Salle : Petite Salle
JEÛNES 🌙🙏🏽❤️
SONIA CHIAMBRETTO
JEÛNES 🌙🙏🏽❤️
En résidence au Foyer de Jeunes Travailleur·se·s des Hauts de Belleville depuis le mois de janvier, la poétesse et artiste Sonia Chiambretto va partager le quotidien de ces jeunes travailleur·se·s pendant la période du Ramadan (2 avril – 2 mai). Jeûne, cuisine, rupture du Ramadan ou « Iftar », le soir, aux alentours de 20 heures 30, hospitalité, fêtes mais pas trop, discussions, rires, partages d’expériences autour de la table, point de nouvelles rencontres et de nouveaux récits dans l’espace imaginaire de l’interlangue culinaire. À cette occasion, elle invite l’artiste et poète Yoann Thommerel pour une rupture de jeûne.
« No food no sex.
C’est le mois où le diable est enchaîné et où tous les anges sont dehors.
Seul.e avec les anges, t’es tranquil.le, tu peux faire ton repentir. »
YOANN THOMMEREL
LES 100 MEILLEURES RECETTES DE LA HESS
Mixant poésie, vraies recettes, dialogues, témoignages, commentaires web à la sauce samouraï…, Les 100 meilleures recettes de la Hess est une plongée dans l’alimentaire low cost, inventif et généreux en temps de crise. Dans une langue tour à tour spicy, juicy, crunchy ou crispy, s’y invente quelque chose comme un kit de survie poétique pour faire face aux galères et ne pas se priver de se régaler, quand bien même on serait ric-rac niveau argent.
— J’ai une recette de Sushi de la Hess mais je peux pas te la partager.
— Pourquoi ?
— Parce que j’suis pas japonais.
— Et alors, on s’en bat la race, non ?
— Bah non.
— T’es sérieuse ??
— Lynchage pour appropriation culturelle, tu connais ?
— La Hess n’a pas de frontière, frère !
— T’es sûr ?
— Tu peux me croire !
— Pourquoi dans ce cas ils veulent pas renouveler la carte de séjour à ta belle-sœur ?
© Yoann Thommerel
PRODUCTION Cie Premier Épisode, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
AVEC LE SOUTIEN de la MJC des Hauts de Belleville
Lecture performance
Sonia Chiambretto, Yoann Thommerel
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Borderline love
Une jeune fille confie sa vie à une autrice. Son amoureux l’a quittée pour ne plus subir son amour dangereux et violent – le seul qu’elle connaisse – et elle veut trouver les mots pour s’adresser à lui. Elle a été élevée par un père psychopathe et misogyne, et une mère victime de sa beauté et du harcèlement constant des hommes. Elle veut raconter de quelle façon les femmes se passent l’amour comme une maladie, à force d’abus et de temps passé davantage à survivre qu’à vivre. Borderline Love sera son dernier geste pour le récupérer et lui faire comprendre. Cela devra devenir une pièce si grande et si inoubliable qu’il ne pourra pas l’ignorer et lui pardonnera fatalement.
EXTRAITS
Quand on pisse sur une prise électrique on se plaint pas ensuite.
Bah oui c’est ça m’aimer c’est pisser sur une prise électrique.
Au début ça soulage mais après tu regrettes.
Rigole pas, c’est EXACTEMENT ça.
Il y a des femmes je sais… elles disent qu’on est pas des objets.
Que les femmes ne sont pas des objets.
C’est parce qu’elles sont moches.
Ce n’est pas être un objet qu’être l’objet d’un désir.
Un couteau aussi c’est un objet mais c’est dangereux et tout le monde craint les couteaux.
Je suis un objet dangereux, un objet du désir dangereux et je n’ai peur de rien.
Ni de la viande, ni du couteau…
©DR
Ce spectacle est dédié à Gisèle
PRODUCTION Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines
AVEC LE SOUTIEN de la Région Île-de-France
ACCOMPAGNEMENT Émilie Ghafoorian-Vervaët – FAB (FABRIQUÉ À BELLEVILLE)
L’ensemble de l’œuvre dramatique de Laurène Marx est représenté par l’agence Althéa des éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’autrice.
Texte Laurène Marx
Mise en espace Fanny Sintès
Avec Ella Benoit, Laurène Marx, Jeanne Azar, Fanny Sintès
Création sonore Nils Rougé
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Trois fois Saly
Trois fois Saly est l’itinéraire de trois femmes. Trois travailleuses du « care » (soin). Trois monologues qui s’entrecroisent pour raconter, chacun à leur façon, le quotidien de trois Saly. La première est cadre de service à l’hôpital public, la deuxième est auxiliaire de vie, la troisième est femme de chambre… Leurs chemins, au fur et à mesure de la pièce, se croiseront quand, en ville, une manifestation ayant comme mot d’ordre « Le silence des tâches » sera annoncée.
Ce texte s’inscrit dans Quartiers Libres, projet d’enquête théâtrale sur les travailleur·se·s développé par Julia Vidit, directrice du Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy Lorraine. Quartiers libres donnera lieu à une constellation de pièces écrites par Guillaume Cayet et dans quelques années, à une fresque sur les modifications du travail mise en scène par Julia Vidit.
EXTRAITS
La grève ici c’est un meurtre
Oui
Un meurtreNous
Nous
Nous
Nous les salies
Nous les tâches
Nous les silences
Nous les silences tâchés
Nous les sales silencieuses
Nous les silences salis
Nous les trois fois silence
Nous les trois fois tachées
Nous les trois fois salies
Nous les trois fois rien
Nous les trois fois tout
PRODUCTION la Manufacture – CDN Nancy Lorraine
Entretiens réalisés dans la cadre de Quartiers Libres par Guillaume Cayet et Marie-Sohna Condé avec le soutien des structures de la Métropole du Grand Nancy : CHRU de Nancy, Maternité Régionale Universitaire, CIDFF, AGI Foyer d’accueil spécialisé à Vandoeuvre-lès-Nancy, Hôtel Mercure, EHPAD Saint-Rémy, Home Alliance, All Services-Essey-les-Nancy.
Texte Guillaume Cayet
Avec Marie-Sohna Condé
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |

Comme la mer, mon amour
Après 19 ans de séparation, Abdellah retrouve Boutaïna dans les rues de Paris. Ils vont dans un café. Ils parlent. Abdellah veut absolument savoir pourquoi Boutaïna l’avait cruellement abandonné. Pourquoi elle a détruit l’amour-amitié entre elles·eux. Il insiste, beaucoup. Boutaïna résiste, longtemps. Abdellah finit par trouver le moyen de l’obliger à parler, à s’expliquer : leur passion commune pour les films égyptiens.
Comme la mer, mon amour est une pièce sur l’inévitable retour des fantômes. La nécessaire confrontation radicale avec le passé. Et l’attente éternelle d’un miracle. D’une chanson.
NOTE D’INTENTION
Sur scène, deux personnages, deux immigré·e·s, deux fantômes. Une femme hétérosexuelle et un homme homosexuel dans un face à face à la fois intense et retenu, joué comme dans les films égyptiens de leur passé. Le son et la lumière (qui frôlera parfois le kitsch, mais sans ironie) les dirigent dans l’espace et donnent sens aux différents chemins que propose cette pièce. Il·elle·s créent une zone sensible, complexe, où l’on peut crier sans honte et régler enfin ses comptes.
EXTRAIT DE TEXTE
« Cher Abdellah, tu vas être surpris par cette lettre. Les choses sont parfois obscures. Tu m’as donné les plus belles et les plus intenses heures de ma vie, de mon exil ici à Paris, on a fait tout ensemble, on a recréé le temps ici ensemble, on a marché ensemble, on a pris des douches ensemble, on est allés au bain ensemble, on est allés au hamac ensemble, on est allés à la, piscine ensemble, on a regardé les films égyptiens de Faten Hammama et de Chadia et de Nadia Lotfi encore et encore ensemble, tu as été le Maroc que je n’ai pas connu, j’ai été le Maroc que tu n’as jamais connu, on a retravaillé l’avenir, on a imaginé ce qui n’existera jamais, tu as été beau, j’ai été belle, j’ai été nue […] »
ENTRETIEN
Fiction ou réalité ?
« AT : De nous voir jouer cette pièce, et que tu aies cette impression que c’est tellement proche de nous, comme si tu avais l’impression que c’était la vie-même, que ce n’était pas du théâtre, c’était ça le but dès le départ. Dans la pièce, on s’appelle réellement Boutaïna et Abdellah. On voulait dépasser les frontières fiction/pas fiction, vrai/pas vrai, mais juste donner une vérité qui est la nôtre, et qui existe entre nous.
BEF : D’ailleurs maintenant, mes souvenirs de notre amitié se mélangent aux souvenirs de la fiction. »
Découvrez l’intégralité de l’entretien à lire et à écouter sur notre chaîne YouTube !
REVUE DE PRESSE
DIACRITIK, 21 juin 2021 : « Boutaïna El Fekkak et Abdellah Taïa : Résister par l’amitié »
PRODUCTION La compagnie d’Un pays lointain
COPRODUCTIONS Théâtre Central / La Louvière, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
RÉSIDENCES DE CRÉATION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre des Quartiers d’Ivry – Centre Dramatique National, Théâtre de Chelles, Théâtre Central / La Louvière, Lilas en scène
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français à Paris, du T2G, et de la DRAC Île-de-France
©Jean Louis Fernandez
Texte et interprétation
Boutaïna El Fekkak, Abdellah Taïa
Mise en scène
Boutaïna El Fekkak, Abdellah Taïa et Jérémie Scheidler
Vidéo et dramaturgie
Jérémie Scheidler
Création et régie lumières
Jean-Gabriel Valot
Création et régie son
Loic Le Roux
Collaboratrice artistique
Noémie Develay-Ressiguier
Costumes
Benjamin Moreau
Regard scénographique
Lisa Navarro
Administration de production et diffusion Florence Verney
LUN 12 SEPTEMBRE À 19H30
MAR 13, 27 SEPTEMBRE À 19H30
MER 14, 21, 28 SEPTEMBRE À 19H30
JEU 22, 29 SEPTEMBRE À 20H30
VEN 23, 30 SEPTEMBRE À 20H30
SAM 24 SEPTEMBRE À 20H30
SAM 1e OCTOBRE À 20H30
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 10€ |
Tarif réduit | 14€ | 8€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Lettre à moi (plus tard)
NINE est aux portes de la trentaine. Elle replonge dans ses journaux intimes écrits lorsqu’elle avait une dizaine d’années. Dedans y est raconté son quotidien de pré-adolescente au début des années 2000 : le passage à l’euro, son entrée au collège, ses premiers désirs, son admiration pour Britney Spears, mais aussi sa confrontation à la dépression de son père et les disputes fréquentes de ses parents. Dans des « lettres à moi plus tard », Nine petite se demande si elle deviendra un jour actrice, et si elle aura un mari et des enfants. De son côté, NINE grande tente d’organiser sa vie et de saisir le trouble qu’elle traverse face aux injonctions sociales qui entourent sa vie d’adulte. Ses rêves d’enfant sont-ils fabriqués par la société ? Comment à la fois y être fidèle, et toutefois réussir à s’en émanciper ?
EXTRAIT
NINE : Nine. Tu vas te battre pour ce que tu veux. Tu vas pas avoir peur de prendre des risques, d’agir à l’instinct. Fidélise tes amitiés, sois positive pour les autres, abuse des bonnes choses, n’écoute pas les frustrés, les aigris et les coincés, rentre tard et seule, affirme tes désirs, fais l’amour où tu veux et quand tu veux, ne dis pas tout, comprends que tu ne peux pas aimer tout le monde et que tout le monde ne peut pas t’aimer, échoue avec panache, enivre- toi, vole sans scrupules dans les grandes enseignes, nage jusqu’à la bouée, dis oui aux contrées inconnues, triche quand c’est nécessaire, envoie chier les cons, continue de lire, continue d’écrire, continue de jouer, continue de danser, crois en la magie, dis des conneries plus grosses que toi, doute et recommence, souris, pardonne à Papa, découvre Maman, et sois plus gentille avec Luke.
NOTE D’INTENTION
« Sur fond de culture pop et populaire, ce presque solo nous plonge dans l’errance d’une génération égarée dans les certitudes de sa feuille de route. Le théâtre permet la rencontre avec ce qui nous est impossible : se retrouver soi-même à 10 ans, et ainsi faire le point sur tout ce qui s’est perdu, tout ce qui perdurera et ce qui reste à inventer. » – Laureline Le Bris-Cep
PRODUCTION ET DIFFUSION Léa Serror – Les Singulières
COPRODUCTIONS Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le dispositif Studio des auteurs SACD, Théâtre de Lorient – CDN, le Cratère – scène nationale d’Alès (en cours)
AVEC LE SOUTIEN du CENTQUATRE
Texte et mise en espace
Laureline Le Bris-Cep
Avec
Laureline Le Bris-Cep et Antonia Berger
Regard extérieur
Katia Ferreira
Scénographie
Laureline Le Bris-Cep, Christel Lechaux
Production et diffusion Léa Serror – Les Singulières
À partir de 10 ans
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |

La Grande Dépression
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com
Les élèves comédien·ne·s de la promotion 2019-2022 de l’ESAD – École Supérieure d’Art Dramatique de Paris ont bénéficié du partenariat avec Théâtre Ouvert durant les trois années de leur cursus. Ils·elles ont lu des textes récemment écrits, rédigé des fiches de lecture, échangé avec les auteur·ice·s lors de séances dramaturgiques riches et animées.
Cette dernière année, en tant que futur·e·s professionnel·le·s, ils·elles vont se mettre au service d’un texte qu’ils·elles ont choisi parmi ceux proposés par Théâtre Ouvert, La Grande Dépression, du jeune auteur Raphaël Gautier. Ils·elles vont l’expérimenter au plateau durant un travail de quinze jours, dirigé par Maëlle Dequiedt : déploiement du sens et de la dramaturgie dans l’espace, interprétation et oralisation du texte, élaboration d’une mise en espace.
Ces jeunes comédien·ne·s, grâce au dispositif de l’EPAT, vont éprouver l’écriture d’un auteur en début de parcours, profiter de la pratique chevronnée d’une metteuse en scène et se confronter à la réception d’un public.
« La Grande Dépression est une fantaisie historique, une hallucination documentée. Sur les planches de son théâtre mental, un personnage dépressif confronte les remèdes médicamenteux qui lui sont proposés aux remèdes collectifs apportés, dans les années 30, à la Grande Dépression. Sur un continent, Walter Disney veut avaler toute la réalité dans un univers enchanté. Sur un autre continent, des nationaux-socialistes mettent en musique une terrifiante utopie. Les deux empires se regardent, se rejettent et s’attirent. Dans cette traversée, on croisera : des musicologues nazis, des coloristes de dessin animé, des peluches Mickey Mouse, des parcs d’attraction, des SS en reconversion professionnelle, des projectionnistes aveugles, des planètes errantes… »
– Raphaël GautierÀ travers le prisme de ce.tte grand.e Dépressif.ve, le texte de Raphaël Gautier mêle avec humour l’histoire intime à une Histoire du 20e siècle dont nous sommes largement les héritier·ère·s. Sous l’apparente fantaisie affleure la gravité d’une pensée, l’angoisse éclairée, la lucidité crue. La Grande Dépression offre un riche terrain de jeu – à l’inverse d’un parc d’attraction ? – un large éventail de situations et de registres. Il a la qualité rare de ne jamais verser dans le cynisme ni dans le relativisme. Il pose au plateau des questions profondes liées à la sidération, à l’imagerie spectaculaire, à la manipulation des masses. Il déploie une ambition et une générosité folles pour le plateau.
– Maëlle Dequiedt
©DR
Production Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
avec le soutien de la Région Île-de-France et l’ESAD – École Supérieure d’Art Dramatique de Paris
L’ESAD est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication.
Texte Raphaël Gautier
Mise en espace Maëlle Dequiedt
Avec les élèves de la promotion 2022 de l’ESAD : Maria Aziz Alaoui, Antoine Chicaud, Melisande Dorvault, Manon Hugny, Mahaut Leconte, Xaverine Lefebvre, Mathilde Modde, Luc Roca, Louise Rieger, Thomas Roy, Gauthier Wahl
VEN 8 AVRIL À 19H30
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |

Trois pour cent sauvages
»
Trois pour cent sauvages porte un regard plein d’humour sur les paradoxes de la langue. Notre système nous impose de plus en plus de chiffrage dans notre langage et dans notre quotidien ; que ce soit la météo, les cours de la bourse, l’accumulation de sondages et de promotions. Il élargit notre sémantique, falsifie le réel par la création de nouveaux mythes et de nouvelles nécessités de subsistance.
Comment considérer l’incalculable ? Comment porter un regard sur ces chiffres abstraits modifiant matériellement nos journées ? Quelle est la pureté d’alliage d’un phénomène social ? Nous nous concentrons sur les possibles énumérations, codifications, analogies, et combinaisons en ramenant tout à l’échelle du calcul. Un calcul dérapant jusqu’à l’absurde.
Le texte expose le parcours d’une personne sous le regard de trois personnages à l’allure de conférenciers. La parole se partage entre les trois acteurs représentant chacun un trait de caractère de l’homme raconté.
Auteure et metteuse en scène Rachel Simonin
Avec Clément Delhomme, Alex Guillaume, Aurélien Leforestier
Régie lumière Charlotte Ducousso
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 10€ |
Tarif réduit | 14€ | 8€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |

TIMLIDEUR
Cette sortie publique est le fruit de trois années d’accompagnement des élèves comédien.nes de l’Ecole supérieure de théâtre de Bordeaux Aquitaine-L’éstba pour découvrir des nouvelles écritures et rencontrer des autrices et des auteurs. Les deux premières années les élèves ont lu des textes parmi ceux que nous recevons et ont rencontré leurs auteurs et leurs autrices lors de séances de discussions sur les dramaturgies. Cette troisième année, ils participent à un travail de quinze jours d’exploration d’un texte inédit, choisi collégialement, TIMLIDEUR, de Grégoire Vauquois, sous la direction d’Eugen Jebeleanu et en présence de l’auteur.
Le personnage principal de cette fiction documentaire est un jeune étudiant qui vit en France. Il a des convictions. Il voit dans l’écologie une cause mondiale et rassembleuse, il pense que c’est le grand combat du 21ème siècle. Pourtant jamais le personnage principal ne s’est engagé physiquement pour une cause politique. Un matin d’avril, ce jeune homme sans histoires se retrouve catapulté par erreur à un poste à haute responsabilité dans ce qui sera la plus grande opération de désobéissance civile écolo jamais organisée en France.
« En démocratie, désobéir revient à s’opposer à la loi que le peuple s’est lui-même donnée. Timlideur de Grégoire Vauquois nous dépeint autant les urgences écologiques que les mouvements de masse des manifestations et leurs prises de parole publiques et collectives. Je souhaiterais diriger cette mise en espace avec les élèves de l’éstba, école du TNBA, vers un théâtre du recyclage, sous la forme d’une chorale contemporaine sur le climat et faire entendre les voix qui s’entremêlent entre les discours intimes et politiques. Au milieu de cette pandémie sanitaire mondiale, d’autres dangers nous guettent et d’autres alarmes hurlent en sourdine à nos portes, comme celles des crises écologique, humanitaire et locative, que nous vivons déjà dans une passivité généralisée. Est-il possible de faire aujourd’hui encore un théâtre qui soit de première nécessité, qui soit essentiel pour traduire le monde, le débattre, lui rendre cette place civique qu’il avait dans l’agora du théâtre antique ? » – Eugen Jebeleanu
Production Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
avec le soutien de la Région Île-de-France et éstba, école du TNBA
L’éstba est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Région Nouvelle-Aquitaine et la Ville de Bordeaux.
Texte Grégoire Vauquois
Mise en espace Eugen Jebeleanu
Avec les étudiant·e·s de 3ème année de la promotion 5 (2019-2022) de l’éstba, école du TNBA
Claire-Aurore Bartolo, Mathéo Chalvignac, Margot Delabouglise, Matéo Droillard, Floriane Fontan, Margaux Genaix, Barthélémy Maymat, Balthazar Monge, Danaé Monnot, Cesare Moretti, Ariane Pelluet, Simon Royer, Léa Sarlet, Max Unbekandt
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |
LA PAIX DANS LE MONDE
L’action se déroule à notre époque, dans trois lieux distincts aux environs d’Angers. Elle
commence à la tombée de la nuit, un soir de Saint-Sylvestre et s’achève vers midi, le jour de l’an.
Nous suivons d’abord Louis Hee et John, un couple qui s’apprête à sortir, mais qui est retardé par
Louis qui a une déclaration importante à faire à John. Ensuite, nous sommes témoins d’une petite
fête organisée par Maha, une femme qui a perdu quelqu’un cette année, et qui a invité malgré
tout quelques amis pour fêter la nouvelle année. Enfin, entre l’aube et midi, dans le fumoir
extérieur d’une boîte de nuit, nous rencontrons des fêtards qui s’étonnent de ne pas voir le soleil
se lever.
Dans la « Paix dans le monde », il n’y a aucun conflit, aucun personnage ne s’oppose à aucune
parole, on ne se contredit pas, on ne s’énerve pas. Dans La paix dans le monde, toute parole est
créatrice d’une réalité possible. Où l’inimaginable cohabite avec le tout-à-fait-imaginable. C’est
une pièce où tout le monde est accepté : le naïf, et le miraculé, et où tout est fait par chacun et
chacune pour que tout aille pour le mieux.
D’où vient alors ce sentiment que le monde est toujours au bord des larmes ?
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Iris – À ton avis, je suis qui ?
Jacqueline – Tu es Marie-Françoise.
Iris – Non, je suis ta fille, Iris.
Jacqueline – Mais tu dors où ?
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |