Qualification : concepteur
Maya Boquet
Réalisations radiophoniques
-Le jus de la nuit de David Sillanoli, Production Fictions France Culture, décembre 2014
-Gender Dysphoria de Solenn Denis, Production Fictions France Culture, octobre 2014
-Lenka Nehanebna de Maya Boquet, Coréalisation Alexandre Plank et Maya Boquet, Production Fictions France Culture, juin 2013
-Ex magic boy de Jean-Marie Piemme, Réalisation Alexandre Plank, montage sonore Maya Boquet, Production Fictions France Culture, septembre 2012
Ecritures radiophoniques
–Armes à feu de Maya Boquet, Réalisation Jacques Taroni, Production Fictions France Inter, février 2014
-Une étrange aventure de Jo Preston, de Maya Boquet, Radio U à Brest, février 2013
–Le bistrot du coin de Maya Boquet, Bourse Brouillon d’un rêve sonore de la SCAM, janvier 2012
Mises en scènes
–Anatomie d’une enquête, de Maya Boquet, Production DRAC Île-de-France et le 104, mai 2013
-Une étrange aventure de Jo Preston, de Maya Boquet, SN du Quartz à Brest, février 2013
–Médéaland de Sarah Stridberg, Mise en espace à Théâtre Ouvert, décembre 2012
-Concert a la carte, de Franz Xaver Kroetz, Production Naxos Bobine, juin 2009
Dramaturgies
–L’épreuve de Marivaux, mise en scène Renaud Diligent, CDN de Dijon, mai 2014
–Lost replay, texte et mise en scène de Gérard Watkins, Théâtre de la Bastille Paris, 2013.
–Haute-Autriche, de F.X. Kroetz, mise en scène Renaud Diligent, CDN de Dijon, mai 2012
Performances de Radio Femmes Fatales
–No Woman No Crime, Fond d’Aide à la Création Radiophonique de Belgique. En cours.
–Give Me Fiction, Festival Brouillage, Paris, avril 2014
-Clitoris Is Not A Bottom, Palais de Tokyo « 50 ans de France Culture », septembre 2013
–Lenka Nehanebna de Maya Boquet, Théâtre de la Loge, octobre 2010

Matthieu Roy
Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg (TNS) dans la section Mise en scène/Dramaturgie (groupe XXXVI, 2004/2007), il a travaillé avec de nombreux metteurs en scène au théâtre comme à l’opéra – Stéphane Braunschweig, Matthias Langhoff, Jean-François Peyret, Emmanuel Demarcy-Mota et Joël Pommerat – dans des maisons prestigieuses en France et à l’étranger.
Il a suivi une master-class avec Krystian Lupa à Cracovie au Stary Theatre.
Au cours de sa scolarité, il met en espace Little Boy de Jean-Pierre Canet et met en scène Léonce et Léna de Büchner et Drames de princesses d’Elfriede Jelinek.
Au théâtre, il a été assistant à la mise en scène de Joël Pommerat sur Je tremble (1-2), créé au Festival d’Avignon 2008, de Michel Cerda et de Jacques David.
À l’opéra, il collabore avec Richard Brunel sur Albert Herring de Britten en 2009, L’élixir d’amour de Donizetti en 2011 et Les noces de Figaro de Mozart au Festival d’Aix en Provence en 2012.
Avec la Cie du Veilleur, Matthieu Roy a repris Drames de princesses d’Elfriede Jelinek et créé L’amour conjugal d’après le roman d’Alberto Moravia et Histoire d’amour (derniers chapitres) de Jean-Luc Lagarce.
Dès 2009, il engage un compagnonnage avec l’auteur français Christophe Pellet dont il crée La conférence (2010), Qui a peur du loup ? (2011) et Un doux reniement (2012).
En 2011, il commande une pièce à Mariette Navarro – Prodiges® – créée au Théâtre de Thouars en octobre 2012. La pièce a été traduite par Katherine Mendelsohn et présentée à l’Institut Français d’Ecosse dans le cadre du Fringe Festival d’Edimbourg en août 2013.
En 2013, Matthieu Roy engage le projet artistique Visage(s) de notre jeunesse : un triptyque autour des figures de l’adolescence. Le premier opus Même les chevaliers tombent dans l’oubli, commande d’écriture du Conseil général de la Seine-Saint-Denis à Gustave Akakpo est créé au printemps 2013, présenté au Festival IN d’Avignon 2014. Une version anglaise traduite par Katherine Mendelsohn sera créé au Fringe Festival d’Edimbourg en août 2015 à l’Institut Français d’Ecosse avec une distribution écossaise.
En janvier 2014, le deuxième opus Martyr de Marius von Mayenburg , traduit par Laurent Muhleisen, est créé au TAP-Théâtre et Auditorium de Poitiers et tourne en France au TGP-CDN de Saint-Denis ainsi qu’au Théâtre National de Strasbourg.
Enfin en 2015, Days of nothing de Fabrice Melquiot – dernier volet du triptyque est créé à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon en partenariat avec la Fédération des Amis du Théâtre Populaire.
Par ailleurs, Matthieu Roy met en espace pour les Tréteaux de France, deux textes du Feuilleton théâtral : Firmin Gémier de Christophe Martin et Jean Dasté et après ? de François Rancillac.
Il a également mis en scène le conteur Yannick Jaulin dans son dernier spectacle : Comme vider la mer avec une cuiller à la Coursive – Scène Nationale de La Rochelle en janvier 2015.
Très impliqué dans la transmission des outils de la création, Matthieu Roy intervient régulièrement dans les établissements scolaires (primaires, collèges, lycées). Il mène également des ateliers au Conservatoire et à l’Université de Poitiers.
En 2009, il a mis en scène Le moche de Marius von Mayenburg et Notre pain quotidien de Gesine Dankwart avec les élèves de la 3ème promotion de l’EDT 91 de Corbeil-Essonnes ainsi que Macbeth de Shakespeare avec les élèves du Conservatoire supérieur d’art dramatique de Montpellier.
En mars 2010, il a créé Qui a peur du loup ? de Christophe Pellet avec les élèves de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB – direction : Alougbine Dine) dans le cadre du FITHEB en partenariat avec la Fondation Zinsou et la Région Poitou-Charentes.
Patricia Allio
Patricia Allio est née en Bretagne, où elle étudie et enseigne la philosophie jusqu’en 2005, année où elle démissionne pour se consacrer uniquement à l’écriture et à la mise en scène.
En 2000, elle fonde l’association labri (Intervention et recherche dans le brut dans l’art et la langue). Dans ce cadre, elle mène des recherches, publie des articles dans des revues ou catalogues, et dirige plusieurs événements en Bretagne et à Paris, tels que l’exposition « L’art brut à l’abri », des performances sur les écrits bruts, et la première édition du Festival de films amateurs sur les sites d’art brut « Univers ordinaire de gens ordinaires » à Paris à la Halle St Pierre. A cette même période, elle écrit aussi sa première pièce Canimente et écrit pour la scène des textes pour enfants, dont le conte La même maison et la pièce Dessous de tables.
En 2004, c’est à partir des écrits bruts de Samuel Daiber qu’elle réalise sa première mise en scène, sx.rx.rx, à la Fondation Cartier, qui sera développée au TNB dans le cadre du Festival Mettre en Scène, puis à Bruxelles au KunstenFestivaldesarts en 2006. Cette même année, elle organise une exposition et publie L’art brut déplacé aux Editions Apogée, monographie consacrée à l’artiste brut Jean Grard. Puis, lauréate de la villa Médicis hors les murs, elle part à New York pour faire des recherches autour de Kathy Acker, dont elle adapte très librement pour la scène le roman Blood and guts in high school. Cette aventure donnera lieu à la performance Life is but a dream créée à la Fondation Cartier en 2007, puis le spectacle life is but a dream I présenté à Paris, en Italie et à Montréal, et enfin, Le sang des rêves, créé à Modène, puis au TNB, dans le cadre du Festival Mettre en Scène/Programme européen Prospéro.
En 2008, elle écrit et met en scène Habiter au Festival Corps de textes (Edition européenne). Le spectacle est ensuite présenté en Italie et au Portugal, le texte est alors publié en 2008, en version bilingue aux Editions Christophe Chomant. Cette même année, elle s’associe avec Eléonore Weber autour de Symptôme et proposition.

Alexandre Plank
Né en 1979, Alexandre Plank a étudié la philosophie à l’université du Bauhaus de Weimar et la dramaturgie à l’École supérieure du Théâtre national de Strasbourg.
Il travaille à France Culture depuis 2009. Il y produit et réalise des documentaires, des fictions et des ateliers sonores.
Également traducteur, il a traduit des œuvres de Michel Serres, Jacques Derrida, Paul Virilio, Bernard Stiegler et Marius von Mayenburg.
Depuis 2010 Alexandre Plank est membre de la Commission nationale d’Aide à la création de textes dramatiques.

Claude Poissant
Auteur, comédien et surtout metteur en scène réputé, Claude Poissant est le cofondateur du Théâtre PÀP (1978). Après avoir partagé pendant une douzaine d’années la direction de la compagnie avec René Richard Cyr et Marie-France Bruyère, il prend seul la direction du PÀP en 1999, avant d’inviter en 2007 le jeune metteur en scène Patrice Dubois à le joindre à la direction artistique. En 2014, un nouveau défi appelle Claude Poissant : tenir les rênes de la direction artistique du Théâtre Denise-Pelletier.
Toujours à la recherche de paroles fortes, il fouille dans toutes les dramaturgies pour faire connaître au public des pièces phares du théâtre d’ici et d’ailleurs. Parmi ses mises en scène marquantes, mentionnons au passage Le Traitement de Martin Crimp, Je voudrais me déposer la tête de Jonathan Harnois, Rouge Gueule d’Étienne Lepage, Tom à la Ferme de Michel Marc Bouchard, L’Hôtel des horizons de Reynald Robinson, Crime contre l’humanité et Le Goûteur de Geneviève Billette sans oublier Unity, mil neuf cent dix-huit de Kevin Kerr, dans une traduction de Paul Lefebvre.
Récemment, Claude Poissant a signé les mises en scène de Bienveillance de Fanny Britt, Marie Tudor de Victor Hugo et Cinq visages pour Camille Brunelle de Guillaume Corbeil, pièce qui a tourné autant au Québec qu’à l’étranger.

Clara Chabalier
Formée à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes, elle intègre en 2012 le deuxième cycle du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique.
Elle joue notamment sous la direction de Jean-François Peyret (Re:Walden), Romeo Castellucci (Four Season’s Restaurant), Pauline Bourse (Voyage au Bout de la Nuit), César Vayssié (Un Film Evènement)…
Elle créée en 2009 la compagnie les ex-citants, qui devient en 2015 la compagnie Pétrole, en hommage au livre inachevé de Pier Paolo Pasolini.
Sa première création, Calderón de Pier Paolo Pasolini, a été programmée notamment au Festival Théâtre en Mai (CDN Dijon-Bourgogne). Elle créée ensuite Autoportrait en se basant sur les démarches photographiques de Cindy Sherman, Robert Mapplethorpe, Francesca Woodman et Edouard Levé (Théâtre de Vanves, Théâtre les Ateliers – Lyon). Une performance dérivée de ce spectacle est présentée à Ancone (Italie) pour la Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de Méditerranée.
Elle est invitée à intervenir dans des écoles d’acteurs : l’EDT91 (Par les villages de Peter Handke, 2012) et l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes (Effleurement d’Asja Srnec Todorovic, 2014).
Elle travaille avec des amateurs en partenariat avec le Théâtre de la Cité Internationale et le Théâtre des Amandiers – Nanterre.
Elle réalise également des performances, des installations sonores et des documentaires radiophoniques.

Christophe Fiat
Christophe Fiat est écrivain, dramaturge. Il est membre du groupe rock, POETRY.
Il a été en 2009 intervenant à l’école de comédiens du Théâtre national de Bretagne, alors dirigée par Stanislas Nordey. En 2010, il a été auteur associé au Théâtre de Gennevilliers (T2G) où il a créé Films de Monstres Japonais et L’Indestructible Madame Richard Wagner, repris en 2011 au Festival d’Avignon. Il a publié une douzaine de livres dont Stephen King forever (Seuil, 2008), Retour d’Iwaki (Gallimard, 2011), Cosima, femme électrique (Editions Philippe Rey, 2013) et La Comtesse (Naïve Editions, 2014).
Il a adapté ses livres dans des pièces radiophoniques, des poèmes sonores, des performances artistiques et des pièces de théâtre. Il a écrit une dizaine de pièces radiophoniques diffusées sur France Culture dont Sur les traces de Godzilla (réalisation, Jacques Taroni) et Stephen King on the radio (réalisation, Laure Egoroff).
Il a présenté ses premières pièces et performances dans divers festivals (Festival Sans Dessus Dessous, festival actOral et Festival d’Avignon).
Il a collaboré avec de nombreux artistes dont Thomas Hirschhorn et présente des live lors d’expositions, comme ce fut le cas en février dernier au Palais de Tokyo sur une invitation du Centre national des Arts Plastiques.

Vincent Thomasset
Vincent Thomasset est né en 1974. Après des études littéraires à Grenoble, il travaille en tant qu’interprète avec différents metteurs en scène dont Pascal Rambert.
En 2007, il intègre la formation Ex.e.r.ce au Centre chorégraphique national de Montpellier.
Après trois années de recherche, il met en place une série de spectacles : Sus à la Bibliothèque!, Les Protragronistes et Médail Décor. L’intégralité de la série y est programmée en mars 2015 au Théâtre de Vanves.
En 2013, il crée Bodies in the Cellar à la Ménagerie de Verre (Paris), pièce reprise au CENTQUATRE dans le cadre du festival Impatience 2013.

Madeleine Louarn
Madeleine Louarn est venue au théâtre par la pratique de la mise en scène avec des acteurs professionnels handicapés mentaux.
Ses orientations et ses choix sont, de façon décisive, déterminés par cette expérience.
La singularité du parcours, son atypie propose une orientation ouverte, qui invite à chercher de nouveaux modes de jeu et de représentation. Les acteurs de Catalyse sont à l’endroit de la subversion dadaïste, sans idéologie à défendre, sans passé historique encombrant, sans préjugés sur l’art. Comme des effigies de l’acteur, Catalyse représente cet acteur substantif dont rêvait Beckett. Ils possèdent une intuition primitive du jeu.
Après Alice ou le monde des merveilles, Madeleine Louarn continue d’explorer les frontières de la scène, cherchant à saisir la poétique du surgissement de l’événement scénique.
Son attachement aux écritures contemporaines a été une constante de son travail et s’est traduit dernièrement par la mise en scène de En délicatesse de Christophe Pellet et l’adaptation de Les oiseaux d’Aristophane par Frédéric Vossier.
Frédéric Vossier travaille actuellement à l’écriture de la prochaine création de Madeleine Louarn : Ludwig, un roi sur la lune.
