Paola Comis

Paola Comis est issue de la promotion 1994 de l’Ecole du Théâtre National de Bretagne. Elle est l’un des membres fondateurs du Théâtre des Lucioles, avec lequel, elle joue entre 1995 et 2000 dans Preparadise Sorry Now de Rainer Werner Fassbinder, mise en scène de Pierre Maillet ; Le Poids du monde, un journal de Peter Handke mise en scène de Pierre Maillet et Laurent Javaloyes : Comme ça, texte et mise en scène de Laurent Javaloyes, La Maison des morts de Philippe Minyana mise en scène de Laurent Javaloyes . Ainsi que dans Cabaret lucioles mise en scène du collectif.

En 2000, elle fonde avec Theo Hakola sa Compagnie, Coupes de Colère.
Elle joue dans La Chanson du Zorro andalou de Theo Hakola ,mise en scène par l’auteur et Pierre Maillet, puis collabore et joue dans Une dizaine de morts à partir M. Ondaatje, lecture en musique de Theo Hakola. En 2003, ils recréent ensemble Ellen Foster ( un monologue dont elle signe l’adaptation) d’après le roman de Kaye Gibbons, Depuis 2005, elle collabore avec Sandrine Lanno ; ensemble elles créent Ces bottes sont faites pour marcher (2007), Où nagent les grands-mères? (2009), Muable et Incertain (2012) , S’abandonner, dit -elle (2012), elles vont créer à L’Echangeur – mars 2015 – Si tu n’aimes pas ta vie, range ta chambre.
Par ailleurs, elle a travaillé avec Marc François (Cinna et La mort de Pompée de Pierre Corneille), Bernard Lotti (Don Juan revient de Guerre d’Odon Von Horváth et Quai d’embarquement de R. Viviani), Patrick Haggiag (Le Chant des Chants), Antonia Buresi (Manque de Sarah Kane), Olivier Maltinti (Sonetto per Ninetto d’après Pier Paolo Pasolini).

Elle danse dans Vanno, vengono et Landscape de Nathalie Béasse. En 2004 elle rencontre la chorégraphe Raffaella Giordano avec qui elle travaille toujours : Cuocere il Mondo (2007) et tourne encore dans Quore.

Au cinéma, Elle joue notamment dans Parc d’Arnaud Despallière, L’autre de M. Bernard et P.Trividic, L’Adversaire de Nicole Garcia, Le temps retrouvé de Raoul Ruiz, A mort la mort de Romain Goupil, Paris de Raymond Depardon et MEL’ange de Laurence Côte (Talents Cannes 2003).

Parallèlement, elle dirige aussi des ateliers entres autres à la centrale des femmes à Rennes, en lycée agricole, en cité à Nevers et à Nantes, à l’Université de Nanterre, au studio de Formation Théâtrale à Ivry, au lycée de Salins les Bains (préparation au bac), workshop à Beyrouth dans le cadre des Sydewalks de la Zoukak teater Company, et avec des personnes en déficience mentale, des adolescent aveugles et malentendants.

Olivia Grandville

Olivia Grandville a été formée à l’École de danse de l’Opéra de Paris, en 1981 intègre le corps de ballet. De 1981-1988, elle traverse le répertoire (Balanchine, Limon, Cunningham…) et participe aux créations (Marin, Bagouet, Wilson…). Elle rejoint en 1989 la Compagnie Dominique Bagouet où elle sera l’interprète principale des ultimes créations du chorégraphe. C’est à cette époque qu’elle commence à s’investir dans la création de ses propres chorégraphies au sein de la compagnie La Spirale de Caroline. Passionnée par la dimension polysémique de la danse et les correspondances entre verbe et geste, elle met en jeu une esthétique combinatoire qui place le corps au centre d’un réseau de relations avec les autres médias du spectacle vivant. Son attention à la qualité et au phrasé du mouvement participe de cette construction, en tant que langage poétique complexe et articulé. Après un premier travail sur des textes de Lewis Caroll, elle co-réalise avec Xavier Marchand en 1993 Le K de E autour de l’œuvre de Kurt Swchitters. Depuis elle a réalisé une vingtaine de projets (Instantané/ provisoire,Il nous faudra quand même un peu d’argent… j’ai fait des économies, Paris-Yerevan, Come out, Comment taire, My space…) tout en poursuivant une carrière d’interprète, notamment avec Vincent Dupont (Incantus) et Boris Charmatz (Flipbook, La Levée des conflits).
En 2010 elle crée Une semaine d’art en Avignon, commande du Festival d’Avignon. Dans la continuité d’un travail entamé en 2008 sur les partitions chorégraphiques lettristes, elle crée Le Cabaret discrépant en 2011, reprit notamment en 2013 à la Colline – théâtre national et au Lieu Unique (LU) à Nantes. En octobre 2013 elle est invitée au Festival actoral à Marseille, sur une proposition de Manuel Vallade, et y présente L’invité mystère. En décembre de cette même année, elle adapte au TU-Nantes, scène de recherche et de recherche contemporaine : Roman Photo de Boris Charmatz avec 24 danseurs amateurs nantais.
En février 2014, elle a créé Le grand jeu au TU-Nantes avant de présenter la pièce en mars 2014 à la Ménagerie de verre dans le cadre du Festival Etrange Cargo.

Alexandre Castres

Alexandre Castres se forme successivement au Conservatoire National de Danse de Nantes, au Conservatoire de Musique et de Danse de la Rochelle et à l’Acting Studio de Lyon.
Sa double formation ainsi que son goût pour la vidéo le conduisent à travailler comme danseur, comédien et vidéaste. Il collabore notamment avec la compagnie de danse contemporaine L’Esquisse, les chorégraphes Joëlle Bouvier et Régis Obadia au CNDC d’Angers, Dominique Petit, Samir Akika, la compagnie DCA Philippe Découflé et, entre 2001 et 2006, Pina Bausch au Tanztheater de Wuppertal.

Parallèlement, il chorégraphie ses propres pièces et réalise quatre films, dont un long-métrage.

Jean-François Auguste

Jean-François est diplômé́ du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2000, il crée la compagnie For Happy people & Co en 2007 dont il est le directeur artistique. Il met en scène une vingtaine de spectacles avec sa compagnie ou pour des tiers dont : Love is in the Hair de Laetitia Ajanohun, création 2019 lors du Festival Théâtral du Val d’Oise. Gulliver, le dernier voyage co-mise en scène Madeleine Louarn, librement inspiré des Voyages de Gulliver Jonathan Swift, création 2021 lors du Festival d’Avignon, théâtre Benoît XII, Tendres fragments de Cornélia Sno de Loo Hui Phang, création 2016 à la Ferme du Buisson.

Depuis plus de 10 ans, il poursuit son engagement en travaillant sur la question des « humanités » par le prisme d’un théâtre documenté. Dans ses créations, en collaboration avec des auteurs, il aborde des thèmes de société en immersion avec les populations concernées. Ces rencontres se font au travers d’ateliers artistiques et permettent de poser les axes dramaturgiques. Les écritures scéniques sont guidées par le propos porté sur scène et envisagent tous les médias.

Il joue en tant qu’acteur dans les mises en scènes de Marcial Di Fonzo Bo ; Bruno Geslin ; Pierre Maillet ; Jan Fabre ; Pascal Rambert ; Jean-Baptiste Sastre ; Marc Lainé ; Joël Jouanneau ; Marie Rémond… Il tourne pour le cinéma et la télévision dans 120 battements par minute de Robin Campillo ; Ainsi soient-ils saison 3 de Rodolphe Tissot ; Djinns de Hugues Martin ; La chambre obscure de Marie-Christine Questerbert, Une promesse de Jean-Loup Hubert. Il reprend en automne 2022 le spectacle Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée… mis en scène par Brune Geslin et Pierre Maillet au Théâtre de la Bastille.

 

Maj 24/02/2023

Nicolas Jorio

Nicolas Jorio est guitariste , il évolue dans de multiples formations à la croisée du rock expérimental et de l’électronique. Il a collaboré à de nombreux enregistrements, et s’est produit entre autres à Paris, Rome, Berlin, Vilnius, Mac/Val, festival City Sonic, La Route du rock, le Palais de Tokyo, le Confort Moderne, le feu CBGB’s.
Parallèlement à ses collaborations, il développe un travail d’improvisation en solo (projet Take) – très lié à son instrument électrique et au « traitement » de cette électricité.

Il collabore avec des créateurs issus d’autres disciplines : plasticiens (Saadane Afif, François-Xavier Courrèges, Emmanuel Lagarrigue, David Evrard,Julien Sirjacq), ou écrivain (Régis Jauffret).

Il participe régulièrement, sur France Culture, à l’Atelier de Création Radiophonique, notamment dans les réalisations d’Alexandre Plank aux côtés de Quentin Sirjacq.

Il anime depuis deux ans une émission de webradio hebdomadaire, Cheval Radio.

Il développe actuellement un projet d’éditions de disques vinyles.

Depuis 2010, il signe l’ensemble des architectures sonores du collectif Zirlib.

Hélène Soulié

Hélène Soulié a mené un double parcours de formation : formée comme comédienne à l’ENSAD de Montpellier (direction Ariel Garcia Valdès), elle in-tègre ensuite l’Université Paris X (DESS de mise en scène et dramaturgie). Elle est ainsi formée par Georges Lavaudant, Cécile Garcia Fogel, Yann Joël Colin, Michel Deutsch, Jean Joudheuil, Jean Louis Besson, Béatrice Picon- Valin, Sabine Quiriconi.
Au sein de la compagnie EXIT, qu’elle a fondée en 2008, elle a mis en scène Konfesjonal,o d’après Christophe Tarkos, Cairn d’Enzo Corman, Kant de Jon Fosse (Scène Nationale de Sète), Eyolf (Quelque chose en moi me ronge) d’Henrik Ibsen (Scène nationale de Perpignan, Scène nationale de Sète, Théâtre de Nîmes, Théâtre de l’Aquarium), et Un batman dans ta tête de David Léon (CDN Montpellier).
Dans le cadre des Sujets à Vif (Festival d’Avignon 2014/SACD), elle accompagne David Léon et Emmanuel Eggermont (chorégraphe) pour l’écriture scénique du projet « Un jour nous serons humains ». En 2015, elle met en scène Sauver la peau, de David Léon à Théâtre Ouvert.
Hélène Soulié est également dramaturge. Elle a travaillé auprès de différents chorégraphes dont Germana Civéra / Montpellier Danse 2012.
Elle intervient également à l’Université Paul Valéry Montpellier III auprès d’étudiants en licence arts du spectacle.

Durant la saison 2012-2013, elle était en résidence à la Scène Nationale de Perpignan, et à la Scène Nationale de Sète.
En 2013-2014, elle était en résidence de création au CDN de Montpellier.

La compagnie EXIT qu’elle dirige est conventionnée par la DRAC Languedoc-Roussillon depuis 2014.

Eric Didry

Eric Didry est metteur en scène, acteur, et vit à Paris.
Il se forme auprès de Claude Régy, comme assistant et comme lecteur. Il travaille également comme collaborateur artistique de Pascal Rambert.
À partir de 1993, il devient créateur de ses propres spectacles. Il cherche à élargir le champ théâtral en créant de nouvelles dramaturgies. Il travaille principalement sur la prise de parole.
Il met en scène Boltanski / Interview d’après une émission de France Culture «Le bon plaisir de Christian Boltanski par Jean Daive». Il créé Récits / Reconstitutions, spectacle de récits improvisés, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis en 1998.
En 2002, il met en scène Non ora, non qui adapté d’un récit de Erri De Luca.
Il présente Compositions, nouvelle étape de son travail sur les récits improvisés en 2009.
En 2010, il met en scène La loi du marcheur, entretiens avec Serge Daney avec Nicolas Bouchaud.
Il créé avec Thierry Collet Qui-Vive un spectacle avec trois magiciens en 2012.
En 2013, toujours avec Nicolas Bouchaud, il créé Un métier idéal adapté du livre de John Berger. Les spectacles La loi du marcheur et Un métier idéal seront repris en alternance au Carreau du Temple en avril 2015.
La pédagogie tient une place importante dans son activité artistique. Depuis de nombreuses années, il organise des sessions de travail avec des acteurs. Il est intervenu à plusieurs reprises à l’École du Théâtre National de Strasbourg et intervient régulièrement à l’École du Théâtre National de Bretagne dont il est membre du conseil pédagogique. Il anime régulièrement en France et à l’étranger des ateliers de récits improvisés où il réunit des acteurs et des danseurs.

Céleste Germe

Céleste Germe est metteur en scène, réalisatrice, dramaturge et architecte.
Après avoir obtenu une licence en Arts du Spectacle, elle poursuit des études d’architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville où elle obtient son diplôme.
En tant qu’architecte, elle a travaillé au sein de l’agence Th1-Philippe Villien sur des projets d’aménagement urbain et de construction de bâtiments publics. 
Elle enseigne également pendant plusieurs années la théorie architecturale à des étudiants de licence de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville.
Au sein du collectif Das Plateau, elle réalise la mise en scène de créations qui associent théâtre, danse, musique et cinéma. Ces projets ont notamment été présentés sur France Culture, au Théâtre National de Strasbourg, au Centre Dramatique National de Gennevilliers, à La Comédie de Reims, au Théâtre Garonne à Toulouse dans le cadre des Soirées Nomades de la Fondation Cartier, à la Ménagerie de Verre à Paris, à Montévidéo dans le cadre du Festival Actoral à Marseille, au Théâtre de Vanves.
En 2011, elle réalise un premier court-métrage, Notre Printemps. Autonome, il sera intégré à la création théâtrale du même nom.
En tant que dramaturge, elle travaille aux côtés du chorégraphe Éric Minh Cuong Castaing de la compagnie Shonen et participe à la création de Kaiju en 2011, de lil’dragon en 2012, de School of Moon en 2015 (spectacles danse/art-numérique présentés notamment au Centre Chorégraphique National de La Rochelle, au Centquatre à Paris, au Centre des Arts à Enghien-les-Bains, au CDC de Toulouse et en Europe à Vienne, Lubjana, Cluj…).
Elle développe enfin avec Das Plateau, une activité de formation aux arts vivants dans différents lieux d’enseignement (Université de Paris-Sorbonne, La Manufacture de Lausanne, l’ENSATT à Lyon, l’ESAD à Paris…)

Anne-James Chaton

L’écriture poétique d’Anne-James Chaton se développe en collaboration avec d’autres artistes de la scène, du rock à la musique électronique, du théâtre à la danse.
Il travaille notamment avec le groupe hollandais The Ex et publie deux albums, Le Journaliste (2008) et Transfer (2013), avec le guitariste anglais Andy Moor.
En 2008, il crée la pièce Napoli, Napoli avec le metteur en scène Benoît Bradel. Par la suite, il crée le trio Décade, avec Andy Moor et Alva Noto, les pièces Black Monodie, avec la metteuse en scène et interprète Phia Ménard, pour Les Sujets à Vif de la 64e édition du Festival d’Avignon, et Le cas Gage, ou les aventures de Phinéas en Amérique avec le chorégraphe Sylvain Prunenec, au Festival Uzès Danse 2013.
Il entame aujourd’hui une collaboration avec le chanteur Nosfell et Phia Ménard autour du projet ICÔNES. Ses travaux plastiques, puisés dans ses matériaux d’écritures, ont fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger.

Agnès Aokky

Dj résidente au Rosa Bonheur sur Seine et squattant divers clubs parisiens, Agnès Aokky aiguise sa culture musicale chez radio Nova depuis 8 ans. Outre trois saisons de grand mix week-end, elle a aussi drivé le World Wide de Gilles Peterson dont l’éclectisme sonore est à son firmament. En parallèle, elle explore le sons avec ses propres créations comme un track feat. Mathieu Boogaerts (playlisté sur Nova & Piiaf) et de futures productions en cours.