Tarifs : Autres / Festival
(Mise en espace, mise en voix, chantier ouvert)
Jusqu’où te mènera Montréal ?
Sept auteurs de tous les horizons se sont fait donner comme mission d’arpenter, pendant plusieurs semaines, un quartier qui ne leur était pas familier. De l’immigrante congolaise à l’Autochtone, ils répondent à de malicieuses consignes d’écriture qui détournent la forme d’un guide touristique. De par leurs plumes acérées et rêveuses, ils nous font découvrir la ville de Montréal d’un tout nouvel angle, en plus d’éveiller en tout citadin l’envie de partir à la recherche de ce qui l’entoure. Réflexions lapidaires, envolées poétiques, dialogues suaves et autres cartes postales insolites brossent ce portrait vivifiant et percutant d’une ville qui nous est à la fois familière et étrangère – qu’on y est déjà mis les pieds ou non.
Coproduction Festival Jamais Lu, Théâtre Aux Écuries, Festival Trans Amériques
Tournée française soutenue par le Conseil des arts du Canada, le
Conseil des arts et des lettres du Québec, le
Centre culturel canadien et le Conseil des arts de Montréal
Présentation les 5 et 6 octobre 2018
dans le cadre du 35ème Festival des francophonies en Limousin
L’équipe à Paris et Limoges
CONCEPTION et MISE EN SCÈNE
Martin Faucher
AUTEURS-PERFORMEURS
Sébastien David, Alexis Diamond, Anne-Marie Guilmaine,
Pierre Lefebvre, Marie Louise Bibish Mumbu
COMÉDIENS
Alex Bergeron, Marie Bernier, Nahka Bertrand, Sharon Ibgui, Etienne Lou,
Papy Maurice Mbwiti
MUSIQUE LIVE
Jean-Alexandre Beaudoin, Vincent Carré, Benoît Landry
LUMIÈRES
+ assistante à la mise en scène + régie
Marie-Aube St-Amand Duplessis
Direction de tournée Fanny Brossard-Charbonneau
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L’équipe à Montréal
CONCEPTION et MISE EN SCÈNE Martin Faucher
AUTEURS Sébastien David, Alexis Diamond, Anne-Marie Guilmaine, Thomas Hellman, Pierre Lefebvre, Melissa Mollen Dupuis, Marie Louise Bibish Mumbu
COMÉDIENS Alex Bergeron, Nahka Bertrand, Etienne Lou, Papy Maurice Mbwiti
MUSIQUE LIVE Jean-Alexandre Beaudoin, Vincent Carré, Benoît Landry
LUMIÈRES + assistante à la mise en scène + régie + direction de tournée
Marie-Aube St-Amand Duplessis
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |

Des territoires (… et tout sera pardonné ?)
LE PROJET
Après la création de Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise… ) en 2015 et Des territoires (…D’une prison l’autre…) en 2017, la création de l’ultime volet de cette trilogie « Des territoires (… Et tout sera pardonné ?) » se prépare pour 2019.
Initié en 2013 ce projet d’écriture et de mise en scène trouve donc son terme six ans plus tard. Au cours de ces six années, trois spectacles auront émergés, réunissant la même bande d’acteurs, pour la plupart rencontrés lors de ma formation à l’ERAC (l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes) de 2004 à 2007.
La trilogie suit les péripéties d’une fratrie réunie dans le pavillon d’une résidence HLM, où ils ont passé leur enfance, au moment de la mort de leur parent. Les trois pièces correspondent à trois journées consécutives (la veille de l’enterrement, le jour de l’enterrement, le lendemain de l’enterrement) et ont pour principe d’être chacune traversée par un anachronisme (1 : la révolution Française ; 2 : La Commune de Paris ; 3 : La Révolution Algérienne). La narration propose ainsi une double temporalité. Une, majoritaire, qui avance jour après jour, et l’autre, plus ramassée, qui avance siècle après siècle avec chaque fois l’évocation d’un épisode révolutionnaire de l’Histoire de France. Cette double temporalité est pour moi l’occasion d’inscrire mon histoire dans l’Histoire, et de nourrir au- delà de la fiction une réflexion plus ample sur les notions d’identités, d’héritage et d’engagements.
Baptiste Amann
………….
RÉSUMÉ DES ÉPISODES DE LA TRILOGIE
Nous sifflerons la Marseillaise… (Jour 1) – Éd. Tapuscrit/Théâtre Ouvert
Le pavillon témoin d’une résidence HLM. Quatre frères et soeur. Lyn, l’ainée, Benjamin lourdement handicapé à la suite d’un accident de voiture, Samuel responsable politique de petite envergure, et Hafiz, le frère adoptif. Ils ont grandi là. Des années passées à commenter l’évolution du quartier, l’ambition de l’un, le racisme de l’autre, les choix, les comportements, les faiblesses de chacun.
Réunis à nouveau à la mort de leurs parents, ils reprennent aussitôt leurs anciennes habitudes. Pourtant il faudrait organiser l’enterrement. Vendre ou ne pas vendre la maison. Se prendre dans les bras. Consoler. Impossible… Jusqu’à ce qu’une entreprise d’expertise des sols, venu faire des prélèvements dans la perspective d’un chantier futur, découvrent dans leur jardin des os anciens. Il s’agirait de la dépouille de Nicolas de Condorcet, figure de la Révolution Française. L’héritage n’est plus le même. …
… D’une prison l’autre… (Jour 2) – Éd. Tapuscrit/Théâtre Ouvert
Jour de deuil. Jour d’émeute. Devant la violence des affrontements, la mairie a pris ses dispositions : les habitants sont invités à rester confiner chez eux sous peine d’être contrôlés et emmenés au commissariat de police. Lyn, Benjamin, Samuel, et Hafiz reviennent du cimetière. Quand ils ouvrent la porte de chez eux, ils tombent nez à nez avec Lahcen et Moussa, deux habitants du quartier venus les prévenir des dégâts provoqués par la révolte. Il y a là aussi Louise Michel, une militante activiste luttant contre le projet d’extension du centre commerciale qui prévoit le rachat de la zone pavillonnaire au profit de la construction d’un parking souterrain. Contraints de cohabiter alors que dehors résonnent les cris de l’insurrection, une petite agora va s’établir dans le salon du pavillon témoin. Et glisser peu à peu, jusqu’à l’incarner tout à fait, vers le souvenir d’une ancienne révolution : celle de la Commune en 1871. …
… Et tout sera pardonné ? (Jour 3) – à paraître aux Éd. Tapuscrit/Théâtre Ouvert
Salle de soins intensifs du centre hospitalier Henri Duffaut. Benjamin, mordu à la gorge par un chien au moment des émeutes, est en état de mort cérébrale. La question d’arrêter les machines au profit d’un éventuel don d’organes se pose au reste de la fratrie. Dans le même temps, l’hôpital accueille le tournage d’un film sur la guerre d’Algérie, et plus particulièrement sur le procès de Djamila Bouhireb, figure emblématique et irréductible de la révolution Algérienne. L’actrice qui joue Djamila, en conflit avec le réalisateur, trouve refuge dans le service de réanimation, et va côtoyer, le temps d’une nuit, Samuel, Lyn, et Hafiz au moment où ils ont à prendre une décision tragique. De part et d’autre de la fiction, pour tous la question sera la même. Une question qui se pose à tous ceux dont la situation semble désespérée : arrêter le combat ou le poursuivre coûte que coûte?
Production L’ANNEXE, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Ile-de-France
avec le soutien de Fabulamundi Playwriting Europe avec le programme Europe Creative de l’Union européenne.
CRÉATION du 6 novembre au 9 novembre 2019 à la Comédie de Béthune – CDN
en novembre 2019 au Merlan – scène nationale de Marseille
en décembre 2019 au Théâtre de la Bastille – Paris
puis en tournée en 2020 au TnBA – Bordeaux, au Théâtre Sorano de Toulouse, à La Coupe d’Or – SC de Rochefort, à L’Empreinte – SN de Brive-Tulle etc…
mise en espace par Baptiste Amann
Assistanat Amélie Enon
avec Solal Bouloudnine, Alexandra Castellon, Nailia Harzoune, Yohann Pisiou, Samuel Réhault, Lyn Thibault, Olivier Veillon
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
La mer est ma nation
Un homme et sa femme vivent dans une ville que les déchets ont envahie. Arrivent deux femmes, des étrangères fuyant un pays en guerre, que les habitants imaginent mettre à distance en improvisant une frontière incongrue. La rencontre entre les individus offre l’opportunité de penser le positionnement de chacun vis-à-vis de tous et de négocier alliances et désaccords afin de recomposer une société dont l’équilibre interne est singulier.
Mise en voix Imad Assaf
avec Miglen Mirtchev (distribution en cours)
lumière Vivien Niderkorn
son et vidéo Didier Léglise
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
C’est une histoire banale, en apparence. Fanny vient tout juste d’avoir 55 ans. Elle vit avec son conjoint Dorian une magnifique et inaltérable histoire d’amour. Ils sont heureux. Véritablement heureux. Le couple, qui habite dans une maison assez confortable et un peu trop grande pour eux, décide d’accueillir une locataire pour occuper une chambre inhabitée. Ils ne le font pas pour l’argent, mais pour faire du mouvement dans leur vie un peu trop stable. Ils se sentent peut-être injustement heureux. Ils voudraient être utiles. Peu importe les raisons qui font qu’ils ouvrent la porte à cette universitaire, étudiante en philosophie, ils seront confrontés à une jeunesse engagée, foncièrement différente d’eux. Et pour Fanny, cette rencontre déclenchera un désir absolu de redéfinir sa façon d’être au monde. Parce que malgré un bonheur évident, un équilibre sain, elle a envie de se remplir de partout. De faire éclater un peu de son univers et d’agir, peut-être, comme une courroie de transmission entre son ici et cette jeunesse qu’elle tente de comprendre. De comprendre pour vrai.
………..
EXTRAIT
Je suis très satisfaite de ma vie pis de toute ok
C’est juste que
Le sais-tu c’est quoi vieillir ?
Le sais-tu c’est quoi avoir l’impression que tout t’échappe
Le sais-tu comment on se sent la première fois qu’on entend le mot pansexuel sans savoir ce que ça veut dire ?
Je veux juste comprendre
Comprendre pour vrai
Comprendre comme si j’étais comme si j’étais là
Parce que c’est ça le vrai pire dans le fait de vieillir
C’est d’être à l’extérieur de la pensée qui se transforme
………..
LE MOT DE L’AUTRICE
J’ai envie d’écrire sur ce que ça me fait, vieillir. J’ai envie d’écrire sur nos corps qui s’échappent d’une jeunesse fugace, oui. Mais j’ai surtout envie de pousser la perspective plus loin. Parce que je ne veux pas enfermer la réflexion dans ses propres limites : bien sûr que je pense que c’est difficile de voir son corps vieillir, de le voir s’essouffler plus vite, de perdre les contours habitués de son visage, de sentir que la fatigue est plus têtue. Bien sûr que pour les femmes, la question du regard de l’Autre est douloureuse, que les discours sociétaux sont parfois dégoutants. Mais justement. Je ne veux pas nourrir ce stéréotype en attaquant le stéréotype.
J’ai envie de prendre la question autrement. De la tordre un peu. J’ai envie de la prendre du point de vue de la tête. Qu’est-ce que ça change, vieillir, sur notre regard sur le monde ? Comment on réussit à arrimer nos convictions à celle d’une jeunesse qui respire mieux que nous, plus rapidement que nous. Comment on fait pour s’inscrire dans tout ça ? Pour accueillir une pensée progressiste sans la détourner, sans la dénigrer, sans la juger ? Comment on fait pour accepter de transformer notre vision des choses ? Et si, au final, la réponse se trouvait dans la curiosité réelle, une curiosité réciproque entre toutes les générations. Je ne crois pas qu’il faille rompre avec notre Histoire, au contraire. Je crois qu’il faut qu’elle nous emplisse, cette Histoire, qu’elle change les paramètres de notre regard. Mais je crois aussi qu’il faut se laisser toucher par la nouvelle parole, une parole faite d’une vivacité nouvelle, une parole qui réfléchit autrement, qui trouve un sens qui puisse très souvent nous échapper. Et je crois qu’on peut se laisser transformer à tout jamais par les discours parfois confrontant d’une jeunesse debout.
Je ne suis pas très vieille. Je ne suis pas très jeune. J’ai 36 ans. Et déjà, je sens que l’espace s’élargit. Quand je sors dans les bars, mes repères sont condamnés à être fragilisés. Quand j’échange avec une personne non-binaire de vingt ans, je me sens usagée. C’est déjà présent ; les pensées progressistes vont plus vite que moi et je me surprends à réfléchir comme une adulte, une adulte qui fronce les sourcils devant une jeunesse immature. Et ça me fait peur. – 5 –
Parce que j’ai envie d’espérer que la vie soit toujours retentissante, que la curiosité ne se surmène jamais.
Le personnage de Fanny est une femme qui ne souffre pas tellement, mais qui s’aperçoit, au contact d’Alice, du décalage ahurissant entre la jeunesse et sa demie-vieillesse. Elle ne comprend pas tant le « nouveau » féminisme de sa locataire, ni son regard sur le monde et elle décide, à la place d’être en réaction, d’essayer de comprendre. Et ce pas, difficile, va la plonger en elle-même. Parce qu’il faut toujours accepter de se remettre en question. Parce que même si ce n’est pas confortable, il me semble que c’est la seule façon de laisser la vie entrer en soi pis par partout. Il me semble que c’est la seule façon de continuer à s’inscrire dans notre société.
Rébecca Deraspe
Production O’Brother Company
Coproduction ACB de Bar-le-Duc, (en cours…)
La O’Brother Company a passé une commande d’écriture à l’autrice canadienne Rébecca Déraspe, spécialement pour les acteurs du collectif Fabien Joubert et Gisèle Torterolo, auxquels s’adjoindra une jeune comédienne fraîchement sortie du TNS, Elphège Kongombé.
Mise en voix Rémy Barché
avec Fabien Joubert, Elphège Kongombé, Gisèle Torterolo
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Passé – je ne sais où, qui revient
Le 8 mai 1945, deux faits mineurs survenus à Sétif et à Guelma déclenchent le plus grand massacre de l’histoire de France contemporaine, en temps de paix : au moins 20 000 et probablement 30 000 algériens sont tués par des européens.
La Mère raconte cette douleur sans nom. Elle habite le lieu du souvenir.
C’est le centre rayonnant de la mémoire. Elle est en relation avec le monde invisible. L’absence de son père, tué à une manifestation, est devenue une rêverie de l’éternité.
Son fils Libellule est un jeune homme enjoué et gourmand. Il est acteur, il refuse ses rendez-vous… avec le réel. Sa tête est un lieu de réunion. À la frontière de la veille et du sommeil, dans l’intériorité, il conçoit l’univers. Autour de son lit flotte la voie lactée ; l’œil est fait de la même matière que les étoiles. Les morts bondissent dans son cœur, deviennent flammes, pensées dévorantes et les esprits s’emparent de ce qui dort.
Le spectacle a été créé en mai 2018 pour L’autre saison au Théâtre National de Strasbourg avec les élèves comédien.ne.s, scénographes-costumier.e.s, régisseurs-créateurs du groupe 44
En 2007 la pièce a reçu le soutien du Centre National du Livre . Passé je ne sais où qui revient est édité aux Voix Navigables
Mise en voix Lazare en collaboration avec Anne Baudoux
Avec Claire Toubin , Paul Fougère , Yanis Skouta , Océane Cairaty , Romain Gneouchev , Ferdinand Régent – Chappey , Simon-Elie Galibert
Lumières Simon Drouart
Son Vincent Dupuy
Costumes Aliénor Duran
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Julien & la caféine & le grandiose
Dans le répertoire de la PAC [la ParoleAuCentre], Julien & la caféine & le grandiose est le volet 3 de la Trilogie des désajustés.
Les trois volets mettent en jeu des figures dysfonctionnelles de la famille, Simon, Jeanne et Julien, toutes trois habitées par une inadéquation et une vocation qui leur fait déborder les cases, l’émotion et la santé. Julien, depuis sa prison, nous livre le récit du basculement entre son métier de laveur de vitre d’une grande tour en projet de vaisseau spatial pour inconnu.e.s qui a tourné au massacre. Le langage est comme toujours le personnage principal de ces trajets dits.
…
C’est vrai qu’à la base tout ça c’est une histoire de vol. à la base laveur de carreaux c’est parce que j’avais un rêve un élan un fardeau et là et je suis à côté. un arbre pousse en moi à l’idée que Simon prenne le relai de ce rêve-là. Je suis à côté je le vois bien que je suis à côté de la tour de cristal la tour toujours là à me faire face dans sa mate brillance avec ses milles nuances de l’indifférence sa mère la pute. Et je vois bien que je suis toujours à l’extérieur et pas à l’intérieur. Du grand groupe qu’ils sont et que nous sommes – et qu’ils sont restés. oui t’as raison l’espace y en a plus à l’extérieur qu’à l’intérieur et j’ai jamais été très intérieur comme mec. Alors l’arbre pousse en moi. Alors je lui ordonne qu’il prenne le relai du rêve que moi j’ai si bien raté. Il ne répond pas donc ça veut dire oui. ça veut dire oui j’te dis. Et l’arbre pousse en moi.
Coproduction Trilogie – CDN d’Angers / Volet 1 – Production déléguée CDN de Normandie-Rouen / Volet 2 – MPAA & Grand Parquet/Théâtre Paris Villette
Mise en voix Louise Emö
Avec Mattias De Gail
Dramaturgie Muriel Bucher
Assistanat Elise Fontaine
Technique Clément Longueville
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Les cinq fois où j’ai vu mon père
« Aujourd’hui encore à l’âge où je suis vieux, je ne cesse de le chercher. Depuis la cinquième fois où j’ai vu mon père, il a disparu. Il n’est bien sûr pas encore mort. Il est bien en vie, mon père. Il ne donne toujours pas de nouvelles. Mais tout semble aller. Il a pris sa retraite, vit comme vit un Occidental au repos. »
………….
Dans mon travail, depuis des années, mère, père, fils, fille, s’entrechoquent indéfiniment. Je ne cesse d’établir la famille comme si elle était la clef de l’énigme du problème humain. C’est encore une fois le cadre de cette pièce. Le sujet est personnel, voire intime. Alors qu’il concerne bien d’autres. Car nous avons chacun subi une absence quelque part.
Je souhaite ici faire une radiographie de la famille, de ces familles qui ne jurent que par leur départ du pays pour des destinations multiples, vers là où ça va mieux : Etats-Unis, Canada, France, etc. Tout au long de ma vie, et aujourd’hui encore, j’ai vu passer une vraie flopée de familles misant tout dans la partance. Et c’est cela que je questionne ici. Des gens qui s’effacent d’une vie dans l’espoir de revivre une autre, laissant tout derrière eux. Sans se rendre compte de l’absence que cela génère.
Guy Régis Jr
Production NOUS Théâtre
Coproduction (en cours) Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, L’Artchipel Scène Nationale de la Guadeloupe
Avec le soutien de l’Institut français à Paris, Nouveaux Imaginaires (réseau francilien pour les dramaturgies d’expression française), La Comédie-Française
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
D’après Les cinq fois où j’ai vu mon père de Guy Régis Jr. Editions Gallimard – coll. Haute Enfance
Texte et mise en espace Guy Régis Jr.
avec Christian Gonon, de la Comédie française
assistante à la mise en scène / création sonore Hélène Lacroix
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Ça raconte Sarah
Ça raconte Sarah, sa beauté mystérieuse, son nez cassant de doux rapace, ses yeux comme des cailloux, verts, mais non, pas verts, ses yeux d’une couleur insolite, ses yeux de serpent aux paupières tombantes. Ça raconte Sarah la fougue, Sarah la passion, Sarah le soufre, ça raconte le moment précis où l’allumette craque, le moment précis où le bout de bois devient feu, où l’étincelle illumine la nuit, où du néant jaillit la brûlure. Ce moment précis et minuscule, un basculement d’une seconde à peine. Ça raconte Sarah, de symbole : S.
L’histoire d’une passion amoureuse, le récit à la première personne d’un amour fou et dévorant entre deux femmes.
Production Théâtre Variable n°2
Coproduction Comédie Poitou-Charentes – Centre dramatique national, Entrepont – Nice, Mairie d’Aubervilliers
Partenaires EA SACRe – Université PSL
Texte Pauline Delabroy-Allard
Adaptation et mise en scène Keti Irubetagoyena
Interprétation Julie Moulier
Installation photographique Pia Ribstein
Collaboration culinaire Kelly Paulme
Assistanat documentaire Elodie Hervier
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Poésie Pays
Dans une atmosphère chaleureuse et propice aux échanges avec le public, des auteurs partagent leur poésie en toute simplicité. Il s’agit de retrouver l’ambiance des soirées organisées fréquemment à Port-au-Prince où chacun vient transmettre les textes de ses auteurs préférés. Mais loin de rester extérieurs, les spectateurs se joignent à cette fête de la langue pour donner à entendre leurs propres textes ou leurs poèmes préférés, dans un grand banquet de mots.
Production NOUS Théâtre
Avec le soutien de l’Association 4 Chemins, Nouveaux Imaginaires (réseau francilien pour les dramaturgies d’expression française).
Avec Guy Régis Jr (poète, diseur, metteur en scène), Wooly Saint Louis Jean (guitariste, chanteur), Hélène Lacroix (pianiste, diseuse), Daphné Ménard (chanteur, diseur)
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Les Acteurs français Portrait n°1: l’acteur fragile
À la suite d’une performance créée en 2018 avec le cinéaste Alain Cavalier, l’auteur Mohamed El Khatib a voulu revenir sur un des thèmes évoqués au long de leurs échanges : la tendresse et la distance qu’ils cultivent à l’égard des acteurs. Après s’être débarrassés d’eux dans leur pratique quotidienne de documentaristes, Alain Cavalier et Mohamed El Khatib y sont revenus parfois, par coquetterie, le plus souvent par amitié, mais toujours avec la plus grande prudence.
Figure à la fois fascinante et inquiétante, l’acteur est autant un objet de fantasmes que son métier est précieux et précaire.
À l’invitation de France Culture, Mohamed El Khatib initie une série de portraits d’acteurs et d’actrices qui ont marqué le théâtre ou le cinéma français : la série a été inaugurée le 18 juillet 2019 à l’occasion d’une lecture inédite avec Éric Elmosnino au Festival d’Avignon.
Production France Culture dans le cadre de Avignon – Fictions
Sur une invitation de Blandine Masson
Réalisation Christophe Hocké
Cette commande de France Culture a été réalisée avec la SACD – Voix d’auteurs
Avec le soutien de Zirlib
Avec Éric Elmosnino
Accompagné de Mohamed El Khatib et Damien Naert
Dramaturgie Vassia Chavaroche
Régie Arnaud Léger
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |