loves ?
– J’te love, tkt
 
 
REVUE DE PRESSE

À LIRE
 
 
©Sara Sadik
PRODUCTION Le Premier Épisode
COPRODUCTIONS Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre Nanterre-Amandiers et Les Nouvelles Vagues
Avec le soutien de la Région Île-de-France, et Les Chichas de la pensée / Magasins Généraux / Ateliers Médicis (Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah)
Texte tiré de POLICES ! (L’Arche Éditeur, 2020) & Tu m’loves ? (Éditions Filigranes, 2021, sur un projet photographique de Marion Poussier)
Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale https://www.arche-editeur.com/

Texte et conception Sonia Chiambretto

Assistanat artistique Pierre Itzkolovitch

Avec Théo Askolovitch, Sonia Chiambretto, Lawrence Davis, Émile-Samory Fofana, Rita Foudali, Julien Masson, Kaïna Sananikone

Durée : 1h05
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

La terre n’est rien d’autre qu’un morceau de ciel

Dimanche 14 novembre à 19h30

« Quand j’ai dirigé le théâtre de Gennevilliers j’ai fait personnellement pendant des années des ateliers d’écriture. Sabine Garrigues y venait comme des centaines d’autres de façon anonyme et joyeuse. Vers 2016 ou 2017, j’ai su que Sabine avait perdu sa fille au Bataclan. J’ai écrit à Sabine pour lui dire mes pensées et elle m’a dit qu’elle essayait d’écrire et, si cela ne me gênait pas, elle voudrait que je lise. J’ai dit oui et régulièrement je recevais des e-mails avec des textes épars. Je n’ai jamais donné mon avis, c’est bien c’est mal. J’ai lu et je disais : Sabine j’ai lu. C’était le contrat : lire et savoir qu’on est lu. Parfois ça peut aider. Puis les textes se sont mis en forme, se sont organisés. Et c’est cela qu’elle m’a envoyé cet été et c’est cela que l’on entend ce soir. J’ai proposé à Audrey et à Stanislas de lire car Sabine les aime tous les deux, et puis le soir du 13 novembre 2015, nous jouions une de mes pièces et c’est en sortant de scène que nous avons appris ce qui se passait et cela nous a lié aussi ensemble. Ce texte, je pense, est le texte d’une personne qui a choisi la vie face à l’horreur et l’abjection. Oui la vie »

Pascal Rambert

©DR

Texte Sabine Garrigues
Mise en voix Pascal Rambert
Avec Audrey Bonnet, Stanislas Nordey

Durée : 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Dimanche 31 octobre à 16h00

L’action se déroule à notre époque, dans trois lieux distincts aux environs d’Angers. Elle
commence à la tombée de la nuit, un soir de Saint-Sylvestre et s’achève vers midi, le jour de l’an.
Nous suivons d’abord Louis Hee et John, un couple qui s’apprête à sortir, mais qui est retardé par
Louis qui a une déclaration importante à faire à John. Ensuite, nous sommes témoins d’une petite
fête organisée par Maha, une femme qui a perdu quelqu’un cette année, et qui a invité malgré
tout quelques amis pour fêter la nouvelle année. Enfin, entre l’aube et midi, dans le fumoir
extérieur d’une boîte de nuit, nous rencontrons des fêtards qui s’étonnent de ne pas voir le soleil
se lever.
Dans la « Paix dans le monde », il n’y a aucun conflit, aucun personnage ne s’oppose à aucune
parole, on ne se contredit pas, on ne s’énerve pas. Dans La paix dans le monde, toute parole est
créatrice d’une réalité possible. Où l’inimaginable cohabite avec le tout-à-fait-imaginable. C’est
une pièce où tout le monde est accepté : le naïf, et le miraculé, et où tout est fait par chacun et
chacune pour que tout aille pour le mieux.
D’où vient alors ce sentiment que le monde est toujours au bord des larmes ?

Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA

Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada

Texte Nicolas Barry

Mise en voix Michel-Maxime Legault

avec la troupe du Jamais Lu 2021

Durée : 2h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Samedi 30 octobre à 20h00
160 est un texte qui capture le quotidien d’un immeuble de cinq étages en coupe latérale et sensible. Les locataires ont une trentaine d’années lorsqu’ils accueillent chez eux une femme de soixante-treize ans qui perd peu à peu la mémoire. Cette arrivée va agir comme un révélateur pour chacun d’entre eux. 
 
Il sera question d’amitié, d’engagement, de sororité. De l’énergie d’un groupe qui se rassemble pour sauver la vie d’une personne. De ce qu’on peut déployer pour échapper à un conformisme destructeur. De ce qu’on est incapable d’inventer pour repousser la violence et préserver l’élégance.
Iris – À ton avis, je suis qui ? 
Jacqueline – Tu es Marie-Françoise. 
Iris – Non, je suis ta fille, Iris. 
Jacqueline – Mais tu dors où ?  
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada

Texte Julie Ménard

Mise en voix Olivier Morin

avec la troupe du Jamais Lu 2021

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€