Ciel ouvert à Gettysburg

Tapuscrit 121, 2010

Deux hommes dans un espace sombre et clos commentent les photographies d’une femme aux poses suggestives. Très vite, l’entretien tourne à l’interrogatoire, l’un devenant le cobaye d’une expérience inédite. Le voilà qui perd pied, mis à l’épreuve de ses fantasmes, aux prises avec sa conscience et comme face à son reflet.

 

A travers cette pièce, Frédéric Vossier retrouve ses thèmes de prédilection: le mythe de la femme objet ou encore, la volonté de puissance de l’homme, toujours en échec.
De l’industrie pornographique à la fabrication des sex-symbols, l’auteur s’interroge en filigrane sur l’exploitation industrielle des fantasmes. Il y peint une conscience masculine ébranlée par ses propres contradictions. Dans un échange bref et incisif, le dialogue crée une tension qui fait plier les personnages.

Création à Théâtre Ouvert par Jean-François Auguste du 8 mars au 5 avril 2012.

A lire : entretien avec Frédéric Vossier

Ciel ouvert à Gettysburg a reçu l’aide à la création de textes dramatiques du CNT (décembre 2010).

personnages : 3 H ; 1 F
10 € TTC

 
Frédéric Vossier, est auteur dramatique. Docteur en philosophie politique, il enseigne en université et au conservatoire régional de Poitiers la littérature dramatique contemporaine. Théâtre Ouvert accompagne Frédéric Vossier depuis ses débuts. Après C’est ma maison, 2005, et Rêve de Jardin, 2006, Ciel ouvert à Gettysburg est le troisième Tapuscrit de l’auteur. Depuis, il a publié une dizaine de pièces aux éditions Espaces 34, Quartett, Les Solitaires Intempestifs. Frédéric Vossier a également participé à la 11ème session de l’Ecole Pratique des Auteurs de Théâtre qui s’est tenue à Théâtre Ouvert en avril dernier. Avec le metteur en scène Stanislas Nordey et les comédiens de l’école du Théâtre National de Bretagne, ils ont exploré son Å“uvre afin de confronter son écriture au plateau. Cette expérience scénique lui a notamment permis d’apporter des modifications à sa pièce avant la publication.

Frédéric Vossier
Tapuscrit 121, décembre 2010