Festival ZOOM à Théâtre Ouvert - Z.T.O#3

Cléopâtre est une créature

Lundi 22 mai à 19h30

S’il existe une femme qui fût la plus détestée et soupçonnée de toutes les manipulations, une femme symbole du mal, c’est bien la reine d’Égypte.

Christophe Fiat a écrit pour la comédienne Judith Henry un texte qui sera lu pour faire entendre la voix de ce personnage de légende qui inspira à Shakespeare une de ces plus belles tragédies et au jeune Marcel Proust cette réponse : « Quelle est votre héroïne préférée ? Cléopâtre ».

Les dernières images que nous avons d’elle, du visage d’Elisabeth Taylor dans le péplum hollywoodien de Mankiewicz à la caricature qui en est faite dans la bande dessinée française d’Astérix, ne doivent pas occulter la force et l’intelligence d’une des premières femme chef d’État au monde acharnée à vouloir être libre.

avec Christophe FiatJudith Henry

Durée : 45 min

Des territoires (…D’une prison l’autre…)

du 2 au 6 mai 2017

L’équipe artistique mène durant 15 jours à Théâtre Ouvert une résidence dramaturgique visant à expérimenter le texte et ses possibles résolutions scéniques dans le cadre d’une session de l’EPAT (Ecole Pratique des Auteurs de Théâtre).

Les spectateurs sont invités à découvrir le fruit de ce travail avant la publication et la création du spectacle en septembre 2017.

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Le temps de travail proposé par Théâtre Ouvert sera un temps de chantier, de recherche, d’approfondissement, sans technique ni décor, concentré uniquement sur le texte et les acteurs. C’est un luxe inouï de disposer ainsi d’une période de réflexion et de mise en route sans objectif de résultat. Nous allons avancer sans mettre les enjeux de la représentation au cœur du travail. Il s’agira en effet de se concentrer uniquement sur la rencontre entre des acteurs et une écriture. Nous espérons ainsi traverser toute la pièce avec patience et profondeur. Poser très simplement la question du corps, des rapports de distance ou de proximité, d’immobilité ou de mouvement, d’adresse…

Nous ne savons pas encore ce que nous proposerons comme restitution. Peut-être s’agira-t-il d’une simple lecture, peut-être autre chose. Nous serons où nous en serons, et c’est ce que nous laisserons apparaître, le plus honnêtement possible.

Il ne s’agira pas d’une maquette de ce que deviendra le projet, mais du défrichage partagé entre nous et les spectateurs, d’une zone à risque, d’un territoire en construction.

Baptiste Amann

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Résumé du premier volet
Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…) 
Ed. Tapuscrit /Théâtre Ouvert

(Jour 1)

Le pavillon témoin d’une résidence HLM. Quatre frères et sœur. Lyn, l’aînée, Benjamin, lourdement handicapé à la suite d’un accident de voiture, Samuel responsable politique de petite envergure, et Hafiz, le frère adoptif ont grandi là. Des années passées à commenter l’évolution du quartier, l’ambition de l’un, le racisme de l’autre, les choix, les comportements, les faiblesses de chacun. Réunis à nouveau à la mort de leurs parents, ils reprennent aussitôt leurs anciennes habitudes. Pourtant il faudrait organiser l’enterrement. Vendre ou ne pas vendre la maison. Se prendre dans les bras. Consoler. Impossible.

Jusqu’à ce qu’une entreprise d’expertise des sols, venu faire des prélèvements dans la perspective d’un chantier futur, découvre dans leur jardin des os humains. Il s’agirait de la dépouille de Nicolas de Condorcet, figure de la Révolution Française. L’héritage n’est plus le même.

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Résumé du second volet 
Des territoires (…D’une prison l’autre…)
À paraître Ed .Tapuscrit /Théâtre Ouvert

(Jour 2)

Jour de deuil. Jour d’émeute. Devant la violence des affrontements, la mairie a pris ses dispositions : les habitants sont invités à rester confinés chez eux sous peine d’être contrôlés et emmenés au commissariat. Lyn, Benjamin, Samuel, et Hafiz reviennent du cimetière. Quand ils ouvrent la porte de chez eux, ils tombent nez à nez avec Lahcen et Moussa, deux habitants du quartier venus les prévenir des dégâts provoqués par la révolte. Il y a là aussi Louise Michel, une militante activiste luttant contre le projet d’extension du centre commercial qui prévoit le rachat de la zone pavillonnaire au profit de la construction d’un parking souterrain. Contraints de cohabiter le temps d’une journée alors que dehors résonnent les cris de l’insurrection, une petite agora va s’établir dans le salon du pavillon témoin. Et inconsciemment, glisser peu à peu, jusqu’à l’incarner tout à fait, vers le souvenir d’une ancienne révolution : celle de la Commune en 1871.

Mediapart

Theatre online

Coproduction Compagnie du Soleil Bleu, Théâtre Ouvert avec le soutien de la Région Île-de-France 

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la présentation du 2 mai 

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Des territoires (Nous sifflerons la Marseillaise…) 

Le spectacle a été créé au Glob Théâtre-Bordeaux le 12 janvier 2016 puis présenté à Théâtre Ouvert du 29 janvier au 19 février et à la Comédie de Reims du 23 février au 5 mars 2016

TOURNÉE
La Genette Verte – Florac (Scènes Croisées de Lozère) : le 25 février 2017
TnBA – Théâtre national de Bordeaux – Aquitaine : du 10 au 14 avril 2017
Le Merlan – scène nationale de Marseille : les 27-28 avril 2017
Le CENTQUATRE – Paris : du 16 au 24 mai 2017 

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Des territoires (…D’une prison l’autre…)

Création en septembre 2017 pour Actoral – Festival international des arts & des écritures contemporaines au Merlan – scène nationale de Marseille

Comédie de Reims : du 10 au 20 octobre 2017
Théâtre de la Bastille dans le cadre du Festival d’Automne à Paris : du 2 au 25 novembre 2017

avec Solal Bouloudnine, Sarajeanne Drillaud, Nailia Harzoune, Yohann Pisiou, Samuel Réhault, Anne-Sophie Sterck, Lyn Thibault, Olivier Veillon 

Durée :

Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux

du 6 au 18 mars 2017

C’est à partager une véritable aventure que nous vous convions et c’est avec enthousiasme que nous vous invitons à faire comme nous : oser.

Oser abandonner un instant repères et habitudes pour plonger dans une œuvre foisonnante et singulière.

Nous avons fait ce pari : monter Ma Solange de Noëlle Renaude dans son intégralité à savoir plus de dix-huit heures de théâtre, livrées comme un feuilleton, en 18 épisodes distincts et indépendants les uns des autres.

Le texte de Ma Solange est composé d’une succession de fragments, de voix, de textes, de chansons, donnant à entendre comme la petite musique de nos vies (elles aussi fragmentées).

De manière ludique, comme des explorateurs, nous avons fouillé, décortiqué, mâché ce texte que nous nous réjouissons de partager à nouveau.

Chaque soirée est unique.

Vous assisterez chaque soir à la fois à une première et à une dernière représentation.

Ainsi, par exemple, chaque chanson (composée par Véronique Piller à quatre voix sur les textes de Noëlle Renaude), ne sera chantée qu’une seule et unique fois.

Chaque épisode est indépendant.

Il n’y a pas une histoire à suivre, mais des centaines.

Vous pouvez ainsi voir un, deux, cinq ou dix-huit épisodes sans vous soucier du sens.

S’il y a bien des figures récurrentes au fil des 18 épisodes, la seule véritable histoire est celle d’une écriture qui s’invente et à laquelle nous donnons corps et voix.

Compagnie Mezza Luna 

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François Gremaud fait partie de ces trop rares metteurs en scène qui engagent une écriture sur le plateau pour y montrer le plus simplement et donc le plus acidement qui soit le chemin même de cette écriture, en travaillant, plastiquement, et avec les acteurs, l’analogie théâtrale.

Les actrices ne jouent pas Ma Solange, elles n’incarnent aucune des figures du texte, elles sont ce qu’elles sont, toutes les quatre, comme privées de destination dramatique, et pourtant, leur relation épidermique à leur quatuor mal assemblé provoque un jeu intense et jubilatoire tandis que le texte, comme privé de corps et de mission, lâché dans la nature, peut se permettre d’exister tout seul, comme au-dessus du réel. Ce qu’elles disent, montrent, manipulent, n’a pas l’air de les concerner plus que ça, elles s’activent pourtant, lisent, disent, montrent et s’agitent mais seul semble les concerner le rapport que chacune entretient sérieusement, avec les trois autres, débat permanent qui, bien sûr déclenche, chez le spectateur, de la joie et du rire.

Ce mode de création est une étonnante fabrique de la pensée, pensée de théâtre active et fondamentale (rare de mon point de vue), une organisation inventive du sens et un étrange engagement des corps (des corps assis, pourtant, occupés incidemment à lire).

La structure des dix-huit représentations, est, je crois, chaque fois la même, joie là encore de la répétition galvanisante, qui fait qu’on finit par s’y reconnaître, s’y retrouver dans ce fouillis, et se familiariser avec ce qui est en train de s’inventer. Le texte, lui, toujours évoluant comme un ballon en l’air de son faux début à sa vraie fin, livré à ses propres hachures, sauts et retours.

C’est un des plus passionnants travaux scéniques faits sur un de mes textes auquel j’ai assisté.

Noëlle Renaude 

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« Multiplier les fables express et les personnages comme dans Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux et leur faire envisager la vie sous toutes les coutures, là réside un des meilleurs moyens de déthéâtraliser le théâtre et de lui faire dire qu’il est un prélèvement presque arbitraire sur le monde comme il va. Tirer l’écriture dramatique hors de ses habitudes (dialogues, monologues, récits) et y insérer tout ce qui n’a pas de statut littéraire (modes d’emploi, notices techniques, inventaires, bribes de journaux intimes à usage privé, notes posthumes, chansonnettes, comptines, proverbes) est un autre procédé bien propre à affoler le théâtre. »

Michel Corvin
extrait de Noëlle Renaude, atlas alphabétique d’un nouveau monde  

Théâtre du blog

Production Cie Mezza Luna
Avec le soutien de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture

Avec le soutien de l’ONDA 

La Cie Mezza Luna est soutenue par la ville de Lausanne, CORODIS (Commission Romande de Diffusion des spectacles)

mise en scène Francois Gremaud

avec Heidi Kipfer, Valérie Liengme,  Stefania Pinnelli, Anne-Marie Yerly

musique, arrangements François GremaudVéronique Piller

costumes Claude Rueger

Durée : 1h
MONDES

ZOOM a Theatre Ouvert - Z.T.O#1
Du reel au poetique

de et par Alexandra Badea
avec Benjamin Collier, guitariste

Mondes

Lundi 30 janvier 2017 à 20h
Un texte écrit quelques jours avant la représentation. En prise avec l’actualité, en réaction au bruit du monde. Deux voix qui se parlent sans face à face. D’un bout à l’autre du globe, de deux endroits où ça brûle. Deux êtres perdus dans le chaos contemporain, noyés dans l’actualité qu’ils subissent en direct.
 
Une correspondance virtuelle comme cri de résistance, comme tentative de raconter l’incompréhensible. Une écriture qui prend appui sur les images qui circulent sur internet au moment des faits pour créer une fiction poétique, pour transcender le réel immédiat. Comment avaler la cruauté du monde et surtout comment la transmettre ? Comment réagir à la violence médiatique ? Quels seront les événements ? Quels seront les endroits dont les deux personnages invisibles parlent ? On ne le sait pas encore. On le saura le jour où le premier mot du texte tombera. C’est l’actualité qui décidera. 
 
Sur le plateau, juste l’auteure et un musicien. Pas de parole incarnée. L’auteure réagit par une écriture automatique en direct aux derniers événements du jour, elle réajuste le récit, elle articule la circulation de la parole et elle fait progresser l’histoire. Le musicien suit l’écriture en créant une musique improvisée. Un autre type de dialogue se crée entre les mots projetés sur l’écran et le son. Une multiplication de réactions par rapport à l’actualité.
Alexandra Badea
 

Production Prise Directe, lectures de théâtre contemporain, Théâtre Ouvert

Alexandra Badea est représentée par l’Arche, agence théâtrale

de et par Alexandra Badea

avec Benjamin Collier (musicien)

Durée : 50 min
Studio 1

Europe connexion 歐洲聯結

du 13 janvier au 4 février 2017

Tu aurais pu mettre ton intelligence dans des causes plus nobles, tu aurais pu faire de la recherche, tu aurais pu écrire des bouquins, tu aurais pu éclairer le monde, mais tout ça ne t’aurait pas donné tout ce pouvoir. Tu veux conduire. Tu veux conduire le monde par procuration. Tu aimes être le cerveau pervers de la machine qui tourne. Ce n’est pas que l’argent, c’est la soif de puissance. Tu veux être dans la loge des plus grands.

Alexandra Badea
in Europe Connexion

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Cette parole intérieure que nous fait entendre Alexandra Badea est celle d’un homme – prêt à tout pour satisfaire son ambition personnelle. Si nous ne connaissons pas son prénom, nous savons que cet homme occupe aujourd’hui un poste important dans la société européenne : lobbyiste. Après avoir été assistant parlementaire auprès d’une députée « Commission Environnement santé publique et sécurité alimentaire », cet énarque change de camp et intègre l’un des plus gros lobbies de ce marché juteux, parce qu’il a réussi à bloqué une loi qui ne leur était pas favorable. Notre homme n’aura plus le choix de faire machine arrière, il fait désormais partie intégrante d’un système qu’il doit servir de son mieux pour les intérêts de son entreprise, quitte à mettre en danger la vie d’autrui, sa propre santé mentale et sa vie familiale.

En partant d’un fait réel de notre société – les lobbys et leur poids dans les décisions prises au Parlement européen – cette auteure nous propose une expérience théâtrale forte : dix séquences s’enchaînent où la voix intérieure de cet homme semble nous prendre à parti, sous la forme du pronom « tu ». La force dramatique de l’œuvre d’Alexandra Badea réside dans cet art de placer le spectateur au cœur du système dans lequel il évolue afin d’en déceler tous les rouages, les enjeux et les perversités. Ce texte s’adresse de manière directe à chacun d’entre nous et résonne intimement avec la pression ressentie au sein de l’entreprise dans un monde globalisé où les décisions prises à un endroit du globe ont des répercussions concrètes à l’autre bout de la chaîne.

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Dispositif immersif pour une distribution franco-taïwanaise

« Dans la continuité du travail engagé avec l’ensemble artistique de la Cie du Veilleur depuis 2008, je souhaite développer un dispositif immersif qui placera les spectateurs au cœur de l’intrigue. Equipés d’un casque audio, ils seront invités à véritablement entrer dans la peau du personnage. Les recherches engagées sur L’amour conjugal d’Alberto Moravia et Un doux reniement de Christophe Pellet, m’incite à creuser ce sillon d’expérimentation où chaque spectateur se retrouve personnellement impliqué dans la représentation. Soit parce qu’il a le sentiment d’agir, de parler et de se mouvoir à la place du personnage ou encore parce qu’il a l’espace pour que son imaginaire se déploie à l’écoute du texte de la pièce qui lui est susurré au creux de l’oreille. »

Matthieu Roy, novembre 2015.

Télérama Sortir

Le Point.fr

Culture dessinée

RFI – La danse des mots 24/01/17

France 3 Poitou Charentes

Mouvement.net

France inter – Journal du 10/01/17 – 18h

Hottello

En attendant Nadeau

Le Figaro

Froggydelight

TheatreActu

France culture – Saison au théâtre Froggydelight

Libération

RFI – Rendez-vous culture

Production Les Tréteaux de France, Centre Dramatique National Cie du Veilleur The Party Theater Group

Coproduction et résidences Taipei Arts FestivalThéâtre du Nord-CDN Lille/Tourcoing/Nord-Pas-de-CalaisThéâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines-Scène NationaleThéâtre Jean Lurçat-Scène Nationale d’Aubusson, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines

Avec le soutien de l’Institut Français, de l’ONDA, de la Région Nouvelle-Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, du bureau français à Taïwan du Centre Culturel de Taïwan à Paris, l’Université de Poitiers/Maison des étudiants, Service culturel de l’Université et de la DRAC Nouvelle-Aquitaine

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La Cie du Veilleur est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication [DRAC Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes], la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, le Département de la Vienne et la Ville de Poitiers. 

Matthieu Roy est membre du collectif artistique du Théâtre du Nord-CDN Lille Tourcoing Nord-Pas-de-Calais et artiste associé à la Scène nationale de Saint-Quentin en Yvelines, et artiste associé de la Scène Nationale d’Aubusson.

L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté

 
 
 

traduction en mandarin Ling-chih Chow

mise en scène Matthieu Roy

avec Brice CarroisJohanna SilbersteinChih Wei Tseng, Wei-Lien Wang et Shih-Chun Wang

scénographie Gaspard Pinta assisté de Hao-Chieh Kao

espaces sonores Mathilde Billaud

assistée de Damien Pecourt

lumière Manuel Desfeux

costumes Noémie Edel

assistée de Anaé Barthélemy

assistante à la mise en scène Victoria Duhamel

stagiaire assistante Adélaïde Poulard

régie générale Christian Rousseau

recherche et développement Alban Guillemot

Durée : 1h05

Présentation des ateliers dramaturgiques

Vendredi 16 décembre à 19h

L’an dernier, les étudiants ont confronté leurs points de vue sur les nouvelles dramaturgies à partir de la lecture de manuscrits inédits d’auteurs émergents, sélectionnés par Théâtre Ouvert. En décembre, Théâtre Ouvert leur ouvre ses espaces et leur offre un temps de pratique où durant quinze jours ils exercent leur futur talent de metteurs en scène ou de dramaturges à la mise en voix de textes qu’ils auront lus et choisis. Ils bénéficieront de la collaboration précieuse des auteurs qui seront présents lors du travail de répétition, avant de proposer au public une présentation suivie d’un dialogue avec les spectateurs. 

avec le soutien de l’Université Paris Ouest-Nanterre La Défense 

avec Elisabeth BazFlavien BellecEtienne BlancSimon BomoMarie CousseauDoroteja GajicMariana GeorgievaAgathe HerrySaeed Mirzaei-FardKadri Ege OlgaçMaxime Poisot, Maria Carolina Rebolledo-VeraFlore SimonNatacha SteckElena SukhanakovaJean-Michel SusiniNicolas TejeraAnaïs Van Overbeck            

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Convulsions (extrait), d’Hakim Bah
mise en voix : Maxime Poisot 
avec Simon BomoMariana GeorgievaJean-Michel Susini 

Convulsions (extrait), d’Hakim Bah
mise en voix : Jean-Michel Susini
dramaturgie : Elena Sukhanakova et Jean-Michel Susini
musique : Elena Sukhanakova
avec Elisabeth BazFlavien BellecMarie CousseauEge OlgaçMaxime PoisotMaria Carolina Rebolledo-VeraElena SukhanakovaJean-Michel Susini

Convulsions (extrait), d’Hakim Bah
mise en voix : Maria Carolina Rebolledo Vera
assistante à la mise en voix : Natacha Steck
avec Marie Cousseau, Nicolas Girola, Ege Olgaç

Bienvenue sur Terre, d’après Convulsions, d’Hakim Bah
Adaptation, mise en voix et interprétation : Flavien Bellec, Étienne Blanc, Doroteja Gajic, Anaïs Van Overbeck

Rouge Lila ou La Peau d’argent, de Aurore Jacob
mise en voix Elisabeth Baz, Marie Cousseau
avec Elisabeth Baz, Marie Cousseau, Mariana Georgieva, Saeed Mirzaei, Nicolas Tejera

Feutrine de Sandrine Roche
Adaptation, mise en voix et interprétation : Simon Bomo, Agathe HerryElena Sukhanakov
Musique : Elena SukhanakovFeodor Sukhanakov
Son : Flore Simon

 
Durée : 1h45
© Jean-Louis Fernandez

Rencontres initiées par Lazare#2

Jeudi 8 décembre 2016 à 19h30
À l’initiative de l’auteur et metteur en scène Lazare, depuis les attentats du 13 novembre 2015, se sont réunis dans les bureaux de la MC93 artistes, directeurs de théâtre, personnes y travaillant, penseurs et animateurs, de toutes les esthétiques et générations. De ces échanges ont émergé plusieurs réflexions autour de la manière dont le théâtre peut se projeter dans l’avenir et développer ses propres modes d’action et de représentation. Elles ont donné lieu à un premier débat, organisé au Théâtre Louis Aragon à Tremblay-en-France, qui interrogeait les liens des artistes aux territoires et à leurs acteurs.
 
Cette deuxième rencontre intitulée « Les récits manquants sur les plateaux » abordera  quant à elle les enjeux liés à la représentation et l’invisibilité au théâtre de certains récits. À travers des témoignages et des prises de paroles, il s’agit d’interroger à la façon dont le théâtre peut être plus en phase avec l’histoire plurielle de la société française et avec ses réalités culturelles et sociales actuelles, ainsi que les formes d’écriture et de mise en scène que cela implique. 
 

En partenariat avec la MC93

avec la participation de 

Nacera Belaza, artiste chorégraphe
Guillaume Cayet, auteur
Caroline Guiela N’Guyen, metteuse en scène
Lazare, auteur et metteur en scène
Caroline Marcilhac, directrice de Théâtre Ouvert

et le témoignage filmé de Mario Batista, auteur et metteur en scène 

modération Pascal Paradou de RFI

Durée :
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#2

J’ai retrouvé l’avenir

Dimanche 4 décembre 2016 à 18h

L’époque met à mal notre capacité de rêver. De se projeter. De nous réinventer. Mais non, nous ne sombrons pas ! Bien au contraire ! Nous constituons une équipée de douze explorateurs dramatiques issus de deux continents, ayant pour mission de retrouver l’avenir et de nous le livrer sur un plateau de théâtre lors d’une joyeuse soirée où la parole s’engage, s’emballe, se frotte, se défend, s’espère. Inspirés par six répliques de textes d’auteurs contemporains, les cabarettistes, jumelés en duo France/Québec, fouilleront nos possibles avenirs au travers ces citations, choisies parce qu’elles appellent une reconstruction de notre monde collectif.

culture dessinée

coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert 

avec le soutien du d’Artcena, du CALQ, du Consulat Général de France à Montréal, de la Délégation générale du Québec à Paris, du Festival Jamais Lu (Montréal)

avec participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA

cabaret orchestré par Marcelle Dubois

musique Fred Costa

avec Aurianne AbécassisGustave AkakpoMartin BellemareSarah BerthiaumeSophie CadieuxGuillaume CayetSolenn DenisMarcelle DuboisMartin FaucherAurore JacobMani SoleymanlouClémence Weill

Durée : 1h45
Dimanche 4 décembre 2016 à 16h

Homme cherche homme jeune et bien bâti pour être abattu, puis mangé.

En 2001 à Rothenburg, Armin Meiwes reçoit chez lui Bernd Jürgen Brandes. Après une soirée ritualisée, millimétrée, Bernd consent à se laisser aimer, tuer, cuisiner puis dévorer par Armin.

« Il rêvait de quelqu’un qui serait pour toujours avec lui », dira Meiwes depuis sa prison.

À quoi rêvait Bernd avant de répondre à cette annonce ?

Dans quels paysages errait sa mélancolie ? Comment traduire cette mélancolie ?

Voici quatre propositions.

La cause littéraire

coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert 

avec le soutien du d’Artcena, du CALQ, du Consulat Général de France à Montréal, de la Délégation générale du Québec à Paris, du Festival Jamais Lu (Montréal)

avec participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA

mise en voix Catherine Vidal

avec Hélène Gratet, Dominique Laidet, Nelson Rafaëll Madel, Thomas Matalou, Guillaume Mika, Sarah Tick, Nanténé Traoré

Durée : 1h15
Samedi 3 décembre 2016 à 20h

Un café parisien et une journée qui s’écoule, depuis l’ouverture au petit matin jusqu’à la fermeture tard dans la nuit, une journée qui pourrait être le condensé d’une année de vie, un lieu clos dans lequel le monde se réfléchit comme dans un miroir.

Et puis les gens, les personnages. Un microcosme où les univers buttent les uns contre les autres. Le chœur des serveuses aux prises avec la vaisselle, les commandes improbables et les questions existentielles. Le couple de la table 13 qui rêve d’envols amoureux, mais n’arrive pas à décoller du guéridon poisseux de bière renversée. Les cuisiniers kurdes se chamaillant en cuisine.

Passant de l’un à l’autre, à la manière de « short cut », jouant sur les infimes glissements qui s’opèrent d’un instant au suivant, et qui au terme de cette journée dessinent des destinées qui basculent. Au terme de cette journée, et dans la dernière partie de la pièce, des mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer vont se retrouver étroitement liés.

culture dessinée

coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert 

avec le soutien du d’Artcena, du CALQ, du Consulat Général de France à Montréal, de la Délégation générale du Québec à Paris, du Festival Jamais Lu (Montréal)

avec participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA

mise en voix Benoît Vermeulen

avec Étienne Bianco, Dominique Laidet, Thomas Matalou, Maïka Louakairim, Sarah Tick, Nanténé Traoré, Jennie-Anne Walker

et les voix d’Hélène Gratet, Nelson Rafaëll Madel, Guillaume Mika

Durée : 1h