Olivia Grandville

Olivia Grandville a été formée à l’École de danse de l’Opéra de Paris, en 1981 intègre le corps de ballet. De 1981-1988, elle traverse le répertoire (Balanchine, Limon, Cunningham…) et participe aux créations (Marin, Bagouet, Wilson…). Elle rejoint en 1989 la Compagnie Dominique Bagouet où elle sera l’interprète principale des ultimes créations du chorégraphe. C’est à cette époque qu’elle commence à s’investir dans la création de ses propres chorégraphies au sein de la compagnie La Spirale de Caroline. Passionnée par la dimension polysémique de la danse et les correspondances entre verbe et geste, elle met en jeu une esthétique combinatoire qui place le corps au centre d’un réseau de relations avec les autres médias du spectacle vivant. Son attention à la qualité et au phrasé du mouvement participe de cette construction, en tant que langage poétique complexe et articulé. Après un premier travail sur des textes de Lewis Caroll, elle co-réalise avec Xavier Marchand en 1993 Le K de E autour de l’œuvre de Kurt Swchitters. Depuis elle a réalisé une vingtaine de projets (Instantané/ provisoire,Il nous faudra quand même un peu d’argent… j’ai fait des économies, Paris-Yerevan, Come out, Comment taire, My space…) tout en poursuivant une carrière d’interprète, notamment avec Vincent Dupont (Incantus) et Boris Charmatz (Flipbook, La Levée des conflits).
En 2010 elle crée Une semaine d’art en Avignon, commande du Festival d’Avignon. Dans la continuité d’un travail entamé en 2008 sur les partitions chorégraphiques lettristes, elle crée Le Cabaret discrépant en 2011, reprit notamment en 2013 à la Colline – théâtre national et au Lieu Unique (LU) à Nantes. En octobre 2013 elle est invitée au Festival actoral à Marseille, sur une proposition de Manuel Vallade, et y présente L’invité mystère. En décembre de cette même année, elle adapte au TU-Nantes, scène de recherche et de recherche contemporaine : Roman Photo de Boris Charmatz avec 24 danseurs amateurs nantais.
En février 2014, elle a créé Le grand jeu au TU-Nantes avant de présenter la pièce en mars 2014 à la Ménagerie de verre dans le cadre du Festival Etrange Cargo.

Alexandre Castres

Alexandre Castres se forme successivement au Conservatoire National de Danse de Nantes, au Conservatoire de Musique et de Danse de la Rochelle et à l’Acting Studio de Lyon.
Sa double formation ainsi que son goût pour la vidéo le conduisent à travailler comme danseur, comédien et vidéaste. Il collabore notamment avec la compagnie de danse contemporaine L’Esquisse, les chorégraphes Joëlle Bouvier et Régis Obadia au CNDC d’Angers, Dominique Petit, Samir Akika, la compagnie DCA Philippe Découflé et, entre 2001 et 2006, Pina Bausch au Tanztheater de Wuppertal.

Parallèlement, il chorégraphie ses propres pièces et réalise quatre films, dont un long-métrage.

Jean-François Auguste

Jean-François est diplômé́ du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2000, il crée la compagnie For Happy people & Co en 2007 dont il est le directeur artistique. Il met en scène une vingtaine de spectacles avec sa compagnie ou pour des tiers dont : Love is in the Hair de Laetitia Ajanohun, création 2019 lors du Festival Théâtral du Val d’Oise. Gulliver, le dernier voyage co-mise en scène Madeleine Louarn, librement inspiré des Voyages de Gulliver Jonathan Swift, création 2021 lors du Festival d’Avignon, théâtre Benoît XII, Tendres fragments de Cornélia Sno de Loo Hui Phang, création 2016 à la Ferme du Buisson.

Depuis plus de 10 ans, il poursuit son engagement en travaillant sur la question des « humanités » par le prisme d’un théâtre documenté. Dans ses créations, en collaboration avec des auteurs, il aborde des thèmes de société en immersion avec les populations concernées. Ces rencontres se font au travers d’ateliers artistiques et permettent de poser les axes dramaturgiques. Les écritures scéniques sont guidées par le propos porté sur scène et envisagent tous les médias.

Il joue en tant qu’acteur dans les mises en scènes de Marcial Di Fonzo Bo ; Bruno Geslin ; Pierre Maillet ; Jan Fabre ; Pascal Rambert ; Jean-Baptiste Sastre ; Marc Lainé ; Joël Jouanneau ; Marie Rémond… Il tourne pour le cinéma et la télévision dans 120 battements par minute de Robin Campillo ; Ainsi soient-ils saison 3 de Rodolphe Tissot ; Djinns de Hugues Martin ; La chambre obscure de Marie-Christine Questerbert, Une promesse de Jean-Loup Hubert. Il reprend en automne 2022 le spectacle Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée… mis en scène par Brune Geslin et Pierre Maillet au Théâtre de la Bastille.

 

Maj 24/02/2023

Nicolas Jorio

Nicolas Jorio est guitariste , il évolue dans de multiples formations à la croisée du rock expérimental et de l’électronique. Il a collaboré à de nombreux enregistrements, et s’est produit entre autres à Paris, Rome, Berlin, Vilnius, Mac/Val, festival City Sonic, La Route du rock, le Palais de Tokyo, le Confort Moderne, le feu CBGB’s.
Parallèlement à ses collaborations, il développe un travail d’improvisation en solo (projet Take) – très lié à son instrument électrique et au « traitement » de cette électricité.

Il collabore avec des créateurs issus d’autres disciplines : plasticiens (Saadane Afif, François-Xavier Courrèges, Emmanuel Lagarrigue, David Evrard,Julien Sirjacq), ou écrivain (Régis Jauffret).

Il participe régulièrement, sur France Culture, à l’Atelier de Création Radiophonique, notamment dans les réalisations d’Alexandre Plank aux côtés de Quentin Sirjacq.

Il anime depuis deux ans une émission de webradio hebdomadaire, Cheval Radio.

Il développe actuellement un projet d’éditions de disques vinyles.

Depuis 2010, il signe l’ensemble des architectures sonores du collectif Zirlib.

Hélène Soulié

Hélène Soulié a mené un double parcours de formation : formée comme comédienne à l’ENSAD de Montpellier (direction Ariel Garcia Valdès), elle in-tègre ensuite l’Université Paris X (DESS de mise en scène et dramaturgie). Elle est ainsi formée par Georges Lavaudant, Cécile Garcia Fogel, Yann Joël Colin, Michel Deutsch, Jean Joudheuil, Jean Louis Besson, Béatrice Picon- Valin, Sabine Quiriconi.
Au sein de la compagnie EXIT, qu’elle a fondée en 2008, elle a mis en scène Konfesjonal,o d’après Christophe Tarkos, Cairn d’Enzo Corman, Kant de Jon Fosse (Scène Nationale de Sète), Eyolf (Quelque chose en moi me ronge) d’Henrik Ibsen (Scène nationale de Perpignan, Scène nationale de Sète, Théâtre de Nîmes, Théâtre de l’Aquarium), et Un batman dans ta tête de David Léon (CDN Montpellier).
Dans le cadre des Sujets à Vif (Festival d’Avignon 2014/SACD), elle accompagne David Léon et Emmanuel Eggermont (chorégraphe) pour l’écriture scénique du projet « Un jour nous serons humains ». En 2015, elle met en scène Sauver la peau, de David Léon à Théâtre Ouvert.
Hélène Soulié est également dramaturge. Elle a travaillé auprès de différents chorégraphes dont Germana Civéra / Montpellier Danse 2012.
Elle intervient également à l’Université Paul Valéry Montpellier III auprès d’étudiants en licence arts du spectacle.

Durant la saison 2012-2013, elle était en résidence à la Scène Nationale de Perpignan, et à la Scène Nationale de Sète.
En 2013-2014, elle était en résidence de création au CDN de Montpellier.

La compagnie EXIT qu’elle dirige est conventionnée par la DRAC Languedoc-Roussillon depuis 2014.

Eric Didry

Eric Didry est metteur en scène, acteur, et vit à Paris.
Il se forme auprès de Claude Régy, comme assistant et comme lecteur. Il travaille également comme collaborateur artistique de Pascal Rambert.
À partir de 1993, il devient créateur de ses propres spectacles. Il cherche à élargir le champ théâtral en créant de nouvelles dramaturgies. Il travaille principalement sur la prise de parole.
Il met en scène Boltanski / Interview d’après une émission de France Culture «Le bon plaisir de Christian Boltanski par Jean Daive». Il créé Récits / Reconstitutions, spectacle de récits improvisés, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis en 1998.
En 2002, il met en scène Non ora, non qui adapté d’un récit de Erri De Luca.
Il présente Compositions, nouvelle étape de son travail sur les récits improvisés en 2009.
En 2010, il met en scène La loi du marcheur, entretiens avec Serge Daney avec Nicolas Bouchaud.
Il créé avec Thierry Collet Qui-Vive un spectacle avec trois magiciens en 2012.
En 2013, toujours avec Nicolas Bouchaud, il créé Un métier idéal adapté du livre de John Berger. Les spectacles La loi du marcheur et Un métier idéal seront repris en alternance au Carreau du Temple en avril 2015.
La pédagogie tient une place importante dans son activité artistique. Depuis de nombreuses années, il organise des sessions de travail avec des acteurs. Il est intervenu à plusieurs reprises à l’École du Théâtre National de Strasbourg et intervient régulièrement à l’École du Théâtre National de Bretagne dont il est membre du conseil pédagogique. Il anime régulièrement en France et à l’étranger des ateliers de récits improvisés où il réunit des acteurs et des danseurs.

Céleste Germe

Céleste Germe est metteuse en scène. En 2008, elle fonde Das Plateau aux côtés de Maëlys Ricordeau (comédienne), Jacob Stambach, (auteur/compositeur) et Jacques Albert (auteur/danseur).

Das Plateau développe une écriture scénique qui mêle théâtre, littérature, musique et arts visuels.

Après avoir développé plusieurs projets qui prenaient pour point de départ les textes de Jacques Albert, Das Plateau travaille actuellement sur différentes écritures contemporaines et singulièrement celles de femmes, comme Marie Darrieussecq, Pauline Peyrade, Milène Tournier.

Les spectacles de Das Plateau cherchent à mettre à jour le dessous des choses, ce qui ne peut se dire, ce qui dans la complexité du monde ne peut ni se dissoudre, ni se résoudre. À la recherche d’un « nouveau tragique », la beauté qu’ils mettent en œuvre sur le plateau porte à la fois la marque de la violence du monde et la possibilité d’un espoir – celui de rendre palpable, par l’émotion partagée, une humanité commune, une communauté.

Avec la sensibilisation aux formes contemporaines et la formation au cœur de sa démarche, l’équipe de Das Plateau intervient régulièrement dans les écoles supérieures d’art dramatique en France et à l’étranger et mène un soutien actif à l’émergence de jeunes artistes.

Das Plateau est conventionné par la DRAC Île-de-France et soutenu par la Région Île-de-France au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle.

En 2023-2024, Le Petit Chaperon rouge, créé pour la 76e édition du Festival d’Avignon, sera en tournée en France et en Suisse. Poings de Pauline Peyrade poursuit également sa tournée, notamment dans le cadre du focus que le Théâtre Silvia Monfort consacre à Das Plateau. Trois versions de Pénélopes (Montreuil, Marseille, Oyonnax) formes légères et in situ réalisées à partir de l’Odyssée d’Homère et d’entretiens d’habitantes de chaque territoire investi seront créées. Das Plateau prépare pour 2025 sa prochaine création grand plateau.

 

Maj 17/10/23

©Flavie Trichet-Lespagnol

Anne-James Chaton

L’écriture poétique d’Anne-James Chaton se développe en collaboration avec d’autres artistes de la scène, du rock à la musique électronique, du théâtre à la danse.
Il travaille notamment avec le groupe hollandais The Ex et publie deux albums, Le Journaliste (2008) et Transfer (2013), avec le guitariste anglais Andy Moor.
En 2008, il crée la pièce Napoli, Napoli avec le metteur en scène Benoît Bradel. Par la suite, il crée le trio Décade, avec Andy Moor et Alva Noto, les pièces Black Monodie, avec la metteuse en scène et interprète Phia Ménard, pour Les Sujets à Vif de la 64e édition du Festival d’Avignon, et Le cas Gage, ou les aventures de Phinéas en Amérique avec le chorégraphe Sylvain Prunenec, au Festival Uzès Danse 2013.
Il entame aujourd’hui une collaboration avec le chanteur Nosfell et Phia Ménard autour du projet ICÔNES. Ses travaux plastiques, puisés dans ses matériaux d’écritures, ont fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger.

Agnès Aokky

Dj résidente au Rosa Bonheur sur Seine et squattant divers clubs parisiens, Agnès Aokky aiguise sa culture musicale chez radio Nova depuis 8 ans. Outre trois saisons de grand mix week-end, elle a aussi drivé le World Wide de Gilles Peterson dont l’éclectisme sonore est à son firmament. En parallèle, elle explore le sons avec ses propres créations comme un track feat. Mathieu Boogaerts (playlisté sur Nova & Piiaf) et de futures productions en cours.

Frédéric Fisbach

Après une formation de comédien au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Frédéric Fisbach accompagne les premières années de l’aventure de la compagnie de Stanislas Nordey jusqu’au Théâtre Nanterre-Amandiers. Il crée sa première mise en scène en 1992 au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, Les Aventures d’Abou et Maïmouna dans la lune d’après Bernard-Marie Koltès. À la suite de ce spectacle il fonde sa compagnie l’Ensemble Atopique et devient artiste associé de la Scène Nationale d’Aubusson.
En 1994, il monte L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, avant de s’intéresser à Maïakowsky, Kafka, Racine, Corneille et à Strindberg.

Lauréat de la villa Medicis hors les murs en 1999, il séjourne au Japon, découvre les arts traditionnels de la scène et rencontre l’auteur dramatique Oriza Hirata, dont il mettra en scène Tokyo Notes et Gens de Séoul.
De 2000 à 2002, il est artiste associé au Quartz de Brest, il crée Les Paravents de Jean Genet avec la compagnie de marionnettistes traditionnels japonais Youkiza et Bérénice de Racine avec le chorégraphe Bernardo Montet.

Il est ensuite nommé directeur du Studio-Théâtre de Vitry en 2002 puis est codirecteur avec Robert Canterella du Centquatre, à Paris, de 2006 à 2009.

Artiste associé du Festival d’Avignon en 2007, il propose pour la Cour d’honneur une installation, performance de trois jours et trois nuits où il convie le public à des conférences, ateliers de pratiques théâtrales et à la représentation de Les Feuillets d’Hypnos de René Char. Il présente aussi Les Paravents de Jean Genet. Au Festival d’Avignon 2011, il monte Mademoiselle Julie d’August Strindberg avec notamment Juliette Binoche. En 2013, il y met en jeu Corps… d’après le roman d’Alexandra Badea.
En novembre 2013, il a mis en scène Elisabeth ou l’Equité d’Eric Reinhardt au théâtre du Rond-Point.

Il met en scène des opéras, contemporains ou classiques, Forever Valley en 2000, suivi par Kyrielle du sentiment des choses, Agrippina, et Shadowtime. Il est également interprète de 2005 à 2012 dans Hippolyte de Robert Garnier, Phèdre de Racine, en 2009, et dans Images latentes en 2010.
Il réalise un long métrage en 2007, La Pluie des prunes qui reçoit le Prix du meilleur film au Festival du film de Genève.