Langue Fourche

Tapuscrit 111, 2006

Un homme parle. Il souffre d’un mal qui le consume et l’isole de la vie et des autres. Il se sent partagé entre deux langues celle de ses parents émigrés et celle de son pays natal. Sa voix fait entendre aussi le moment douloureux, l’effondrement que constitue la séparation avec sa famille, moment où l’on se retrouve seul face au monde. Devant la difficulté à trouver un équilibre entre ses deux cultures, Langue Fourche s’enferme dans une vision noire de l’existence.

Après Deux morceaux de verre coupant et Le Petit Frère des pauvres, ses premières pièces éditées, Mario Batista, dans ce dernier texte, aborde à partir d’une parole intime, à vif, les souffrances induites par le flou identitaire des êtres issus de l’émigration. Son écriture, fluide et imagée, restitue avec force, et d’un souffle, la brutalité d’un monde intérieur tourmenté.

Personnage : 1

10 €

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