Michel Boudon
Point sublime
Tapuscrit 12
1980

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Le fils aîné a depuis longtemps quitté la maison. La mère l’appelle pour qu’il revienne car « Papa ne va pas bien ». Le cercle familial - mère, fils et frère, grands-mères, tonton - se reconstitue temporairement autour de la figure mystérieusement absente du père. La mère est envahissante, le fils prodigue, et le frère cadet, toujours petit.
Nicole est de retour dans la région.
Elle refait sa vie avec son nouvel amant, Chat.
Mais Stéphane, son mari dont elle est séparée depuis
quelques mois, voit en ce retour l’occasion de la reconquérir. Il commence à la suivre à son insu.
Qu’est-on prêt à faire pour conserver sa famille ?
Paul a rendez-vous chez lui avec son ami d’enfance Pierre quand So, adjointe de Matt, arrive. Paul ne connaît ni So ni Matt, mais eux ont pris leurs renseignements : le comportement de Paul a retenu leur attention. Matt tient à le rencontrer pour son projet qui consiste à réformer la portée et l’endroit du politique dans le monde.
Jour de deuil. Jour d’émeute. La mairie a invité les habitants à rester confinés chez eux. Lyn, Benjamin, Samuel et Hafiz reviennent du cimetière où ils viennent d’enterrer leurs parents. Ils tombent sur Lahcen et Moussa, deux habitants du quartier venus les prévenir des dégâts provoqués par la révolte.
Atrée et Thyeste torturent et tuent leur frère bâtard pour ne pas avoir à partager l’héritage familial avec lui. Atrée bat sa femme et la trompe avec celle du voisin. Thyeste, amoureux d’Érope finit par la séduire. Plus tard, Atrée, Érope et leur bébé se rendent à l’ambassade américaine pour effectuer les démarches nécessaires à leur installation aux États-Unis.
Un petit groupe de lycéens qui se connaissent depuis l’enfance semble avoir fait de Paul son souffre-douleur sous l’influence de Gregg. Même s’il n’est jamais là en personne, on parle continuellement de ce garçon au comportement étrange, solitaire et fuyant. C’est comme une obsession personnelle qui serait devenue celle de tous.
Max a 16 ans. Max est parti. Sans dire ciao. Où il est, on ne sait pas. Jusqu’au jour où une vidéo est diffusée sur son compte Facebook. Dans cette vidéo, on voit Max exécuter « un type en orange ». Louise, psychologue, est appelée au sein de l’établissement scolaire afin de récolter la parole des lycéens et du personnel pour que rien ne pourrisse.
Quatre frères et sœurs se réunissent, à la mort de leurs parents, dans le pavillon témoin d’une résidence HLM où ils ont passé toute leur enfance. Entre la préparation de l’enterrement et l’organisation de la revente de la maison, les inquiétudes sont nombreuses.
La grand-mère n’a plus toute sa tête et la fille a eu un accident de voiture. Le père ne sait plus quel rôle jouer, le fils est absent, la mère sauve les apparences et le fiancé cherche sa place.
Comme dans toute histoire de famille, il y a des non-dits et des secrets. Et cette impossibilité de mettre des mots gangrène tous les rapports.
Faces ou L’INCROYABLE MATIN
Dans une forêt au bord d’une fosse fraîchement creusée, un petit groupe de personnages dont on ne sait rien se met à évoquer des figures et un paysage, projetés comme une diversion : sur une plage, un père de famille tourne un inoffensif film de vacances.
Une femme, kidnappée alors qu’elle attendait son bus, tente à travers la porte de sa cellule de convaincre ses geôliers de la laisser sortir. Sans réponses à ses arguments, sa terreur augmente et son esprit vacille jusqu’à s’accuser et donner raison à ses bourreaux.
Des idiots nos héros – Ils sont quatre : l’autre et l’un, la mère, le père, évoquent l’événement qui s’est produit cette année-là, en 1983. Les paroles des vivants et du mort se succèdent : des chants intimes qui entremêlent le quotidien et les traces du passé.
Je pars deux fois – Quelque chose a changé dans la situation remarquent Paul et Pauline mais quoi. C’est peut-être le chien, l’ami européen qu’ils partent chercher, un son ou une séparation.Il faudrait en tout cas réagir dans un endroit précis pour que ce soit bien clair.
Une tragédie contemporaine en Guyane. Les tensions sociales se mêlent aux différentes origines des personnages, blancs, noirs, métisses ou asiatiques. Chacun porte en lui sa zone d’ombre : les trafics, la jalousie, le désir de vengeance, avec pour toile de fond la forêt étouffante et la fête comme exutoire à la frustration.
Il y a longtemps que Stéphane n’aime pas comment sa mère lui parle. N’aime pas comment sa mère ne lui parle pas.
Mais ce jour-là est la fois de trop, le fromage de trop. Il va partir. Et ne plus jamais revenir.
Pourquoi tolérerait-il chez elle des travers qu’il ne tolère chez personne d’autre ?
Il va partir et pour l’instant il reste.
Un soir, Claude se retrouve nez à nez avec un deuxième Claude, puis un troisième Claude fait son entrée. Lequel des trois – celui de 18h, celui de 18h30 ou celui de 19h – est le vrai Claude ? Monika, incapable de reconnaître son mari, se réfugie de plus en plus dans la solitude. La vie quotidienne s’organise, s’accommode de cette situation burlesque et irrationnelle.
Pièce traduite de l'anglais (Ecosse) par Blandine Pélissier et Sarah Vermande
Pièce traduite de l'anglais par Sophie Magnaud.
Deux hommes dans un espace sombre et clos commentent les photographies d'une femme aux poses suggestives. Très vite, l'entretien tourne à l'interrogatoire, l'un devenant le cobaye d'une expérience inédite. Le voilà qui perd pied, mis à l'épreuve de ses fantasmes, aux prises avec sa conscience et comme face à son reflet.
Jour de solde: les consommateurs s'amassent aux portes d'un supermarché, la tension monte et l'ouverture des grilles dégénère en émeute. Des gens courent pour se saisir des marchandises, des disputes éclatent, des corps sont poussés, des gens blessés, les vitrines brisées, certains se retranchent, d'autres tentent de fuir.
Une femme annonce à son mari et leurs deux enfants qu'elle quitte la maison pour vivre avec son amant. S'ensuit un conseil de famille : conversation à quatre où tout se dit sans détour et où tous les sujets “ le devoir de philo de la fille, la sexualité des parents, la copine du fils “ sont abordés pêle-mêle.
Une jeune fille, seule. Assaillie de questions que l'on n'entend pas, poursuivie par les souvenirs d'une captivité désormais finie, les rumeurs confuses du drame en cours, les paniques d'un futur vide, elle tente de dire l'indicible.
Manu habite à Paris avec sa femme française et leur enfant. Il rentre seul dans son pays natal pour voir une dernière fois sa mère qui, pense-t-il, va mourir. Quand il arrive, il trouve sa mère en bonne santé. Quand il arrive, sa mère vient de mourir. Quand il arrive, il est volé, violé, puis enfermé, avant de pouvoir atteindre la ville.
ALTA VILLA Contrepoint est une série noire dans un paysage de montagne. Karim est embauché pour l'été dans un hôtel du plateau d'Alta Villa. Il découvre une petite ville fermée sur elle-même et la famille des propriétaires hantée par des histoires passées. Karim va se lier à Faïza, la petite amie du fils du patron.
Night-club, hôtel, aéroport, hôpital, plateau de télévision... La fuite en avant d'une star mondiale, divinité moderne, confrontée à son propre vide, à la vertigineuse sensation de la perte de soi. La rencontre d'une petite fille (petit diable, fantôme...) provoque un doute dans le parcours tout tracé de cet individu au sommet de sa gloire.
A quelques pas de la ville violente, un être se questionne. Sa parole intérieure est riche, complexe ; ses interrogations prennent corps à travers trois voix allant chacune dans une direction différente : comment dire ? comment faire ? comment être au monde ?
Plus que sept jours pour édifier le musée de la Catastrophe, projet du metteur en scène visionnaire, Gonzague Medelios. L'inauguration semble compromise.
Dans une grande maison vit une famille, un père, une mère, et des enfants. Le père est un créateur, et la mère aime le créateur. Ereintée par les tâches ménagères, la mère voudrait une bonne pour se rapprocher davantage du père. Mais que va-t-il se passer quand la bonne arrivera?
Un homme parle. Il souffre d'un mal qui le consume et l'isole de la vie et des autres. Il se sent partagé entre deux langues celle de ses parents émigrés et celle de son pays natal. Sa voix fait entendre aussi le moment douloureux, l'effondrement que constitue la séparation avec sa famille, moment où l'on se retrouve seul face au monde.
Un certain Robert dont tout le monde parle, un être plutôt glissant, nocturne, invite une jeune fille dans sa maison, où vivent deux femmes dont l'existence a sombré depuis longtemps dans la torpeur et l'isolement. La maison, aux jeux d'ombres et recoins, abrite les secrets d'une cohabitation impossible.
Maman est folle sonde l'univers mental d'une femme, Nathalie, dont l'obsession de maternité entraîne sa perte et celle de son entourage. Elle engage une prostituée, Joanne, pour retenir son mari. Entre elles s'installe un jeu étrange et subtil ; les passions s'emballent et déjouent le stratagème de Nathalie. Le drame devient alors inévitable.
Partition pour trois couples à la recherche de l'équilibre vital. Du féminin au masculin, paroles individuelles qui s'expriment en solo et comme en écho, par alternance, donnant le sentiment de l'incompréhension, des angoisses et des tourments du couple, de l'amour et du social. L'écriture fluide, vive et délicate contrebalance l'effet ironique des phrases courtes et lucides.
Dans une maison isolée, deux couples se retrouvent. Mais leur tranquillité est soudainement perturbée par la découverte d'une jeune fille, muette et apathique. Cette présence inexpliquée provoque des conflits entre ces jeunes gens, jusqu'à en acculer certains à l'acte de violence.
L'INQUIETE : Je ne sais plus très bien, les mots que vous dites en rien ne ressemblent à cette nuit-là, cette journée-là. Je ne nie pas avoir entendu quelques cris d'homme dans la nuit, quelques bruits d'homme saoul, bien sûr. Et je n'ai bien que l'honnêteté d'en rendre compte.
Une jeune fille disparaît sur le parking d'un centre commercial, au cÅ“ur d'une zone industrielle. On parle d'un homme qui l'aurait enlevée. Cette nuit-là une autre jeune fille fascinée par ce fait divers traîne sa meilleure amie sur les lieux de la disparition.
«Il faut bien qu'il se passe quelque chose d'extraordinaire ici pour qu'on éclaire autant un espace si désert.»
Deux morceaux de verre coupant
Portrait au vitriol d'une famille type : père, mère, fils, fille. Un monde où il n'y a pas de lois. C'est ainsi que le fils collectionne des petites filles en bocaux, tandis que la fille remplace la mère dans le lit du père. Une succession d'horreurs dans un univers déréglé où, forcément, ça se termine mal, très mal.
Il y a eu Succo puis Zucco, devenu grâce à Koltès un mythe de notre temps.Cette fascination s'exprime dans la pièce de Danan à un triple niveau : il y a l'Ecrivain, qui tente de retracer le parcours de l'assassin mort en 1988 ; son double rageur, l'Auteur à la Hache, qui taille à grands coups dans ce que l'autre construit pour essayer de trouver du sens à tout ça.
Parce qu'il soupçonne sa femme Philomène d'entretenir une liaison avec Antoine de Miragor, Ervart met régulièrement la ville à feu et à sang. Afin de mettre un terme à cette lubie, Philomène fait appel à un psychanalyste-citationniste. Mais ce dernier, en tentant d'intervenir auprès d'Ervart, sombre dans une étrange mélancolie.
Aujourd'hui. Dans un village de nos campagnes. Un homme, le père vit seul avec ses deux enfants, Lily et Eddy.
Ils ont une vingtaine d'années et leur mère est morte. Un incendie.
Mais, en ce moment, la rumeur, le doute dans la tête d'Eddy.
Y a-t-il eu assassinat ? Quel est ce vieil homme énigmatique qui dit attendre la mère, une photo jaunie à la main ?
Comment représenter un rat sur un plateau de théâtre ? Oui, mais comment monter autrement une société post-communiste en pleine désagrégation ? C'est à la frontière polonaise de l'Allemagne, qu'est venu se réfugier ce Rimbaud en guerre avec une société en pleine mutation contre laquelle il proteste.
Un immeuble, une nuit. Des couples suspendus à un bruit, surveillant, espionnant. Deux vieilles soeurs qui traficotent chez elles, ressassant les années, les obsessions et les rancoeurs. Et puis un homme, caché, clandestin, errant dans la cage d'escalier. Guettant, écoutant aux portes. Sachant tout de chacun. Tendant la main pour oublier un temps la solitude.
Cela commence comme un drame historique mais la pièce bifurque sans prévenir, scrutant le destin d'individus aux prises avec les contradictions du monde actuel, où le bouleversement des idéologies génère toutes les confusions.
Longtemps on passe tout contre ces hommes et femmes qui dans les rues sont inutiles. On les regarde, on tend l'oreille.
Longtemps on garde à portée de main, un bout de journal, un fait divers, un homme à l'amour irraisonné.
En Franche-Comté, il y a une vingtaine d'année, dans une de ces maisons de village, vaste, inconfortable. Il y a des caves, des greniers. Trois générations y vivent, les unes sur les autres, comme on dit, sans amour vraiment, dans le goût du carnage.
Ces quatre-là, je ne les ai pas connus. Le partage était avec d'autres comme eux. La rue, les squats, hiver de la ville. Quand on se disait au revoir, le soir, je savais que commençait pour eux ce temps dans les trous de ciment, le froid, l'errance. Au printemps, ces quatre étaient morts : c'est ceux-là qu'on garde dans la tête, qui vous hantent au présent.
Histoire simple, une fille aime une fille, un homme au milieu plaît assez à l'une, déplaît plutôt à l'autre. Ils débarquent dans un appartement qu'ils croyaient vide, alors que s'y trouvait encore une vieille dame. On parle aussi d'un vieil homme dans le fond qui teindrait un accordéon. Ce qui complique, c'est que la dame reconnaît en l'une sa fille, que celle-ci se prend un peu trop au jeu.
Dans un théâtre de province, Simonin, acteur renommé, en scène une heure avant le spectacle, s'exerce à prononcer le discours d'un poète, longtemps aimé en secret. Défileront, l'interrompant sans cesse dans son exercice solitaire, sa femme Jeanne, sa fille Isabelle, son ex-maîtresse Anne, un copain ancien comédien, Choyau, avec sa famille.
Sur les rives du St-Laurent, entre le temps des vents et le temps des brumes, lorsque les jappements des chiens se font plus intenses, des îliens - communauté étrange - lancent un " au secours d'amour " tandis que d'autres conjurent leur désespoir et leur violence dans " des party rage. "
Le jeune Badier Grégoire refuse d'aller au catéchisme, d'aider aux foins et à la vigne : les mains dans les poches, il chemine par les routes à la découverte de sa vérité.
Dérivant de bars louches en asiles psychiatriques, Maxence et Clamince sèment les crimes au gré de leurs rencontres. Une épopée moderne sur canevas de vaudeville noir, grinçant, désordonné, où se déploie la verve d'un vrai dialoguiste.
Personnages : 7 F, 18 H + 1 chien
7,62 €
C'est le siège d'une ville. Bombardements. Asphyxie. Incendies. Une petite humanité est prise au piège. Il y a la jeune Korée et son amant, Ajac. Il y a Menda, Bratsch, quelques derniers combattants, tous exsangues.
Tels Oreste et Pylade modernes, ils refont les chemins de la tragédie antique dans une ville dévastée par la guerre et éprouvent la révolte, la violence et la sensualité. Une traversée de notre monde convulsif, déchiré, portée par une langue d'un lyrisme soutenu.
Celui-là parle fort et chante mal et crie au secours, va, donne et prend tout pour s'en faire des mots de vie et de mort, des paroles de chair d'où se dégage une douleur d'être mais aussi une humanité joyeuse.
Deux hommes, côte à côte, dans une station de métro new yorkais. Onysos, un vieillard boueux, une ombre aux rides profondes, parle.
De sa naissance, mi-homme mi-dieu, aux monts Zagros, jusqu'à Ilion où il décide de mourir aux côtés des Troyens, il relate sa tumultueuse épopée mêlant fureur et tendresse, orgies et destructions.
Portrait de groupe sur fond de petites et bien relatives catastrophes avec référence à la forme moyenâgeuse de la sotie. Une approche amusée et fantasmée du théâtre et de la culture aujourd'hui.
La rencontre inopinée d'un jeune homme de plus en plus mystérieux au cours d'une randonnée va ébranler le fragile équilibre dans lequel vivaient l'écrivain, sa femme et son meilleur ami.
Lorsque les forces d'amour primitives qui protégeaient autrefois l'unité familiale se trouvent brisées par les tabous sociaux ¦ Une pièce ludique baignant dans un langage coloré.
Librement inspirée du Legs de Marivaux, cette farce propose une vision burlesque de la société du spectacle à son apogée virtuelle, visitée par des personnages en mal de culture et d'identité.
Personnages: 10 hommes, 2 femmes
7,62 €
Cinq femmes et un jeune homme endormi, revenu de ses guerres et de ses batailles, enfin rentré. On s'arrache la tendresse exclusive, on voudrait bien savoir.
Personnages: 1 homme, 5 femmes
6,86 €
Quand les images qui nous représentent - miroirs, photos et tableaux mais aussi nos prestations télévisuelles ou oniriques - débordent sur le réel. Une fantaisie enlevée.
Personnages: 4 hommes, 2 femmes
6,10 €
Après la représentation, lorsqu'ils sortent de scène, les acteurs de la troupe commencent leur vie, recommencent leur vie. Mais ce soir, dans la coulisse, des fiançailles. Alors on chante une fois encore, on hurle de rire et parfois aussi, on se laisse aller à la nostalgie.
Personnages: 6 hommes, 4 femmes
6,10 €
Cinq soldats allemands oubliés sur une île trop loin pour qu'on en revienne. La paix revenue, le conflit se poursuit de manière intestine. La folie du chef prépare le dénouement ¦
Personnages : 5 hommes
6,10 €
Des histoires d'anges déchus dans un monde en pleine déréliction aux quelles s'accordent une langue jubilatoire et accidentée et la recherche d'une forme possible d'écriture dramatique.
Plusieurs personnages
6,10 €
Sur l'île de Mahaguïrdok, il y a les femmes et leurs pieds mutilés, harnachés de sabots à clochettes ; tradition que les Anciens refusent d'abandonner. Fleurée et Gabié, amoureux et rétifs, s'insurgent contre la barbarie. Collyre, l'ami d'enfance, aveuglé par sa soif de pouvoir, mène la révolte avec force, jusqu'à la mort.
En 1941, dans un bel établissement de repos, coupé de la guerre environnante, trois hommes et une femme s'affrontent au cours d'une joute subtile, voulant composer avec le monde extérieur mais, hélas, ce monde-là les a bel et bien abandonnés.
Personnages: 2 hommes, 1 femme
6,10 €
Entre Genève et Paris : Thomas, Agathe, Marie, Loretta, James, Philippine et les autres. Chassés-croisés, fuites en avant. Une langue brève et incisive.
Personnages: 9 hommes, 5 femmes
6,10 €
Une femme, un homme, un fils ; trois êtres unis par la chair et interrompus, dans leur course vivante, par la séparation. Une langue inimitable donnant à lire le monde à travers le regard naïf et cruel de l'enfance.
Personnages: 2 hommes, 1 femme
5,34 €
Trois êtres très proches face à un accident et à une question : ce dernier serait-il une donnée, un hasard insaisissable ou, tout au contraire, le signe qui révèle à un homme le sens de sa vie ?
Personnages: 5 hommes, 2 femmes
5,34 €
Jim revient - de quel enfermement ? - dans la maison familiale retrouver ses deux sÅ“urs. Il est accompagné de Tycho. Des liens se nouent, tendres et agressifs.
Personnages: 2 hommes, 2 femmes
4,57 €
Sur une plage, deux histoires vont se croiser : celle de la mère dont le fils plongeant en apnée va se noyer et celle de demi-sÅ“urs évoquant leur relation ambiguë à la figure du père.
Personnages: 2 hommes, 4 femmes + le chœur
5,34 €
Trois personnages, des situations pleines d'humour et d'absurdité dans un café bruxellois. Et les amours dans tout cela ? Eh bien, inaccessibles, puisqu'on serait toujours seul.
Personnages: 2 hommes, 1 femme
4,57 €
Petits RôlesIls sont trois. Plus un chien. Plus Sam, dont les questions aussi rôdées qu'un moteur à quatre temps, traquent les réponses des trois autres. Jusqu'au tempo final. Personnages: 3 hommes, 1 femme + 1 chien Blanche Aurore CélesteSon père frappa sa mère, puis sauta sur elle. Ils la conçurent. C'était le matin. Ils l'appelèrent Blanche Aurore Céleste. Voilà pour la genèse.
Une version contemporaine et très personnelle, pleine d'humour et de tendresse, de Bouvard et Pécuchet.
Personnages: 3 hommes
5,34 €
Dans une propriété isolée, un charnier a été découvert grâce au témoignage d'une jeune fille devenue presque aphasique. Ce pourrait être un fait divers, c'est le prétexte - sous couvert d'une pseudo-reconstitution - à la représentatin d'une Famille d'Enfer, placée sous les auspices des rituels antiques et confrontés chaudement à tous les désagréments de la loi vendettale.
En Bretagne, dans la maison devant les dunes.
La pièce se passe entre 1980 et 1986. Une trentaine de personnages, des hommes et des femmes éparpillés se recherchent d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Ils ont perdu le secret du technicolor. Et puis les cinq princesses ont étendu leur mainmise sur toute la planète. Ca va être dur.
Personnages : une trentaine
Un matin, Hermione arrive au collège. Elle apporte un tas d'objets qui s'avèreront inutiles. On l'appellera Information. Winifred l'accueille, elle a un tas de connaissances qui s'avèreront inutiles. On l'appellera Théorie. Lisbeth n'en a rien à branler, elle est complètement pétée et possède des choses très utiles : un corps, un flingue, du chocolat, de la dope et de l'instinct.
version bilingue franco-allemande
Jonas revient en un lieu devenu étranger. Sa présence réveille la mémoire de ce qui est tu, a été soigneusement oublié. Une des premières pièces de cet auteur.
Personnages: 3 hommes, 2 femmes
9,15 €
Des gens se sont aimés, deux hommes et une femme, lorsqu'ils étaient plus jeunes, une histoire d'amour, quelque chose comme ça. Cela se passait en France.
Plus tard, aujourd'hui, ils se retrouvent - cela se passe toujours en France.
Rose, la nuit australienne
La nuit est opaque et chaude. Rose et son partenaire de hasard nouent une relation sans paroles. Les mots entraînent Rose vers un ailleurs possible, absolvent le vide de l'instant vécu, épongent la nullité d'un acte champêtre et singulièrement bref. Au petit jour, lorsque la parole s'est elle-même
Maurice Roi, comédien, a l'idée fixe d'un spectacle sur Artaud : entreprise impossible et indispensable. Le lieu de la représentation est un théâtre. Tous, quel que soit leur rôle, dépossèdent le comédien de son projet en même temps que se met à les posséder la parole d'Artaud.
L'histoire toute simple d'une intimité, celle de deux frères, au fil de quelques fragments de vie. On se raconte, mais à peine. Parfois on est si proche, parfois si loin. Et si l'un d'eux était plus fragile encore que ne l'imagine celui qui le connaît si bien ?
Personnages: 2 hommes
3,05 €
Un camp de réfugiés le lendemain d'une guerre civile : six hommes tentent de redire et de revivre les événements qu'ils ont vécus et parfois même intériorisés jusqu'au dédoublement. Chacun prend à son tour le rôle de l'esclave et du bourreau, expose et cherche à comprendre le pourquoi et le comment de tout cela.
Personnages: 6 hommes
3,05 €
Benoît de Blézé, compositeur et interprète tourmenté, se retouve dans les coulisses d'un théâtre, acculé contre la porte du plateau où il doit passer une audition. C'est le moment des doutes, des bilans et des angoisses, où présent et passé se confondent mais aussi réel et irréel. Benoît aimerait tirer les fils mais tout s'emmêle.
Paris, 1920. Le dollar vaut 26 francs et les Américains sont attirés par la capitale. Les pauvres s'installent dans de petites chambres sans gaz ni électricité et écrivent leur exil dans les cafés, là où c'est chauffé. Les riches achètent des maisons, des tableaux et des artistes. Plus tard ils découvriront la Côte d'Azur. Soleil nuit est la vision intime de cet exil.
Un homme quitte sa femme pour une autre. La femme, mère de deux enfants, abandonnés, ne peut oublier. La constance de son amour est la base même de son existence. Cette fidélité inouïe la fait être ce qu'elle est.
Six personnes se trouvent dans un hinterland au milieu des ruines qu'elles hantent. Ce sont des œpersonnes déplacées . Elles n'ont pas de passé, ne savent d'où elles viennent, s'éternisent dans l'allégorie, rescapées d'une catastrophe mystérieuse.
La question n'est plus de savoir si l'on a une chance de vivre ou de mourir, mais de rester en tas, séparés. Les uns des autres.
A l'occasion de la visite d'une mystérieuse bâtisse abritant un curieux musée des scènes de la vie quotidienne, deux hommes, la soixantaine, s'écartent du groupe de visiteurs et entrent dans une pièce interdite du rez-de-chaussée, sombre et emplie de détritus divers.
Dans un pays d'Afrique de l'Ouest, le chantier d'une grande entreprise française, en passe d'être fermé. Ne restent plus que Horn, chef de chantier au bord de la retraite, et Cal, un ingénieur.
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